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Hi'.

      Trois pages. Trois pages. Trois pages... si près et pourtant si loin.

      Le renard n'attendant que sur lui-même avait décidé de repousser la mise à jour le temps de terminer son chapitre du Libra. Un chapitre ne fait que huit pages, il en avait déjà fait trois, il semblait raisonnable de l'achever en 2-3 jours. Mais, ironie de l'écriture, même cela s'est révélé trop pour ce canidé et repousser la mise à jour plus que tant n'était pas envisageable. L'espoir est à présent de terminer ce chapitre tranquillement en fin de semaine, loin des préoccupations du travail et autres rendez-vous, mais cela aurait impliqué d'attendre, eh bien... une semaine avant d'enfin pouvoir donner signe de vie.

      Pourquoi ce chapitre a finalement pris du retard ? On pourrait blâmer les circonstances extérieures mais, de l'aveu même du renard, l'écriture a commencé très tard et sans grande planification, ce qui signifie que beaucoup s'invente au fur et à mesure. Ce qui se ressent sur le résultat, mais aussi sur l'écriture elle-même. Ainsi le lecteur avisé verra-t-il que le chapitre a été écrit en trois temps, trois pages puis deux pages et bientôt trois pages également, au lieu d'une répartition en quatre temps comme au chapitre précédent. Ce sont autant de scènes mais d'autant plus marquantes qu'elles n'ont au final aucun véritable lien entre elles, et il y a, avouons-le, cette mauvaise impression de remplissage. C'est au final d'avoir décidé par avance qu'il y aurait six chapitres, et de s'être fixé une taille pour chaque chapitre qui crée cette course au contenu aussi nécessaire que contraignante.

      Derrière tout cela, donc, l'impression reste la même : l'idée de se forcer, d'écrire pour écrire et la question de savoir de quoi parle l'histoire vraiment. La crainte de bâcler un récit quelconque plutôt que de vraiment s'investir dans le Libra. Ce qui est là aussi ironique puisque, à l'époque, le renard se plaignait qu'on n'écrivait plus des textes simples d'aventuriers simples dans leurs quêtes simples pour tuer le dragon. Là encore, ce second chapitre contient des indices de ce refus, du besoin d'écrire plus loin, et c'est véritablement quand le renard peut revenir au Libra même, et jouer sur les niveaux de lecture qu'il s'amuse vraiment. Autrement quoi c'est de la construction d'univers sur un univers qui ne lui appartient pas, dans une histoire qu'il redoute d'avancer par crainte de passer à côté.

      RdM d'août 2016

      La même chose vaut pour le projet StarApe, arrêté sur le simple constat que vers la fin, au moment du départ, tout est rushé. Presque pas d'explications, presque pas de présentations, ce qui fonctionnerait dans un récit cryptique mais complètement inadapté dans le cas d'un récit où la relation entre les personnages est fondamentale. Il faut prendre le temps... toujours prendre le temps... ou juste se donner une raison d'écrire plus que le strict minimum. Cette raison n'existe pas encore vraiment dans StarApe, et n'existe qu'à travers les enjeux du Libra pour ce dernier. Ces trois dernières pages n'ont pas besoin de plus de temps, mais d'une raison d'être.

      Ou alors le renard se cherche des excuses, allez savoir. L'important est, chroniqueurs,
à vos plumes !

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