Tronchage d'orques.
- Vuld Edone
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Je viens d'écrire et un message et ça m'a donné une idée. Pendant qu'on se défie entre chroniqueurs, et si on partait à la chasse aux orques.
Je ne sais pas pour vous mais je trouve que nos histoires sont devenues un peu compliquées. Déjà au temps des écailles on passait s'occupait plus de la famille machin qui haït la famille truc que de partir vider un caveau de ses squelettes. Et moi, quelque part, ça me manque.
Donc pour remettre un peu ça au goût du jour je vous propose de placer les deux derniers mois de 2012 sous le thème du tronchage d'orques. Deux règles :
- Uniquement du fantasy
- Une intrigue minimaliste.
Dans les grandes lignes c'est "y a les gentils, y a les méchants, baston" et pas plus. Notre bibliothèque regorge d'exemples à suivre et je pourrais en faire une suggestion. Ce peut être un texte d'une page ou pour les plus motivés un début de saga, ce peut être glorieux ou pathétique mais allons troller les cavernes.
Je vais essayer de mon côté d'écrire trois-quatre textes dans ce cadre et pourquoi pas réveiller Rein. Mais j'espère que quelques gens vont me suivre dans cette épopée des Chroniques, même pour un jet.
Ce qui me rappelle que, pour ceux qui comme moi ont toujours besoin de pousser le défi un brin trop loin, je peux vous proposer cette troisième règle : pas de correction.
Cela signifie qu'une fois notre texte commencé on n'a droit qu'à un jet, ce qui est écrit ne change plus (sauf corrections de fautes) et on doit continuer avec ça.
Du pur freestyle.
Parce qu'avouons-le, pour de la chasse à l'orque le qualité du texte n'a pas grande importance, ce qui compte c'est qu'on affûte nos lames, qu'on réveille nos nains et nos fées acariâtres et qu'on parte écumer les marais, déserts, jungles et autres enfers de la région.
Quelqu'un d'autre est tenté par l'aventure ?
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- Krycek
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Je vais bien trouver le moment de pondre cela ce weekend, avec un peu de chance (et de volonté).
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- Imperator
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Partant.
***
"Tronchage d'orcs
Chapitre 1: des enfants
- Cours, vite!
La voix venait d'un petit gamin pas plus haut que trois pommes, ou plus exactement, que 35,23 pommes telles que celles trouvées dans la cuisine d'une ménagère moyenne de Syldavie, et s'adressait à un autre garçon, plus âgé, plus grand, plus fort, mais qui n'en courait pas moins de toutes ses forces sans qu'on ait besoin de l'y encourager.
- Putain, mais qu'est-ce qui t'a pris?
Le petit n'avait pas le souffle de répondre. Non pas à cause de la course, encore que ce fut un point pertinent, mais parce qu'il ne pouvait s'arrêter de rire.
Les deux compères, deux frères pour être exacts, venaient de mettre le feu au château du duc de Mortepierre et s'étaient presque faits attraper dix minutes auparavant alors qu'ils se croyaient enfin en sécurité, loin dans la campagne. À présent, il ne leur restait qu'une seule issue, qui donnait beaucoup de soucis au grand frère et n'inquiétait pas outre mesure le petit.
- Dans la caverne, c'est notre seule chance! hurla l'aîné.
- Comme tu veux, répondit en riant avec insouciance son cadet.
Une flèche se planta dans l'arbre juste à gauche et les deux frères virent au loin la silhouette du duc, venu lui-même se venger, l'arc à la main. La vision leur donna du baume au coeur et ils se dépêchèrent de s'engouffrer dans les fourrés du petit sentier, derrière lesquels ils savaient pouvoir trouver le chemin menant à la caverne et leur salut.
Personne ne les suivrait dans la caverne.
Personne n'y entrait jamais.
Et ce parce que personne ne pouvait espérer y rester en vie.
Les hurlements des chiens retentirent une dernière fois lorsqu'ils se jetèrent la tête la première dans la petite ouverture entre les rochers de la falaise et se laissèrent tomber dans le gouffre inexploré. Ils ne risquaient plus rien, même les chiens refusaient d'entrer.
Lorsqu'ils reprirent leurs esprits, ils constatèrent qu'ils étaient toujours vivants, qu'ils pouvaient bouger malgré la douleur dans leurs membres et qu'ils parvenaient à s'entrevoir l'un l'autre avec le restant de lumière de la surface qui perçait à travers l'ouverture au-dessus de leurs têtes.
- Tu nous as encore bien foutu dans la merde avec tes conneries... se plaignit l'aîné.
- Hé, c'est toi qui a allumé le feu, je n'ai fait que donner l'idée, lui répondit son frère, tout sourire.
- Tu savais que je ne pourrais pas résister.
- Ben ouais.
Ils regardèrent autour d'eux un instant, puis:
- Qu'est-qu'on fait maintenant?
- J'en sais rien, c'est toi l'aîné, c'est à toi de nous sortir de là.
- Je te déteste tu sais?
Le petit le savait, il avait fait les quatre cent coups et jamais son frère ne l'avait laissé tomber. Si ça n'était pas de la haine, il ne savait pas comment l'appeler.
Mais un bruit fit cesser la discussion. Ils se retournèrent pour espérer voir à travers les ténèbres, s'apercevant qu'ils étaient des hommes et donc pas nyctalopes, et ressentirent un petit frisson de frayeur leur parcourir l'échine à l'idée de devoir affronter le noir à venir.
Mais la frayeur se transforma en la plus indicible terreur lorsqu'une torche s'alluma sous leurs yeux et qu'ils virent devant eux les visages de trois monstrueux, verdâtres et baveux orques qui les observaient.
Ils hurlèrent.
Tous hurlèrent.
Chapitre 2: des orcs
- Petites choses, fermez vos bouches! tonna l'un des orques, avec le regard de celui qui va vous tuer si... qui va vous tuer quoi que vous fassiez.
Les deux enfants obtempérèrent sur le champ.
- Des humains. constata le deuxième orc, les yeux dénué de toute flamme d'intelligence mais brillants de cette douce folie qui fait de ces animaux les plus dangereuses des créatures. On les mange? demanda-t-il au troisième.
- Pourquoi tu me demandes ça à moi? répondit le troisième, son visage vert et carré, tout muscle contracté avec un l'air franchement effrayé. J'en sais rien, je veux juste fiche le camp d'ici. Si ça se trouve, ils sont pas bons, ou pire, empoisonnés.
- 'Krase, 'Tuue, faut aussi fermer vos bouches à vous, ça m'énerve! beugla le premier des orcs, qui ne semblait vraiment pas avoir besoin de ça.
Le cadet des deux frères, constatant que les orcs ne leur prêtaient plus tant d'attention et voyant une opportunité de tenter le destin une fois de plus se leva et demanda, sur un ton incroyablement posé et sûr de lui:
- Qui êtes-vous, que faites-vous ici?
Les trois orcs lui firent face d'un bloc:
- Je suis 'Krase, dit l'orc à l'air bête, sur le ton d'un enfant répondant à sa maîtresse d'école.
- Je s... je suis 'Tuue, répondit, plaintivement, l'orc à l'air effrayé.
- J'suis Dé'trui, répondit le plus imposant des trois. Et toi petite chose, t'es quoi?
Le cadet se présenta, puis présenta son frère, expliqua qu'ils étaient des ennemis des humains, parce que les humains les poursuivaient, qu'ils avaient à eux seuls réduit en cendre un château et qu'ils étaient donc aussi forts que des orcs.
La manoeuvre paya et aucun orc ne songea à remettre en question la parole du petit gamin qui leur tenait tête avant autant d'assurance. Au fond, ils s'en fichaient, ils avaient un autre grave problème à régler.
- Si z'êtes aussi forts que vous l'dites, alors avec vous, on va pouvoir casser les os qui bougent là en bas.
Les deux enfants ne comprirent pas qu'il était question de mort-vivants, ils n'avaient jamais entendu parler de telles choses, mais surent d'instinct qu'il valait mieux continuer à jouer le jeu.
- Je n'veux pas retourner en bas. Les os sont trop nombreux, on va pas vivre si on y va. se plaignit 'Tuue.
- T'es la honte des orcs! On y va, on casse tout et après on les mange! Hurla Dé'trui.
Au plus grand dam de son aîné, le petit frère ajouta:
- C'est vrai, il suffit d'y aller, avec nous vous ne pourrez pas perdre.
'Tuue regard le petit enfant comme un petit enfant regarde sa maman.
- C'est vraiment vrai? demanda-t-il? Vous allez nous aider à vaincre les os qui bougent et attaquent?
Le grand frère se sentit l'envie d'étrangler son cadet, mais la présence des orcs et le fait que sa vie dépende du bluff en cours l'en empêcha. Il évalua ses chances de survie et, plus calmement, se prépara à l'idée de se battre contre... des os. À ce stade, il ne savait pas à quoi s'attendre.
- Sûr que c'est vrai. affirma avec toute son habileté à mentir le gamin.
- Alors qu'est-ce qu'on attend? demanda en hurlant Dé'trui. On y va!
Et il commença à s'enfoncer avec la torche dans le souterrain d'où les orcs étaient probablement venus. 'Tuue hésita un moment, puis le suivit parce qu'il avait peur de se retrouver dans le noir, 'Krase s'aperçut enfin que ses deux compères s'étaient mis en route et se mit en marche lui aussi, non sans s'être assuré, sans même sembler avoir conscience de ses faits et gestes, que les deux humains passent devant.
Chapitre 3: tronchage d'orcs!
L'étrange compagnie marcha durant presque trente minutes en suivant la lueur de la torche de Dé'trui qui tenait un train d'enfer en faisant plus de bruit qu'un bataillon de cavaliers en armure sur un lit de branchages avec chacun leur orchestre personnel. Pour le grand frère, cela ne faisait aucun doute, ils ne disposeraient pas de l'élément de surprise. Leur seule chance allait certainement reposer sur les trois orcs, seuls vraiment aptes à se battre. Ou plutôt sur Dé'trui, qui semblait être le seul vraiment dangereux du tas, encore que le regard absent de 'Krase dans son dos lui laissait une indéfinissable mais très étrange, impression.
Puis tous ses sens entrèrent en éveil quand il entendit son petit frère lui dire:
- Frérot, ça commence très mal.
Il connaissait son cadet. Intelligent. Complètement taré, mais d'une rare intelligence. Il avait appris à se fier à ce qu'il disait.
- Pourquoi tu dis ça? On ne sait même pas ce qu'on va combattre.
- On va combattre des os, c'est bien ça? Je n'avais pas compris de quoi ils parlaient. Je ne suis toujours pas sûr d'avoir vraiment compris. Par contre, tu devrais regarder sur quoi tu marches.
Et à cet instant, le grand frère s'aperçut, et confirma bien vite en se baissant et ramassant un des objets au sol, qu'il y avait davantage d'ossements que de roche sous leurs pieds. Il comprit ce que son frère voulait lui dire. Les orcs avaient combattu des os, des os qui bougeaient quoi que cela puisse vouloir signifier. Mais les orcs avaient une intelligence trop limitée pour faire le lien entre des os qui bougent et des os qui traînent par terre.
Ce n'était pas le cas des deux enfants.
Ils surent qu'ils étaient tombés dans un piège lorsque la petite troupe déboucha dans une immense pièce au centre de laquelle s'élevait un autel de pierre qu'éclairaient des dizaines de torches aux flammes bleues et fantômatiques.
- Tu sais quoi grand frère... Pour une fois, je suis d'avis de se tirer d'ici vite fait.
- D'accord avec toi l'humain. lui répondi 'Tuue qui faisait déjà marche arrière pour se retrouver face à face avec un crâne humain.
Le crâne humain tenait sur une colonne vertébrale, qui était reliée à un bassin que deux jambes en os soutenaient au-dessus du sol. Comme tout crâne, celui-ci semblait rire. 'Tuue n'eut que le temps de se demander ce que le crâne voulait avant de sentir une lame d'acier pénétrer son ventre.
- ON LES ÉCRASE!!! hurla, déchaîné, le terrible Dé'trui en fonçant sur les squelettes qui se soulevaient partout dans la salle dans des ricanements inhumains.
Pour le plus petit des deux enfants, les choses tournèrent vite au cauchemar. Il avait l'habitude des ambuscades, des coups fourrés, s'était déjà fait rouer de coups et avait fini une fois dans une geôle, mais la vue des morts qui se levaient pour venir le tuer, c'était autre chose, ça dépassait sa folie et son cynisme, ça le poussait, pour la première fois dans son existence, à considérer que les prêtres n'avaient pas raconté que des bêtises.
Et surtout, il s'inquiéta pour la première pour sa vie.
Derrière lui, 'Tuue, qu'un seul coup d'épée ne pouvait tuer, se débattait en criant comme il le pouvait, dans de grands mouvements désordonnés et effrayés. Loin devant, déjà sur l'autel, Dé'trui semblait dominer le combat en fauchant de larges groupes de mort-vivants en utilisant l'un des squelettes comme massue.
Soudain, il entendit un grand bruit à sa gauche, comme une charge de cavalerie et vit, ce que peu d'humains peuvent prétendre avoir jamais vu dans leur vie, 'Krase lui passer devant en fauchant tout sur son passage en déployant une énergie destructrice que seuls les orcs les plus dangereux peuvent jamais dévoiler.
Mais les orcs se battaient pour eux et trois squelettes s'approchaient déjà du petit enfant qui commença à calculer ses trajectoires de fuite. Dans un saut, il évita une première épée. Dans une roulade, il laissa une pique se planter derrière lui. Trois autres squelettes entrèrent dans la bagarre et rendirent l'esquive plus difficile. Le petit enfant n'en pouvait plus de s'en vouloir d'être aussi impuissant dans une telle situation et eut une pensée pour son grand frère qu'il avait entraîné dans ce piège, et qui devait être probablement mort à cet instant.
Le crâne d'un des squelettes attira soudainement toute son attention. Les deux yeux vides le fixaient. Au fond du vide, une intelligence semblait résider qui disait: "Je te tiens". Et il n'eut pas le temps d'esquiver lorsque la lame s'abattit sur lui.
- Tiens bon, j'arrive!
Une autre épée s'interposa, celle de son grand frère. C'était bien lui, le grand frère qu'il avait toujours connu, grand, fort, incroyablement fort. D'un mouvement circulaire, l'aîné détruisit la cage thoracique des assaillants, fit sauter la tête de deux squelettes dans un enchaînements de coups magnifiques, puis prit le temps de demander:
- Tu vas bien frérot?
Le petit lui sourit, fier de son frère.
- Je vais bien, merci d'être là.
- Je serais toujours là, tu sais bien. Lui répondit son grand frère avant de reprendre son massacre de mort-vivants. Trouve une cachette, vite, c'est pas gagné ici.
Comprenant qu'il risquait d'être un fardeau pour son frangin, le petit enfant se mit à ramper en direction d'une alcôve dans la paroi de la caverne. Attirés par les cris et la destruction de ses compagnons, les squelettes ne semblèrent même pas lui prêter attention. Il parvint à joindre l'alcôve en un seul morceau et contempla la bataille.
Comme l'avait dit son frère, ce n'était pas gagné.
Devant l'entrée de la pièce, par là où ils étaient venus, 'Tuue était seul, face contre terre, percé de toute part. Trop d'adversaire, trop de peur pour combattre, il s'était laissé tuer pour mettre fin à la souffrance.
'Krase combattait toujours. Ou plutôt essayait. Il ne semblait pas comprendre et se débattait dans tous les sens malgré la perte de ses deux bras. Il se laissait tomber sur des squelettes qu'il écrasait littéralement. Mais pour chaque adversaire qu'il détruisait, trois morceaux de métal, épée, pique, fourche, s'enfonçait dans son énorme masse. Il ignorait être déjà mort et c'était l'unique raison qui le faisait encore se mouvoir.
Dé'trui attirait à lui presque tous les squelettes. Il hurlait, hurlait et semblait absolument invulnérable. Tout ce qui l'approchait à moins de deux mètres paraissaient se volatiliser dans un éclair. Il déchaînait l'enfer dans un rugissement sorti tout droit des enfers.
Inquiet, le petit enfant chercha partout son grand frère, sans le trouver.
- Viens, on y va!
C'était son frère, qui avait longé le mur pour venir le retrouver. Il tenait toujours la lourde épée à sa main et son épaule gauche saignait d'un coup reçu plus tôt. Plus grave, du sang s'échappait d'une taillade reçue au bas-ventre. Malgré tout, il parvenait à sourire pour ne pas inquiéter son cadet.
- Viens, répéta-t-il, le cinglé attire tous les monstres, il faut qu'on en profite pour se tirer.
Le petit ne se le fit pas dire deux fois. Mais juste au moment de se mettre à suivre son grand frère, il s'empara de deux petits morceaux d'os pointus, dans l'idée de s'en servir comme arme si la situation devait l'exiger. Il refusait d'être impuissant une nouvelle fois.
Chapitre 4: tronchage d'humains
Ils se faufilèrent par un autre couloir en laissant derrière eux la grande salle et les squelettes. À toute vitesse, ils parcoururent les couloirs, le dédale de galerie sans jamais savoir où ils allaient mais avec la certitude de devoir avancer. Pour le petit garçon, seul comptait de ne pas se laisser distancer par son grande frère et, plus important encore, ne pas le ralentir.
Ils traversèrent des ponts qui surplombaient des vides immenses d'où s'échappaient des sons que rien ne saurait décrire avec justesse, se perdirent de nombreuses fois dans des couloirs entremêlés et montèrent puis descendirent un nombre important de pentes et d'escaliers.
À plusieurs reprises, ils évitèrent des patrouilles. Des monstres qu'ils n'avaient encore jamais vu, des araignées géantes, de tout petits orcs, dont ils ignoraient qu'il s'agissait de gobelins, et une fois une gigantesque créature sur six pattes dont il vaut mieux tout ignorer.
Ils finirent par perdre l'espoir de jamais rejoindre la surface et se résignèrent à l'idée de mourir dans cette caverne maudite. Par chance pour eux, il existe réellement des dieux dont le moindre évènement sortant de la normal peut parfois attirer l'attention car ils s'ennuient grandement. L'un d'eux prit probablement les deux enfants en pitié et ils sentirent alors l'air frais de la surface.
Il provenait d'une fissure qui diffusait une légère lumière et à peine assez grande pour que l'on puisse s'y glisser. Le "à peine assez" paraissait largement suffisant aux deux enfants qui n'en espéraient plus tant.
- Toi d'abord. dit l'aîné.
- Non, toi. lui répondit le petit.
Son grand frère lui sourit.
- J'aimerais bien venir en premier, mais tu es plus petit, tu as plus de chances de passer, c'est pour ça que je veux que tu y ailles d'abord.
C'était logique et le petit ne se sentait pas vraiment l'envie de discuter. Il s'empressa d'entrer dans la fissure et commença à avancer péniblement. Plus loin, la fissure s'élargissait et il aperçut clairement la lumière du jour.
- Je suis passé, tu peux venir.
Il vite son grand frère grimper lui aussi dans la fissure et entreprendre de se glisser entre les rochers, ce qui était pour lui beaucoup plus compliqué de par sa grande taille. Mais il avançait malgré tout.
Puis il s'arrêta et son visage prit une expression totalement différente, mêlée de tous les sentiments possibles avec, en premier lieu, l'impression de demander: "Pourquoi tu ne m'as pas aidé?"
La voix de Dé'trui retentit:
- Je te tiens, l'humain, t'es à moi maintenant!
Et il tira sur sa prise, extirpant l'aîné du trou en un coup, non sans qu'il y perde de nombreux morceaux de peau au passage comme tribu aux rochers.
Le cadet entendit le bruit mat du corps de son frère que l'orc balançait vigoureusement contre les rochers, puis un énorme craquement qui n'augurait rien de bon.
Dé'trui en avait fini avec le plus grand des deux humains. Il venait de le briser et de le démembrer, pour être sûr. Mais il sentait l'air de la surface et entendit les cris étouffés du plus petit, ce qui le rendait complètement fou de rage.
- J'ai détruit tous les squelettes, t'entends? Je les ai tous détruits, je suis le plus fort, je vais te détruire aussi!
Le cadet regarda les deux petits ossements dans ses mains. Il songea à repasser la fissure et s'imagina se battre comme seul l'aurait pu son grand frère. Ou simplement à mourir maintenant qu'il était seul.
La roche se mit à trembler autour de lui et il prit peur. Dé'trui avec entrepris d'élargir la fissure avec une frénésie hors du commun. Il se jetait contre la pierre de tout son poids, tirait sur la roche, frappait et semblait devoir faire voler la pierre en éclat à tout moment.
Comprenant qu'il ne restait rien d'autre à faire, le petit enfant emprunta le passage et regagna la surface.
Sans encombre.
Chapitre 5: Parce qu'on se paie votre tronche
Il aurait fallu s'éloigner du trou. Mais le petit enfant n'en avait pas la force. Il n'en avait pas l'envie surtout, ni l'intérêt. Mourir ne l'inquiétait plus. Il aurait voulu revenir en arrière et retrouver son grand frère. Abandonner leur drôle de vie et se poser quelque part où le monde ne serait pas dangereux. Retrouver leurs parents peut-être.
Il se leva en contemplant l'horizon plat devant lui. Le soleil était encore haut et le monde paraissaient totalement inconscient de tout ce que le petit enfant venait de traverser.
On dit que les enfants connaissent la vérité. Le petit sut intérieurement qu'il ne lui restait plus qu'à continuer son chemin, peu importe où cela devait le mener.
Il souleva ses os et se mit à marcher, sans but ni raison d'être, comme un mort, mais vivant.
Chapitre 6: épilogue
- Hé frérot, tu ne m'attends pas?
Le petit enfant se retourna d'un bloc et lâcha ses deux ossements, retrouvant soudainement toutes ses sensations et son inépuisable soif de vivre. Il vit son frère qui s'extrayait du trou.
Il était couvert de blessure, couvert de sang, mais il respirait et souriait. Le petit enfant se jeta sur lui et le serra dans ses bras.
- Tout doux, lui dit son grand frère avant de reprendre son souffle. Il va me falloir un moment avant de pouvoir marcher je crois.
- Je vais trouver un moyen, tu vas voir, j'en trouve toujours un. lui dit son petit frère, fou de joie.
- Je sais, t'en trouves toujours un. T'es le plus malin de nous deux.
L'aîné expliqua alors comment il était parvenu, non sans mal, à crever les yeux de l'orc lorsque ce dernier l'avait extrait de la fissure. S'en était suivi un violent échange de coup jusqu'à ce que l'humain parvienne à récupérer son épée et couper la main qui le tenait. Comme l'orc avait perdu l'autre contre les squelettes, il eut beaucoup de facilité, à partir de ce moment, à s'échapper. L'orc, complètement fou, s'était jeté contre les rochers dans l'espoir fou d'écraser son adversaire. Il avait fallu à l'aîné attendre presque vingt minutes pour que Dé'trui s'arrête de bouger, ce que seule une effroyable perte de sang était parvenu à provoquer.
Ensuite, il était retourné dans la fissure et s'était tiré jusqu'à l'ouverture.
Le cadet ne trouvait pas de mots pour exprimer ses émotions. Son grand frère était incroyable. Il avait toujours été incroyable, mais il ne s'était pas attendu à ça.
- Je crois que je vais pouvoir me déplacer en fait, dit l'aîné, en se soulevant avec l'aide de son petit frère.
C'était à peine vrai, dans la mesure où il parvint tout juste à poser un pied au sol et à sauter avec l'aide de son cadet. Mais c'était suffisant pour l'instant.
- Et maintenant petit frère?
- Et maintenant grand frère?
- Avançons tout droit, on verra bien.
Et ils commencèrent à cheminer. Mais après un certain temps de silence, le grand frère lâcha le mot de la fin, une pensée qui lui restait d'avant même qu'ils ne mettent le feu à ce fameux château ce jour là.
- Tu sais petit frère, faudrait vraiment qu'on te trouve un nom un jour, un vrai nom je veux dire, pas un faux pour les combines.
- À toi aussi grand frère, à toi aussi... lui répondit le petit en rigolant, tandis qu'ils se dirigeaient tous deux vers l'horizon.
Chapitre 7: FIN
FIN !
(vous vous attendiez à quoi?)"
***
Impe, j'aime bien ne pas me prendre la tête.
(et oui, c'est mal écrit et je m'en fiche )
note:
(toujours dans le cadre de ma vieille idée... et du projet qui va avec. La version audio:
ps: par contre, je suis super mauvais, donc bon, à vos risques et périls...
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- Mr. Petch
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- Monthy3
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Je tenterai peut-être quelque chose de plus bourrin la prochaine fois !
Fichue bouffarde !
Ce fut finalement à la troisième tentative qu’il parvient à allumer sa pipe, le corps courbé pour faire opposition au vent et à la pluie. Un immense sourire de satisfaction révéla ses dents jaunes lorsqu’il en tira les premières bouffées.
Depuis que Foulque du Beyre avait rejoint le Marchand et proposé son aide pour l’escorter, moyennant vivres et tabac, la pluie était tombée sans discontinuer. A la limite, cela ne le dérangeait guère. C’était son cheval qui affrontait les mares de boue, et les intempéries avaient tendance à démotiver même les brigands les plus affamés.
De toute façon, il ne voyait pas vraiment qui oserait s’en prendre à un tel convoi. Comme tout Marchand digne de ce nom, Jehan Bouchelieues voyageait dans une espèce de forteresse mobile, dont les roues traçaient des sillons énormes dans la terre humide. Emmuré à l’intérieur, il n’apparaissait guère que pour indiquer la route, parfois. Qui plus est, il s’était entouré de dix Chevaliers de Radiance dont le talent guerrier était reconnu dans toute la Fédération. Quel pauvre insensé tenterait sa chance ?
Tandis qu’ils entamaient lentement le contournement du Pilier Pointu, cette montagne peu élevée mais aux abords difficilement praticables compte tenu du climat, Foulque vérifia machinalement que son fourreau était bien attaché à son ceinturon. Pas de doute. Il caressa la poignée superbement damasquinée de sa lame et poussa un profond soupir. Sa pipe venait encore de s’éteindre.
Tandis qu’il s’escrimait pour la rallumer, la pluie se mit à tomber plus drue encore. Il ne voyait même plus les premiers escorteurs, dissimulés derrière un véritable rideau d’eau, ce qui ne l’inquiéta pas plus que cela. Sa fichue bouffarde demeurait rétive ! ! Il ne finit par s’en détacher que lorsqu’il entendit la forteresse roulante s’immobiliser. La voix tonnante de Jehan fendit le vacarme.
« Eh bien ! Que se passe-t-il ?
Foulque n’entendit pas la réponse et talonna sa monture pour découvrir les raisons de l’arrêt. Trois Chevaliers se grattaient la tête auprès des énormes roues avant, qui leur arrivait au niveau de la taille. Une coulée de boue avait coulé dans les essieux et la paralysaient.
» Hubert !
Grommelant, le serviteur massif descendit du bâtiment par les barreaux de l’échelle et commença à dégager tant bien que mal la boue à l’aide d’une pelle. Les escorteurs le regardaient faire, sans daigner démontrer pour l’aider. A raison : leur lourde armure les aurait rendus totalement ineptes. Foulque, lui, n’avait pas ce problème. Résolu à gagner le plus vite possible un coin chaud et sec avant que la nuit tombe, il mit pied à terre et prêta main forte à Hubert. Le serviteur releva la tête, lui sourit – avant qu’une grimace de surprise ne déforme ses traits. Par réflexe, Foulque rentra la tête dans ses épaules, et vit une flèche se planter dans la carapace de bois de la forteresse roulante. Il demeura hagard deux interminables secondes, le temps de voir deux projectiles de plus le manquer dans les grandes largeurs, avant de se retourner en dégainant.
Il ne vit personne, sinon un Chevalier le nez dans la boue, inerte – mort en silence. Il ne tergiversa pas. Conscient du champ de vision restreint, il s’accroupit et alla se réfugier derrière les larges roues, attendant l’assaut. A ses côtés, Hubert grelottait de crainte et semblait prêt à détaler comme un lapin. D’un coup de pommeau bien senti, Foulque l’envoya au pays des songes. Il ne tenait pas à se faire repérer par un tel trouillard.
Puisqu’il ne voyait personne devant lui, il balaya ses flancs du regard et eut le soulagement de constater que deux escorteurs se faufilaient de l’autre côté du charriot, dont la porte demeurait close. Derrière lui, personne. Il prit son mal en patience, espérant secrètement que les autres Chevaliers règleraient leur compte aux agresseurs avant même qu’il ne les voie. Ce faisant, il scruta plus attentivement les projectiles et se rendit compte avec déplaisir que c’étaient en réalité des carreaux. L’assaut était donc mené par des Ecumeurs, ces indigènes outre-marins aux lames aussi tordues que leurs âmes ! Il grimaça et serra plus fort la garde de son épée. Les Ecumeurs avaient une prédilection affirmée pour le poison du fameux Mort-Les-Mets, un poisson venimeux. Une seule estafilade et c’en serait fini de Foulque du Beyre !
Soudain, il entendit un cri sur sa gauche. Un Chevalier ferraillait avec deux Ecumeurs, tandis que son compère se tenait la gorge. Damnation ! Il allait leur prêter secours quand un bruit de chute venu de son dos le fit sursauter. Il se retourna et ses yeux s’agrandirent : un assaillant venait de s’effondrer maladroitement dans la neige ! D’un bond, il se précipita sur l’homme et le cloua comme un vulgaire papillon. Une bonne chose de faite. Mais déjà une autre silhouette émergeait du rideau de pluie. Sans réfléchir, Foulque chargea. Une lame dentelée bloqua le coup, tandis que l’autre main pointait une arbalète miniature dans sa direction… Il saisit le poignet, le tordit et profita de la douleur soudaine de l’Ecumeur pour lui labourer le ventre. Il eut à peine le temps de retirer son arme ensanglantée que deux nouveaux adversaires se jetèrent sur lui. Il se laissa tomber par terre pour esquiver les deux projectiles taille miniature et lança son bras en avant lorsque l’un d’eux voulut profiter de l’occasion. Du bout de la lame, Foulque agita le bras comme s’il maniait les fils d’un pantin. Le second Ecumeur ne resta pas désemparé bien longtemps. Il taillada son camarade sans coup férir, ce qui laissa le temps à Foulque de se relever. Une botte bien placée envoya son adversaire au tapis.
Enfin il eut le temps de souffler. Son bras droit lui faisait un mal de chien, mais il avait eu la chance d’éviter les coups. Ce qui n’était pas le cas du dernier escorteur, qui agonisait dans la boue au point même de se noyer dans une mare plus profonde que les autres. Le sang de Foulque se mit à bouillir dans ses veines : faire périr l’un de ses compatriotes de Radiance de façon aussi ignominieuse, voilà qui était intolérable ! Puis son sang patriotique s’apaisa comme par magie lorsqu’il constata qu’une douzaine d’Ecumeurs empoignaient les barreaux et montaient à la rencontre du Marchand. Ils ne regardaient pas dans la direction de Foulque, une chance. Il allait en profiter, certes, mais pour faire quoi ? Et la pluie qui choisissait le pire moment pour tomber moins drue…
Tandis qu’il hésitait, allongé dans la boue, il remarqua qu’un sorte de judas un peu plus large s’était ouvert dans la forteresse roulante et que de petites boules s’en échappèrent malicieusement. De petites boules aux petites étincelles taquines. Quand les Ecumeurs comprirent enfin de quoi il s’agissait, bien après Foulque qui souriait jusqu’à ses dents jaunes et cariées, les petites boules se firent grande explosion. Des morceaux d’Ecumeurs giclèrent de toutes parts, éparpillées par la force aveugle des grenades de la Soufrière.
Le Chevalier à la triste figure se releva pour de bon et laissa libre cours à sa satisfaction. Ah, cela valait le coup de voyager avec des marchands d’armes ! Il se dirigea gaiement vers la forteresse roulante, prêt à donner de grandes tapes joviales dans le dos du sévère Marchand, quand quelque chose agrippa sa cheville. Il tira un bon coup et une main encore animée alla valser plus loin. N’osant y croire, il se retourna et scruta le sol où gisaient ses victimes. Une à une, elles faisaient mine se relever dans d’ignobles saccades…
Foulque se frotta métaphoriquement les yeux, mais ne laissa pas l’horreur prendre le dessus. Il en avait vu d’autres, de la part des biologistes hors pair de l’Ile-Ecume ! Aussi hacha-t-il méthodiquement les cadavres malhabiles en mille petits dés façon apéricubes qu’il recouvrit de cette boue pénible dont il était lui-même taché jusqu’aux cheveux. Cela fait, il jeta un œil aux centaines de membres, morceaux de ventre, de crâne et d’épaules qui s’animaient ensemble, puis sur le visage inquiet de l’austère Marchand. Ni une ni deux, celui-ci émergea de son habitacle, s’installa à la place du cocher depuis longtemps tombé et claqua les rênes. Le charriot s’ébranla lourdement et prit de la vitesse… sans attendre Foulque ! Déjà, les restes des Ecumeurs avaient changé de cible et se dirigeaient vers lui d’une allure pantelante, mais déterminée.
Ses épaules s’affaissèrent. Physiquement, Foulque était à bout. Il lui fallait une monture. Ou un appât. Alors il pensa à Hubert et ses yeux s’illuminèrent. En quelques grandes foulées, il se précipita vers le valet et fit en sorte de le mettre bien en évidence. En effet, si ces choses n’avaient pas d’yeux, elles semblaient savoir parfaitement où elles allaient. Puis, à reculons, il s’éloigna lentement du lieu du carnage, et attendit que les bouts de chair revenus à un simulacre de vie s’attaquent au corps évanoui (qui ne le resta pas longtemps, en vain) d’Hubert pour faire volte-face et s’enfuir à toutes jambes.
Ce ne fut que plusieurs centaines de mètres plus tard, le nez rivé sur les énormes traces du Marchand empressé, qu’il s’aperçut qu’il avait laissé tomber sa pipe dans la bataille. Il se figea. Hésita. Une pipe, une simple pipe ! Une fichue bouffarde qui ne s’allumait pas ! Alors il haussa les épaules et fit la seule chose qui lui restait à faire.
Demi-tour, toutes !
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- Mr. Petch
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Je comprends mieux l'oralité de certaines scènes dans le texte... Tu as écrit en sachant que tu lirais après ou pas ?
Ce qui est bizarre, c'est qu'autant parfois tu arrives à donner une intonation originale (par exemple quand il y a des interventions du narrateur, ou lors des dialogues), mais quand il y a des gros blocs de texte, c'est encore trop monocorde.
Mais l'idée est bonne, l'idée est bonne !
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- Imperator
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Non. Du reste, en lisant après, je me suis rendu compte de beaucoup de problèmes d'écriture du texte.Tu as écrit en sachant que tu lirais après ou pas ?
San m'a fait le commentaire inverse. De fait, j'y vais au feeling... Parce que je n'ai pas le temps de préparer ma lecture.Ce qui est bizarre, c'est qu'autant parfois tu arrives à donner une intonation originale (par exemple quand il y a des interventions du narrateur, ou lors des dialogues), mais quand il y a des gros blocs de texte, c'est encore trop monocorde.
Je vais parler de ce projet dans un autre sujet, mais l'idée derrière, c'est de vous proposer de vous y essayer aussi, de vous montrer que c'est possible et intéressant (et pour moi de tester si c'est possible et intéressant).Mais l'idée est bonne, l'idée est bonne !
À vrai dire, j'attends que quelqu'un d'autre essaie pour pouvoir voir si ça me permet à moi de m'intéresser à des textes que je n'aurais pas eu le temps de lire sinon...
Impe.
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- Vuld Edone
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Écrit en quelque chose comme deux heures, idée vieille d'un jour et règle du "premier jet" respectée donc n'essayez pas de creuser, si vous n'êtes pas familier avec le Liscord - Flammes, notamment - c'est impossible.
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- Mr. Petch
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- Messages : 528
Ce n'est pas mon meilleur, et selon les règles du tronchage d'orcs réalisé en quelques heures sur une idée à peine formée, mais il m'a au moins permis de me rendre compte que je pouvais retrouver du plaisir à écrire un texte, et ça c'est important...
Mr Petch
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- Vuld Edone
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De mon côté je vais voir si j'écris un troisième texte pour ce tronchage. Mine de rien on n'est pas encore en décembre et on a déjà plus ou moins bouclé les participations, du coup on aura un décembre au calme.
Peut-être que pour conclure le tronchage, fin décembre, j'essaierai une bataille navale. Avant de reprendre Zaleth, l'année prochaine.
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