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Le matin du départ était ensoleillé... Un bon présage, qui promettait un retour victorieux.

Agratius avait voulu limiter le nombre d'armes pour éviter de paraître trop agressif. Ainsi, lui seul portait un fusil. Lucius avait un simple bâton à sa ceinture. Ophélia, quant à elle, n'avait pas besoin d'armes physiques puisque son esprit constituait déjà un puissant avantage.

« Si nous ne sommes pas revenus dans trois jours, Cirus, vous lancerez vos hommes et les Kharfaflas contre le camp des Ouaglah. Mais j'espère que nous n'aurons pas à en venir à cette extrémité.

« Je suis sûr que vous parviendrez à les convaincre, Agratius. Au besoin, vous avez Ophélia. Il faut la protéger coûte que coûte !

« Oui, Ophélia est notre meilleure chance... Mais si je pouvais les persuader par moi-même comme je l'ai fait avec les Kharfaflas avant d'employer ses pouvoirs, ce serait encore mieux. C'est ce professeur qui m'inquiète... Sans lui, je n'aurais aucun doute sur notre réussite.

C'était l'humilité naturelle du garçon qui le poussait ainsi à douter de lui. Il est vrai qu'en apparence, la petite troupe qu'il dirigeait dans la jungle hostile ne payait pas de mine. Deux enfants faiblement armés et un nain contre toute une tribu... Ce n'était pas pour rien qu'on les appelait les Enfants de la Dernière Chance.

Bien des péripéties les attendaient dans cette jungle...

A peine avaient-ils parcourus quelques kilomètres que Lucius fit signe à ses deux compagnons.

« Agratius, Ophélia, j'ai entendu un bruit !

« Quel genre de bruit ?

Le nain, qui avait en charge la surveillance du Ouaglah, n'osait pas trop se rapprocher des deux enfants.

« Je crois que nous sommes suivis...

« Alors les Ouaglah nous auraient déjà repérés ?

Voilà qui était peu probable... Mais mieux valait s'en assurer.

« Il y a une méthode infaillible... Ophélia, à toi de jouer.

La méthode dont parlait Agratius n'était autre qu'un scan télépathique. Grâce à ses pouvoirs, Ophélia pouvait repérer la présence d'un esprit à plusieurs centaines de mètres.

Quand elle eut finit, elle transmit ses résultats à Agratius... qui éclata de rire !

Nos aventuriers étaient bel et bien suivis... Mais il n'y avait absolument rien à craindre !

« Deogratias, tu peux sortir !

Pour ceux d'entre vous qui auraient la mémoire courte, je rappelle que Deogratias était le jeune Kharfafla sauvé du kidnapping par Agratius. On dirait que lui aussi savait apprécier l'aventure...

La silhouette agile du petit garçon s'extirpa des profondeurs de la jungle épaisse.

« Que fais-tu là, Deogratias ?

« Moi venir avec vous ! Beaucoup d'amis de moi capturés par méchants Ouaglah ! Moi aider vous !

« Alors bienvenu parmi nous !

Et c'est ainsi qu'ils repartirent avec un nouveau compagnon, joyeux et facétieux. Car Deogratias avait une drôle de façon d'avancer : il n'aimait pas poser les pieds au sol et préférait sauter d'arbre en arbre. Sur le chemin, il lui prit de chanter des chansons.

« Tes chansons sont belles, Deogratias, mais il vaut mieux être silencieux. Nous approchons du village des Ouaglah, et il ne faudrait pas qu'ils nous repèrent trop longtemps à l'avance...

Agratius avait malheureusement raison... et c'est dans un silence un peu pesant que le voyage continua.

La seconde péripétie ne tarda pas non plus...

La marche durait bien depuis plusieurs heures. La moiteur de la forêt vierge, de plus en plus dense, commençaient à faire tourner leurs esprits. Ils suivaient le Ouaglah, mais c'était à peine si Lucius arrivait encore à le surveiller avec suffisamment d'attention...

Le fourbe indigène sut profiter d'un moment d'inattention... En quelques secondes, il s'était écarté du sentier pour s'échapper au milieu des arbres !

Lucius n'avait pas eu le temps de réagir... Il s'élança trop tard aux trousses du sauvage qui gagnait du terrain de mètre en mètre.

Heureusement, Deogratias n'avait pas perdu un instant. Depuis les branches basses des arbres, il se lança à la poursuite de son ex-kidnappeur ! Il était mieux habitué que ses compagnons à la torpeur de la jungle.

Agratius, sûr de ses compétences martiales, organisait la poursuite.

« Lucius, déborde-le par la gauche, je le suis par la droite.

Ophélia, elle, s'assurait que d'autres dangers ne les attendaient pas ailleurs... Mais visiblement, la fuite du Ouaglah avait été improvisée. Aucun de ses congénères ne risquait de jaillir.

Les actions qui suivirent étaient parfaitement maîtrisées, comme une chorégraphie. Deogratias, par son habileté, était arrivé au niveau du Ouaglah. En un bond il était sur lui. Même s'il n'était qu'un enfant, la hauteur de sa chute suffit à faire tomber son adversaire.

Lucius arriva rapidement pour le maîtriser. En habitué des situations de guerre, il savait parfaitement comment faire un prisonnier. Il n'eut besoin que de quelques lianes pour le ligoter et d'un coup de bâton pour l'empêcher de réagir trop brutalement.

Ce fut au tour d'Agratius de faire son apparition. Il n'y avait plus de dangers, alors il baissa son fusil. Mais il était nettement préoccupé...

« Je dois dire que cette mésaventure remet en cause mon plan initial... Il n'était pas prévu que le Ouaglah soit un prisonnier. Il faut leur montrer que nous ne leur voulons pas de mal.

« Tu as bien vu que nous ne pouvons pas lui faire confiance... Il allait s'échapper et avertir ceux de sa tribu. En quelques minutes, nous aurions été attaqués, c'est évident.

Lucius avait malheureusement raison... Si les Ouaglah étaient peut-être les victimes d'un être plus puissant qu'eux, ils n'en étaient pas pour autant complètement inoffensifs.

Cela, Agratius, dans son esprit plein de droiture et d'idéaux, semblait l'avoir oublié. La bonne volonté n'est pas toujours le meilleur allié...

« Je ne sais pas Lucius... Peut-être voulait-il simplement rejoindre les siens, mais sans représailles. Que dis-tu de le libérer, et Ophélia se chargera de négocier avec lui ?

« Méchant Ouaglah avoir kidnappé moi ! Lui pas correct avec Kharfafla !

Deogratias aussi marquait un point...

Bien sûr, au milieu du village Kharfafla, entouré par des gardes et des soldats, il n'y avait pas trop de dangers à laisser toute latitude à leur prisonnier... Il ne se serait pas échappé bien loin. Mais à présent, au milieu de l'immense jungle... Ils étaient sans doute plus près du camp des Ouaglah que de celui des Kharfaflas. Le danger était infiniment plus présent.

Il fallait se rendre à l'évidence... La décision appartenait à Agratius.

« Bien, alors ligotons-le.

Et ils reprirent leur chemin...



Ils arrivèrent dans une clairière. Il fallait se méfier... Le Ouaglah pouvait les avoir mené dans un piège. Sa tentative de fuite en disait long sur la duplicité dont il pouvait être capable...

Et comme pour prouver ses mauvaises intentions, il siffla.

Agratius posa judicieusement sa main sur son pistolet. Le sifflement ne pouvait être qu'un moyen d'appeler ses semblables... Il fallait s'attendre à une rencontre imminente.

Et, en effet, trois Ouaglah sortirent du bord de la clairière. Ils avaient de longues lances, sauf un qui portait un arc en bandoulière.

Nos quatre amis étaient aux aguets. Comme il avait été décidé, Agratius s'avança pour négocier. Deogratias surveillait le prisonnier.

« Nous ramener lui. Nous pas vouloir de mal. Vous laisser entrer nous et parlementer avec chef.

« Vous venez d'au-delà des mers, n'est-ce pas ? Vous êtes arrivés en bateau hier chez les Kharfaflas. Nos vigies vous ont aperçu avant même que vous ne débarquiez.

Par quel prodige le Ouaglah parlait la langue d'Agratius ? Aucun Kharfafla n'en était capable ! Et ces indigènes étaient bien trop primitifs pour maîtriser aussi bien un langage complexe ! Après tout, peut-être y avait-il quelque magie là-dessous...

Heureusement, Agratius n'était pas homme à se laisser démonter.

« Nous vous ramenons ce Ouaglah. Nous vous demandons simplement de nous laisser entrer pour discuter avec vos chefs et nous le libérons.

« J'avais compris la première fois.

Quelle arrogance ! Décidément, ces Ouaglah sont aussi froids et sans âmes que nous l'avions imaginé. Sont-ils seulement aptes à s'intégrer aux normes de la civilisation ?

« Alors ? Vous laissez nous entrer ?

Pas d'autre réponse de leur part... Sans doute préparaient-ils une quelconque vilénie...

Lucius en était bien conscient. Il avait su dès le départ se méfier du prisonnier et, à présent, pendant qu'Agratius parlementait, il surveillait leurs interlocuteurs.

L'archer commença à bander son arc et à viser... À viser qui ? Il visait Ophélia !

D'un bond, Lucius se jeta sur l'archer ! Grâce à cette manoeuvre désespérée, la flèche partit se ficher dans un tronc d'abre.

Mais déjà les autres Ouaglah étaient sur Lucius ! Pire encore : le prisonnier profita de la cohue pour assommer Deogratias d'un violent coup de coude. En quelques pas, il avait rejoint ses congénères.

Lucius était allongé au sol, maîtrisé, une lance pointée contre sa gorge.

Quel courage formidable avait-il eu de se jeter ainsi sur l'ennemi pour protéger Ophélia !Malheureusement, son coup d'éclat avait aussi eu pour effet d'inverser la situation. C'était maintenant nos amis qui étaient en infériorité numérique, et les Ouaglah qui avaient un prisonnier.

« Alors comme ça, vous ne nous voulez pas de mal ?

« Libérez notre ami. Nous venons simplement discuter.

Deogratias se cachait derrière Agratius. Il le tirait en arrière, comme pour l'inciter à fuir.

En effet, plusieurs choix s'offraient à la petite troupe en bien mauvaise posture. Ils pouvaient fuir, mais cela signifiait laisser Lucius entre les mains des Ouaglah ! Ils pouvaient tenter de se battre : après tout, Agratius avait un fusil, et leurs adversaires n'avaient que des lances... Certes cela mettait un terme définitif à la stratégie d'approche par la douceur d'Agratius... Mais cette stratégie avait-elle encore une place au vu des évènements ?

Ou encore : Ophélia pouvait tenter un contrôle mental sur les ennemis pour retourner leurs armes contre eux !

Pourquoi Ophélia ne réagissait-elle pas, comme tétanisée par leurs agresseurs ?

« Lâchez vos armes et rendez-vous, sinon nous l'exécutons...

Lucius était en difficulté... Mais n'était-il pas plus judicieux de la sacrifier et de revenir avec les hommes de Cirus, bien mieux armés ?

L'idée traversa l'esprit d'Agratius...

« Très bien... Nous nous rendons, ne lui faites pas de mal.

Bien sûr, il n'était pas question de laisser un ami mourir sans même se retourner... Agratius abdiqua, lâcha son fusil, et se laissa ligoter par les Ouaglah...

C'est ainsi qu'Agratius, Ophélia, Lucius et Deogratias entrèrent dans le camp de leurs ennemis. Les mains jointes, désarmés... La situation n'était guère victorieuse. Mais ne doutons pas qu'Agratius ait d'autres atouts dans sa manche, et suivons la petite troupe à travers la forêt.

Au fur et à mesure, ils croisaient d'autres patrouilles. Les Ouaglah les regardaient avec surprise. Enfermés dans leur jungle, ils n'avaient dû voir que bien peu d'hommes en-dehors des Kharfaflas.

Enfin ils atteignirent ce point au-delà duquel le mystère et la magie semblaient avoir leur place... Le champ de force. Il s'agissait d'une suite de grands arcs électriques qui barraient le passage en crépitant.

Cela pouvait bien être de la magie, oui, mais cela pouvait tout autant être autre chose...

« Tu as vu Ophélia... C'est un usage inconnu de l'électricité statique comme source de protection... Comment une technologie aussi complexe a-t-elle pu atterrir entre les mains de ces sauvages ?

Brave Agratius qui ne peut s'empêcher de poser des questions... Mais il ferait mieux de surveiller ses ennemis. Ils étaient une bonne vingtaine, à présent, à les regarder. Leurs regards étaient mauvais, pleins de haine... À tout moment pouvait venir le danger.

L'un des patrouilleurs s'approcha alors d'une sorte de boîte composée de touches. Il en pressa quelques unes, dans un ordre précis. Alors le champ de force s'arrêta comme par enchantement... La troupe put ainsi passer.

Ils se trouvaient à présent dans le camp lui-même. Les huttes, aussi primitives que celles des Kharfaflas, commençaient à apparaître. Et les spectateurs de ce petit défilé étaient de plus en plus nombreux. Leurs regards toujours aussi perçants...

« Ophélia, as-tu remarqué les quelques machines qui se trouvent dans le camp ? J'ai vu un moulin à aubes le long de la rivière. On dirait qu'il alimente une pile électrique. Les Kharfaflas n'ont pas ça...

Attention Agratius ! Ne te laisse pas berner par les artifices des Ouaglah... N'oublie pas qu'un démon les gouverne ! Qui sait quels trésors il leur a promis en échange de leur soumission...

Au bout de quelques minutes de marche, ils furent jetés dans un cachot creusé à même le sol. Les parois métalliques étaient trop lisses pour pouvoir être escaladées. Au-dessus de leur tête une grille se referma.

« Vous auriez dû fuir et aller chercher du secours... J'ai vécu des situations bien plus dangereuses lors des jeux de guerre. J'ai affronté des extraterrestres bien plus hideux que ces sauvages.

Lucius était décidément bien courageux... Mais le temps n'était pas aux regrets. Il fallait à présent trouver un moyen de s'évader. Qu'en pensait Agratius ?

« Ces Ouaglah sont véritablement mystérieux. Ils semblent maîtriser des technologies bien au-delà de leurs compétences...

« Agratius, sauf le respect que je vous dois, je crois qu'il y a des questions plus urgentes, reprit Lucius.

Le nain commença à chercher une faille dans le puits de métal. Peut-être y avait-il un moyen de creuser des marches pour grimper jusqu'à la grille ?

« Moi avoir vu autre chose, monsieur Agratius...

C'était à présent Deogratias qui avait peut-être, lui aussi, une idée d'évasion...

« Moi avoir vu dans la foule des amis à moi. Eux être les enfants Kharfaflas disparus !

« Et comment étaient-ils ? Étaient-ils dans des prisons, comme nous ?

« Non... je crois pas, monsieur Agratius...

En voilà d'autres mystères... Que faisaient les Ouaglah avec les enfants ?

Souvenez-vous de ce qu'Ophélia avait vu dans l'esprit de leur prisonnier. Dès l'arrivée de l'étranger devenu leur chef, les Ouaglah avaient changé.

Cela ne pouvait-il pas être le résultat d'un lavage de cerveau ?

Après tout, le professeur Sapiens avait bien réussi à contrôler les esprits de jeunes enfants ! N'étaient-ils pas possible d'imaginer que c'était cette fois toute la tribu, y compris les enfants kidnappés, qui était sous l'emprise d'une onde inspirée de l'onde Oméga ?

Une fois encore, les Enfants de la Dernière Chance avaient mis au jour un nouveau complot contre leur pays... Il n'était pas question de se laisser faire !

Lucius suggéra de former une échelle humaine jusqu'en haut... Mais il n'était que des enfants, ou des nains, et leurs tailles laissaient peu de chance à un tel plan.

Ils n'eurent guère le temps de seulement essayer : quelqu'un ouvrait la grille, et on descendit une échelle.

Les prisonniers furent conduits dans un nouveau bâtiment... Le palais de leur « chef ». Ce palais composé d'acier, si étrange au milieu de la jungle. Il semblait avoir atterri là comme à la suite d'une mauvaise manoeuvre, comme planté dans le sol.

Il avait toute la froideur des édifices savants. Dans le fond, cette froideur allait bien avec l'attitude de robots des Ouaglah, tous obéissants sans ciller à une force étrangère. Ils emmenaient leurs prisonniers avec morgue dans une grande pièce sans fenêtre.

La seule lumière était la lumière artificielle de lampes murales.

Dans la pièce les attendaient les fameux « gardiens » qu'Ophélia avaient vu. Des individus à l'apparence humaine, mais armés de fusils d'où s'échappaient une curieuse lumière verte qui ne pouvait être complètement de ce monde.

« Tu as vu Ophélia... Ils ont des fusils à rayonnements photoniques. J'en ai déjà vu dans les ateliers du service des jeux de guerre, mais à ma connaissance, aucun ne fonctionne à l'heure actuelle.

Mais pourquoi Ophélia restait-elle si stoïque ? Quel charme avaient-ils usé sur elle pour qu'elle ne réagisse pas, pour qu'elle ne contre-attaque pas avec ses pouvoirs puissants ?

Ils faisaient maintenant face à plusieurs caméras et micros. Dans les coins de la pièce, des hauts-parleurs. L'environnement, bien loin des paisibles huttes du village, se faisaient de plus en plus menaçants.

Soudain, une voix jaillit des hauts-parleurs. Elle ne s'adressait pas aux prisonniers mais aux gardes.

« Il y a un enfant Kharfafla parmi eux... Isolez-le, comme les autres...

« Oui, professeur Morbius.

Professeur Morbius ? Qui pouvait être ce nouveau génie du mal qu'allaient devoir affronter les Enfants de la Dernière Chance ? Et que voulait-il à Deogratias ?

Les gardes emmenait le pauvre garçon qui criait :

« Au secours Agratius ! Sauve-moi !

Mais il était trop tard... La voix reprit, cassante, condamnant d'une seule phrase les trois amis :

« Les autres viennent de la métropole. Débarrassez-vous en comme d'habitude. Je ne veux plus les voir.

Cette fois, la fin semblait proche pour les Enfants de la Dernière Chance... A moins que la dernière tentative d'Agratius n'aboutisse :

« Attendez ! Je vous interdis de faire du mal à Deogratias ! J'ignore quel est votre but, professeur Morbius, mais je vous arrêterais... Vous ne savez pas qui nous sommes ? Nous sommes Agratius et Ophélia, les Enfants de la Dernière Chance, et vous ne vous débarrasserez pas de nous aussi facilement.

« Agratius ? Ophélia ?

Le discours d'Agratius semblait, comme toujours, avoir eu son petit effet...

« Amenez-les moi ! Et retirez leurs liens, ils sont mes invités.

Quel retournement ! Qui pouvait bien être le professeur Morbius, et pourquoi cette réaction soudaine ?... Nos amis allaient bientôt le découvrir, et nous avec...

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