Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

L’appareil avait plongé d’un seul coup vers le sol, découvrant la ville à la vue des passagers. Lumineuse, tentaculaire, la cité de verre, de métal et de néons s’étendait sous les regards de la cinquantaine de badauds indifférents qui remplissaient la rame. Océane regardait tour a tour défiler les buildings et les autres appareils, sentant une lassitude inhabituelle l’envahir. Allw était bien loin.

Elle avait souvent contemplé, de sa fenêtre, les lumières nocturnes des milliers de tours de la grande cité et trouvait cela poétique, presque féerique. Elle avait même écrit quelques poèmes inspirés par ces nuits de contemplation. C’était avant qu’elle ne voie le ciel étoilé depuis les collines d’Allw, et la lumière naturelle de la lune se refléter sur les feuilles des arbres de la grande forêt.

Océane poussa un soupir. L’astroport était en vue et l’aéronef amorçait tout doucement sa descente vers l’une des innombrables pistes. Il faisait complètement nuit a présent, et la jeune fille pouvait apercevoir son propre reflet dans les vitres de la rame. Ses amies ne l’auraient pas reconnue. Ses cheveux et sa peau étaient revenus à leur couleur naturelle ; elle portait des vêtements ordinaires, sans aucun équipement hi-tech, et elle avait arrêté la fit-pill depuis deux mois et avait pris au moins 8700 grammes. On ne voyait même plus les os saillir. N’importe quel garçon aurait été gêné d’être vu en sa compagnie. C’était parfait.

 


 

- « Bonne soirée M. Recy !

- Merci. Vous aussi, Anthon. »

L’homme jeta un bref coup d’œil à l’horloge située en bas de l’écran. La soirée était déjà bien avancée. Il avait beaucoup trop de dossiers à finir avant de rentrer chez lui. Il ne serait probablement pas de retour avant quatre heures du matin, ce qui ne lui laisserait qu’une heure de sommeil. Un peu juste, mais ça irait, grâce a la nouvelle nap-cabin qu’il venait de s’offrir le mois dernier. Elle était un peu chère mais il ne regrettait pas son achat : selon ses calculs, les heures de sommeil qu’elle lui permettait de gagner amortiraient son coût en moins de six mois. De toute façon, s’il voulait décrocher son poste au Conseil, il devait travailler au moins vingt heures par jour. La réussite était à ce prix.

Dernham Recy se renversa dans son fauteuil. Ses yeux lui faisaient mal. Il s’accorda cinq minutes de pause et sortit un cigare de la poche de son costume. Le médecin lui avait formellement interdit de continuer à fumer, mais la cigarettes-patch n’avait vraiment pas le même goût.

Des volutes de fumée s’échappèrent de ses lèvres tandis que ses pensées se perdaient dans le vague. Distraitement, son regard tomba sur la photo de famille qui trônait sur son bureau depuis quinze ans. Lui, sa femme, ses deux enfants. Sur la photo, il avait moins de ventre. Sa femme était encore belle. Quant aux enfants, ils avaient tellement changé depuis. Surtout Océane, évidemment... Océane...

- « Merde ! »

Se redressant d’un seul coup, il appuya fiévreusement sur la touche « agenda » de son clavier. Lundi 23. Elle rentrait ce soir.

- « Sa mère va me tuer », fit-il en se saisissant du téléscreen. Il composa le numéro d’Oldyn à toute vitesse. Son fils apparut sur l’écran au bout de quelques secondes.

- Papa ?

- Oldyn, ta sœur rentre ce soir. J’ai complètement oublié d’envoyer quelqu’un. Tu peux aller la chercher à l’astroport ?

Le visage du jeune homme se renfrogna. Derrière lui, Dernham aperçut une salle remplie de gens en train de danser.

- Elle peut pas prendre un cab ?

- Bien sur que non, tu le sais bien. Il faut vraiment que tu y ailles. Tu peux bien faire un effort pour ta sœur, quand même. Et d’abord, où est-ce que tu es en ce moment ?

- Avec des amis... Mais p’pa, je peux vraiment pas ce soir, je...

- Fais ce que je te dis. Dépêche-toi, elle a déjà dû arriver. À tout a l’heure. »

L’image s’assombrit avant de disparaître lentement, sur le visage d’un Oldyn rageur. Dernham poussa un soupir, tira une grosse bouffée sur son cigare et se remit au travail.

 


 

Il n’y avait pas de temps à perdre. Sitôt les formalités terminées, Océane s’était ruée hors de l’astroport et avait arrêté le premier aérocab qu’elle avait rencontré. Le chauffeur avait fait la moue en entendant l’adresse, mais l’air décidé de sa passagère l’avait dissuadé de faire un commentaire au sujet de la ZACP dans laquelle elle voulait aller. « Zone À Civiliser en Priorité, tu parles... À raser jusqu’au sol, ouais ! » pensa-t-il avec dégoût.

L’appareil avançait prudemment, dix mètres au-dessus du sol, entre les immeubles sales du quartier de Pré-Fleuri. Les urbanistes du Conseil ne manquaient décidément pas d’humour, pensa Océane. La dernière fleur qui avait réussi à pousser a travers le bitume dans les environs devait avoir succombé quelques décennies auparavant. L’ironie du nom collait bien à l’endroit, de toute façon.

Apres trente minutes d’un voyage monotone, l’aérocab la déposa enfin devant l’entrée de la ruelle. Un vrai coupe-gorge, pensa le chauffeur en tendant le monéscan a sa passagère. Océane mit le masque et ouvrit grand les yeux tandis que la machine relevait son empreinte rétinienne. « Paiement accepté » fit une voix enregistrée. La jeune fille ôta le masque, le tendit au chauffeur en marmonnant un « merci » du bout des lèvres, et sortit du véhicule. Il n’y avait personne dans les environs. L’aérocab s’éleva dans les airs et s’éloigna silencieusement.

Arrivée devant la première porte rouge sur la droite, elle s’arrêta. Il n’y avait pas de numéro, pas de nom. Inutile, de toute façon. Plus personne ne s’amusait à livrer le courrier dans le coin depuis belle lurette. Elle frappa quatre coups, puis deux coups, comme convenu. La porte s’entrebâilla. Un visage apparut. L’homme portait de petites lunettes.

- « Ouais ?

- Je viens prendre livraison de ce qu’on vous a commandé.

- On me commande des tas de trucs tous les jours. C’était quoi ?

- Le flingue, les charges à plasma et le détonateur. » fit Océane dans un souffle après une seconde d’hésitation.

 


 

Où pouvait-elle bien être ? Oldyn avait tout essayé. Elle ne répondait pas aux appels sur téléscreen, elle n’était plus dans l’astroport et la liste des vols confirmait qu’elle avait débarqué une heure auparavant. Pas d’Océane dans les boutiques de la galerie marchande, pas d’Océane aux terrasses des cafés... Avec tous les bagages qu’elle devait se trimballer, pourtant, elle n’avait pas pu aller bien loin. Plus Oldyn perdait de temps à la chercher, plus sa colère augmentait. Quitter une soirée pareille à cause de cette idiote qui revenait de vacances. Il n’y avait pas de justice.

Soudain, son téléscreen sonna. C’était à nouveau son père.

- « Oldyn ? Tu es à l’astroport ?

- Oui, et elle n’est pas ici. J’ai cherché partout. Qu’est ce que je fais ?

- Je sais, je sais. Océane vient de m’appeler, elle a pris un cab et elle vient directement à mon bureau. Rentre à la maison, je la ramènerai. À tout a l’heure. »

L’écran s’assombrit puis l’image disparut. Oldyn étouffa un juron, se ravisa et poussa un cri de rage qui fit se retourner quelques personnes autour de lui. Ca soulageait.

 


 

La suite n’avait pas été facile. Dans sa précipitation, Océane n’avait même pas songé a demander au cab de l’attendre. Il avait fallu en appeler un autre, ce que le receleur n’avait pas du tout aimé. Mais l’essentiel était la : la bombe était prête. Le plus dur restait à faire, il fallait la déposer.

Son père avait été surpris de l’avoir au téléscreen, mais il n’avait pas fait trop d’histoires. Il devait se sentir coupable d’avoir oublié d’envoyer quelqu’un. Et puis, ça devait lui faire plutôt plaisir que sa fille vienne lui rendre visite a son bureau. Des années que cela n’était plus arrivé. S’il savait...

Le garde de l’entrée n’avait pas fait d’histoire pour la laisser entrer et l’avait accueillie avec un sourire. Les règles de sécurité ne s’appliquaient pas aux familles des directeurs, comme l’avait appris à ses dépens un ancien employé renvoyé pour avoir voulu jeter un coup d’œil dans le sac a main de la femme du Chef Comptable. Les temps étaient durs, et trouver un nouveau boulot était quelque chose d’assez difficile. Mieux valait ne pas perdre le sien.

L’ascenseur aux parois de verre montait à grande vitesse vers les sommets de la tour. L’immeuble dominait le quartier des affaires ; c’était un décor bien différent de celui du ghetto qu’elle venait de quitter. Le bureau de son père était à trois étages du sommet ; rares étaient les employés qui avaient l’autorisation d’aller aussi haut. Et au sommet, il y avait le grand patron. Un étage pour lui tout seul. Il avait largement la place d’y jouer au golf.

L’ascenseur s’arrêta enfin. Deux cent quarante-septième étage. Ca imposait certainement le respect.

Dernham avait gagné du galon depuis la dernière visite de sa fille, et avait grimpé de quelques dizaines d’étages. Océane ne connaissait pas l’endroit, mais il était tel qu’elle se l’était imaginé : tape-à-l’œil. Une porte s’ouvrit, à l’autre bout du couloir, et la jeune fille reconnut immédiatement la silhouette bedonnante de son directeur de père. Il lui fit un signe de la main, elle le lui rendit et se dirigea vers lui d’un pas hésitant. Dans sa poche, ses doigts serraient nerveusement l’arme. Papa souriait. Ca n’allait pas durer.

 


 

- « Elle a un QUOI ?

- Un pistolet automatique. Écoute, je sais que c’est incroyable mais c’est comme ça. Fais ce qu’elle veut, je t’en supplie, Oldyn. C’est...

L’appareil changea de main. Le visage d’Océane apparut sur l’écran, très différent du visage auquel était habitué son frère. Elle ne portait pas de maquillage, sa peau avait une couleur naturelle et ses joues semblaient plus rondes que d’habitude. Et surtout, son expression avait changé. Elle ne ressemblait plus du tout à la petite idiote tellement superficielle qu’Oldyn connaissait. Ses traits étaient durs et son regard ne reflétait aucune sympathie. Le pistolet automatique dernier modèle qu’elle tenait sous le nez de son père achevait de lui donner un air des plus sérieux. Il fallut un moment à Oldyn pour admettre mentalement que c’était bien sa sœur.

- « Océane ?

- Ecoute-moi très attentivement, frérot, je n’ai pas l’intention de répéter. J’ai ici une quantité d’explosifs suffisante pour faire sauter tout l’étage, ce qui devrait arriver très bientôt. Ne t’inquiète pas pour Papa, il n’y est pour rien, je n’ai pas l’intention de lui faire du mal, sauf si tu me désobéis. Je t’appelais car j’ai un petit service à te demander avant de commencer le feu d’artifice.

- T’as perdu la boule ?

- Tais-toi, écoute-moi. La Seel-Tech dispose d’informations très confidentielles sur quelque chose d’extrêmement important. Ils ont tout un dossier dessus.

- C’est quoi ?

- Je ne peux pas te le dire. Pas maintenant. Ecoute, d’ici je ne peux m’occuper que des donnés matérielles, mais j’ai besoin de toi pour l’informatique. Je sais que tu es un très bon hacker et...

- Quoi ? Ca va pas non ? Tu veux pas que j’infiltre le site de la Seel-Tech quand même ?

- Je n’y connais presque rien, j’ai besoin de toi. Tu dois juste trouver ce dossier et le détruire, cette nuit.

- C’est complètement dingue. Même si j’arrivais à passer les protections je ne tiendrais pas deux minutes sans me faire découvrir.

- Tu as des amis...

- Hors de question de les mettre là-dedans.

- Vous avez déjà mené des attaques contre des boîtes beaucoup mieux protégées que la Seel. Je suis au courant.

- Que... Merde, mais tu peux pas me demander ça comme ça ! Ca ne se prépare pas en une heure un truc pareil !

- Tu tiens à Papa ? Alors fais-le. Dossier Allw. A-L-L-W. Dépèche-toi. Je te rappelle dans deux heures. »

Le téléscreen s’éteignit. Oldyn continua à le fixer, indécis. Il hésita, puis prit la route de son appartement. Il n’y avait rien d’autre à faire.

 


 

Oldyn s’épongea le front du revers de la manche. Sur ses trois écrans, les lignes de code continuaient à s’afficher. Heureusement qu’il avait pu obtenir un coup de main de trois des meilleurs hackers qu’il connaissait. KamEKaz bossait sur le dernier verrou du système de sécurité. Il en viendrait à bout, Oldyn le savait. C’était un spécialiste.

Une pop up s’afficha sur son écran. ZenZeus avait fini sa part du boulot et voulait en profiter pour chatter deux minutes. Oldyn le connaissait personnellement, c’était un type sympa qui habitait la même ville. Il décida de souffler un peu lui aussi.

- « On bosse pour qui au fait, Ol2 ?

- Le type veut rester anonyme.

- Du moment qu’il nous paie... T’as reçu une avance, j’espère.

- Non. Je lui fais confiance.

- Ce serait bien la première fois. Tu le connais ?

- Pas ton problème.

- Comme tu veux. A propos, je voulais te dire qu’hier soir, je suis tombé sur le truc que tu recherchais.

- Sans dec’ ? Le nom et l’adresse de cette petite infirmière ?

- Ouais. Et autre chose aussi. Ta sœur, elle s’appelle bien Océane non ?

- Putain mais t’es con ou quoi ?

- T’inquiète, c’est tout en crypté, personne peut nous relire. Alors, j’ai raison non ?

- Ouais, et puis ?

- J’ai trouvé un truc sur elle. Dans les fichiers de l’hosto.

- Sur ma sœur ?

- Elle est fichée au RD5. Schizophrénie. Tu veux le dossier ?

 


 

Sa mère avait réagi plutôt mal. Compréhensible, lorsque l’on apprend en une minute par téléscreen que sa fille, psychopathe, a le doigt sur la gâchette d’un pistolet automatique braqué sur son mari et qu’elle s’apprête a faire sauter un des plus importants buildings de la ville. Mais Oldyn avait réussi a apprendre ce qu’il voulait : ses parents lui cachaient la vérité depuis le début. Depuis deux mois, Océane n’allait plus en cours, elle allait à l’hôpital psychiatrique. Une honte pour l’un des grands manitous de la Seel comme son père. N’empêche...

Ca avait commencé un peu plus de trois mois auparavant, lui avait révélé sa mère. Océane n’était plus tout a fait la même. Elle avait rencontré des gens bizarres, des rêveurs ou des idéalistes qui lui avaient mis en tête des idées malsaines. Lorsqu’elle s’était mise à parler d’une planète au nom bizarre qui n’existait dans aucune encyclopédie électronique parce que le gouvernement voulait à tout prix éviter de révéler son existence, ses parents l’avaient emmenée chez le psychiatre. Et pour éviter qu’elle fasse trop de bruit autour d’elle en cette période cruciale pour l’avenir de son père, le médecin avait opté pour ce qu’il appelait avec une pointe d’euphémisme « un petit suivi psychologique ». Et hop, direct chez les dingues. La carrière de Papa passait avant.

Lorsque leur fille avait demandé à passer des vacances chez tante Aleen, ses parents avaient accepté avec soulagement. Loin de la ville, elle ne pouvait nuire à personne. Et puis, une planète-boutique entière a sa disposition, c’était le rêve de toutes les jeunes filles normales. Ils lui avaient acheté un billet. Leur seul tort, apparemment, c’était de ne pas avoir vérifié si elle avait pris la bonne navette.

Oldyn composa le numéro de sa sœur sur son téléscreen. Au bout de quelques secondes, sa sœur apparut, l’air un peu fatigué.

- « Ca y est ?

- Oui. J’ai trouvé et supprimé le dossier. Ce ne sera pas gratuit, mais je suppose que Papa paiera.

- Tu pourras le lui demander toi-même. Je l’envoie vers la sortie. Bye.

- Océane ?

- Quoi ?

- Tu es malade. Il faut te soigner, ce n’est pas de ta faute. Tu peux tout arrêter maintenant, je suis sûr que ça n’aura aucune...

- Que tu dis. Si j’ai bien un conseil à te donner, c’est d’écouter tous ceux qu’on qualifie un peu trop rapidement de fous sur cette planète. Ne te fie qu’a toi-même, c’est une règle d’or qui marche depuis des siècles. Allez, a plus Ol’.

- Attends ! Ton dossier... »

Le téléscreen s’était éteint. Oldyn empoigna ses clés et se rua dehors. Sur l’un de ses écrans, le contenu du dossier « secret » ALLW continuait à s’afficher. Un petit dossier, vite lu, que tous les employés de la Seel et d’autres entreprises étaient censés connaître : Articles de Loi LW, alinéas 1-50 : code de procédure d’évacuation des locaux en cas d’alerte incendie.

 


 

Dans la lumière du petit matin, les ruines fumantes de l’immeuble perçaient peu à peu l’immense nuage de poussière blanche qui avait recouvert le quartier pendant des heures. Oldyn n’y croyait toujours pas. Son père, à ses côtés, était d’humeur morose et cherchait probablement comment présenter la chose au Conseil. Peine perdue, songea le jeune homme...

L’étage avait explosé au cœur de la nuit, entraînant l’effondrement du bâtiment quelques heures après. Il n’y avait bien sûr aucune trace d’Océane. Ce coup de folie était tellement absurde... Qui aurait pu croire ça quelques semaines auparavant ?

Oldyn se sentit pris de colère envers ceux qui avaient relayé la folie de sa sœur et avaient alimenté ses rêves pour les détourner vers des buts inavouables. Ils avaient sans doute tué sa sœur et ruiné son père ; sans compter qu’ils l’avaient personnellement impliqué dans le piratage de la Seel. Tout ça pour retrouver un minable petit dossier dont n’importe qui aurait pu avoir une copie après une minute de recherche sur le net.

Dernham semblait perdu. Il errait autour des décombres du building de sa société, le regard fou. Il avait l’air plus en colère que désespéré. La confusion des sentiments, pensa Oldyn.

Il n’y avait plus rien à faire ici. Le jeune homme s’éloigna d’un pas vif sous les gouttes de pluie qui commençaient à tomber. Près du building, les équipes de pompiers s’activaient mollement. Des milliers de papiers issus des bureaux détruits voletaient dans les airs. Oldyn fit signe à un aérocab et rentra à son appartement.

Ce ne fut qu’après avoir pris une douche et être revenu, a moitié endormi, s’installer à son bureau qu’il vit le message de ZenZeus affiché sur l’écran :

 

« Le dossier d’hier est codé. J’ai pu le percer, je t’envoie le résultat. On dirait bien que ta sœur avait raison. »

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