Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

A peine étais-je arrivé au village que l’orage commença à se calmer, sans pour autant s’arrêter... Ma première pensée fut de trouver un endroit pour passer la nuit, mais au vu du temps je risquais d’avoir du mal à trouver quelqu’un dehors pour me renseigner...

 

Aussi je décidai d’aller à l’auberge car il y aurait certainement une âme charitable pour m’aider.

 

Je ne mis pas longtemps pour la trouver, dans ce genre de village l’auberge se situe généralement près de la place principale.

 

J’entrais précipitamment dans l’auberge, et à ma surprise celle ci était bien vide... en dehors d’un nain accoudé au comptoir et de deux hommes assis à une table, sans compter la tenancière bien sur...

 

On s’attend en général à trouver à l’auberge la plupart des gens du village par un temps pareil mais là ce n’était pas le cas, en plus les clients n’avaient pas l’air du coin non plus. Les deux hommes venaient semble-t-il d’arriver tout comme moi, leur cape étant encore trempée par la pluie... Quant au nain il semblait peu probable qu’il était originaire d’ici, la région n’étant pas réputée pour ses communautés de petites gens, ni pour son ouverture d’esprit...

 

Mon entrée ne fut pas très discrète mais après quelques secondes de silence les discussions reprirent... Je me dirigeai vers le comptoir pour m’entretenir avec la tenancière. Le nain était déjà en pleine discussion avec elle mais je n’avais pas vraiment envie d’attendre pour avoir mon renseignement. De plus cette marche forcée sous une pluie battante ne m’avait pas vraiment mis, si l’on peut dire, de bonne humeur... J’interrompis le nain, sans même prendre la peine de m’excuser, pour questionner la dame. Celui ci d’ailleurs n’avait pas l’air de trouver ça à son goût et me lança un regard noir.

 

Ma ceinture qui ne perdait jamais une occasion pour semer la pagaille lança au nain :

 

- Qu’est ce que t’as à le regarder comme ça le nabot, t’as un problème ?

 

Tout le monde parut d’abord étonné de voir une ceinture parler, mais le nain n’avait pas l’air d’apprécier la plaisanterie et ses doigts commençaient à se crisper sur sa hache... N’ayant aucune envie de connaître le sentiment qu’on ressent en s’apercevant qu’on a une hache coincée entre les omoplates, je répondis à ma ceinture :

 

- Toi c’est pas le moment de l’ouvrir, c’est compris ?

 

J’en profitais pour enchaîner de suite sur l’objet de mon arrivée...

 

- Savais vous où je pourrais trouver une chambre pour passer la nuit ?

 

- Nous avons des chambres d’hôtes à l’étage. me répondit-elle, Vingt sous pour la nuit et dix de plus si vous voulez un repas.

 

- C’est bon je suis preneur...

 

- Payable d’avance !

 

- Bien entendu...

 

Je fouillai dans ma poche et donnai l’argent à la tenancière... Il ne me restait plus grand chose mais j’avais réussi à prendre un peu d’or avant de m’enfuir dans la dernière ville ou j’étais passé...

 

- C’est la deuxième à droite en haut des escaliers... me lança-t-elle.

 

Je pris mes affaires et me dirigeai vers ma chambre en laissant les autres à leur discussion...

 

Arrivé à mi-hauteur dans les escaliers, je dis à ma ceinture :

 

- Tu vas finir par me faire tuer si tu continues comme ça...

 

- J’espère bien !


Je redescendis environ une heure plus tard, le temps de défaire mes quelques affaires et de me reposer un instant. Mais cette fois ci il semblait y avoir plus d’animation en bas, je pouvais entendre un certain vacarme en descendant les marches...

 

Arrivé en bas je constatai qu’il y avait effectivement plus de monde à l’auberge, et mon premier sentiment d’inquiétude que j’avais en arrivant dans cette ville s’effaça devant cette masse bruyante. Je n’apprécie pas vraiment les endroits bondés de monde où l’on ne peut s’entendre qu’en criant plus fort que son voisin mais ces endroits ont un avantage, c’est que vous vous sentez moins seul même si vous ne discutez avec personne, et quand vous n’êtes pas seul vous vous sentez tout de suite plus rassuré...

 

Il faut dire que les histoires que m’avait mises cet homme dans la tête avant mon arrivé m’avaient quelque peu inquiété sans que je sache pourquoi. Cela avait réveillé quelque chose en moi mais je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus... L’amnésie a cela d’inconvénient que vous ne vous rappelez plus quel malheur pourrait vous tomber dessus... en fait c’est parfois aussi un avantage...

 

Je fendis la masse de gens pour aller m’installer à une petite table dans un coin de la taverne, au moins ici je n’aurais pas à supporter les personnes qui vous bousculent sans vous voir...

 

Je balayai rapidement la pièce du regard, je vis que le nain n’était plus là de même que l’un des deux voyageurs. L’autre était toujours installé à la même place et prenait son repas.

 

Moi aussi d’ailleurs je commençais à avoir faim, je fis un signe à la tenancière pour qu’elle m’apporte le mien. Je n’avais pas vraiment mangé depuis mon départ précipité de la veille.

 

Celui ci n’était pas très copieux mais c’était toujours mieux que rien, un peu de poulet et quelques morceaux de navet dans une petite assiette ronde...

 

Ce repas aurait pu néanmoins être très agréable s’il n’avait pas été interrompu par l’arrivée d’un homme dont les intentions me semblaient aussi douteuses que la propreté de l’assiette...

 

Celui ci se planta face à moi à l’autre bout de la table et me dévisagea sans dire un mot pendant un moment jusqu’a ce que je lui demande...

 

- Je peux vous aider peut être ?

 

L’homme avait disons une vingtaine d’années, il était grand et appartenait à cette catégorie de paysans de père en fils dont le doyen du village aurait pu vous dire : "Il est pas très futé mais il est bien brave...", inutile de dire que brave n’avait pas ici une connotation de bienveillance...

 

- C’est moi qui vais t’aider mon gars... en te conseillant de foutre le camp d’ici ! On aime pas les étrangers dans ton genre ici...

 

- Vous accueillez tous les visiteurs comme ça ? Je comprends pourquoi le coin est pas très touristique...

 

- Tu te moques de moi là ! On se moque pas de moi dans cette ville ! Viens te battre si t’en as le courage l’étranger !

 

- Je n’ai pas fini mon repas

 

A ce moment là le jeune sortit un couteau et le planta sur la table avec un sourire de satisfaction sur son visage... le genre de sourire qui en dit long sur l’histoire du couteau en question...

 

Tout autour les gens semblaient avoir remarqué ce qui se passait de ce côté de la pièce et commençaient à s’attrouper pour regarder la scène... et ils n’avaient visiblement pas l’air de vouloir me soutenir...

 

Je commençais à douter de mes chances de finir mon repas quand le voyageur qui était resté assis à sa table se leva et s’avança à son tour. Il s’approcha du jeune homme et lui dit calmement :

 

- Je crois que cet homme a envie de finir son repas tranquillement

 

Je dois dire que cet homme en imposait, je ne sais pas pourquoi mais rien que le ton de sa voix imposait le respect... il paraissait pourtant jeune mais il avait le charisme d’un meneur d’homme...

 

Le jeune hésita un instant, sûrement pour jauger ses chances lui aussi, puis il retira son couteau en me lançant discrètement :

 

- J’en ai pas finit avec toi...

 

Il sortit de la taverne suivi par d’autres hommes et au bout de quelques minutes les gens reprirent leur conversation comme si rien ne s’était passé...

 

Le voyageur me demanda alors en affichant un sourire :

 

- Est-ce que ça vous ennuie si je partage votre table pour le repas ?

 

- Pas le moins du monde

 

Il alla chercher son assiette et revint en même temps que la tavernière qui s’empressa de me dire d’un air gêné :

 

- Je suis désolé pour ce qui vient de se passer... vraiment... les étrangers son mal vu depuis quelques jours... depuis qu’un voyageur est venu et s’est installé dans la vielle maison Curwen...

 

- Que s’est-il donc passé ? demandais-je.

 

- C’est à partir de ce moment que les malheurs ont commencé...

 

- Les malheurs ? fit le voyageur.

 

- ça a commencé avec les bruits la nuit... et puis ce brouillard, un brouillard si épais qu’on voit pas à trois mètres... et ces bruits... je saurais pas vous les décrire... à vous glacer le sang ! Un jour le plus jeune des fils de la famille Billington est sorti une nuit de brouillard... on l’a plus jamais revu... Les paysans ont dit que s’était la faute de l’étranger, et un groupe est allé dans la maison pour euh... enfin ils ont rien trouvé du tout... la maison était vide ! pas de trace de visiteur ! Mais ils ont sentit une odeur abominable alors ils se sont enfuis et personne est retourné la bas... et depuis les malheurs continuent... les récoltent pourrissent, enfants sont souvent malades et maintenant cette pluie qui n’arrête pas depuis trois jours... cette ville est maudite je vous le dis !

 

- Alors l’homme que j’ai rencontré ne m’avait pas menti...

 

- Vous devez parler du forgeron qui est parti hier... il a pris peur et à fait ses bagages... le nain qui était là tout à l’heure a repris son affaire... je me demande ce qui a pu le pousser à venir s’installer ici... faut être fou !

 

- Il reste encore pas mal de monde je trouve...

 

- La plupart des paysans ici sont trop pauvres pour pouvoir partir... alors ils n’ont pas le choix que d’attendre que tout ça s’arrête...

 

A ce moment là un homme qui avait semblait il écouté notre conversation cria :

 

- Tout ça prendra fin ce soir ! Mais vous serez tous déjà mort ! Car ce soir c’est la nuit de Walpurgis et cette ville seras votre tombeau !

 

- Tais-toi Wilhem ! Ce n’est pas la peine de raconter tes histoires de sorcières maintenant ! Retournes chez toi ! lança la tavernière

 

- Non je m’en vais et vous devriez en faire autant ! Tant qu’il fait jour car ce soir il sera trop tard ! Puisse dieu avoir pitié de vous !

 

Il partit de la même manière dont il avait fait son entrée... brusquement. Pour ma part je n’avais aucune envie de repartir sous une pluie battante tout ça parce que quelques malheurs et un brouillard avait effrayé une bande de villageois... La tavernière repartit pour servir un client non sans s’être à nouveau excusée pour l’incident...

 

- Vraiment étrange non ? me lança le voyageur

 

- A qui le dites-vous !

 

- Je me suis permis d’intervenir en voyant dans quelle situation vous étiez...

 

- Je vous remercie ! je regardais à nouveau mon assiette avant de dire en souriant Mais s’il tenait vraiment à me tuer, je pense qu’il lui aurait suffi de me laisser finir mon repas...

 

- Je ne me suis pas présenté... je m’appelle Glen Stryder. A qui ai-je l’honneur ?

 

- Vous me posez bien là la seule question à laquelle je ne peux vous répondre... je ne m’en souviens pas ! Mais vous pouvez m’appeler Cthulhu, c’est un nom d’emprunt que j’ai trouvé dans un livre... lui répondis-je...


La conversation dura un certain temps durant lequel je fis connaissance avec ce jeune homme qui n’avait rien de commun avec ceux que j’avais pu rencontrer jusqu’à présent. Il m’avait appris qu’il faisait partie d’une communauté appelée L’Union, dont je n’avais jamais entendu parlé avant... mais il était vrai qu’étant voyageur et solitaire de nature je ne prêtais pas vraiment attention à ce qui se passait là où j’allais, sauf quand je pouvais en tirer quelques profits bien entendu...

 

Comme moi il était lui aussi de passage dans cette ville avec son ami et protecteur, Dorian.

 

De mon côté je n’avais pas pu lui apprendre grand chose étant donné que moi-même je n’en savais pas beaucoup... juste que pour l’heure j’étais chasseur de morts vivant de profession...

 

Il m’avait proposé de rejoindre l’Union dans le cas où je ne saurais pas quoi faire d’autre... je lui avais répondu que je réfléchirais à son offre...

 

Et puis on avait discuté du temps et de la ville, cette étrange ville où on s’était rencontré par hasard... Lui et son ami Dorian passeraient la nuit ici puis partiraient le lendemain en espérant que le temps serait plus clément...

 

Quant à moi je ne savais pas vraiment ce que l’avenir me réserverait... mais ce qui était sûr c’était que je n’allais pas m’éterniser dans ce trou à rat !

 

Au bout d’un moment, il devait maintenant être presque trois heures, je laissais Glen pour sortir voir comment était le temps... Il m’enjoigna à revenir le voir pour continuer notre discussion quand j’en aurais envie...

 

Le temps n’avait toujours pas changé, cela ne me surpris pas le moins du monde... j’avais fini par me dire que quelque chose voulait que je reste ici... hum... quelque chose ne tournait pas rond dans cette ville... j’avais le sentiment de la connaître mais je n’avais aucun souvenir pourtant... étrange...

 

De l’autre côté de la rue, maintenant plus que boueuse, se tenait le jeune homme qui m’avait interpellé pendant mon repas. Il fit un geste de sa main droite avec son couteau, qui même sans l’avoir bien vu, me laisser deviner un large sourire qui partait d’une oreille pour arriver à l’autre en passant par la gorge...

 

- C’est l’ptit Jédédiah Tyndall... fit une voix éraillée sur ma gauche...

 

A l’abri sous le porche, assis dans un vieux fauteuil, un vieillard regardait la pluie tomber sans discontinuité... on aurait pu se demander qui était le plus vieux, l’homme ou le fauteuil...

 

Celui ci avait tout de la pièce de musée... l’homme pas le fauteuil... il ressemblait à tout bon vieillard qu’on aurait pu imaginer à l’entrée d’un hameau perdu, attendant, sous un soleil de plomb, l’arrivée de quelqu’un pour pouvoir lui dire "Bell’ j’rnée non ?" dans l’espoir qu’on veuille bien lui adresser la parole... toute réponse entraînant fatalement un truc du genre "J’vous ai parlé du temps où j’tais jeune ?"...

 

Le genre de vieillard capable d’abrutir un troll en racontant ses histoires...

 

- Pardon ? répondis-je, sans mesurer les conséquences d’une invitation à la discussion...

 

- J’dis qu’c’est l’ptit Tyndall... L’est pas très futé mais l’est pas méchant...

 

Cette dernière remarque me fit sourire...

 

- J’vous ai parlé eud’la fois où j’ai ram’né trois chevreuils eud’la chasse ?

 

- ......... Sale temps...

 

- Tout ça c’à caus’ eud s’fichu étranger qu’est v’nu s’installer dans la maison Curwen... depuis ya qu’eud malheurs !

 

- quel étranger ?

 

- Un sorcier j’vous l’dis ! Y f’sait euds’tour avec ses mains et y f’sait disparaître euds’objets ! Un sorcier moi j’vous l’dit ! J’ai l’œil pour les r’connaitre...

 

- Je n’en doute pas...

 

- C’tait comme l’vieux Joseph Curwen... Un sorcier çuila aussi !

 

- Joseph Curwen ?

 

- C’tait l’dernier propriétaire eud’la maison... mais c’tait ya longtemps... même moi j’tais pas encore naît... et j’me fais plus tout jeune c’est vous dire... L’est mort à 79 ans à s’qui parait... mais c’tait pas eud’vieillesse...

 

- Ah... ?

 

- Les villageois l’ont tué ben tiens ! C’tait un sorcier ! Y f’sait semblant eud’etre normal mais tout l’monde dans l’village savaient qui f’sait euds’trucs pas clair la nuit.... L’avait pactisé avec l’diable c’est sur !

 

- Comment ça ?

 

- A s’qu’on racontait, y f’sait euds’trucs certaines nuits... ç’avait un r’pport avec les étoiles s’qui parait... enfin bref c’tes nuits l’on entendait eud’ bruits étranges v’nant eud’la maison... Pis y’avait eud’gosses qui disparaissaient sans laissait eud’trace c’tes nuits là... Personne osait s’approchait eud’la maison... qu’on disait aux enfants pour leur’faire peur "Si t’es pas sage qu’on va t’enfermer dans la maison Curwen..." Pis un jour ya euds’gosses qu’sont allés jouer près eud’la maison... Y’en a un qu’est rev’nu complèt’ment fou, qui disait euds’trucs bizarres... qu’on a jamais r’trouvé les autres... Alors ya que’ques hommes qu’ont décidé qu’ç’avait assez duré... l’ont pris euds’armes et euds’torches et sont allés à la maison Curwen une nuit... toute la nuit qu’ya eu euds’grand bruits et euds’cris et pis ya eu une explosion... pis les flammes qu’ont détruit une partie eud’la maison... Quand les hommes sont rev’nus au matin y s’taient plus pareil... on aurait dis qui s’vaient vu le démon... y s’ont jamais voulu dire s’qui c’était passé c’te nuit là.... s’ont dis qu’le vieux Curwen l’tait mort dans l’explosion... plus tard s’ont fouillé s’qui restait eud’la maison.... personne devait s’approchait eud’la maison avant qui z’ai finit d’enl’ver les corps... certains disait qu’ces corps était pas normaux... qu’c’était pas Dieu qu’avait pu les faire... un gosse était allé voir en cachette malgré les interdictions... il a plus jamais parlé, j’crois que s’qui l’a vu l’a rendu fou... finalement on a jamais su s’qui c’était passé c’te nuit maudite... euds’fois encore certaines nuits on pouvait entendre des bruits qui v’nait eud’la maison... l’fantome eud’sorcier qu’on disait... mais on a plus jamais eu eud’probleme avec c’te maison...

 

Mais depuis qu’l’étranger est v’nu tout r’commence ! L’est allé fouiner dans la maison... et on l’a jamais r’vu... voila pourquoi y s’passe que euds’malheurs maint’nant ! L’a du réveiller l’sorcier et maint’nant l’a maudit l’village...

 

- C’est une étrange coïncidence en effet...

 

- Point eud’coincidence j’vous dis ! C’te ville est abandonnée de Dieu...

 

- hum.....

 

- J’vous ai parlé eud’la fois où j’ai ram’né trois chevreuils eud’la chasse ?

 

Je n’écoutais plus vraiment le vieux raconter ses histoires... mes pensées voguaient sur un océan de brumes aveugles... et pourtant j’avais la nette impression que tout ça ne m’était pas étranger... je ne sais pas ce qui me faisais le plus froid dans le dos, de ne pas m’en souvenir ou bien de finir par m’en souvenir...

 

Mais j’en aurais le cœur net, j’irais vois cette maison... je n’allais pas laisser passer une chance pour peut être retrouver une partie de mon passé... la question était quel passé ?...

 

A ce moment Dorian revint en courant jusqu’a la taverne... je le saluai quand il passa devant moi. Je me demandais d’où il pouvait bien venir comme ça...

 

Il me salua aussi...

 

Curwen, Curwen..... ce nom me disait quelque chose...... Curwen.....

 

- ........ sale temps...

 

- tu l’as dit... ça me dit rien qui vaille...

 

- Tiens t’es réveillé toi ?

 

- C’est toi qui m’as dit de la fermer je te signale !

 

- hum....oui...

 

- .......

 

- .........sale temps....

Connectez-vous pour commenter