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Cinq jours plus tard, Karl retrouva ses hommes à plusieurs lieux de la cité incendiée. Un campement de fortune avait été installé au milieu d’une forêt, près de tahbeleihm . Assit près d’un feu, il se torturait l’esprit. Bien sur il n’était pas directement responsable de la mort de Bork, mais quelque chose lui faisait mal, quelque part. Même dans ce monde de guerre et de sang, de bataille et de massacre, où l’on côtoie chaque jour la mort, celle d’un ami est déchirante. Il ne parvenait pas à accepter le décès de Bork. Ils avaient vécu tant de choses ensemble , affrontés tant de périls.

Du bout des doigts, il caressait une superbe lame. C’est l’imberbe qui lui avait porté ce matin. Le visage encore rouge d’avoir pleuré son père, il s’était présenté devant Karl et lui avait tendu cette épée. Karl l’avait enlevé des paumes ouvertes du jeune homme sans rien dire. Il avait immédiatement reconnu l’arme personnelle de son défunt ami, qui avant sa hache, alors qu’ils étaient tout d’eux dans l’armée, l’avait si souvent sauvegardé. Avec un sourire triste il se remémora le nom que Bork lui avait donné : "Fanchon, la plus utile des filles de joie". Ils avaient beaucoup ris lorsque Bork parlait de son épée comme d’une femme."Celle là au moins, elle ne couchera pas dans un autre lit que le mien !" disait-il en s’esclaffant, une chope de bière à la main. En effet, il ne s’en séparait jamais, même pas pour dormir. "Il aurait voulu que tu l’aie", avait dit l’imberbe avant de remonter à cheval et d’éperonner sa monture. Peut-être avait pensé Karl, en s’asseillant sur une pierre. Peut-être.

Il était resté la tout le jour durant, en se remémorant la vie aux côtés de son ami. Puis lui apparu à nouveau la vision de l’orc infâme le mettant à mort. Rageusement, il planta la lame dans le sol meuble ; je te le promet Bork, tu sera vengé.

Vic vint s’asseoir en face de lui, lui amenant une maigre pitance . Ils mangèrent en silence. Karl considéra son compagnon. De larges cicatrices lui barraient le visage en diagonale. Il n’avait pas eut le temps de le remarquer lors des combats, mais maintenant, cela le frappait. Personne n’était ressorti indemne de cette lutte. Mais chez Vic, quelque chose d’autre d’autre avait changé. La lueur au fond de ses yeux. Elle était lueur de joie et de réconfort, la voici triste et guerrière. Ce fut lui qui rompit le silence :

- Merci, dit-il simplement. Karl lui réponndit d’un hochement de tête. Parfois, une attitude en dise bien plus long que le plus étoffé discours.

C’était le cas ici , tout avait été dit sans un mot , dans un regard partageant le même drame. Karl lui avait certainement sauvé la vie, mais que dire de plus qui n’aurait été déplacé ? Lorsqu’ils eurent finis leur repas , Karl demanda un état des lieux . Les pertes avaient étés extrêmement lourdes, et peu était ceux qui avaient réussis à s’enfuir. Parmi les guerriers présents au campement, nombre étaient grièvement blessés, dans l’incapacité de combattre. Le moral était au plus bas. En plus de tous cela, Karl ne pouvait s’empêcher de sans cesse penser à ses fils. Où pouvaient-ils bien être ? Étaient-ils vivants ?

Cette-fois, c’est Malkios qui interrompit les réflexions de Karl. Il sauta de cheval en plein galop, laissant le soin à d’autre de s’occuper de sa monture, et se précipita vers son chef. A bout de souffle, il articula difficilement :

- Les orcs n’ont pas,.... bougés depuis trrois jours....., apparament ils se battent entre-eux pour .... une histoire de commandement.

Il déglutit difficilement et poursuivit :

- L’empereur arrive pour protéger tahbeleiihm ..... avec une immense armée .... Je les ai vu à une journée d’ici, sans doute seront ils là avant la Horde .

Karl prit un moment pour assimiler ces informations. Il y avait une chance qu’ils s’en sortent.

- Merci Malkios. Repars immédiatement pourr aller voir l’empereur. Indiques lui le meilleur endroit pour livrer bataille, qu’il installe ses troupes sur les collines du vent noir, là où débouche la plaine."

Puis il se tourna vers Vic.

-"Rassembles les hommes, nous partons".

Ils rammassèrent à la hâte leurs affaires, et se mirent en marche vers les collines. La connaissance du terrain leur donnait un avantage, qu’il fallait immédiatement exploiter .

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