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Bastian est un jeune artiste, qui a intégré une prestigieuse troupe de théâtre. Après une première réussie, il rencontre un énigmatique personnage qui se révèle connaître le secret de Bastian : une régénération par le feu. Après l’avoir attaqué, puis menacé, Scali, c’est son nom, lui a proposé de rejoindre deux de ses employés, chargés de récupérer des oeuvres d’art.

Après avoir rencontré Finoa, jeune femme au tempérament d’acier, Bastian va rencontrer Derenar, un Lanskar compagnon de Finoa.


Finoa traversa le rideau et s’engagea vers la sortie. Sous le coup de la colère, elle accéléra son allure, distançant rapidement Bastian. Celui-ci l’interpella alors qu’elle bifurquait vers l’escalier menant au rez-de-chaussée. Il n’arrivait pas à suivre son rythme, fatigué par les péripéties de la soirée, précisa-t-il. Un couple âgé, de passage dans le corridor, esquissa un sourire en entendant ces mots, se rappelant, à tort, leurs jeunes années. La jeune femme l’attendit près des premières marches, puis lui indiqua qu’elle ferait attention de ne pas le perdre, tout en lui adressant un sourire malicieux.

Leurs pas les menèrent dans une salle du rez-de-chaussée. On y trouvait une dizaine d’alcôves, dans lesquelles on pouvait confortablement s’installer et consommer différents mets et alcools. Au centre de la pièce, derrière un comptoir circulaire, un serveur s’occupait en nettoyant une énième fois la douzaine de flûtes posées devant lui. L’octolienne lui fit signe après qu’ils se fussent installés dans un des renfoncements. Les pas de l’employé résonnèrent sur le marbre de la salle encore vide.

" Deux bouteilles de rojo et deux verres. Mettez ça sur la note de Scali. "

Nerveuse, Finoa pianotait la table de ses doigts et tapait régulièrement du pied. Elle avait misé à perte sur Derenar, et elle n’allait pas pouvoir rembourser son créancier de sitôt. Elle s’était renseignée sur le jeune adversaire du Lanskar, et, connaissant les talents de son ami, elle avait joué, pensait-elle, sans aucun risques. Une fois de plus, l’Arlequin s’était joué d’elle et avait pipé les dés.

Face à elle, Bastian restait silencieux. La jeune femme le trouvait bizarre depuis qu’ils avaient quitté la loge. Il semblait ailleurs, perdu, comme s’il venait de se réveiller un lendemain d’ivresse. Quel étrange garçon, se disait-elle. Les bouteilles de rojo arrivèrent, et Finoa se servit un verre qu’elle avala promptement. Elle se resservit illico, et proposa un verre à son vis-à-vis. La réponse, affirmative, fut presque inaudible.

Celui qu’elle avait frappé plus tôt dans la soirée l’intriguait. Il semblait comme hypnotisé par son verre de vin, qu’il buvait par petites gorgées. Pour sa part, elle en était à son quatrième verre, la première des deux bouteilles étant presque vide. Elle cherchait un moyen de lancer la conversation, se mordillant la lèvre inférieure comme à chaque fois qu’elle était indécise. Lui ne l’avait pas regardée ni parlé depuis qu’ils s’étaient assis.

Elle allait en terminer avec la première bouteille quand une voix qu’elle attendait résonna dans le salon.

" Alors fillette ! Tu me présentes ton nouveau copain ?"

Finoa se retourna vers le Lanskar, des braises dans les yeux, et se leva à sa rencontre.

" Derenar, tu vas me devoir des explications convenables, enfant de Golem ! Tu sais combien j’ai perdu, ce soir ?"

" Je t’avais bien dit que le jeu te perdrait ... encore une fois. " répondit-il, découvrant dans un sourire bestial ses longues canines. " Bon, il s’appelle comment, le petit nouveau ? "

" On rediscutera de tout ça, je te le promets ... et lui, c’est Bastian. Bastian, voici Derenar... Bastian ... ?"

Finoa se précipita vers Bastian, qui venait de s’effondrer sur la table, renversant son verre à moitié plein. Après avoir relevé sa tête, elle le gifla, sans parvenir à le réveiller.

" Bastian !"

" Écarte-toi ... " lui demanda Derenar. Se saisissant de la tête du rhymandien d’une seule main et fermant les yeux, il commença à murmurer quelques paroles dans l’ancienne langue des Lanskars, qu’eux seuls pouvaient prononcer.

" Vous désirez que j’appelle quelqu’un pour votre ami ? " vint s’enquérir le serveur, peu affecté par la scène.

" Non, ça ira. Mon ami a juste besoin d’un bon sommeil. Par contre, je prendrais deux bouteilles de ce que mes compagnons ont pris à emporter. Tout ça sur la note de Jabier Scali. Merci." Se retournant vers Finoa, il ajouta : " Prends tes affaires et les bouteilles, la fête est finie pour ce soir, fillette."

" Deux bouteilles à emporter ? Et juste besoin d’un bon sommeil ? Il vient de s’effondrer devant nos yeux, Der’n’ ! "

" Je sais pas ce que vous avez fait là-haut, pendant que je me battais, mais le jeunot, là, il fait juste une bonne sieste. Crois-moi sur parole !"

Sans rien ajouter, Finoa ramassa son sac, y rangea les bouteilles que lui apportait le serveur ainsi que celle qui restait sur la table, et le passa en bandoulière. Elle attacha ensuite le fourreau de son épée à la ceinture, et suivit le Lanskar, qui avait jeté Bastian sur son épaule, et le tenait comme un meunier aurait tenu un sac de blé. Arrivés à l’extérieur, ils ignorèrent les regards que ne manquaient pas de leur jeter les badauds, et se dirigèrent vers le Barrio Gotico.

Au détour d’une ruelle, Finoa ne put s’empêcher de poser une question qui lui trottait dans la tête depuis qu’ils étaient sortis.

" Pourquoi deux bouteilles de plus, Der’n’ ? "

" Un, parce que marcher avec un paquet comme ça sur le dos, ça donne soif... Et deux, parce que tu m’as dit qu’on devait parler de ce qui s’est passé ce soir, et j’aime pas parler la gorge sèche."

" Mais la cave de Scali est bien fournie, avec du meilleur vin que celui-là en plus ?"

"Peut-être, mais j’aime bien dépenser son fric pour rien ..."

 


 

Bastian fut réveillé par la clameur de la foule qui commençait à peupler les ruelles du quartier. Il ne savait d’ailleurs pas dans quel quartier, ni chez qui il se trouvait. Se levant prestement du lit, il remarqua qu’il était nu comme un ver, et que ses vêtements avaient disparu. Sur une chaise, près de la fenêtre, étaient posées de quoi se vêtir. Après avoir passé un pantalon de lin qui s’arrêtait à mi-mollet, Bastian se dit qu’ils avaient dû être à la mode, mais il y a plusieurs années. Passant derrière les rideaux qui masquaient l’extérieur, Bastian découvrit le Barrio Gotico, ses rues étroites, les effluves venant du port, à quelques pas de là, et ses façades si caractéristiques.

Le quartier était nommé ainsi en hommage à l’architecte, fou disait-on, Barrildus Gotico. Le rhymandien admirait d’ailleurs pour la première fois les gargouilles qui ornaient les toits des environs. Elles ressemblaient aux monstres dont il avait entendu les récits au cours de son enfance. A certaines heures de la journée, voire à certains moments précis de l’année, elles projetaient des ombres terrifiantes et spectaculaires dans tout le quartier. Les superstitieux évitaient le quartier à de tels moments. Le jeune homme, encore torse-nu, pouvait profiter du soleil qui n’avait pas encore atteint son zénith, au contraire de ceux qui circulaient sur les pavés une dizaine de mètres plus bas, . Le bâtiment dans lequel il se trouvait dominait les alentours, et l’ombre des voisins n’atteignait pas le balcon sur lequel il s’était avancé.

Après avoir enfilé une chemise de coton blanche, Bastian risqua un oeil par dessus la rambarde, et sentit ses jambes défaillir. La rue pavée et les passants se trouvaient une douzaine de mètres en contrebas, et le vertige se rappela au rhymandien instantanément. Il se retira dans sa chambre, et finit de s’habiller avec un veston pourpre. S’examinant dans le grand miroir ovale qui trônait face au lit, il tenta de se remémorer les événements qui l’avaient conduits dans cette chambre. Sans succès. Ses derniers souvenirs remontaient au moment où la jeune femme, Finoa se rappelait-il, lui avait servi un verre de vin. Comme la dernière fois, lors de l’accident de la raffinerie, il avait sombré dans un sommeil abyssal après que ses capacités l’aient sauvé. Le revers de la médaille se disait-il.

Si ses méninges fonctionnaient encore, il en déduisait que Finoa l’avait ramené ici, sans doute chez ce Scali. Cette fille était visiblement pleine de ressources. Comme l’appétit commençait à poindre, il sortit de la chambre. Il tomba nez à nez sur le Lanskar qu’il avait vu combattre le soir précédent. Celui-ci était assis, le dos appuyé contre la rambarde qui ceignait l’étage en mezzanine. Il dégustait de petits légumes rouges, qu’il piochait dans un petit sac de jute posé à côté de lui. Quand Bastian apparut face à lui, il se leva d’un bond :

" Salut ! Bien dormi ? Moi c’est Derenar, mais tu peux m’appeler Der’n’."

" Euh, enchanté. Bastian..." répondit le jeune homme en serrant timidement l’imposante main qu’on lui tendait. Il avait souvenir du plaisir que prenait les Lanskars qu’il avait connu à écraser les mains de leurs compagnons humains. Il n’en fut rien et Bastian fut surpris de découvrir une poigne ferme mais douce.

" Bon, tu dois avoir faim. J’ai ça avec moi. " fit Derenar en lui désignant les petits légumes rouges du sac. " J’ai trouvé ça au marché. C’est rafraîchissant et juteux. Tu veux goûter ?"

Tiraillé par la faim, Bastian accepta avec plaisir et fut surpris de constater que la description du Lanskar. Une explosion avait lieu dans sa bouche. La douleur était atroce. Il n’arrivait plus à parler, et demanda par le geste quelque chose à boire. Derenar lui tendit une gourde, qu’il portait à la ceinture, que Bastian avala goulûment. C’était laiteux, et ça étancha quelque peu la douleur.

" Rafraîchissant et juteux ?! C’est de la lave en fusion ton truc ! "

" Boarf, c’est pas de ma faute si vous autres vous appréciez pas les bienfaits de la nature comme nous. Si t’es prêt, faut qu’on rejoigne Finoa."

" On va où ?"

" On doit la retrouver à la plaza Xijon. Après, on part pour Cervo. "

" Cer... quoi ? Je pars nulle part, moi ! J’ai encore toutes mes affaires en ville, et je joue dans quatre soirs."

" On sera revenu d’ici-là, et d’après ce qu’elle m’a dit, tout est arrangé. Tu viens de démissionner de la troupe. Allez, on y va ! "

Bastian n’en croyait pas ses oreilles. C’était comme si on avait tout décidé pour lui. Il allait répliquer quand il s’aperçut que Derenar était déjà parti. Il suivit le Lanskar dans les escaliers. Il était vêtu simplement d’un kilt en cuir de couleur sable, qui se fondait presque à sa fourrure dans la pénombre ambiante. Il avait également jeté sur ses épaules une cape qui avait dû être couleur pourpre il y a quelques années. Sa longue chevelure, ou crinière selon qu’on considérait les lanskars comme des hommes ou des animaux, était composée de multiples tresses dans lesquelles étaient passées des perles de couleurs multiples.

La maison dans laquelle ils se trouvaient sonnaient vide. Les bruits de la rue ne parvenaient pas à l’intérieur, tout comme la lumière du soleil, qui ne pouvait pénétrer qu’à travers les quelques lucarnes du plafond. En examinant les lieux, Bastian imagina qu’un hôtel avait dû se tenir ici. Un escalier desservait les six étages du bâtiment, qui s’organisaient tous en mezzanine et donnaient sur le hall du rez-de-chaussée.

De la poussière s’était accumulée sur les rampes et les rares meubles qu’ils croisaient dans leur descente. Le lieu ne devait pas servir souvent. Bastian avait pourtant trouvé sa chambre en parfait état. Après avoir posé la question à Derenar, il apprit que la bâtisse appartenait à Scali, et qu’il s’en servait comme retraite lors de ses séjours à Llaranga. Seule une demi-douzaine de chambres étaient entretenues. Comment, il ne le savait pas, puisque lui-même ne se retirait jamais ici.

La plaza Xijon se trouvait face au port de pêche, coincée entre les bâtiments de la criée et le Barrio Gotico. Une statue du Conteur et de la Flamme, juchés sur une colonne d’une vingtaine de mètres de hauteur, trônait au centre de la plaza. En cette fin de matinée, la plaza commençait à se remplir. Les derniers étals de poissonniers étaient en cours de démontage, et les deux fontaines qui encadraient la statue commençaient à attirer les badauds frappés par la chaleur. Bastian et Derenar rejoignirent Finoa près de l’une d’entre-elles. Elle avait revêtue des habits de voyage légers, et son épée pendait toujours à son côté. Elle avait attachée ses courts cheveux en une petite cuche.

Chemin faisant, Derenar avait expliqué à Bastian comment ils l’avaient transporté depuis l’hôtel des Afilas. Il lui avait également appris que Scali avait rencontré son ancien employeur, Corvantès, et lui avait annoncé son départ. Les trois compagnons ne s’éternisèrent pas près de la fontaine, et prirent la direction de la porte Ovesta.

Cervo, leur destination, se trouvait à quelques heures de chevauchée. Ils devaient y acquérir une statuette pour Scali, chez un antiquaire vivant dans le petit village côtier qui accueillait nombre de résidences secondaires de notables de Llaranga.

 


 

La route côtière qu’ils avaient empruntée était battue par un léger vent frais venant de la mer Florissa. Cela avait rendu la journée moins éprouvante, malgré le soleil de plomb. Le soleil ne s’était pas encore couché lorsqu’ils arrivèrent à Cervo. Le village s’organisait autour d’un temple érigé en l’honneur de la Flamme. Une dizaine de bâtisses semblables s’alignaient face à une plage de sable ocre qui formait une demi-lune. La route passait derrière le village, et les trois cavaliers prirent un chemin poussiéreux qui les amena à l’auberge installée à l’entrée du village.

Finoa mit la première le pied à terre, rapidement suivie par ses compagnons de route.

" Bon, je crois qu’on a un problème ... " commença-t-elle. " Il s’avère que j’ai eu une description de la maison d’Atiokus. Mais de ce que j’ai vu en arrivant, dans la douzaine de maisons là-bas, il n’y en pas une qui diffère des autres."

" Il suffit de demander à quelqu’un ... " proposa Bastian. " On reste dormir ici, cette nuit ? Laissez-moi m’occuper de ça, il faut bien que je serve à quelque chose, non ?"

Un soupçon d’incrédulité se lut sur le visage de Finoa, qui décida tout de même de voir quel était l’idée de Bastian. Celui-ci demanda à Derenar de s’occuper des montures pendant qu’eux deux se renseignaient à l’auberge. Celle-ci était propre et luxueuse, habituellement utilisée par les riches visiteurs des résidents fortunés de Cervo. Une femme brune, grande et élancée, âgée d’une cinquantaine d’années, accueillit le jeune couple d’une voix forte.

" Bienvenue à Cervo et à l’auberge d’Orcia. Je suis Orcia. Que puis-je faire pour vous ?"

" Ma jeune femme et moi sommes descendus de Rhymans en voyage de noces. Nous logeons à Llaranga, et nous sommes venus visiter Atiokus. " " Atiokus ? L’imprimeur ? "

" Oui, en effet. C’est grâce à lui que nous nous sommes rencontrés, lors de l’un de ses voyages à Rhymans. Nous souhaiterions le remercier en personne. Pourriez-vous nous indiquer laquelle de ces maisons est la sienne ?"

" Comme c’est romantique ... Atiokus vit dans la ... quatrième maison en partant d’ici. Mais je ne pense pas qu’il soit ici en ce moment. Peut-être ses domestiques pourront-ils vous en dire plus."

" Merci, nous irons les voir ce soir. En attendant, nous prendrions bien quelque chose à manger, et si vous avez des chambres de libre, ce serait avec plaisir que nous vous en prendrions pour nous et notre serviteur lanskar. "

" Bien sûr, asseyez-vous, je vous apporte ça tout de suite. "

Bastian et Finoa s’assirent à une des tables, et Orcia disparut par une porte qui devait mener à la cuisine. Finoa n’attendit pas pour demander à Bastian ce qui lui était passé par la tête :

" Jeunes mariés ? C’était ça ton plan ?"

" Euh, pas vraiment, j’ai légèrement improvisé. Ça a marché, non ?" répondit-il, un sourire pointant sur le bout des lèvres.

" Mouais ... " fut la seule réponse de Finoa. Derenar entra quelques secondes plus tard, la mine sombre.

" On a de la visite, des Loups Octoliens. Une douzaine ..."

Bastian fut le premier à réagir. " Des Loups ? Ici ? Ils sont bien loin d’ici, ils n’ont aucune raison d’être ici. "

" Ils risquent de bien nous gêner, grâce à ton super plan, qui plus est."

" Quel plan ?" demanda Derenar.

" Bastian a fait de nous de jeunes mariés, et tu es notre serviteur. Ils ne sont peut-être que de passage ..."

Derenar n’eut pas le temps de répondre, la porte s’ouvrit avec fracas. Un homme grand, aux cheveux et à la barbe blonde, vêtu d’une cape noire, et de l’armure légère caractéristique des Loups Octoliens, se présenta dans l’entrée. Il tenait contre son flanc un heaume ouvragé aux traits lupins. Orcia sortit de la cuisine un plat de charcuterie sur les bras. Le soldat se dirigea vers elle et demanda, dans un octolien à l’accent très prononcé :

" Le gîte et le couvert pour moi et mes dix hommes serait-il possible ? " Orcia, légèrement intimidée, répondit par l’affirmative de la tête.

" Avez-vous de la bière ? "

Une fois encore elle acquiesça. Un sourire carnassier se dessina sur le visage du soldat qui cria à la volée :

" Et bien sers-en nous onze ! ". Ses hommes, vêtus de la même façon, entrèrent alors bruyamment dans la salle, et rapprochèrent des tables pour tous s’installer en même temps. Orcia déposa l’assiette sur laquelle était disposés divers jambons et saucissons locaux sur la table des faux jeunes mariés, et repartit en direction de la cuisine. Après avoir croisé le regard du soldat qui semblait mener ces hommes, Finoa se pencha vers Derenar et Bastian.

" On a un très gros problème, là ..." leur murmura-t-elle.

Le soldat posa son heaume à terre, près de la table où s’asseyaient ses hommes, et se dirigea vers Finoa. Il s’arrêta face à elle, la fixa sans jeter un oeil à ses deux compagnons, et tendit la main.

" Finoa ... Quelle surprise ... " fit-il, son sourire toujours aux lèvres.

" Alexander ... Depuis le temps ... " répondit-elle, une once de défi dans la voix.

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