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Aclis se dirigeait maintenant vers Eataine. Sur le chemin, il se posait beaucoup de questions à propos de l’épée mystérieuse ,"D’où venait le pouvoir surnaturel que dégageait griffes d’or ?", "Comment se faisait-il que personne n’ait encore trouvé cette lame si puissante ?". Aclis était tellement préoccupé par ces questions qu’il ne vit pas les assassins elfes noirs arriver sur lui, c’est un bruit de craquement de branche derrière lui qui le fit réagir. Aclis se retourna, sortit son épée de son fourreau et trancha net trois des assassins. Sept autres se précipitèrent vers lui arme empoisonnée à la main. Des gardes maritimes de Lothern voyant la scène de loin se dépêchèrent de venir en aide au valeureux elfe. Lorsqu’ils arrivèrent il était déjà trop tard les dix assassins elfes noirs gisait sur le sol décapités. Les gardes maritimes furent étonnés de voir que le jeune guerriers s’en était sortit à dix contre un sans séquelles. Ils lui proposèrent de l’accompagner jusqu’à Eataine et se mirent en marche. Une fois là-bas Aclis se rendit à la cour du Roi Phénix et rencontra le Roi Phénix en personne. Avant de partir pour Caledor, Aclis se vit remettre par le Roi Phénix une dague en argent incrustée de pierres précieuses et il chargea un des ses hommes de le conduire en char jusqu’à Caledor.

 

Après un long jour de route Aclis arriva enfin à Caledor, il se rendit à l’Echine du dragon et ce qu’il peu en voir le laissa sans voix. La terre des dragons brûlait d’un feu effrayant, les terres et les forêts avaient été ravagés par les incendies, mais qu’est-ce qui avait provoqué ce feu meurtrier. Aclis marcha un peu. Sur le chemin une multitude de corps calcinés gisaient sur le sol. Aclis arriva enfin à un village, il semblait désert, cependant une jeune femme s’avança vers lui surgit de l’ombre. Elle lui dit de partir, que la ville était maudite par les dieux... Aclis ne comprit pas et demanda à la femme qu’est-ce qui était à l’origine des incendies. La femme lui répondit que c’était le dragon qui avait tout ravagé et que si il voulait rester en vie il devait partir très vite. Avant de partir elle lui dit que le dragon était plus au Sud, puis sans un bruit elle disparut. Aclis comprit que ce dragon semait la terreur là où il passait et que personne ne pouvait l’arrêter, les princes dragons étaient partis stopper un raid à la Porte du Griffon et ne seraient pas là avant deux jours. Aclis prit donc la décision d’arrêter ce fléau qui hantait tant les habitants de Caledor et partit donc à la recherche du dragon.

 

Le premier jour il ne trouva rien à part quelques corps mutilés. Il s’endormit le soir dans une clairière à la lumière de la Lune. A son réveil Aclis se dirigea vers le Sud comme lui avait averti la femme, c’est alors que la chance tourna. Sur le sol des empreintes fraîchement faites laissaient voir que le dragon était passé par là il y avait peu de temps. Aclis suivit les traces laissées par la bête et finit par arriver dans une grande plaine. Il scruta le ciel mais n’aperçut pas le dragon, ni dans les airs, ni sur la terre. Aclis, épuisé, s’adossa un moment contre un arbre pour se reposer, c’est alors que la plaine devînt en un instant sombre comme si une éclipse se produisait. Aclis se releva et vit le dragon : il était immense, il devait mesurer vingt-cinq mètres de long et crachait un feu d’une chaleur épouvantable. Le dragon aperçut Aclis et fondit sur lui comme un aigle fondant sur sa proie. De son souffle enflammé le dragon incendia Aclis qui sentit monter en lui une douleur telle qu’il poussa un cri d’horreur que l’on entendit jusqu’à Tiranoc. Aclis était calciné et sentait son sang bouillir en lui, quand soudain une lumière blanche comme celle de la caverne où il avait déterré l’épée sacrée l’entoura. Ces blessures et ses brûlures disparurent et sa peau jeune et éclatante se reforma. Aclis avait reçu la bénédiction d’Asuryan et le feu même le plus chaud ne pouvait l’affecter. Il sortit son épée de son fourreau et fit jaillir de griffes d’or une boule de feu crépitante qui frappa avec une force inouï le dragon en plein visage. Le dragon sous la force du coup tomba à terre et s’écroula. Dans un dernier effort il tenta d’envoyer un souffle sur Aclis mais le jeune héros ne sentit strictement rien, il brandit son épée et la planta dans le front du dragon qui succomba au coup. Le dragon s’éteignit dans la plaine faisant le festin des charognards.

 

Aclis prit la route de la forteresse de Caledor où il trouva les princes dragons rentrés de leur bataille, ils avaient été victorieux. Les princes dragons avaient été mis au courant du geste héroïque d’Aclis et lui offrirent avant son départ le dernier dragon de la lignée de Dirigarn, le plus puissant des dragons. Aclis partit en direction de Tiranoc pour un nouvel apprentissage...

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