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Chapitre 1 : FIN

Les forces du Vieux Monde étaient représentées seulement par l’Empire. Comme Linérion l’avait dit, les Nains et les Elfes Sylvains n’avaient pu se déplacer. Seule une armée impériale était partie en guerre, mais elle était venue en nombre : plus cents milles soldats s’étaient déplacés, sous le commandement de Karl Franz en personne. L’Empereur ne prenait pas la menace à la légère, apparemment... De nombreux régiments d’hallebardiers et de lanciers étaient présents, les épéistes n’étaient pas très nombreux. Une cavalerie impressionnante participerait à la bataille : beaucoup d’ordres de chevalerie différents, un bon régiment de chevaliers du Loup Blanc, de nombreux chevaliers -panthères et, choses rares, des chevaliers de la Reiksguard étaient là. Des milliers d’arquebusiers s’étaient regroupés, ainsi qu’un grand nombre de machines de guerre avaient été amenés à Kislev. L’Empereur attendait Tragarth de pieds fermes...

Ce -dernier ne se fit pas attendre longtemps : à peine Franz et ses troupes étaient arrivées à Kislev, que Tragarth le Noir lançait son attaque. Ce fut une attaque générale, le seigneur du Chaos envoya toutes ses troupes dans la même vague d’assaut.... La bataille se déroula dans une plaine, au sol gelé. Si les guerriers du Chaos n’avaient pas leurs lourdes bottes de fer, ils auraient glissé en chargeant. Mais ce ne fut pas le cas, car ils avaient leurs lourdes bottes de fer...

Plus de soixante dix milles guerriers du Chaos chargèrent les troupes impériales, qui les attendaient avec une sorte d’impatience mêlée à de la crainte. Les lanciers avaient été placés en première ligne : ils se battaient sur deux rangs, et ils pouvaient, de cette façon, espérer affliger de lourdes pertes aux ennemis. En deuxième ligne venait les hallebardiers, tandis que le flanc droit de l’armée était tenu par les fanatiques, les joueurs d’épées et les épéistes. Le flanc gauche de l’armée impériale était composé de toute la cavalerie impériale, commandée par Karl Franz en personne. En effet, il avait laissé son fidèle griffon à Altdorf, et l’Empereur montait maintenant un superbe coursier elfique, offert par Finubar le Voyageur, Roi-Phénix de Ulthuan... Sur les hauteurs, les canons et les mortiers cribleraient les régiments ennemis, une fois qu’ils seraient à portée. Les arquebusiers videraient leurs réserves de plomb sur les guerriers du chaos, puis ils tireraient leurs épées et iraient soutenir le flanc droit. Une bonne organisation...

Comme prévu, quand les guerriers du chaos chargèrent les lignes humaines, les canons et les mortiers chantèrent. Les servants de Tragarth subirent quelques pertes, mais ils n’en eurent cure : ils continuaient leur charge. Une fois qu’ils furent à portée, les nombreux arquebusiers entrèrent dans la danse, et criblèrent de plomb l’armée ennemie. Il eut beaucoup de morts, en rien qu’une salve... D’ici peu, les canons feu d’enfer pourraient parler...

C’est juste après le tir des arquebusiers que les sorciers de l’empire sentirent une forte pulsion magique. Ils sentaient qu’un sort aller être lancé, et ils s’apprêtaient à le dissiper... Soudain, une véritable tempête de magie noire les attaqua : en moins d’une minute, tous les mages impériaux furent anéantis... Au même moment, toutes les armes à poudre ne prirent pas : bien qu’elle était entreposée dans des sacs étanches, toute la poudre noire de l’armée devînt mouillée. C’était un nouveau sort des sorciers du Chaos...

Alors, les arquebusiers et les servants des machines de guerre sortirent leurs épées et allèrent se placer sur le flanc droit, avec les épéistes, les fanatiques et les joueurs d’épées...

Toute l’armée impériale décomptait les mètres qui les séparer encore de la " marée noire ", et s’apprêtait à éprouver le choc. Ils fermèrent les yeux, et attendirent avec crainte. Tout à coup, ils entendirent un grand hurlement : " KHAZUK ! ! ! ! ! ". Alors, les impériaux ouvrirent le yeux et virent un Nain, chevauchant un grand taureau, charger les lignes en mouvement de l’armée du Chaos. Sa monture éventra beaucoup de guerriers, et le Nain frappait des coups de marteau mortels dans la masse d’ennemis. Sans hésiter une seule seconde, Karl Franz mena la charge de tout ses guerriers : c’était une attaque générale !

Tous les soldats impériaux foncèrent vers les troupes ennemies, armes à la main, pour mettre fin à cette menace effrayante, ou du moins essayer d’y mettre fin. La cavalerie entra en premier en contact avec la horde de Tragarth. Les cavaliers, déterminés, se battirent comme des tigres, et ils étaient avec Karl Franz, qui massacrait des ennemis à la pelle. Chaque coup de son Ghal-Maraz défonçait le crâne d’un ennemi...

Ce fut le flanc droit qui seconda la cavalerie : en un grand choc, les deux flancs des deux armées s’entrechoquèrent. La première ligne de fanatiques fut exterminé, mais les humains tenaient bon, pour l’instant. Avec beaucoup de mal, c’est vrai, mais il tenait bon. C’est ce qui comptait...

Le centre de l’armée impériale, composée des nombreux lanciers et hallebardiers arriva enfin. Le choc fut sanglant, mais en faveur des humains : les lances étaient si longues qu’elles empalaient les guerriers du chaos, tandis que leurs courtes armes effleuraient à peine les lanciers... Mais les guerriers du Chaos reprirent le dessus, et tous les lanciers furent vite balayer. Mais de puissants hallebardiers prenaient leur place, et ils étaient eux aussi, très nombreux...

Alors que la cavalerie impériale s’engluait dans les lignes ennemies, puis commençait à perde de sa vigueur, le flanc droit flanchait dangereusement... Maintenant, c’était les guerriers de Tragarth qui avaient repris l’avantage, et il serait probablement difficile de faire pencher la balance...

Soudain, un son de cor se fit entendre. Quand son écho commença à mourir, il fut amplifié par d’autres sons, venant de tous les côtés. Karl Franz leva la tête, même geste que fit Tragarth, à l’autre bout du champ de bataille. Puis, l’Empereur sourit et lança à ses cavaliers : " Tout espoir n’est pas perdu ! Tenez bon, mes frères, tenez bon ! Pour Sigmar ! ".

En effet, les Nains venaient à la rescousse, prenant l’armée du Chaos à revers. La force naine avait été vite assemblée, elle ne comptait pas beaucoup de troupes. Il devait avoir milles arquebusiers, pas plus. Mais les arquebuses naines faisaient particulièrement mal... Le général de l’armée naine n’était autre qu’Ungrim Poing de Fer, Roi Tueur de Karak Kadrin. Cela incluait qu’il avait ramené un grand nombre de tueurs, plus de cinq milles. Ce n’était rien face au nombre incroyable de guerriers du Chaos, mais c’était déjà ça...

Les arquebusiers eurent le temps de tirer sept salves de plomb sur les guerriers du Chaos. Ungrim avait rassemblé les meilleurs tireurs, donc, en sept salves, sept milles guerriers du Chaos tombèrent... Puis, les arquebusiers, voyant qu’ils étaient maintenant trop près de leurs ennemis, lâchèrent leurs arquebuses et sortirent leurs haches, puis partirent au corps à corps avec les tueurs...

Tragarth avait été surpris par les renforts nains, il prit même peur, pendant un moment. Mais quand il se rendit compte de la faiblesse des effectifs nains, il ricana et lança des troupes contre les nabots. " Ce n’est pas une poignée de nains qui allait m’arrête "r, pensa t’il. Mais, alors qu’il songeait à cela, il entendit une autre pensée, qui ne venait pas de lui. Elle disait ceci : " Peut-être pas une poignée de Nains, mais que dirais-tu d’une ost de Hauts Elfes ? ". Tragarth sursauta et vit, au loin, une grande armée elfe qui chargeait son flanc droit. A ce moment là, il sut que la bataille était perdue. Pire encore : Karl Franz vînt jusqu’à lui, se frayant un chemin sanglant jusqu’à lui, et brandit son marteau. Tragarth regardait ailleurs, il n’avait pas vu l’Empereur. Il regardait en fait un guerrier Nain. Un maudit nain qui avait chargé son armée, monté sur un taureau. Le taureau avait été tué, mais le Nain se battait désespérément autour de la carasse de sa monture. Déjà, autour de Vidkunn, puisqu’il s’agissait de lui, il y avait des dizaines de cadavres de guerriers du Chaos. Mais ils étaient nombreux et coriaces, et, malgré qu’il savait que son armée allait être massacrée, Tragarth sourit quand il vit un de ses sbires affliger un terrible coup de marteau sur le crâne de Nain. Le seigneur du Chaos gloussa ensuite quand il vit le Nain s’écroulait au sol, dans une mare de sang. Ce fut la dernière chose que Tragarth vit avant que le Ghal-Maraz ne lui explose la cervelle...

***FIN***

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