Le lien - ch3

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Le lien...

Je vais commencer mon commentaire de manière très indirecte. J'ai lu une fanfiction hyper connue en anglais sur un sujet qui me passionne et une idée d'histoire que je trouve absolument fabuleuse (en tout cas, que je trouvais absolument fabuleuse).
Je n'ai pas fini ma lecture et aucune envie de la continuer en étant arrivé au milieu du texte.

Ici, j'ai un texte relativement inconnu sur un sujet qui me touche peu (facebook, big brother, etc...), mais tout à l'inverse je suis aspiré dans la lecture. (le plus difficile étant toujours de lire les trois premiers mots, comme pour tout texte).

La différence entre les deux? Ton style est plus travaillé, plus fluide, les transitions sont plus claires et rapides. De tout le texte, même si je n'ai pas été cherché la petite bête comme je le fait chez certains (mais je sens que ça va venir), je n'ai trouvé qu'un reproche à faire:

et que sa peur, tel un nuage, disparaissait du ciel soufflée par un vent inconnu.

Bon, je suis mal placé pour faire ce genre de commentaire, mais je le fais en tant que lecteur, valà. Bref, la comparaison au nuage, même si elle est brillamment reprise (oui c'est simple, mais il faut le faire tout de même, trop ne le font pas) juste après, m'a paru vraiment cliché.
En structure "sa [...], tel un(e) [...]"
Pour une raison étrange, ça m'a arrêté et je ne suis même pas sûr d'avoir encore une explication rationnelle pour ça.

Je pense que c'est dû au rythme de la phrase, qui a déjà connu plusieurs sursauts.

Un soupir de bonheur s’échappa de ses lèvres alors que tout son corps s’abandonnait et que sa peur, tel un nuage, disparaissait du ciel soufflée par un vent inconnu.

Un soupir [...] de ses lèvres (premier souffle)
alors que[...] s'abandonnait (second souffle)
et que sa peur (troisième souffle)
tel un nuage (quatrième souffle)
disparaissait [...] inconnu (cinquième souffle)
Je ne sais pas comment le mettre en évidence, mais je suis maintenant certain que ça casse simplement le rythme. À toi de voir.
Éventuellement "Un soupir de bonheur s'échappa de ses lèvres alors que tout son corps s'abandonnait et que sa peur disparaissait du ciel comme un nuage soufflé par un vent inconnu". Là on a quelque chose de fluide.
Ou alors, au-delà du rythme, quoi qu'en corrolaire, il y a l'image.

On commence avec un soupir qui s'échappe, donc une image assez coulante, fluide, un corps qui s'abandonne, donc dans la durée, le laisser aller, ça coule, et puis soudain, bam, une virgule. Et ensuite on recommence avec du soufflé, du vent, bref, du coulé...

Mais enfin, je pinaille sur ce détail, reste qu'en dehors de ça, je n'ai rien vu à reprocher, sinon que j'attends toujours le début de l'action (dans la mesure où je vois bien le problème, mais pas encore quel rôle les uns et les autres vont prendre dans cette histoire).

Impe, en dèche de temps, de temps en temps.

Merci à vous deux. Je vais corriger la phrase.
Le problème qui se pose maintenant est un problème de scénario. L'histoire m'a (encore une fois) échappée, et je ne sais pas trop comment la mettre sur les rails.

Difficile de t'aider sur cette question, vu que je ne connais pas l'histoire à venir. J'imagine le thème (manipulation des êtres humain, etc...), mais comment tu comptes le traiter... ça, mystère.

Il faut dire qu'en terme de rythme de scénario, tu as pris le parti d'une rapide accélération, donc il faudrait ne pas tout de suite baisser le pavillon dans la suite.

C'est tout ce que je peux dire.

Impe.