David BOWIE

Je sais que ça n'a pas grand rapport avec les Chroniques mais je voulais savoir si cet artiste vous avait marqué. Je le fais ici parce que dans l'internet muscical, j'ai pas envie de m'étendre dessus.

Pour moi, je crois que c'est certainement le premier artiste vraiment majeur du rock qui vient de mourir. En tout cas, c'est de loin la dispartition qui m'aura touchée le plus (avec celle de Bashung). Et je trouve vraiment magnifique l'idée qu'un tel artiste ait eu la force ou l'envie de produire de la musique jusqu'au bout, qui plus est en continuant de chercher et d'explorer.
J'ai appris la nouvelle en me connectant sur le site du monde. Au début, en voyant la photo de lui de nos jours, j'ai cru que l'article allait parler de son dernier album... Et puis, bam, le choc. Mon premier réflexe a été de refuser de le croire, que ce n'était pas possible... C'est b^te de le dire, surtout de quelqu'un que je ne connais pas... Même si je connais très bien sa musique.

Et il y a tant de choses à écouter dans sa musique. Tellement de voyages différents. Et une telle intelligence également. Bowie, c'est un cerveau en ébullation mais qui arrive à capter les émotions, à susciter la fascination. C'est le goût de l'aventure, l'excitation de découvrir, la curiosité pour tout et un sens unique de la séduction.

Hier, j'ai écouté Station to Station. J'aurai pu en prendre un autre, mais j'ai ressenti ce besoin de m'y plonger. Et cette musique avait conserver son mystère de séduction intact, comme si le disque était sorti hier. C'est bête de le dire, mais , hier, il était encore là avec moi dans la pièce. Et en même temps, je me sentais seul... Seul pour communiquer tout ce que je ressentais. Partout on peut lire des choses posthumes sur lui. Mais c'était tantôt si banal, tantôt si brillant comme s'il fallait à tout pris écrire quelque chose qui sorte du lot....

Mais en fait, je crois que dans certains cas, il vaut mieux écrire ce qu'on veut dire puis tout effacer. Donc voilà, j'ai effacé ce que je voulais vrament vous dire et j'ai mis ça à la place parce que je ne voulais pas qu'il y ait un vide. Ici, j'ai rempli un vide, mais je veux garder une place en moi pour ce vide. Et que cela reste mon vide à moi.

(peu importe que ça n'ait pas rapport avec les Chroniques et puis ça reste un artiste, un créateur, qui a touché à plus de matériaux que la simple musique)

Je ne connaissais que très peu David Bowie. En fait ce matin j'ai écouté la playlist proposée par Spotify au boulot et je me suis rendu compte que j'avais entendu bien de ses titres sans savoir que c'était de lui (notamment The man who sold the world).

J'ai vraiment eu l'impression d'être passé à côté de quelqu'un.
J'apprécie beaucoup les personnes ou les créations qui sont transmédias (non crossmédias racontant la même chose dans diverses formes, mais bien racontant diverses choses dans diverses formes -Exemple transmédia : Matrix) et j'avoue que c'est clairement ce que j'ai ressenti en lisant un ou deux trucs à son sujet, voyant à quel point il a été influent en SF, qu'il a touché aux jeux vidéos, qu'il a su réellement jouer sur son aspect physique au fil des années, etc.

Donc j'ai pas cette impression de manque... ou juste d'avoir manqué quelque chose.

Si tu aimes la SF et la musqiue un peu futuriste, il y a l'album Outside (pas forcément facile d'accès, mais le concept de cet album est celui d'un détective qui enquête sur la pratique de l'assassinat en tant qu'art, j'imagine pur ma part très bien un monde autour à la Blade Runner, c'est, je trouve une idée de scénar' assez génial).

Je vais aller mettre ça dans la file d'attente Spotify de suite, même si j'ai tendance à ne pas prendre le temps d'écouter les paroles, ça m'intéresse toujours quand des lyrics ont un sens réel.

Je te préviens, c'est pas le versant de Bowie le plus "séducteur". Il y a l'album Hunky Dory pour les très beaux arrangements et mélodies sublimes pour ça ou Low si tu aimes ce qui peut-^tre planant. Si tu veux des choses plus classiques, il y a ces derniers, style Reality.

Pour les lyrics de Outside, il y avait tout un livret qui relatait, de mémoire, le journal du privé qui enquêtait.