Fraîchement publiés
Dernières Interviews
Dernières critiques
- Pas de messages à afficher
Imperator - S'il te plaît... [sept. 2006]
- San
- Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Messages : 1069
J'ai lu cette nouvelle il y a une semaine ou deux donc ma critique va être plutôt générale, et courte j'en ai peur, donc toujours loin du niveau des tiennes, hélas,...
Pour ce qui est du style, du phrasé et de l'aspect du texte, je n'aurai toujours rien à critiquer, j'aime ce style vraiment énormément, c'est bien écrit, beau, super bien tourné.
L'ambiance est quelque peu déroutante, en tant que lectrice je ne sais pas trop comment me situer, tantôt spectatrice d'un spectacle auquel je suis totalement étrangère, tantôt prenant part aux interrogations et réactions (qui peuvent être violentes) du personnage principal, et par moments perdue dans des pensées annexes, puisque, c'est encore une constante, le texte fait penser et rappelle forcément des souvenirs ou des impressions réels pour le lecteur.
(je poste et je continue...)
J'ai hésité pour le dégoût à un moment, de ce couple de vieillards moribonds qui, littéralement, "puent la mort" , et suite à ton précédent texte aussi je m'attendais presque à quelque chose de pire. Mais tu n'écris pas de l'horreur, c'est en fait un rêve, une rêverie, et quelles que soient les émotions suscitées à la lecture, il restera ce truc positif qu'on ressent quand on se réveille d'un rêve... dont on ne se rappelle pas.
C'est boucler bien vite le texte, et tous ses sens de la seconde lecture - de la seconde couche de lecture. Essayons de se pencher dessus pendant que j'ai encore un peu de temps.
J'ai l'impression que tout va dans le sens de déstabiliser le lecteur, tout comme le héros. Il est perdu au départ, peut-être, mais c'est une manière connue d'être perdu... Il se perd d'une toute autre manière dans cette chaumière, qu'il trouve par hasard, accueillante, réconfortante, et qui se transforme sous nos yeux pour ne plus être qu'un four géant, et finir en poussière.
On s'attend généralement à trouver un endroit de ce genre quand on est en plen désarroi. N'importe quelle maison peut être accueillante et la chaleur d'un foyer (même sans cheminée) est réconfortante quand on a été perdu pendant des heures.
En plus, un couple de petits vieux, c'est assez rassurant.La nuit, à l’intérieur de la douce chaleur d’un foyer, paraît belle et apaisante.
Et puis qu'ils radotent, ça n'a pas l'air bien grave. Qu'ils aient l'air obsédés par le feu... et la mort... passe encore, on les comprend.
Il a fallu qu'ils tremblent dans tous les sens, qu'ils révèlent directement la supercherie, pour que le personnage principal (j'ai du mal à l'appeler héros) finisse par sortir la tête de l'eau et s'apercevoir qu'ils sont morts depuis longtemps.
De quoi s'agit-il? Un contrôle mental, des images subliminales envoyées par les morts? Un choc traumatique, un rêve provoqué par un accès de folie ou autre maladie mentale, ou est-ce le contrecoup de l'incendie, la résonnance de l'esprit des morts dans la tête du héros? Un souvenir qui passait par là, happé par son esprit?
On dirait qu'il est entré dans une bulle de savon, une autre dimension, qui avait donc un début et une fin, et la bulle finie, il en est resorti. On imagine mal qu'il ait pu rester là beaucoup plus longtemps. Ce monde irréel (ou réel) avait une fin déjà fixée et inéluctable. Normal, puisqu'ils appartiennent au passé, et même si on peut se replonger dedans, ça a une fin claire, qui le sépare du présent, de tous les présents.
On tourne en rond dans cette bulle. S'il était resté, je crois qu'il serait mort, d'ailleurs je pensais qu'il serait resté et mort là. L'histoire avait un peu ce ton-là...
Mais ça vaut mieux ainsi, pas la peine de faire boucler les tragédies entre elles. Il suffit de penser que l'histoire se répète, comme un vieux souvenir oublié, même si elle a d'autres visages.
Comment se finit ce texte déjà? L'auteur a trouvé sa femme. Bien... je ne sais pas trop quoi faire de ça... C'est une fin agréable, c'est peut-être ce qui importe.
Et moi, je vais filer en cours.
San, j'espère que j'aurai le temps de finir la MAJ et de proposer un bout de texte pour la prochaine... Parce que vraiment, c'est plus difficile quand on n'a pas le net à domicile.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Imperator
- Hors Ligne
- Messages : 751
Même si ce ne doit pas être généralisé, avoir pu immerger une personne est déjà avoir largement rentabilisé le texte, je ne l'aurais pas écris pour rien. (et vu que le déroutant est le but de ce genre de huis-clos)L'ambiance est quelque peu déroutante, en tant que lectrice je ne sais pas trop comment me situer, tantôt spectatrice d'un spectacle auquel je suis totalement étrangère, tantôt prenant part aux interrogations et réactions (qui peuvent être violentes) du personnage principal, et par moments perdue dans des pensées annexes, puisque, c'est encore une constante, le texte fait penser et rappelle forcément des souvenirs ou des impressions réels pour le lecteur.
Je ne m'attendais pas à ce qu'on en ait à ce point peur . À par lorsqu'ils perdent le contrôle, je les avais fais plutôt gentils, un rien mystérieux, mais gentils. (c'est donc une excellente surprise pour moi)J'ai hésité pour le dégoût à un moment, de ce couple de vieillards moribonds qui, littéralement, "puent la mort" , et suite à ton précédent texte aussi je m'attendais presque à quelque chose de pire.
Je ne l'aurais pas mieux résumé moi-même.Mais tu n'écris pas de l'horreur, c'est en fait un rêve, une rêverie, et quelles que soient les émotions suscitées à la lecture, il restera ce truc positif qu'on ressent quand on se réveille d'un rêve... dont on ne se rappelle pas.
J'aime beaucoup cette analogie que tu fais entre la chaumière et le four.et qui se transforme sous nos yeux pour ne plus être qu'un four géant, et finir en poussière.
De toute manière, le lecteur, surtout celui qui m'a déjà lu, avait deviné depuis longtemps. Pour le héros... lol.Il a fallu qu'ils tremblent dans tous les sens, qu'ils révèlent directement la supercherie, pour que le personnage principal (j'ai du mal à l'appeler héros) finisse par sortir la tête de l'eau et s'apercevoir qu'ils sont morts depuis longtemps.
Je n'ai pas réussi à choisir. Dans l'ensemble, l'image que je préfère est la tienne, celle de la "bulle".De quoi s'agit-il? Un contrôle mental, des images subliminales envoyées par les morts? Un choc traumatique, un rêve provoqué par un accès de folie ou autre maladie mentale, ou est-ce le contrecoup de l'incendie, la résonnance de l'esprit des morts dans la tête du héros? Un souvenir qui passait par là, happé par son esprit?
C'est exactement cela. Dans les trois textes de ce genre que j'ai écris (trahison, rêve d'une nuit, s'il te plaît) l'action se passe dans un monde à part, le monde de ces "fantômes", propre à chaque esprit (la première fois à l'empereur, la seconde à un mari en colère et cette fois-ci à un vieux couple triste).On dirait qu'il est entré dans une bulle de savon, une autre dimension, qui avait donc un début et une fin, et la bulle finie, il en est resorti.
Dans mon esprit, il serait clairement mort. Même si les vieux n'étaient pas dangereux, tout aurait pu se passer. À vrai dire, j'ai eu... quelques frissons en imaginant la scène (dans le noir, à minuit (deux heures du mat' en fait) avec la seule faible lueure de l'écran et mon imagination à plein).On tourne en rond dans cette bulle. S'il était resté, je crois qu'il serait mort, d'ailleurs je pensais qu'il serait resté et mort là. L'histoire avait un peu ce ton-là...
En vérité, l'histoire se termine comme elle aurait dû le faire du vivant des vieux, soit que Jim rencontre sa future femme et l'épouse.Comment se finit ce texte déjà? L'auteur a trouvé sa femme. Bien... je ne sais pas trop quoi faire de ça... C'est une fin agréable, c'est peut-être ce qui importe.
Je crois que mon thème récurrent dans ces textes est la possibilité, pour un être lésé, de corriger les choses, ou tout du moins d'essayer (puisque dans trahison Steve prend de l'extérieur ce qui lui manque, dans rêve d'une nuit il s'agit de vengeance et qu'ici, il s'agit juste de nostalgie pour la vie d'un enfant trop vite interrompue).
Impe, on mange et on retourner étudier...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- San
- Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Messages : 1069
Impe écrit: En vérité, l'histoire se termine comme elle aurait dû le faire du vivant des vieux, soit que Jim rencontre sa future femme et l'épouse.
Je crois que mon thème récurrent dans ces textes est la possibilité, pour un être lésé, de corriger les choses, ou tout du moins d'essayer (puisque dans trahison Steve prend de l'extérieur ce qui lui manque, dans rêve d'une nuit il s'agit de vengeance et qu'ici, il s'agit juste de nostalgie pour la vie d'un enfant trop vite interrompue).
Aaaaah OK! Et bien, ça devait être trop positif par rapport à ce que tu véhicules généralement ou je sais pas... En tout cas ça ne me paraît toujours pas évident!
San, contente quand même d'avoir réussi à entrer dans le texte, finalement.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Imperator
- Hors Ligne
- Messages : 751
etPour aller à St-Sulpice, il lui faudrait prendre la route à droite à l’écriteau, n’est-ce pas Martha ? Ensuite il devrait marcher sur trois kilomètres et là il arriverait à Montmirraut. Il lui suffirait alors d’emprunter la route de l’est qui est directe. »
Je soupirais et, poussé par le vent, me retirais de cet endroit. Au bout du sentier, j’aperçus une croisée surplombée d’un écriteau. L’un des panneaux indiquait la droite, avec plusieurs noms de villages dont Montmirraut et, en petit, St-Sulpice, l’autre indiquait la gauche, avec Boissencourt, Collombey et Pérouse. On m’attendait, je ne pouvais donc hésiter. Laissant derrière moi le souvenir de Martha et de son mari, St-Sulpice et une fillette rencontrée deux ans auparavant, je partais en direction de mon destin, du train pour Nantes et d’un certain immeuble au boulevard d’Annecy.
Puis:
et« Exact, accorda le vieil homme, de plus en plus excité, alors il faudrait qu’il parte à gauche, hein Martha, il faudrait qu’il parte à gauche pour aller à Pérouse. »
« Pérouse, oui, confirma la vieille. »
« Et là, il pourrait prendre le train. »
La vieille femme confirma encore.
« Il pourrait s’arrêter à Nantes, il serait un peu perdu, mais c’est toujours ainsi avec l’aventure, et lorsqu’il sortirait de la gare il lui suffirait de suivre la grande rue jusqu’au boulevard d’Annecy. »
Nouvelle confirmation de la femme tandis que je restais pétrifié devant ce drôle de discours.
« C’est le troisième immeuble, c’est bien lui, Martha ? Il lui faudrait entrer dans le troisième immeuble avec la gardienne qui est si laide et au second étage, dans l’appartement 212 il retrouverait celle qu’il va chercher... »
Je me souviens parfaitement du jour où je suis descendu du train, à Nantes. J’étais perdu, un peu anxieux. J’étais dans une grande ville, avec un maigre bagage et fort peu d’argent. Je ne savais même plus pourquoi j’étais là.
Tout naturellement, mes pas me guidèrent hors de la gare, puis tout droit le long de la grande rue. À l’est, de nombreux nuages s’amoncelaient et je pris donc le parti de m’engager sur un autre boulevard qui s’étendait à ma gauche, bordé d’immeubles. J’aperçus un petit chaton, qui semblait me regarder et le vit disparaître par la porte d’un des hauts bâtiments. Je l’y suivis et faillis rentrer tête la première dans une très vieille et désagréable femme. La bêtise et la méchanceté, si ce n’était l’avarice, avaient dû tant la marquer que son visage en avait pris les traits, se couvrant de pustules, de verrues et lui retirant un maximum de cheveux.
M’excusant, et en prenant à peine le temps de la plaindre, je m’enfuyais par l’escalier, espérant d’une part retrouver le chaton et d’autre part éviter au maximum le contact avec la vieille. Un étage, puis un autre... j’entendis un miaulement plaintif dans le couloir et me mis à courir de plus belle dans cette direction.
Une seconde plus tard, j’avais renversé une jeune demoiselle qui rentrait chez elle et m’était foulé le pied. Je m’excusais, arguant que je recherchais un chaton qui m’avait fort intrigué et elle répondait, notamment que ce chaton lui appartenait, lorsque nos regards se sont croisés. Ses yeux étaient magnifiques, de vraies perles, remplis de noblesse et de la joie de vivre. Nous tombâmes aussitôt éperdument amoureux. Je lui demandais :
« Excusez-moi, mais où suis-je ? »
Et tout naturellement elle me répondit :
« Vous êtes à Nantes, au boulevard d’Annecy, devant chez moi. » Je levais les yeux et aperçus le numéro 212 sur la porte.
Elle me fit entrer chez elle pour appeler un médecin et trois mois plus tard un prêtre nous fit mari et femme.
Ces passages se font échos, puisque les vieux offrent un choix au jeune homme, choix qu'il fera par la suite, puis ils lui indiquent la route à suivre, route qu'il suivra. Quant au reste...
Impe.
ps: ceci dit, c'est positif sans l'être. D'une part, ce l'est car finalement, le jeune homme est heureux, surtout qu'il a évité de suivre la route "qui ne mène nul part, vers une fillette rencontrée deux ans auparavant".
Mais d'un autre côté, les deux vieux se sont littéralement emparés de l'existence du jeune homme pour faire revivre leur fils.
Il manque d'ailleurs une scène, à la fin, où les deux vieux assistent à la cérémonie de mariage, du fond de l'église.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- San
- Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Messages : 1069
Mais ça a l'air super de toute façon, on s'en moque de cette fille qu'il connaît à peine, puisqu'il est heureux à la fin!
Mais je ne sais pas trop quoi en penser, les vieux avaient-ils le droit ou pas, et comment ont-ils fait, ou plutôt comment le héros a fait pour imaginer tout ça?! J'aurais tendance à répondre que c'est bien comme ça et c'est tout
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Krycek
- Hors Ligne
- Messages : 2935
Dès le début j'ai trouvé ça un peu trop lourd, comme une envie de tout de suite donner un poids à ce qui va suivre... non... j'suis pas client de ce genre de tournure.Impé écrit: Autant commencer tout de suite et espérer en finir à jamais.
Petite moue du personnage, c'est sympa, on sent ici que le perso cherche à se détendre un peu... non ?Impé écrit: Dans un coin de la pièce, il y avait une vieille femme, la sienne sans doute[...]
dans le peu constructif de ma part tu pourras relever ceci : ça se dit cette tournure là ?!!Impé écrit: Était-ce pas l’aspect rustique des lieux
Là déjà, on se dit que le p'tit vieux il a un pet au casque... mais c'est bien trouvé ! J'aime cette idée économique !Impé écrit: « Dans un moment, ajouta-t-il, on aura plus besoin de la bougie, la lumière des éclairs suffira. »
Bon d'accord : seconde remarque non constructive !Impé écrit: « C’est que je sais que je sais que tu aimes ça, garçon, le pain avec la soupe. »
Je reviens donc sur le style car arrivé à cette partie du texte on sait que le narrateur parle, qu'il est fermier et ce à quoi je n'avais pas fait attention au début m'étonne à présent : les tournures de ses phrases. C'est sûr le style est irréprochable... trop peut-être. Oui c'est dans les 50's mais ç'aurait eu plus d'impact et nous aurait plus immergé si tu avais glissé des morceaux de patoi paysan dans des remarques de sa part ou dans le vocabulaire et éliminé des "présentement", "lacunaire" et autres mots qui font gagner beaucoup de points au scrabble. Sans méchanceté aucune, je doute que les agriculteurs de ces années là parlaient avec un language si soutenu.
Tu me diras, c'est du chipotage... je ne sais pas, c'est de cette façon là que je réfléchi à mes textes et je te donne donc mon avis.
Retour au texte, le premier "S'il te plaît" fait fureur car c'est le titre du texte et déjà on se dit que ça a un rapport avec ce qui va arriver, ce qui est le corps. Le ton, que l'on sent calme, avec lequel la phrase est dite en rajoute une couche. Très gros effet donc... bien trouvé.
Ici en allégeant le style, tu aurais un meilleur effet qui reste tout de même impressionnant.. je veux dire, ce à quoi tu les compares impressionne d'autant plus. Disons que quand j'écris et que je souhaite un effet soudain sur le lecteur, ou une impression forte, je fait le maximum pour alléger les phrases, que ce soit plus facile à comprendre donc plus rapide... donc plus d'effet.Impé écrit: On aurait pu croire, alors, à deux éponges qui s’étaient serrées si forts qu’il ne restait plus que quelques gouttes de liquide à l’intérieur.
Ici le perso se prend la porte de l'auberge en pleine tronche et jusqu'à cette phrase j'était persuadé qu'il s'était cogné au panneau indicateur dont le vieux parle plus haut. Et puis tu nous décris la porte, nous laissant comprendre où il est, ce qui donne encore un bon effet et encore mieux le petit recul : il se prend un panneau, qui s'avère être une porte, celle de la maison des vieux, qui a brûlé. Ce style est sympa et intéressant à lire. Bien vu !Impé écrit: Il s’agissait d’un grand panneau de bois vert, avec une lucarne au haut, du houx tout autour et une grande fleur peinte sur le devant.
Jusqu'ici tu as bien travaillé les passages de ton texte puis on voit la fin venir à l'aide de 3 Deus Ex Machina si je puis dire :
- il lui prends, comme d'une envie de chier, de laisser tomber sa promise pour partir on ne sait où.
- il est "perdu" au début dans Nantes et se mets à suivre un petit chaton... pourquoi ? on sait pas !!
- La fille qu'il "rencontre" brutalement l'invite de suite à rentrer chez lui pour appeller le toubib... pourquoi ?!!
Disons qu'on a l'impression que tu as bâclé ce passage pour ne pas perdre l'ambiance précédente et faire un bref rappel à la fin du texte avec le "Jim" au mariage... Disons que tu as passé plus de temps à décrire le fait qu'il est perdu dans la forêt que pour ce passage de Deus Ex Machinas... quitte à les utiliser, j'en aurai enlevé un (le petit chaton) pour lisser un peu et cacher ces coups du sorts dû à l'auteur.
POur le Jim du mariage, je me suis mis à chercher le sens final du texte, en me rappellant qu'à chaque fois je faisais preuve de stupidité sans comprendre tes textes. Mais au vu de l'intro, je me suis dit que tu n'y avais pas mis de sens caché en parlant de :
Impé écrit: Petite distraction sans autre ambition que de vous faire sourire.
Il me reste tout de même en mémoire une très bonne ambiance opressante suite à la perte du perso dans la forêt jusqu'à sa fuite de la maison... je crois que c'est ce que j'ai vraiment aimé. Le perso aurait même pu reprendre sa route vers St-Sulpice et FIN, ça m'aurait suffit. Félicitations donc, c'est sympa à lire.
PS : c'est quoi des Poraux ? Au début je croyais à une faute de frappe pour écrire Poireaux !!!
PPS : Heureusement que la baraque des vieux a brûlé... si le narrateur et Claire étaient allés leur rendre visite qui sait ce qui se serait passé ?!! Moi je sais : La ferme tuerait Claire D D D D .
Krycek, faussement drôle
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Imperator
- Hors Ligne
- Messages : 751
Entièrement d'accord, d'autant plus que je cherchais une introduction pour mon récit et que j'ai sauté sur la première venue. Bien vu .Dès le début j'ai trouvé ça un peu trop lourd, comme une envie de tout de suite donner un poids à ce qui va suivre... non... j'suis pas client de ce genre de tournure.
En effet, il veut se rassurer.on sent ici que le perso cherche à se détendre un peu... non ?
Je voulais écrire "Était-ce par"...Était-ce pas l’aspect rustique des lieux
Ceci dit, moi, c'était surtout pour avoir ma scène à la lumière des éclairs .Là déjà, on se dit que le p'tit vieux il a un pet au casque... mais c'est bien trouvé ! J'aime cette idée économique !
Tout à fait exact. Mais j'ai un mal fou à parler un autre français que le français académique. Et puis, d'une certaine manière, ça donne un cadre beaucoup plus sérieux à l'histoire. Si je sors un "crévindidjou" dans le tas (je prends un exemple extrême ), le personnage paraîtra sympatique et mon effet est brisé. Mais si je connaissais des expressions adéquates, oui, en effet, ça aurait été le bienvenu. Re-bien vu .C'est sûr le style est irréprochable... trop peut-être. Oui c'est dans les 50's mais ç'aurait eu plus d'impact et nous aurait plus immergé si tu avais glissé des morceaux de patoi paysan dans des remarques de sa part ou dans le vocabulaire et éliminé des "présentement", "lacunaire" et autres mots qui font gagner beaucoup de points au scrabble. Sans méchanceté aucune, je doute que les agriculteurs de ces années là parlaient avec un language si soutenu.
Cependant, le style rapide n'est de mise que si l'action se veut rapide (un combat par exemple, ou une fuite éperdue). Ici, au contraire, le héros voit l'action par passage, comme des images aux rythmes des éclairs. L'action est très saccadée et pourtant rapide dans les saccades.Ici en allégeant le style, tu aurais un meilleur effet qui reste tout de même impressionnant.. je veux dire, ce à quoi tu les compares impressionne d'autant plus. Disons que quand j'écris et que je souhaite un effet soudain sur le lecteur, ou une impression forte, je fait le maximum pour alléger les phrases, que ce soit plus facile à comprendre donc plus rapide... donc plus d'effet.
Au départ, c'était mon intention . Et je me suis soudainement demandé pourquoi j'avais pris autant de temps à décrire ma petite porte. Finalement, ça s'est imposé à moi.Ici le perso se prend la porte de l'auberge en pleine tronche et jusqu'à cette phrase j'était persuadé qu'il s'était cogné au panneau indicateur dont le vieux parle plus haut.
À vrai dire, il y a deux manières de voir cette partie:Jusqu'ici tu as bien travaillé les passages de ton texte puis on voit la fin venir à l'aide de 3 Deus Ex Machina si je puis dire :
- il lui prends, comme d'une envie de chier, de laisser tomber sa promise pour partir on ne sait où.
- il est "perdu" au début dans Nantes et se mets à suivre un petit chaton... pourquoi ? on sait pas !!
- La fille qu'il "rencontre" brutalement l'invite de suite à rentrer chez lui pour appeller le toubib... pourquoi ?!!
- simple: Marrant, le héros fait exactement ce que les vieux attendaient de lui, tout se termine bien.
- plus complexe: le héros est très visiblement pris par une destinée qu'on lui a tracé et la suit aveuglément, trop aveuglément.
Ceci dit, le passage est effectivement bâclé. Mais:
Comme le le lui avaient suggéré les vieux.- il lui prends, comme d'une envie de chier, de laisser tomber sa promise pour partir on ne sait où.
Là, c'est moi . Quand je suis un peu perdu, j'ai tendance à suivre le moindre signe insolite.- il est "perdu" au début dans Nantes et se mets à suivre un petit chaton... pourquoi ? on sait pas !!
Pas le temps de faire toute une histoire de séduction . Elle l'aimait déjà avant de le connaître puisque les vieux la le lui avaient prédestinée.- La fille qu'il "rencontre" brutalement l'invite de suite à rentrer chez lui pour appeller le toubib... pourquoi ?!!
Jim, c'est le nom du fils des vieux qui a fait brûler la maison en jouant avec le feu dans la chaudière, le Jim qui aurait dû, s'il avait vécu, aller à Nantes dans ce fameux immeuble et rencontrer cette jeune fille pour l'épouser...POur le Jim du mariage, je me suis mis à chercher le sens final du texte, en me rappellant qu'à chaque fois je faisais preuve de stupidité sans comprendre tes textes. Mais au vu de l'intro, je me suis dit que tu n'y avais pas mis de sens caché en parlant de :
J'ai toujours entendu "poraux" même si je ne suis que peu sûr de l'orthographe. Un légume que l'on utilise pour faire le papet vaudois. (papet au poraux)PS : c'est quoi des Poraux ? Au début je croyais à une faute de frappe pour écrire Poireaux !!!
Je n'ai jamais pensé à imaginer ce qui se passerait si... Mais la manière dont j'ai monté le texte ne permet pas ce genre de question. (je suppose que ça se transformerait en la volonté de Claire de tuer son mari, le mari de tuer les fantômes et les fantômes de tuer Claire et protéger leur fils... mais ce n'est pas directement dans la logique du texte).PPS : Heureusement que la baraque des vieux a brûlé... si le narrateur et Claire étaient allés leur rendre visite qui sait ce qui se serait passé ?!! Moi je sais : La ferme tuerait Claire
Impe, content de t'avoir diverti .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Krycek
- Hors Ligne
- Messages : 2935
Réfléchi à la façon dont parlent tes grands-parents ou d'autres personnes du 3e âge que tu connaitrais. Ils ont une façon de voir les choses qui est simple (j'ai pas dit simplet)... une façon de tout ramener à la simplicité ce qui donne parfois un côté comique ou dramatique lors de tragédies. Bien sûr ton perso et jeune... passons.Mais si je connaissais des expressions adéquates, oui, en effet, ça aurait été le bienvenu.
Justement !!! Pourquoi il suivrait l'avis de 2 petits vieux qu'il a fuit ?!Citation:
- il lui prends, comme d'une envie de chier, de laisser tomber sa promise pour partir on ne sait où.
Comme le le lui avaient suggéré les vieux.
Ah... mes condoléances pour ton sens de l'orientation !!!Quand je suis un peu perdu, j'ai tendance à suivre le moindre signe insolite.
Oui, j'avais suivi. Mais j'y cherchais un sens caché.Jim, c'est le nom du fils des vieux qui a fait brûler la maison en jouant avec le feu dans la chaudière, le Jim qui aurait dû, s'il avait vécu, aller à Nantes dans ce fameux immeuble et rencontrer cette jeune fille pour l'épouser...
Une façon comme une autre de répondre compliqué... le papet vaudois... maintenant que j'y pense... j'suis bête.Un légume que l'on utilise pour faire le papet vaudois. (papet au poraux)
Houlà ! Doucement sur le papet vaudois mon vieux !!! La ferme tuerait Claire <=> La fermeture éclair.Citation:
PPS : Heureusement que la baraque des vieux a brûlé... si le narrateur et Claire étaient allés leur rendre visite qui sait ce qui se serait passé ?!! Moi je sais : La ferme tuerait Claire
Je n'ai jamais pensé à imaginer ce qui se passerait si... Mais la manière dont j'ai monté le texte ne permet pas ce genre de question. (je suppose que ça se transformerait en la volonté de Claire de tuer son mari, le mari de tuer les fantômes et les fantômes de tuer Claire et protéger leur fils... mais ce n'est pas directement dans la logique du texte).
Oui je sais... c'est nul .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Monthy3
- Hors Ligne
- Messages : 673
Un seul mot : bluffé. Vraiment, je dois avouer que c'est le etxte qui "m'inspirait" le moins à l'origine (j'avais lu les premières lignes, sans conviction) , et d'une lecture plus approfondie il en ressort que c'est mon coup de coeur de la Maj.
Du coup, je n'ai pas tellement envie de relever les rares défauts, dont aucun ne m'a en tout cas sauté aux yeux. Je veux juste ajouter que l'ambiance installée est très particulière, à la fois dérangeante et apaisante (oui, oui !), et c'est la grande force de cette nouvelle.
Bon, incorrigible que je suis, j'ai tout de même relevé les quelques fautes :
Verbes à mettre au passé simple.Je passais l’après-midi à tourner en rond, à revenir sur mes pas, me perdre à nouveau, escalader des collines et les redescendre, en vain. Pour finir, je pénétrais dans une immense forêt.
"n'eût pu" ; la même faute revient plus loin dans le texte.intérieurement seulement pour que quiconque m’eût alors observé n’eusse pu me traiter de lâche
Double négation >>> contresens.Mais nul réconfort dans les cieux que je pusse trouver ni nulle lueur vers laquelle m’abriter.
Courais.Je courrais
Voilà, toutes mes félicitations pour ce texte.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Falc'hun
- Hors Ligne
- Messages : 402
Ma première impression est assez mitigée. L'ambiance est assez bien rendue et nous ramène beaucoup vers des contes d'effrois paysans traditionels. Pour ce qui est de la finalité du récit elle m'échappe encore.
Je ne crois pas que je vais me pencher sur le texte de façon linéaire comme j'en ai l'habitude, mais plutôt en détaillant certains points caractéristiques du texte.
Premièrement je relèverais le style. Il n'est pas forcément des plus fluide et il se trouve par-ci par-là quelques phrases assez longues et un peu lourdes. Mais pour ce texte je ne vois pas ça comme un défaut tant l'ambiance s'en trouve renforcée, presque palpable. Là où j'aurais à être un petit peu plus critique, ce serait sur la phase de panique dans la maison qui aurait peut être gagnée à être écrite avec des phrases un peu plus courte et plus saccadée pour renforcer l'impression de panique du jeune homme.
Quand à cette l'ambiance, elle est assez bien retranscrite. Ceci dit elle me laisse un peu sur ma faim. En effet j'ai du mal à m'y plonger, à me laisser entraîner. Après réflexion, je pense qu'il manque des petits détails insignifiants pour crédibiliser et concrétiser tes décors. Une description un petit peu plus précise, aussi bien de la forêt que de la maison, aurait pu rendre l'ambiance encore plus pesante et présente. Je ne m'attarderai pas plus sur ce point étant donné le débat que nous avons eu à propos du texte de Monthy3. Dans ce que j'ai beaucoup aimé se trouve la scène de la maison qui se déroule à la seule lueur des éclairs.
Pour ce qui est du personnage, ses pensées sont vraiment bien développées, de plus certains passages permettent une réelle identification de la part du lecteur. Nottament quand le personnage se rend compte que l'accueil du grand père "nous t'attendions" sonne biz z arrement. Le "heros" n'en est justement pas un et est ainsi plus proche de nous, nous permettant de nous mettre à sa place et de rentrer dans le récit.
Quant aux deux petits vieux, je les trouve eux aussi très bien réussis. Tout d'abord tout à fait normaux aussi bien mentalement que physiquement. Le fait qu'ils lachent prise mentalement à leur phobie semble entrîner leur physique derrière eux. De même la non présence de la chaudière dans la représentation mentale de la maison est très cohérente vis à vis du fait qu'elle a causé leut perte. Puis après leur décrépitude accélérée rend vraiment bien même si quelques petits détails supplémentaires n'auraient pas été de trop.
Je crois que c'est sur ces trois points que le texte repose et qui font sa personnalité.
Il y a quelques éléments que je veux juste relever parcequ'ils m'ont vraiment plus.
Voilà l'élément qui nous fait passer d'un simple récit de voyage à quelque chose de plus mystérieux. En une phrase le texte change totalement de personalité et de genre. Bravo« Entre : nous t‘attendions. »
La porte contre laquelle il se cogne et qui nous apporte les réponses à cette nuit d'épouvante.
L'orage qui s'arrête en même temps que le cauchemard. Assez classique voir même cliché mais tellement approprié et cohérent avec l'ambiance générale.
L'intervention du chaton, parceque j'adore les petits chatons.
Pour conclure, je crois que j'ai bien aimé même si je n'ai pas adoré. Ceci dit j'ai beacoup apprécié cette succession de sentiment d'être perdu, de se retrouver puis de se perdre à nouveau dans le cauchemard et de se réveiller. L'alternance de moments de panique et de calme.
Pour ce qui est de la finalité je reste un peu bloqué, peut être qu'il faut savoir tout laisser tomber pour tenter sa chance. Qu'il faut savoir écouter les conseils des anciens. Ou alors simplement qu'il ne faut pas laisser les enfants jouer avec le feu.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- dude
- Hors Ligne
- Messages : 624
J'ai bien aimé les petits détails que tu as insérés au début du récit (avant la "métamorphose" des vieux) qui mettent le lecteur sur la voie.
Je dois dire que je craignais un peu pour la suite, après l'épisode de la cabane, car je pensais que ce serait plus glauque alors, que tout finit bien! Une bonne petite histoire fantastique!
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Zarathoustra
- Hors Ligne
- Messages : 2081
L'introduction fait penser aux grands classiques de la littérature fantastique de 19eme voire un peu Lovecraft.
On a donc un début qui flirte avec la banalité et le quotidien. Puisn un personnage qui flippe un peu facile, des phrases qu'on peut considérer comme des indices (Une telle nuit ne pouvait exister... Je repris entèrement possession de moi-même (tiens il s'était évadé... C'est un esprit?). Il y a juste un truc qui cloche un peu, c'est ta volonté de dater le texte. Pourquoi 1951? Quand tu évoques, lors de la nuit, la possibilité qu'il s'agisse un maléfice, je sais pas, ça ne m'est pas apparu comme cohérent. Certes, tu donnes une accroche réaliste, mais elle ne colle pas aux pensées du narrateur.
Le début reste quand même très classique, peut-être même un peu excessif dans les peurs (on est en 1951, on n'est pu dans le monde des superstitions). Et puis arrive cette phrase: "Nous t'attendions". Elle sonne comme le vrai début de l'histoire. Comme si tout ce qui précède était là pour l'ambiance. Bon, en soit, elle est un peu cliché (j'ai du aussi l'utiliser dans un de mes textes, et j'en ai lu plein aussi).
Mais la vrai réussite du texte réide bien dans les vieux. Tu arrives à les rendre à la fois attachants, grotesques/loufoques et angoissants. Ton personnage fait très passif (c'est d'ailleurs souvent le cas de tes perso masculin, ils ont une forme de résignation sur ce qui leur arrive ou va leur arriver). Le contraste est donc encore plus fort.
D'ailleurs, tu restranscris d'ailleurs très bien la vieillesse. Tu la rend touchante et répugnante. Je ne sais pas sur qui tu t'es inspiré, mais ça donne pas envie de vieillir! On a également l'impression que tu as pris plaisir à en faire des tonnes avec eux. Et on retouve ce plaisir en te lisant. Bref, vraiment très réussi.
Malheureusement, la fin se lit avec moins d'attention. Comme si la fin ne t'intéressais plus autant. Le fait que le perso soit si passif contribue à lire plus passivement. On attend que ça se finit et on n'a pas de vraie surprise. L'idée finale sur l'ambiguité du narrateur en est qu'à moitié une. Non que je m'y attendais précisément, mais c'était le genre que j'attendais. Disons, que je ne suis pas sûr que tu l'aies parfaitement exploitée.
Je dirais même qu'il y a un côté baclé. Paf, il tombe amoureux. Pif, elle tombe amoureuse. Bing il se marient. Clap: The end. Tout ça en 10 lignes. Tu croies pas que tu avais de quoi creuser la scène? Moi, si, je crois. Ou alors, ton histoire ne t'intéresse plus à ce stade. Donc, nous non plus.
Il y a eu également le passage des poraux, un grand moment de mystère! Où tu as pu chercher un tel plat!
Autre truc biz z arre: la géographie. On retrouve Pérouse. Notre Ogre n'est pas loin? C'est un clin d'oeil ou la ville existe vraiment dans le coin de Nantes? Et puis, Nantes,j'habite à côté depuis 5 ans. Ca m'a fait biz z arre que tu en parle. Je connais la gare. Donc ça a contribué à rendre davantage ce txte étrange pour moi. Donc on retrouve ta volonté d'insérer ton histoire dans le réel: l'espace, le temps, les aliments. C'est vrai que c'est importants pour rendre crédible le fantastique de ton texte. Disons un fantastique qui produit de l'angoisse. Sans ça, on lit en étant prêt à tout et sans être vraiment impliqué dans l'histoire.
Flch'un a evoqué le style. J'ai moi aussi noté pas mal de phrases assez lourdes. J'essaierais de te les donner. Il y a également une confusion très régulière entre le passé simple et l'imparfait pour la 1ere pers du singulier-> je le décidais vs décidai
Il y a également l'impératif. Il n'y a pas de "s" pour la 2eme personne: ne t'appoche pas de la chaudière!"
Ces 2 fautes sont fréquentes dans Chroniques (on m'a briffé aussi ici sur la première! Depuis, je fais gaffe aussi et je refile le tuyau).
La 3eme erreur fréquent est la ponctuation. Je te donnerais un exemple qui se retrouve plusieurs fois dans ton texte.
.Mais nul réconfort dans les cieux que je pusse trouver ni nulle lueur vers laquelle m’abriter
=> tendis. Et tu as dû en plus confondre le passé simple avec l'imparfaitdurant ma panique, je tendais l’oreille en direction de la source
-> pas beau! Surtout que tu nous case le passé du subjonctif avant et après. Y a comme une chute de style...Une voix, était-ce bien cela ? Si c’était le cas, ç’aurait été une voix bien étrange, presque inaudible et pourtant parfaitement claire
Là j'ai eu du mal! C'est trop lourd:
J’en avais trop vu, trop entendu et peut-être fus-je lâche alors, peut-être aurais-je dû trouver le courage de rester, mais c’en était trop pour moi et, abandonnant toute autre idée, je me mis à courir vers la porte pour fuir tout ceci au plus vite. Et les paroles du grand-père continuaient à résonner dans le couloir : « ne t’approches pas... ». Puis : « Je lui demandais... ». Je me bouchais les oreilles pour ne plus l’entendre, atteignit la porte sans me retourner et la refermait sur moi. Alors, à ma grande horreur, la voix se fit entendre à l’intérieure de mon crâne, claire, parfaitement audible, impossible à ignorer :...
-> réptitionLe temps, alors s’arrêta, comme il est de coutume en ce genre d’instant, et la pluie, si violente une seconde auparavant, cessa totalement. En deux minutes, le ciel fut vidé de ses nuages et, au loin, le soleil du matin faisait son entrée triomphante dans le domaine des cieux.
En rouge : à corriger, en vert, la bonne ponctuation (il me semble)M’excusant, et en prenant à peine le temps de la plaindre (c'est très lourd), je m’enfuyais par l’escalier, espérant, d’une part, retrouver le chaton et, d’autre part, éviter au maximum le contact avec la vieille. Un étage, puis un autre...
Bon, là, tout va trop vite. Tu aurais pu rendre la scène plus belle, plus magique. Lui donner un peu de souffle de manière à terminer sur un moment fort. Retravaille également tout le paragraphe. C'est biz z arrement construit. Tu vois, quand je te disais que la fin était baclée...Une seconde plus tard, j’avais renversé une jeune demoiselle qui rentrait chez elle et m’était foulé le pied. Je m’excusais, arguant que je recherchais un chaton qui m’avait fort intrigué et elle répondait (passé simple), notamment que ce chaton lui appartenait, lorsque nos regards se sont croisés. Ses yeux étaient magnifiques, de vraies perles, remplis de noblesse et de la joie de vivre. Nous tombâmes aussitôt éperdument amoureux
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Monthy3
- Hors Ligne
- Messages : 673
Plus la développer ? Non, je ne crois pas, le coeur de l'histoire n'est pas là. Alors, est-elle inutile ? Non plus, car il faut une conclusion cohérente, ce qui ne veut pas dire non plus plate. Je m'embrouille un peu, mais je me devais de réagir avant l'auteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Zarathoustra
- Hors Ligne
- Messages : 2081
Mais sans en rajouter des pages, je pense qu'une dizaine de lignes, des paragraphes mieux structurés auraient donné une impression moins fuyante. Il manque un petit peu de matière. J'ai juste l'impression qu'Impe avait ha^te de mettre le point final. Je peux me tromper, il nous dira tout et je veux TOUT savoir!
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Imperator
- Hors Ligne
- Messages : 751
Alors:
Monthy3:
C'est vrai que mon départ est tout ce qu'il y a de plus banal, à certains détails près.Un seul mot : bluffé. Vraiment, je dois avouer que c'est le etxte qui "m'inspirait" le moins à l'origine (j'avais lu les premières lignes, sans conviction) , et d'une lecture plus approfondie il en ressort que c'est mon coup de coeur de la Maj.
Mais je suis content que ce texte t'ait plu .
***
Falc'hun:
Encore heureux , l'autre était autrement plus travaillé, pensé et élaboré.Encore un texte d'Imperator qui me trouble. Moins dérangeant que le précédent toutefois.
Faut avouer qu'y a pas grand chose... tout au plus une réflexion sur la destinée et sur le besoin de surnaturel dans nos vies.Pour ce qui est de la finalité du récit elle m'échappe encore.
Zara me force à le reconnaître .Il n'est pas forcément des plus fluide et il se trouve par-ci par-là quelques phrases assez longues et un peu lourdes.
Je reconnais en effet avoir cette tendance à ne pas insérer d'éléments s'ils n'ont pas de rapport aux texte. Si je dis par exemple que la maison est petite, ce sera pour accentuer l'effet clostrophobe et intimiste, mais les détails ne sont pas mon truc.Une description un petit peu plus précise, aussi bien de la forêt que de la maison, aurait pu rendre l'ambiance encore plus pesante et présente. Je ne m'attarderai pas plus sur ce point étant donné le débat que nous avons eu à propos du texte de Monthy3.
Tu me rassures sur un point qui m'inquiétais assez. En effet, lorsque je pense un récit, il y a toujours quelques éléments à la base que je veux y placer, dans le cas présent le "s'il te plaît..." et "entre, nous t'attendions". Seulement j'aime bien un peu de réalisme, et qui ne s'inquiéterais pas de voir un vieux lui dire ça dans un tel contexte...Nottament quand le personnage se rend compte que l'accueil du grand père "nous t'attendions" sonne biz z arrement. Le "heros" n'en est justement pas un et est ainsi plus proche de nous, nous permettant de nous mettre à sa place et de rentrer dans le récit.
Quand j'y pense, c'est presque amusant. Il aurait pu être plus terrifiant de placer là un vieux fourneau ou une vieille chaudière sombre, noire, terrifiante ou que sais-je qui aurait pu alourdir encore la sensation de malaise.De même la non présence de la chaudière dans la représentation mentale de la maison est très cohérente vis à vis du fait qu'elle a causé leut perte.
Me too .L'intervention du chaton, parceque j'adore les petits chatons.
Non, je ne dirais pas ça. Si finalité il doit y avoir, ce serait cette recherche du sens de notre vie. Mais ce n'est pas suffisamment développé pour que le texte se relève d'une morale. (mais plus j'y regarde et plus elle s'y trouve, du moins lorsque l'on pense comme moi. C'est un vieux thème à moi que je comptais placer dans un autre texte avec un vieux carosse, symbole de voyage... si je l'écris un jour, vous comprendrez).Pour ce qui est de la finalité je reste un peu bloqué, peut être qu'il faut savoir tout laisser tomber pour tenter sa chance. Qu'il faut savoir écouter les conseils des anciens. Ou alors simplement qu'il ne faut pas laisser les enfants jouer avec le feu.
***
Dude:
Tout d'abord, une grande surprise de te voir commenter mon texte .
Là, c'est bien vrai .La trame n'est pas d'une originalité absolue
De mon côté, ces sortes de huis-clos me sont avant tout inspirés d'un conte de Maupassant du Horla (celui du chalet avec le chien). Le reste vient de mon imaginaire. Mais les histoires de fantômes doivent foisonner.(j'avais déjà lu une histoire dans le même genre dans une bd)
Tu me donnes envie d'étudier la chose . (j'imagine avoir dû jouer sur les champs lexicaux de chaleur, de distance ou que sais-je...) Mais je n'en aurais jamais le temps.Notamment dans ta façon de distiller la tension qui s'installe dans la cabane, on glisse alors d'un endroit agréable vers un cauchemar éveillé. Chapeau!
Depuis quelques mois je suis un peu amoureux, alors il faut croire que c'est pour ça .Je dois dire que je craignais un peu pour la suite, après l'épisode de la cabane, car je pensais que ce serait plus glauque alors, que tout finit bien!
Merci pour ton commentaire innattendu . (Merci aussi aux autres )
***
Zarathoustra:
On parle aussi comme cela de moi, alors...Un texte d'Impe, c'est toujours un peu mysterieux.
C'est possible, je ne sais pas trop...L'introduction fait penser aux grands classiques de la littérature fantastique de 19eme voire un peu Lovecraft.
J'ai mis ces deux éléments ensemble parce que l'un répond à l'autre. Je voulais un texte qui se passe dans une époque plutôt moderne (donc qui puisse nous toucher et non pas appartenir à un passé lointain. 1951, c'est l'époque de nos pères et pour certain celle de l'enfance) mais qui soit tout de même assez reculé pour que les campagnards soient encore un peu superstitieux. Du reste, 1951, c'est l'après-guerre, donc déjà une connotation pas très joyeuse, mais pleine d'espoir (comme ce texte en somme).Puisn un personnage qui flippe un peu facile,
Il y a juste un truc qui cloche un peu, c'est ta volonté de dater le texte. Pourquoi 1951?
Sur le moment, j'ai du écrire ce qui me passais par la tête. En écrivant, je me mets à la place de mon personnage et je me demande comment je réagirais, ce que je vais faire et je sélectionne parmi les choix selon la personnalité de mon bonhomme. Après... je ne sais pas trop, il devait être en train de paniquer.Quand tu évoques, lors de la nuit, la possibilité qu'il s'agisse un maléfice, je sais pas, ça ne m'est pas apparu comme cohérent. Certes, tu donnes une accroche réaliste, mais elle ne colle pas aux pensées du narrateur.
C'est aussi ce qui est amusant, puisque l'on part de 1951 pour entrer dans un forêt et soudain se retrouver dans un monde totalement à part que l'on placerait volontier dans un âge sombre comme le moyen-âge, avant de revenir à la réalité (les trains, les immeubles, etc...).(on est en 1951, on n'est pu dans le monde des superstitions)
Du reste, aujourd'hui encore certains sont très superstitieux, et je ne doute pas que les campagnes, en 1951, étaient remplies de légendes.
Les différents liens que j'ai tissés entre ce début et ce qui précède me pousseraient à réfuter cette théorie, mais il est vrai que la partie "fantastique" ne commence réellement qu'à partir de là. Pourquoi? Simplement parce que mon personnage, tout superstitieux qu'il soit, a donné des explications logiques à tout ce qui lui arrivait et s'est rattaché à la réalité jusque là. Il a réellement entendu des voix, mais a mis ça sur le compte du vent, pour l'exemple.Elle sonne comme le vrai début de l'histoire. Comme si tout ce qui précède était là pour l'ambiance.
Du reste, il s'agit d'un texte d'ambiance .
Tu arrives à les rendre à la fois attachants, grotesques/loufoques et angoissants.
Comme je l'ai dit, ils réagissent souvent comme moi je le ferais, et je déteste me laisser aller à la panique ou agir lorsque je ne comprends pas les choses. Pour faire des personnages plus actifs, il me faut réellement me dissocier de ma propre personnalité, ce qui est assez lourd pour un texte aussi court . (et puis, ça donne un peu ma marque de fabrique)Ton personnage fait très passif (c'est d'ailleurs souvent le cas de tes perso masculin, ils ont une forme de résignation sur ce qui leur arrive ou va leur arriver). Le contraste est donc encore plus fort.
Au fond, ce sont des caricatures de vieux. Je n'ai pas d'inspiration particulière, sinon peut-être tous les vieillards de tous les contes que j'ai pu lire jusqu'à présent.Tu la rend touchante et répugnante. Je ne sais pas sur qui tu t'es inspiré, mais ça donne pas envie de vieillir!
Ce sont eux, les vrais héros du texte.On a également l'impression que tu as pris plaisir à en faire des tonnes avec eux.
Je le reconnais. Je suis un grand rêveur, et le retour à la réalité m'ennuyais. J'ai beaucoup manqué d'imagination pour illustrer les rouages du destin (il fallait qu'il aille par là... et hop, un chaton). C'est vrai que ça ne m'intéressais plus tant. (j'aurais pu m'arrêter au choix de la direction au panneau indicateur qui aurait largement suffi).Comme si la fin ne t'intéressais plus autant.
Je dirais même qu'il y a un côté baclé. Paf, il tombe amoureux. Pif, elle tombe amoureuse. Bing il se marient. Clap: The end. Tout ça en 10 lignes. Tu croies pas que tu avais de quoi creuser la scène? Moi, si, je crois. Ou alors, ton histoire ne t'intéresse plus à ce stade. Donc, nous non plus.
Il me fallait un plat qui fasse suffisamment paysan et qui ait une apparence un peu rebutante, un peu vieille.l y a eu également le passage des poraux, un grand moment de mystère! Où tu as pu chercher un tel plat!
Pérouse existe vraiment, mais je ne sais pas si c'est près de Nante. (à ma connaissance, c'est dans l'est de la France, au nord-ouest de la Suisse). Ceci dit, c'était surtout un clin d'oeil à l'histoire de l'Ogre .On retrouve Pérouse. Notre Ogre n'est pas loin? C'est un clin d'oeil ou la ville existe vraiment dans le coin de Nantes?
Si j'avais bien travaillé mon texte, j'aurais pu y mettre un sens, mais j'ai mis Nante comme cela, je le regrette. J'aurais pu situer l'action en Suisse et parler de villes qui me sont familières (Monthey, ça doit pas beaucoup vous parler ), mais j'aime beaucoup les paysages français et cette mentalité un peu différente. (ici, la culture est différente, à l'instar de nos montagnes nous sommes plus renfermés, beaucoup plus sombres et menaçants).Et puis, Nantes,j'habite à côté depuis 5 ans. Ca m'a fait biz z arre que tu en parle. Je connais la gare. Donc ça a contribué à rendre davantage ce txte étrange pour moi.
Faut vraiment que je fasse gaffe...Ces 2 fautes sont fréquentes dans Chroniques (on m'a briffé aussi ici sur la première! Depuis, je fais gaffe aussi et je refile le tuyau).
Pour conclure à ta critique, oui, j'aurais pu et j'aurais dû améliorer la fin.
***
Au niveau de la finalité... je tiens juste à dire que ce texte reprend deux thèmes:
- des morts revenus l'espace d'un instant dans un lieu précis pour tenter de rétablir une certaine justice (leur justice, m'enfin...)
- l'homme à la recherche de sa vie, qui fait mine de rien ce qu'on lui dit parce que lui-même ne sait pas pourquoi il est là.
Dans ce second point, l'arrivée du surnaturel est assez importante, puisqu'au moment de choisir, notre bonhomme va se décider pour la vie que lui dessinent les vieux, donc le surnaturel. Finalement, il a un peu l'impression que parce que eux le le lui ont dit que c'est la bonne voie. Et puis, comme elle paraît fade l'autre route à côté du mystère de celle-ci. M'enfin, comme je l'ai dit, ce n'est vraiment pas développé.
Impe, qui va imprimer Léon et l'étudier lundi à l'école.
ps: encore merci pour tous vos commentaires .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Falc'hun
- Hors Ligne
- Messages : 402
Et surtout beaucoup plus gore...l'autre était autrement plus travaillé, pensé et élaboré.
Je sais pas, d'un côté ça ajoute justement au malaise que les vieux disent au personnage de faire attention a quelque chose qui n'existe pasQuand j'y pense, c'est presque amusant. Il aurait pu être plus terrifiant de placer là un vieux fourneau ou une vieille chaudière sombre, noire, terrifiante ou que sais-je qui aurait pu alourdir encore la sensation de malaise
Falc'hun, qui doit se depecher de faire ses bagages: le train n'attend pas.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- San
- Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Messages : 1069
Aaaah Quand on saura tout...Imperator écrit: Depuis quelques mois je suis un peu amoureux, alors il faut croire que c'est pour ça .
Je connais pas ce plat, je crois... C'est quoi au juste??
Il me fallait un plat qui fasse suffisamment paysan et qui ait une apparence un peu rebutante, un peu vieille.l y a eu également le passage des poraux, un grand moment de mystère! Où tu as pu chercher un tel plat!
Merciiii Je l'avais bien noté, et m'en étais réjouie, je sais plus si je te l'avais mis en commentaire.
Pérouse existe vraiment, mais je ne sais pas si c'est près de Nante. (à ma connaissance, c'est dans l'est de la France, au nord-ouest de la Suisse). Ceci dit, c'était surtout un clin d'oeil à l'histoire de l'Ogre .On retrouve Pérouse. Notre Ogre n'est pas loin? C'est un clin d'oeil ou la ville existe vraiment dans le coin de Nantes?
Yeah, The Crow enfin, ça me fait penser à ça immédiatement, du coup.- des morts revenus l'espace d'un instant dans un lieu précis pour tenter de rétablir une certaine justice (leur justice, m'enfin...)
En fait, c'est aussi le fantastique, le merveilleux, l'inconnu, le conte de fée, qu'il choisit. Et franchement, une fois qu'on y a cru, et que ça a marché, on peut se demander comment on aurait pu faire autrement...- l'homme à la recherche de sa vie, qui fait mine de rien ce qu'on lui dit parce que lui-même ne sait pas pourquoi il est là.
Dans ce second point, l'arrivée du surnaturel est assez importante, puisqu'au moment de choisir, notre bonhomme va se décider pour la vie que lui dessinent les vieux, donc le surnaturel.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Zarathoustra
- Hors Ligne
- Messages : 2081
En fait, c'est aussi le fantastique, le merveilleux, l'inconnu, le conte de fée, qu'il choisit. Et franchement, une fois qu'on y a cru, et que ça a marché, on peut se demander comment on aurait pu faire autrement...
Il est à noter que laisser le hasard guider ses pas est une démarche très chère aux surréalistes. Un livre comme Nadja d'André Breton prend cette hypothèse comme départ (avec également le thème de l'amour fou et le rêve comme pilier). En fait, la fin de ton histoire est le départ de Nadja en gros.
On parle ici fréquemment de fantastique alors que très souvent , sans le savoir forcément, il y a plein de choses à voir avec les surréalistes.
C'était la minute de confiture de pépé Zara!
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Imperator
- Hors Ligne
- Messages : 751
De si peu, si peu... et il était tellement plus joli à mes yeux.Et surtout beaucoup plus gore...
C'est vrai.Je sais pas, d'un côté ça ajoute justement au malaise que les vieux disent au personnage de faire attention a quelque chose qui n'existe pas
Pas gagné.Aaaah Quand on saura tout...
Une sorte de... un truc comme... Ben en fait, je saurais difficilement le décrire. On a des pommes de terre, des poreaux, quelques autres légumes et on chauffe le tout ensemble. À manger avec du salami, c'est excellent. (mais l'aspect est très rustique).Je connais pas ce plat, je crois... C'est quoi au juste??
Je crois que oui .je sais plus si je te l'avais mis en commentaire.
Ah oui, the crow... un film qui m'a puissamment marqué, surtout la scène du policier qui arrête une voiture avec deux mineures à bord (traumatisant, je n'ai pas d'autres mots). Le reste... j'avais pas trop fait attention à l'histoire .Yeah, The Crow enfin, ça me fait penser à ça immédiatement, du coup.
Comme nous tous.En fait, c'est aussi le fantastique, le merveilleux, l'inconnu, le conte de fée, qu'il choisit.
.Et franchement, une fois qu'on y a cru, et que ça a marché, on peut se demander comment on aurait pu faire autrement...
Je serais donc surréaliste?Il est à noter que laisser le hasard guider ses pas est une démarche très chère aux surréalistes.
Impe.
ps: compliqué le Léon !
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Falc'hun
- Hors Ligne
- Messages : 402
Je ne sais pas si joli serait le mot que je choisirai. Peut être que mignon conviendrai mieux....De si peu, si peu... et il était tellement plus joli à mes yeux.
Au moins celui ci finit un peu mieux, comme quoi tout espoir n'est pas perdu.
Oulà, je vais dors et déjà commencer à échauffer mes doigts pour répondre à ta critique...ps: compliqué le Léon !
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.