Monthy3 - Dernières volontés [Septembre 2006]

Voilà enfin la critique que j'attendais tant d'avoir le temps d'écrire. Non pas que je puisse imaginer atteindre la qualité et la longueur de celles d'Imperator, surtout que tout le monde est passé avant moi pour pointer les détails du texte, mais j'avais envie de dire des choses.

Commençons par l'intrigue, puisque c'est ce qu'on remarque en premier, aussi compliquée qu'elle puisse être, je suis bien immergée dedans, et, c'est un sentiment personnel bien sûr, mais je trouve que tu maîtrises super bien l'histoire que tu souhaites nous faire découvrir, avec suspense et frémissements.
Autant on se perd au début, propulsés dans un univers assez intrigant, (mais ça a un effet d'immersion immédiate, ou alors on décroche), autant là, les fils se nouent et se dénouent mais on les suit, et on voit un tissage apparaître, sans pouvoir distinguer le motif encore. Il suffit donc de lire, pour comprendre.

Les personnages sont très bien développés dans ce passage. J'ai du mal à avoir clairement tous les personnages en tête, mais sans trop s'attacher à ce défaut qui est aussi dû à la cadence de parution, il y a des têtes qui sont de plus en plus connues, l'assassin Fadamar Lametrouble, le trio de mercenaires, le nouveau roi, ce petit con d'enquêteur royal, etc...
On apprend que Thorlof parlait à ses lames, qui semblent être douées de vie. Ca me rappelle énormément un tome des Royaumes Oubliés avec Drizzt Do'Urden et l'épée vivante, qui est maléfique et fait un peu perdre la boule à son possesseur. En plus, elle est douée de parole, et c'est vraiment le pire, elle est in-sup-por-table

D'ailleurs, l'ambiance "complots, arnaques et assassinats sanglants et dégueu" me rappelle aussi la société des Elfes Noirs d'où vient Drizzt. Avec moins de Matriarches cela dit (il n'y a pas des masses de femmes dans ton histoire, ou c'est moi? A part la mercenaire)

Il faut saluer au passage le travail sur les rimes et le sonorités de ton texte, c'est vraiment très bien vu et très agréable à lire, et bien écrit

Les dialogues sont très vivants et le caractère et l'aspect humain de tous tes personnages sont bien rendus, on sent que c'est soigné.
Véritablement du beau boulot

Tiens, je ne me rappelle plus qui est le Vampire. C'est Mederick?

Le truc entre Halvor, Olaf et Mélodie, quand il repense à la lettre qu'elle lui a filé, je suppose que ce n'est pas trop trop important, mais je l'avais déjà presque oublié, je me demande s'il est bien placé là, au milieu de la scène d'annonce du nouveau roi. On ne reparle pas encore de Halvor si je n'ai rien loupé, donc c'est un peu un cheveu dans la soupe, à mon avis.

Ah oui, j'avais noté au début du chapitre une similitude de tournure :
"il lui restait encore quelque chose à faire, cette nuit", suivi de quelque chose dans le même genre que je n'arrive plus à retrouver. En tout cas, c'était un peu biz z arre. Ca peut être un effet de style appréciable mais je n'ai pas trop accroché, là. Mais ce n'est vraiment rien d'objectif, tu n'as pas à en tenir compte

Après tout, les temps devenaient réellement dangereux...

Pour notre assassin préféré, encore pas trop, et je dois dire que ça me paraît même moins dangereux qu'au début, en général. Non pas qu'il y ait moins de morts ou moins de danger, mais on commence à voir à travers le brouillard, les personnages prennent de l'assurance et nous montrent que, s'ils ne sont pas capables de faire face, au moins ils essaient. En somme, rien de trop oppressant... C'est aussi important pour ne pas trop faire fuir les lecteurs

La scène du souvenir de la maison de Therk en flammes (l'assassinat de ses parents par Lametrouble) est un joli passage.

Je précise aussi que, quoi que ce cher barde en pense, on ne peut pas lire trois lignes d'un livre et faire comme si on avait tout lu C'est quand même manquer beaucoup, beaucoup de choses, si on s'arrête à ça... Et comment trouver les trois bonnes lignes si on ne lit pas tout? Est-ce que qu'une seule personne devrait lire une fois en entier le livre, et souligner les trois lignes en question pour que les suivants n'aient pas à se soûler pour chercher?

Bon, je crois que j'ai fait à peu près le tour (et les détours), pour dire au final que l'Ennemi Intérieur est un texte tout à fait charmant, regorgeant de surprises et de belles idées, et très bien écrit. C'est un bon résumé?

Bonjour

Wouah, encore une critique positive, très positive, et sans doute trop, d'ailleurs Merci à toi, San !

(il n'y a pas des masses de femmes dans ton histoire, ou c'est moi? A part la mercenaire)

C'est vrai, je m'en suis rendu compte un peu tard. A l'origine, il y avait Annag et celle qu'Imperator a parfaitement percée à jour, j'ai nommé l'Arme de chair. Je le dis maintenant parce qu'on l'apprend réellement dans le chapitre 6. J'ai ensuite introduit le personnage de Mélodie, la femme d'Olaf, dont le rôle n'est pas secondaire.

Il faut saluer au passage le travail sur les rimes et le sonorités de ton texte, c'est vraiment très bien vu et très agréable à lire, et bien écrit Sourire

Merci. En plus des vers du barde, je m'amuse aussi parfois à jouer sur les sonorités dans le récit, l'exemple le plus flagrant étant dans le chapitre 1 :
"un monde sale, sombre et sordide, où se soumettent les pauvres"

Tiens, je ne me rappelle plus qui est le Vampire. C'est Mederick?

C'est ça

Le truc entre Halvor, Olaf et Mélodie, quand il repense à la lettre qu'elle lui a filé, je suppose que ce n'est pas trop trop important, mais je l'avais déjà presque oublié, je me demande s'il est bien placé là, au milieu de la scène d'annonce du nouveau roi. On ne reparle pas encore de Halvor si je n'ai rien loupé, donc c'est un peu un cheveu dans la soupe, à mon avis.

C'est une façon d'introduire le point de vue opposé à celui de Mederick, de montrer ses sentiments et par là de le rendre plus humain, et surtout moins "méchant" qu'on aurait pu le penser de prime abord.
Après, s'il est bien placé, je ne sais pas. Mais je voulais parler de lui maintenant, pour ne pas qu'on l'oublie trop vite.

"il lui restait encore quelque chose à faire, cette nuit", suivi de quelque chose dans le même genre que je n'arrive plus à retrouver. En tout cas, c'était un peu biz z arre. Ca peut être un effet de style appréciable mais je n'ai pas trop accroché, là. Mais ce n'est vraiment rien d'objectif, tu n'as pas à en tenir compte Clin d'oeil

De tête, ça doit être :
"Il lui restait encore quelque chose à faire, cette nuit, des personnes à trouver."
Moi, j'aime bien, après, comme tu le dis, c'est assez (complètement ?) subjectif

Citation:
Après tout, les temps devenaient réellement dangereux...

Pour notre assassin préféré, encore pas trop

L'assassin en question se rend quand même compte qu'il y a des forces plus puissantes que prévues à l'oeuvre... Je pense d'abord et avant tout à la Garde sombre, mais aussi à toute cette magie qui frappe au hasard. Bref, même lui (oui, même ce bloc de glace !) n'est pas complètement serein.

et je dois dire que ça me paraît même moins dangereux qu'au début, en général. Non pas qu'il y ait moins de morts ou moins de danger, mais on commence à voir à travers le brouillard, les personnages prennent de l'assurance et nous montrent que, s'ils ne sont pas capables de faire face, au moins ils essaient

Justement, il y aura moins de morts (du moins, de morts importants) par la suite, mais je veux donner l'impression que du coup, c'est encore pire. Après, effectivement, le développement des personnages est là pour relativiser la chose. Mine de rien, tous ont une sacrée expérience derrière eux

En somme, rien de trop oppressant...

Là, en revanche, c'est mauvais point pour moi, parce que mon intention était de ne pas relâcher la pression. lol:

Je précise aussi que, quoi que ce cher barde en pense, on ne peut pas lire trois lignes d'un livre et faire comme si on avait tout lu Clin d'oeil C'est quand même manquer beaucoup, beaucoup de choses, si on s'arrête à ça... Et comment trouver les trois bonnes lignes si on ne lit pas tout? Est-ce que qu'une seule personne devrait lire une fois en entier le livre, et souligner les trois lignes en question pour que les suivants n'aient pas à se soûler pour chercher? Très content

Certes, c'est manquer beaucoup, beaucoup de choses ; mais pas forcément l'essentiel. Les mercenaires ne cherchent pas à comprendre véritablement "comment ça marche", mais à se renseigner sur l'apparence, les effets, bref, ce qu'il se passe lorsque la magie se manifeste. Pis c'est une exagération, évidemment

Bon, je crois que j'ai fait à peu près le tour (et les détours), pour dire au final que l'Ennemi Intérieur est un texte tout à fait charmant, regorgeant de surprises et de belles idées, et très bien écrit. C'est un bon résumé? Sourire

J'aimerais bien