[Halloween 2006] Natures Profondes de Gulix, Chap.1

Quel beau lever de rideau!

Au début, ton texte me fait beaucoup penser à une vieille série TV (dessins animés que je regardais étant petite) qui parlait de Molière, ses

déboires pour jouer ses pièces, avec l'ambiance "fin Moyen-Age".
Doucement et subtilement, le ton se fait dramatique, et d'une scène de théâtre on passe à chambre d'auberge pleine de nouveaux mystères.

De la magie? Nous voici bien dans la fantasy

Qu'est-ce qui t'a inspiré ce chapitre? Une expérience dans le théâtre? L'immunité au feu aussi m'intrigue

Quelques petites fautes au passage :

Les battements frénétiques de sa poitrine semblait résonner dans tout l’amphithéâtre.

semblaient

il suivit ses partenaires qui quittait la scène de l’amphithéâtre.

quittaient

Des thermes étaient accolées à l’édifice, et elles servaient de loges à la troupe de Corvantès.

"les thermes" me semblait être un genre de pluriel masculin/neutre, tu es sûr de ton féminin?

Bastian fut appelée par une des régisseuses.

appelé, si je ne m'abuse?

Il avait déjà passé quelques soirées avec les membres de la troupe, après les répétitions.

Il y avait déjà passé, non?

des auberges qu’il avait connu dans les villes du nord.

connues

d’autant plus qu’ils s’étaient découverts des connaissances communes.

découvert, si je ne m'abuse

Quelques centimètres plus haute que Bastian, elle était également mieux bâtie. Elle faisait snas aucun doute carrière comme garde

du corps,

Je ne dirais pas plus haute, mais plus grande et "sans"

Voili, voilou...

La chute du texte est excellente

Ce chapitre est à peu près parfait en fait
Il m'a évoqué beaucoup de chaleur et d'images hautes en couleurs.

Je lirai la suite avec délectation, est-ce que tout est déjà écrit?

Premier texte que je vais critiquer de Gulix, oui, en fait je n'avais lu de toi que les inspis imagées et tes One Shots. Attention, on ne s'attaque pas ainsi à notre mur des lamentations. Grapins, cordes, baudriers... here we go.

Il se trouve que j'ai aimé la simplicité avec laquelle on suit le perso, pas le temps de s'attarder sur les détails, suivez moi, il est sur scène, la pièce fonctionne, retour en backstage, rdv à la taverne, rencontre avec une inconnue et "agression" si je puis dire. Est-ce là tout ? Non, on apprends beaucoup de choses, on en devine d'autres. Ainsi ça se passe à Llaranga, il semble que ce soit éloigné de la capitale de l'Empire que le héros à cherché à quitter, qu'il y a un univers propre avec son bestiaire si je puis dire (les lanskars) et ses vins, ses villes, ses détails, un peu de magie ici, il semble d'ailleurs que ce soit commun, pas besoin d'en faire plus. En fait, créer un univers tient à peu de chose, un savant mélange entre détails précis et flou qui font que le lecteur s'imaginera cet univers loin d'être superficiel avec quelques indices seulement.

Mais si au début on penche pour un personnage principal débutant qui va évoluer, on se rend vite compte qu'il a déjà un passé (joueur de couteaux semble-t-il) et une immunité à la douleur je suppose.

San écrit: L'immunité au feu aussi m'intrigue

C'eut été trop simple San ! Hmm Hmm... je penche pour un homme qui se régénère, qui appartient peut-être à une caste particulière... (c'est ça ?! )

Comme le dit Dude, des dialogues plus dévelloppés seraient bienvenus... pourquoi pas. Ce que j'aurai aimé c'est 2 chapitres au lieu d'un seul.

Il y a des textes que l'on lit et dont on pourrait se passer de la suite : pas accrocheurs. A l'opposé, il y en a d'autres très accrocheurs et la suite se révèle pas aussi bonne qu'attendue. Entre les deux il y a ce texte de Gulix : donne nous trois quatre chapitres à lire, pas de problème, on veut savoir, lire ce style et il n'y a pas de pression pour le niveau de la suite, la barre n'est pas placée trop haute, juste ce qu'il faut pour un début de saga.

En gros, j'adhère fortement et ne serait pas ennuyé de voir rapidement la suite...

Krycek, en aucun cas lèche botte.

Bah en fait, Finoa je l'ai ressentie directe et au contraire assez approchable, dans le sens où le mène quelque part, lui demande de le suivre.

Si tu la voulais froide, elle aurait pu avoir des remarques réductrices ou piquantes vis à vis de Bastian. Peut-être qu'elle aurait pu le semer dans les rues (il est dans ses pensées et elle ne fait pas attention à lui).

Je crois que lorsqu'on veut créer un perso particulier, à l'écrit, il ne faut pas hésiter à exagérer certains de leurs traits. La cinématographies s'est considérablement améliorée sur la présentation des persos qui parfois ne nécéssite aucune parole ce qui nous fait perdre cette idée à l'écrit. Oui, je pense qu'il faut en éxagérer les traits particuliers.

D'ailleurs, pour Pandemonium on m'a fait remarquer leur manque de côté "humain", je voulais ce côté très professionnel, absorbés par leur mission, c'est sûr. Mais là j'ai peut-être tellement exagéré que l'on m'en fait la critique.

Krycek, ah, une femme froide ! hmm...

Je ne sais pas si je me trompe, mais j'ai trouve que ce texte avait un parfum d'Espagne, par les couleurs (et puis les noms), sans doute influencé par ton séjour l'année dernière. Comme toujours, je vais essayer d'insister sur des pistes d'amélioration.
J'ai trouvé le début un peu faible. Le lever de rideau puis le rappel rapide du passé du héros affaiblit le rythme de ce début (qui est en plus assez court). Je trouve qu'on aurait eu le temps pour avoir son passé, surtout que c'est fait très basiquement, sans réel sel. Et puis, les justifications de sa petite ascension sont un peu tiré par les cheveux à moins que ça ne soit qu'un leurre. Si la troupe est si bien loti, pourquoi Bastian a-t-il pu capter son attention? Je ne sais pas, mais je trouve que ça n'est pas très crédible.

L'autre point faible, ce serait les personnages. Pour l'instant, Bastian me parait assez insignifiant, presque transparent. On a du mal à se sentir concerné par ce qui va lui arriver parce qu'en fait on ne le voit pas vraiment vivre. On a plus des explication sur son histoire, sur ce qui gravite autour de lui, mais rien sur ce qu'il est vraiment. Il ne réagit pas vraiment, il prend les choses telles qu'elles se présentent sans réfléchir réellement (tout au plus se pose-t-il quelques questions), ou alors rétro-activement. Pour être plus exact, pour l'instant, je n'arrive à lui dessiner sa personalité. On le voit faire des choses, mais j'ai pas l'impression d' être avec lui. Pourtant, en relisant, j'ai vu que tu avais pourtant travailler cet aspect, donc ce que je dis est excessif, mais Bastian me laisse assez froid, je sais au fond pas trop pourquoi. Je t'ai donné mes impressions, mais mes arguments ne tiennent pas forcément la route. Donc j'ignore pourquoi..

Par contre, comme on te l'a signalé, tu arrives par contre à rendre tout à fait crédible le monde exterieur. Ca fourmille de détails si bien qu'on y criot, c'est la grande qualité du texte. Les descriptions sont bien intégré, contribue à créer l'ambiancce du texte.

Concernant le style, il y a quelques fautes grossières et surtout un paragraphe que tu n'as pas dû relire :

Bastian passa en adressant un léger signe de tête à Emelyn, la danseuse. Ils avaient fait connaissance il y a quelques semaines, alors qu’il revenait d’une répétition et qu’elle achevait une représentation à l’Estrellla. Leur origine commune avait facilité l’approche, d’autant plus qu’ils s’étaient découverts des connaissances communes. Installée depuis plus d’une année, elle lui avait fait découvrir les facettes cachées de Llaranga, qu’un simple touriste n’aurait jamais découvert.

Aie, aie, aie...
Et une vilaine phrase:

Pourquoi celui qui souhaitait le rencontrer avait besoin d’une garde du corps ?

Le reste est plutôt pas mal (excepté quelques broutilles ou des fautes que word devrait dértecté (inversion de lettres). C'est dommage, car on a parfois l'impression d'un travail un peu rapide (alors que l'ensemble est bien écrit, mais tu sais de toute façon manier la plume, je dirais que peut-être te reposes-tu trop sur cette facilité?)

Je ne dirais rien sur ta fin, si ce n'est que tu te moques de tes lecteurs : comment veux-tu qu'on attendent 6 semaines avec un telle chute!!!! Tu es cruel! Je plaisante, en soi, cette fin fait l'effet d'une sorte de guillotine qu'on ne voyait pas venir. Je dirais qu'elle est peut-être trop brutale et pas vraiment préparée. Du coup, elle creuse un vrai contraste avec ce qu'on a lu, qui parait un peu terne en comparaison.

Donc en soit, le texte me laisse un peu la même impression que celui de San, celui d'un texte qui n'a pas la longueur qu'il mérite, non pas parce que c'est trop court (quoi que...), mais que le plaisir de lecture est frustré parce qu'on nous prive ici du vrai début.

Comme d'habitude, j'ai fait principalement sortir ce qui me dérangeait, le résultat est du coup nettement plus négatif que la réalité. J'ai pris plaisir à le lire parce que le monde est vivant. Mais ton personnage, en comparaison, m'a paru trop terne. Il me manque quelque chose pour avoir envie de m'intéresser à lui. C'est justement ce genre de scènes qui manquent pour qu'on est de l'apathie pour lui et qui aurait donné un peu plus de matière à ton premier chapitre. A moins qu'il ne meure déjà et que l'histoire commence vraiment au chap suivant.

Voilà; en gros, les pistes à réfléchir, toutes ne sont pas forcément bonnes... A toi de voir.

Si c'est que tu ressens, c'est sans doute que j'ai loupé mon coup. Je voulais le faire paraître curieux, insouciant, au premier abord, puis, rapidement, le voir se poser des questions, tout en voulant combler sa curiosité.

Ma formulation est abusive. Disons que je trouve le personnage très passif. Il se pose des questions mais suit sa bonne étoile facilement. Donc, oui, il se pose quelques questions, mais au bout du compte, il agit de la même manière que s'il ne s'en posait pas.

Tu veux dire mieux connaître son passé, ou diluer cette connaissance sur le long terme ?

En fait, je n'ai pas trop compris ta position. Tu nous retrace dans les grandes lignes son passé, mais on a l'impression que c'est soit trop ou soit pas assez. Certes, ça nous explique le pourquoi du comment, mais ce que tu nous dit ne nous aide pas construire ton personnage. Le passé, c'est intéressant dans la mesure où on peut sentir ce qui a forgé sa personalité, connaître par où il est passé. Ici, je trouve que tu raconte ça de manière très exterieur, comme s'il n'avait lui même pas vécu veritablement les choses, il a juste zappé sur sa vie en choisissant ses programmes. C'est ce qui me fait dire que c'est trop si tu le présente comme ça, et pas assez si tu veux vraiment nous le faire connaitre.

Je "vois" les scènes, mais pour ce qui est émotions, de décrire intérieurement le personnage, je cale un peu

.
Moi c'est l'inverse...
En fait, je pense que tu ne te mets pas assez dans la peau de ton personnage. Tu le vois certainement trop que 'un personnge de jeu de rôle en quelque sorte, pas comme un être humain qui pense , qui resent, qui aime ou souffre. Je dis pas que c'est ce qu'il faut faire tout le temps, mais si tu trouves que tu n'y arrives pas, peut-être qu'en t'efforçant à faire ça , ça t'aiderais?

Bonjour

Un peu pareil que les autres, j'ai vraiment apprécié la fluidité de la lecture, bien qu'elle soit troublée par pas mal de petites fautes (d'accord, principalement). De plus, l'univers m'a l'air original, dépaysant. Bref, c'est très agréable de suivre Bastian, même si je le trouve légèrement naïf sur les bords.
Enfin, je dois dire que la fin du chapitre m'a agréablement surpris et a titillé mon désir de connaître la suite