[Mai 2007] Cathédrale, d'Elise T. Myron
- San
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Le mec qui n'a rien d'autre à faire que de se plaindre... Les mots sont justes et bien cadencés, mais le thème manque sans doute d'intérêt
Je salue l'effort pour ce qui est du style et du vocabulaire, c'est tout à fait lisible alors que c'est écrit comme en pensée, et même pire.
Les pensées de l'homme sont exacerbées et font semblant d'être ordonnées et bien exprimées, comme quand on essaie de se raisonner soi même sur un sujet qu'on trouverait ridicule ou sans intérêt si quelqu'un nous le racontait. En somme, c'est une bonne retranscription de ce qui se passe dans la tête de quelqu'un dans ces conditions...
Sans en faire tout un fromage, je dirais que c'était agréable, mais beaucoup moins captivant que les Masques, que j'ai hâte d'atteindre, tout à la fin de la liste de textes de la MAJ
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- eLiZ
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C'est sûr c'est sans prétention, le fond n'est pas hyper profond, c'était essentiellement un petit trip passager.
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- Krycek
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Le Mmh fait beaucoup référence à Mcdo ("c'est tout ce que j'aime") nottement le M du resto. En fait je trouve cela un peu déplacé dans du discours indirect libre. Peut-être 'Aaah' serait plus indiqué...Eliz écrit: Rien d’ouvert, même le Macdo a rangé ses tables. Je grille une clope. [...] Mmh, ça fait du bien, même si ça fait du mal, dans le fond. Un peu comme les mauvaises histoires d’amour.
Edit : et puis en DIl on a tendance à faire plus court genre 'Bonheur !', 'Excellent !'... Plus direct en somme.
Hem... là aussi, même si tu veux faire naturel, c'est tout de suite trash. Non pas que je sois une sainte-n'y-touche mais c'est déplacé au vu du contexte. AMHA.Eliz écrit: cette putain de ville
Sinon, ma réflexion : Juste ce qu'il faut, pas plus long. Peut-être le couplet sur ses ex qui est un peu de trop... Je me demande ce qui t'es passé par la tête.
D'un autre côté le style : "Y'a un mec qui vient de se faire plaquer, là, maintenant. Il bougonne, fume une clope... et se casse." Ca fait un peu interlude ou autre, j'aime bien. Quoique tu as peut-être trop frôlé le style polar qui est vu et revu... mais l'idée est simple.
Que dire de plus sur si court ? Un texte qui se suffit à lui même, ça m'plaît !
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- eLiZ
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Krycek écrit: Je me demande ce qui t'es passé par la tête.
Je t'avoue je sais plus. Je sais plus ce qui m'avait motivé... Je crois que je lisais Voyage au bout de la nuit à l'époque mais enfin là, ça n'a rien à voir (peut-être un ton se voulant un peu trashos ? Je sais pas.)
En tout cas, merci pour ces remarques ! Vrai qu'il y a peut-être certaines imperfections qui tranchent un peu. J'ai tendance à "ripper" dans mes textes quand je réfléchis pas trop. Ce qui fut le cas pour ce petit interlude (oui, tu as trouvé le bon mot).
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- Vuld Edone
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Deux choses me sautent aux yeux :
1. Le titre
2. Le quatrième paragraphe
Je ne suis pas parisien, donc aucune idée de la configuration de la ville, mais il n'y a ni champ lexical ni réel rapport avec une cathédrale. C'est à peine si une timide apparition se fait à la fin.
Le texte aurait pu s'appeler "Cigarette". Aucun effort lexical (ce qui est pourtant, surtout pour un texte aussi court, le style fondamental), aucune véritable ligne de force, juste le bonheur de griller une clope. Le monsieur aurait pu parler de sa feuille d'impôts, ça n'aurait pas été bien différent.
Ensuite, le quatrième paragraphe :
Après "je ne suis pas le seul fautif dans l'affaire", tout le reste est inutile. Le sous-entendu est à un exponent infini plus efficace que ce long développement sur qui a fait quoi.Bon. Peut-être que mes pompes sont un peu lourdes. Pleine de l’eau des larmes de celle qui m’a rendu la liberté. Faut dire que je n’y suis pas allé de main morte… Coucher avec sa meilleure amie, il fallait le faire. En même temps… en même temps. Je ne suis pas le seul fautif dans l’affaire. C’est presque elle qui l’a réclamé. Que dis-je : c’est presque elles qui l’ont réclamé. Fallait pas me lancer le couplet du : faut que tu plaises absolument à ma super copine sinon je te largue. Faut que tu la consoles parce qu’elle vient de se faire jeter. Faut que tu la rassures ; elle a besoin d’un mec avec un avis objectif pour lui faire comprendre qu’elle n’est pas une pauvre loque. Ok, ok, je veux bien jouer les bons samaritains, mais franchement, quelles sont les limites ? Il faut bien que j’y gagne quelque chose, je sais pas. A force de me coller sa pote dans mes basques, moi, j’ai pas pu m’empêcher d’être trop sympa. Et puis sa pote, hein, elle n’avait qu’à pas aussi me demander plus qu’il n’aurait fallu que je donne. Tant pis. Tout le monde est fautif.
Ca fait tomber le texte dans du mauvais vaudeville, pensées usées et re-usées sans ruse. Pas de pointe, pas d'indice, platitude de l'information. Praise the ultimate power of under-standing.
Le paragraphe qui suit, le cinquième, est le coeur du texte. Juste après, remarque, la clope est finie, pour moi ça signifie "fin de la tirade".
L'insertion des gens dans la description de Paris (et comme description de Paris) fait de Paris l'ensemble des gens, elle se décrit par eux. Je dirais quand même que cette perte de repères est intéressante puisqu'on passe de "Paris ça pue" à "Paris c'est superbe", retournement de la situation bien marqué, donc.Me voilà sur les quais. Ah, bon dieu, ça fait du bien d’être là. Les lumières, le fleuve, la lune qui crachote son reflet sur l’eau, c’est beau, c’est bon. Quand même, on aura beau dire, Paris ça pue, les gens sont stressés, les gens sont cons, désagréables, chiants, c’est immense, on s’y perd, on a plus de repères et puis… Et puis c’est superbe, bordel ! Paris la nuit, que dire de plus ; même pas besoin d’être un grand auteur pour constater que ça a de la gueule, cette putain de ville, noyée dans l’obscurité, éclairée par des milliers de lumières éparses.
La petite nuance "la nuit" n'a pas vraiment été développée, un peu comme cathédrale. Pourquoi la nuit ? Image de la noyade, lumières éparses (épars, séparé, solitude). 'Quand même une impression de descriptions approximatives, aléatoires, juste pour décrire.
Etant donné que le texte tout entier est une discussion intrapersonnelle, ce énoncé serait volontiers une apposition métatextuelle, donc le but même du texte : indiquer le désespoir et sa cause.On discute avec soi-même et c’est désespérant parce qu’on se rend compte à quel point on est minable.
Est-ce réussi ? Aucune idée, je suppose qu'il s'agit d'un tableau misérable ou qu'on peut décrire comme misérable. Peut-être les pensées précédant cette phrase, comme "mieux vaut un salaud" indiquent-elle cet état "minable", avec la description de la ville pour le "désespoir".
Ce qui me fait penser que le mouvement du texte serait de "très bien tout seul" à "très mal tout seul", avec la ville (ensemble de gens) comme pivot.Elle m’a jeté, ça y est, enfin.
Il faudrait donc analyser le texte par l'axe de la solitude mais à terme je n'ai pas l'impression qu'il y ait eu un réel travail.
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- eLiZ
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Vu le manque de prétention du texte qui était plus un exercice de style avant tout, j'ai voulu mettre cathédrale en titre pour annoncer la chute... C'est bien tout.
Le long développement sur ses ex... C'est lui-même qui fait son bilan. Après, c'est peut-être effectivement un peu lourd mais bon... Déjà que le texte n'est pas très long...
Est-ce à dire que je n'avais pas grand chose à dire ? Oui, peut-être bien. J'avais juste un petit sentiment qui pointait dans ma tête et j'avais envie de le développer. Et aussi de m'essayer à un style qui ne m'est pas tellement familier.
Les descriptions allusives correspondent au personnage ; étant donné que c'est la première personne, je le voyais mal décrire comme Proust puisque, on l'aura remarqué, c'est pas tellement le profil.
Voilà voilà. Merci pour la critique.
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- Krycek
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Oui voilà ce que je voulais dire en parlant de l'esprit polar. Au final tu est à moitié dans ce genre-ci... et l'intérêt aurait été de ne faire que le frôler. En gros ? Aller moins au fond de ce style de pensée noire et usée mais avoir plus de pensées différentes.Feurnard écrit: Ca fait tomber le texte dans du mauvais vaudeville, pensées usées et re-usées sans ruse. Pas de pointe, pas d'indice, platitude de l'information.
Je crois que pour la longueur tu aurais pu faire un tout petit peu plus court pour éviter ce sentiment. Reste que s'il avait été plus fort (donc le texte moins réussi) j'aurai réussi de mon côté à pointer cet inconvénient dès le début.
En gros : réduire le style pensée usé et l'appliquer à plus de contexte (autre que ses ex).
Mais bon...
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- Vuld Edone
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Je viens de sauter dessus comme sur une AP12, ça a fait "boum" dans mon esprit. On est en plein soleil noir de Nerval.noyée dans l’obscurité, éclairée par des milliers de lumières éparses.
eLiZ, cette phrase est un canyon. Deux histoires s'y rejoignent, qui n'ont rien à voir entre elles, deux narrateurs.Ma clope est finie.
Il est possible, je ne sais pas, que tu aies voulu saisir le lecteur par contraste. Première partie argumentée, un peu lyrique, puis seconde partie brute, inexpliquée, qu'il faut avaler pour argent comptant. La seconde partie est le bulldozer de la première.
Dans tous les cas, j'ai enfin trouvé ce qui me dérangeait dans cette histoire. Aussi courte soit-elle, il faut absolument une ligne de force pour lier ces deux parties, sans quoi l'analyse est insignifiante.
Tu aurais définitivement dû appeler cette histoire "cigarette".
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- eLiZ
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Merci d'avoir pointé ça, Krycek et Feurnard !
Quant au titre, "cigarette" : je n'aime pas trop ce mot mais... je vais y réfléchir !
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- Petimuel
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Juste pour dire que ce texte m'a plu, mais sur la fin. Car au début, effectivement, trop de style polar, trop de termes qui paraissent originaux mais qui l'ont si bien été qu'au final tout le monde se les est appropriés. C'est à côté de l'autoroute, mais ça se retrouve quand même sur les sentiers battus...
Même le "j'aurais du naître Cathédrale", au demeurant fort bon, sent un peu la formule convenue (mais moins, cela dit).
Enfin voilà...
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- eLiZ
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C'est vrai que la fin marche mieux que le début...
Il faudra que je me fixe sur un style, un de ces jours...
Enfin ! Ta signature est sympathique, Petimuel ! ^D^ ^ (Et bon retour, puisqu'il s'agit apparemment d'un retour ! )
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- Zarathoustra
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Il y a une vraie spontanéité "travaillé". Je veux dire qu'on sent que le premier jet y est pour beaucoup mais que ça n'a pas exclu un travail de fond. On sent qu'en fait, ça ne part pas forcément n'imprte où et n'importe comment.
J'adore tout particulièrement le style qui est très juste par rapport au projet. ça claque, ça vit. Tout est très dynamique, les choses se mettent en place discrètement. Je pense que ce style est d'autant plus intéressant que quelqu'un qui a des ambitions littéraires rechigne souvent à se lacher dela sorte, alors que le résultat est souvent plus personnel que des écrits "léchés" qui finalement se formate par rapport à une sorte de consensus académique. Attention, je dis ça en général, pas particulièrement pour une personne ici. Mais généralement, on finit par faire de "belles" phrases, avec du vocabulaire "étudié", et du coup, ça devient un peu froid. Beacucoup plus froid qu'ici.
Concernant les remarques qui ont été fait, vu la longueur, je ne suis pas sûr que ça dérange vraiment. D'ailleurs, c'est le seul reproche: c'est trop court. Le défi, ça aurait été justement de lui donner un peu plus d'apleur. Là, ça fonctionne très bien, mais ça manque un peu d'enjeu dans la mesure où en une page et demie c'est bouclé, on n'a pas le temps de se lasser ou de se poser de question.
La chute est surprenante comme il se doit. Mais Feurnard est très pertinent par rapoprt au titre.
Une question m'est venu (en fait plusieurs):
- Est-ce que la première version était écrite en tant qu'homme?
- Il y a-t-il une part d'autobiographique?
- Tu habites Paris?
- Ton Tel portable? Tu habites chez tes parents?
Bref, à quand un vrai récit comme ça?
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- eLiZ
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Zarathoustra écrit: - Ton Tel portable? Tu habites chez tes parents?
Comme vous y allez, Monsieur !
Mis à part cela, je suis assez touchée par ton commentaire. Je commençais à me demander si ce style pouvait quand même avoir une force indépendamment de... mes notes de blog, on va dire ? C'est un ton assez bloggesque, enfin, avec un peu plus de travail et de romance mais ça reste très brut.
Je suis d'accord avec toi. La brutalité et la simplicité du style amène parfois à des textes plus authentiques et plus sensibles que d'autres, plus touffus, plus écartelés par mille symboles et figures de style.
J'ai pas réussi à faire plus long pour cette fois. Il n'y a rien d'autobiographique, mis à part que j'adore Paris la nuit et que j'y habite, oui oui [size=75:1movcy5l](mais pas chez mes parents... avec mon namoureux, héhé ! )[/size] et que j'ai toujours adoré me promener seule dans une grande ville. La première version a été écrite directement en tant qu'homme, oui oui (pourquoi, ça fait féminin ? )
A quand un vrai récit comme ça ? Hmmm... disons que c'est pas dans mes projets immédiats mais je songe depuis longtemps à un récit à la première personne qui jouerait pas mal sur un ton, un côté percutant et direct, caustique, émouvant uniquement dans ses silences. Mais c'est pas pour tout de suite. Cette ébauche était plus ou moins une tentative dans ce sens. En tout cas merci Zara, ça me réencourage de ce point de vue-là ce que tu me dis.
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- Zarathoustra
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- Messages : 2081
(pourquoi, ça fait féminin ?
Je ne sais pas si un homme parlerait tujours ainsi. Même si je pense que le transfert est malgré tout réussi (tu t'es rasé depuis? ). Mais c'était surtout au vue de certaines remarques pas toujours flatteuses sur le séducteur.
Pour ce qui est de Paris, ça me rassure que ce ne soit pas tout inventé... C'était trop fort sinon!
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- eLiZ
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Je vois ce que tu veux dire. Je prends note.
Quand même, inventer Paris, j'aurai pas osé !
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- Le Warza
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- Messages : 34
Vrai. Drôle. Vif et incisif. La classe quoi...
Rien à redire. un truc comme ca, on a qu'un regret: c'est qu'ca finisse.
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- eLiZ
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- Ismaël
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- Messages : 57
Le style, c'est tout à fait mon genre, j'adore. C'est non seulement ce que je préfére lire, mais aussi ce que je préfére écrire... Et pour l'écrire, je sais que c'est vraiment pas si facile que ca que de rendre cet aspect un peu "roots", surtout à la première personne.
Ensuite, décrire la psychologie d'un connard (faut dire ce qui est vrai ), bah c'est aussi quelque chose qui m'a toujours plu, donc le théme aussi j'ai beaucoup accroché
Que du bon quoi
Juste le minuscule truc que je reprendrais, et qui a déja été un peu dit: c'est parfois un peu trop descriptif, surtout quand il s'explique sur ses aventures diverses avec les autres nana. Moi, j'aurais été plus... subtil, d'une certaine manière, j'aurais laissé comprendre la situation, au lieu de clairement l'expliquer étape par étape comme tu l'as fait. D'autant plus que lorsque on fait un monologue intérieur, c'est assez rare de faire ce genre de résumé, a part en révisant un cours lol
Mais ayant moi même fait souvent cette erreur, je me sens assez mal placé pour te jeter la pierre
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- eLiZ
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Merci pour toutes ces critiques. Il semblerait que la faiblesse principale du récit reste le passage développant les frasques amoureuses de mon type. Bien bien. C'est probablement lié à la brièveté du truc : si j'avais fait plus long... j'aurais pu être plus subtile en distillant les indices sur l'affaire au fil de la narration.
Donc...
(Moi aussi j'aime bien m'attacher aux connards et aux méchants en ce moment. )
Au plaisir de te lire !
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- Post Scriptum
- Hors Ligne
- Messages : 90
Le ton du texte ne me plait pas du tout.
Son style m'agace.
Ceci dit, je ne vais pas m'en tenir à ma méprisante sècheresse.
Tu as fait un véritable travail d'écrivain dans le sens ou tu t'es emparée de la psychologie d'une petit "crétin basique" comme on peut on ramasser des brochettes dans le centre de nos grandes villes. Tu t'es emparée de cette personnalité, tu l'as saisie au vol et en as restitué l'impression immédiate, le crachat mental d'une errance spirituelle et physique.
La situation et le cheminement de ses pensées sont relativement crédibles car plausibles. Ce type de scène (scène intérieure) doit se répéter a une cadence assez régulière un peu partout dans le monde, là ou s'accumule la déchéance.
Tu saisis une partie du monde, donc. En quelque sorte. Pour cela, sincèrement, bravo. Tu as réussi à me faire détester l'homme, à me faire ressentir de l'agacement, notamment à travers le style de ton texte (cf la première partie de mon commentaire).
Je dis donc que je n'aime pas, car je n'aime pas vraiment le sujet du récit, et le style utilisé. Mais le style convient tellement bien au sujet qu'il est impossible de nier que ton travail a été bien fait.
Je n'aime pas le rock, mais je suis sur que dans leur domaine certains rockeurs sont des génies.
Pareil pour Cathédrale.
Je n'aime pas ce texte, mais je sais qu'il est, d'une certaine manière, réussi.
Je ne m'étendrais pas plus, sinon pour souligner la pertinence des commentaires de Feurnard sur ce sujet.
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