[Mai 2007] Intrusion, Chapitres 6 & 7 - San

Chapitre 6

San écrit: il essaie, comme à son habitude dans le bain, de faire flotter tout son corps sans plus toucher la faïence.

La déduction s'impose : San a déjà essayé...

San écrit: Cela doit être impossible, mais qu’importe

...et a échoué.

San écrit: - Salut, Dilgan, commence l’homme, 1 mètre 90, larges épaules, corps fin et musclé, yeux rieurs pailletés de taquinerie, barbe finement taillée, grands doigts agiles.

Ca c'est fait ! San économise le papier pour sauver la planète et évite ainsi un paragraphe d'encre pour présenter le perso. Tu as un style très particulier mais qui me fait beaucoup sourire (dans le bon sens !) .

San écrit: Dilgan voit du sang sur ses tempes, qui s’écoule goutte à goutte de ses oreilles.

L'explication est bancale là non ? Mais c'est du chipotage ! Donc pas constructif.

Court ce chapitre, très court. Je n'ai fait que de penser à la mousse du bain que Dilgan portait en ceinture !!! Et ce bobby, d'où vient-il ? (suite à la fin)

Chapitre 7

San écrit: Rêve de vengeance[...]Dilgan gronde comme un orage, et son imprécation s’élève vers les cieux :
<< Nous te vengerons, Bobby ! >>

Hypothèse : Dilgan a fantasmé cette rencontre avec Bobby, cet envie d'amitié forte au point de vouloir la venger (pour se prouver quelquechose ? Prouver qu'il est capable de sentiments ?).

San écrit: Quel projet insensé, enfin, traquer un professionnel dans son environnement familier, sans la moindre piste !

Ici on entre dans un monde psychédélique, LSD, acides, exta et vous que prendrez vous ?
Je suis désolé mais je n'ai pas vu de meurtrier... hem il manque pas un passage ici ?

San écrit: à cause du gros meuble ou truc sur lequel la porte bloque irrémédiablement

Là tu as un peu forcé AMHA sur un style "bâclé"... j'ai du mal.

San écrit: Je sens nos ennemis qui approchent

Ah, maintenant ils sont plusieurs ?!

Au final, soit c'est bâclé... auquel cas no comment. Soit c'est voulu et Dilgan fantasme au fur et à mesure les évènements (Linoï faisant plus de la figuration qu'autre chose ici), il vit son rêve et souhaiter venger son ami, prouver sa valeur, ses sentiments (pour faire vibrer la belle ?) tel un enfant qui s'imagine terrasser des dragons (et c'est pas si simple de tuer un dragon !).
Ainsi en prenant du recul je me dirais qu'au fur et à mesure les personnalités des Linoï et Dilgan fusionnent et tous les deux se battent pour "diriger" le rêve, leur aventure, fantasmant des évènements tous plus biz z arres les uns que les autres...

Mais ne me dit surtout pas que tu écris juste au jugé !!

Pas d'impression générale sur ce texte ? C'est voulu, je voudrais savoir à quoi m'en tenir en fait... Ici je redécouvre San .

Krycek, ne t'inquiète donc pas autant

évite ainsi un paragraphe d'encre pour présenter le perso.

Essentiellement car ce personnage ne valait pas plus d'une ligne de description par rapport au tout. Je réponds là à une autre question, Bobby est un personnage plus fictif que nos deux protagonistes, quasi-inutile et dont les tenants et les aboutissants ne nous intéressent absolument pas, exceptée sa mort. (plus clair que ça...)

San a écrit:
Dilgan voit du sang sur ses tempes, qui s’écoule goutte à goutte de ses oreilles.

L'explication est bancale là non ?

Et bien... Oui peut-être bien. Je vais voir à retourner un peu cette phrase.

Je n'ai fait que de penser à la mousse du bain que Dilgan portait en ceinture !!!

Normal, fais un rêve comme ça et tu verras, c'est le détail qui rend tout le reste sans intérêt.

Hypothèse : Dilgan a fantasmé cette rencontre avec Bobby.... Prouver qu'il est capable de sentiments ?

Jusqu'à preuve du contraire, évoluant en rêve, Dilgan et Linoï ne font que fantasmer et inventer au fur et à mesure. Après, pourquoi? On a discuté à propos des chapitres précédents du "Pourquoi rêve-t-on de la mort?" et des réponses très valables sont apparues. Et cette amitié? Comme ami, on fait mieux! Dilgan ne le connait même pas.
Les développements d'envie de vengeance chez Dilgan ont l'air du coup déplacés, et je les aurais expliqués simplement comme tu le fais plus bas : il rêve d'être un héros et de venger la mort de quelqu'un. Que ce soit un ami importe peu en fait. C'est le point de vue que j'encouragerais.

au fur et à mesure les personnalités des Linoï et Dilgan fusionnent et tous les deux se battent pour "diriger" le rêve, leur aventure, fantasmant des évènements tous plus biz z arres les uns que les autres...

Oui évidemment, et tout aussi évidemment, il doit y avoir quelque chose (une trame, sans doute) pour chapeauter tout ça!

Je suis désolé mais je n'ai pas vu de meurtrier...

Venger la mort de quelqu'un c'est plus difficile sans coupable à pointer du doigt. Bobby est mort tout seul, et pour le venger, Dilgan trouvera son meurtrier (et il va réussir, vous pouvez lui faire confiance! ). Donc, Cf. remarque précédente

Là tu as un peu forcé AMHA sur un style "bâclé"... j'ai du mal.

Au temps pour moi, je vais revoir cette phrase.

San a écrit:
Je sens nos ennemis qui approchent

Ah, maintenant ils sont plusieurs ?!

Bien sûr, cela va être une vengeance éclatante, un combat épique, autant faire les choses en grand!

Pas d'impression générale sur ce texte ?

Il me semble que c'est exactement la teneur de tes remarques finales, mais passons
Apparemment tu es plutôt rebuté par les développement tordus et le manque de logique flagrant de ces chapitres. Je prends cette impression en considération car par moments j'ai envie de revoir toute mon histoire, pour la rendre plus solide et moins déroutante, mais je résiste, et un renard parlerait d'hyper-correction, enfin en tout cas je ne suis pas sûre de garder l'équilibre. Donc, j'y travaille.

Mais ne me dit surtout pas que tu écris juste au jugé !!

Pas juste
[size=59:tspewruk]Mais c'est pas pour rien que je viens en parler sur les Chroniques après...[/size]
Enfin, si tu as peur d'être déçu (ce dont je ne doute pas car tu t'inquiètes à chaque fois pour ça!) tu n'as pas à l'être, je ferai tout pour ne pas te décevoir Krycek.

Court ce chapitre, très court.

Ah oui au fait à ce propos, normalement ils vont se rallonger. Juste pour info.

Je ne sais pas si tu attendais que je te révèle plus de choses mais je ne le ferai pas

San écrit: Apparemment tu es plutôt rebuté par les développement tordus et le manque de logique flagrant de ces chapitres. Je prends cette impression en considération car par moments j'ai envie de revoir toute mon histoire, pour la rendre plus solide et moins déroutante, mais je résiste, et un renard parlerait d'hyper-correction, enfin en tout cas je ne suis pas sûre de garder l'équilibre. Donc, j'y travaille.

Je crois que ta réponse à ma critique y répond déjà : c'est un rêve et vu qu'ils fantasment, l'explication du passé vient par la suite. Dans le sens où un rêve (une histoire imaginée par ex) se construit en avant, en arrière. Ainsi je comprends à présent que Bobby n'était là que par Dilgan. Qu'il a ensuite vu sa mort et imaginé qu'il ait été tué par quelqu'un pour prouver sa valeur.

Je comprends mieux et verrai ainsi la suite d'un autre oeil ! Tu t'embarques sur du lourd là !! Suivre le cheminement de la construction d'un rêve... c'est pas rien ! Mais ça mérite d'être suivi ! Bonne chance !

San écrit: Enfin, si tu as peur d'être déçu (ce dont je ne doute pas car tu t'inquiètes à chaque fois pour ça!)

Je crois que c'est parce que ton style sort des sentiers battus et qu'à chaque MAJ je me demande ce que tu as bien pu nous pondre d'exotique !!!

Merci eLiZ pour tes remarques!
Tous les points que tu as relevés sont fondés, je vais les revoir
(oui, c'est ce qui s'appelle une réponse résumée!... désolée j'ai du taff mais je le pense quand même.)

Comparer mon texte à ce que fait Lynch, c'est peut-être un peu beaucoup Mais j'apprécie, encore que les rares films de ce cinéaste que j'aie vus, je n'y ai rien compris. J'essaie de ne pas être trop obscure en fait

Le 7 était en fait parti pour être un double chapitre, je l'ai coupé pour... pouvoir le proposer à la MAJ, car le reste n'est pas fini En tout cas c'est super que cela vous plaise comme ça.

A propos de la tête "monstrueusement vôtre"... C'est issu d'un cauchemar à moi. Alors, je fais des cauchemars à la Lynch! Tant mieux, j'avais peur de l'avoir totalement inventé, mais si ça vient d'un film que j'ai vu, c'est rassurant

A propos de clenche : euh... Je suis française... On dit quoi en français alors, pour "clencher une porte" ?...

Voilà, je retourne vite fait à mon travail (rapport à rendre aujourd'hui...) et merci encore pour la critique!

Bon, je vais peut-être manquer de temps mais depuis que j'attends de faire ce commentaire, je l'enverrai même incomplet.

Ces deux chapitres m'ont semblés plus oniriques, même si je ne sais pas bien comment la littérature traite ce phénomène.

- Salut, Dilgan, commence l’homme, 1 mètre 90, larges épaules, corps fin et musclé, yeux rieurs pailletés de taquinerie, barbe finement taillée, grands doigts agiles.
- Salut,....
- Dilgan, je te présente Bobby, Bobby, Dilgan, alors, tu as préparé à manger ? demande la fille innocemment en regardant Dilgan.
- Bobby, aaaah, oui, bien sûr, on va passer dans la salle à manger, si vous voulez vous donner la peine, oui, je vous suis, tu connais le chemin Linoï. >>

Dans la description de l'homme, retour fréquent du son [e], entrecoupé de : [e-e-i-i-i-e-i-i-i-e-i]. Le [e] domine mais pourtant le est plus fréquent, qui plus est les deux sont immotivés.

Bobby, drôle de nom, comme s'il y avait le besoin de nommer les gens dans les rêves... quelque chose de comique, je suppose.

Il sort courageusement de la salle de bain...

"Courageusement", plus de doute, le ton est comique.

... il s’attendrait à en mourir au bout d’une heure dans d’atroces souffrances.

"à en mourir" - "au bout d'une heure" - "dans d'atroces souffrances."
Déjà, j'ai du mal à comprendre l'intérêt de la précision. Ensuite, peut-être parce qu'à l'abstrait expression figée, je trouve que "à en mourir" n'a pas à être complété. Enfin l'insistance n'est pas comique et donc pas cohérente avec le ton.
J'ai pensé à un rappel de l'empoisonnement de Linoï, plus tôt, mais il s'agissait de Linoï, de desserts et d'un contexte complètement différent.
Qui plus est Bobby ne meurt pas empoisonné, alors que l'idée de nourriture meurtrière apparait encore avec l'os de poulet.

Le couple n’est pas toujours celui qu’on croit.

Ca tombe au beau milieu de la description culinaire, description un tout petit peu "maisqu'est-cequ'ellefoutlà". Cette phobie de Dilgan pour la nourriture devra bien trouver une explication un jour...

... avec Rose, Océane, Nougatine et Crevette.

Passé dessus à la première lecture, on n'en est plus à une aberration près. Passer d'un nom de fleur à un nom d'animal (qui, par "nougatine", tient plutôt de l'animal à manger) manque sérieusement de sens. D'ailleurs il n'a été fait nulle part ailleurs mention d'une fleur.

<< Je crois que je vais l’épouser >>

Le centre du propos, je suppose, avec ce "le couple n'est pas toujours celui qu'on croit".
Ch'tite hypothèse, Dilgan jaloux tue Bobby, même si le texte laisse penser que ce dernier ne se marriait pas avec Linoï. Dilgan coupable, moi, ça me plait, mais rien ne justifie cette supposition.

et son allégresse déborde dans un sourire énorme qui lui fend le visage en deux, d’une oreille à l’autre, et en expansion. [...] et de les avoir totalement perdus, tous autant qu’ils étaient.

Dans la thèse "assassinat" (rappelons que ce sujet traite des deux chapitres), alors le sourire énorme qui "fend" le visage est un coup de couteau, l'habituel tranchage de gorge bien gore.
Plus sérieusement (si on peut l'être), la perte des mots insistée aurait pu être un début de piste vers je-ne-sais quoi... l'impression que ça aurait pu être intéressant, si ça disait quelque chose.

il ne fixe plus qu’un point situé entre les deux personnes face à lui

J'aurais bien aimé que ce point soit quelque chose...

et les hoquets de son souffle saccadé

[k] et employés pour unifier ce passage, pour une raison qui m'échappe totalement.

l’effroi et l’incompréhension suintant par chaque pore.

Affirmation exagérée, immotivée.

Seul Bobby reste dans l’outrageuse immobilité de la mort.

Outrageuse ? En quoi, pourquoi, par rapport à quoi, quelle motivation à le dire ?

Bref bref bref, dans ce premier chapitre, glissement du comique au dramatique, avec pour seule constante une peur panique de la nourriture (tu as trop vu Superman contre l'homme-spaghetti).

Passons au second chapitre.

sur un lit de feuilles mortes, ses cheveux étalés en couronne dans la boue.

Soit il a les cheveux longs, soit leur lit de feuilles est à revoir.

Des nuées dévalent des cieux ouverts, cascadant sur les épaules des invités à cette funeste cérémonie.

Avec les imprécations de Dilgan, on ne serait pas étonné de voir sortir Zeus sur son char.

Où se cache l’assassin de ce pauvre Bobby ?? Où se terre-t-il, ce misérable ? Qu’enfin la justice des hommes - la justice de Dilgan s’abatte sur lui !

Je vote pour Dilgan, mais j'ai tort, mais j'aimerais avoir raison. Au moins, sa phobie de la nourriture trouverait presque une explication.

... une foule de visages livides, [...] et tous sont pendus à ses lèvres.

Livides ? Pendus ? C'est une hécatombe.

peuplée d’herbes folles battant sous la tempête

Apparemment Zeus n'a pas fini de rouler.
Un peu discordant, de faire appel au ciel pour une enquête assez terre-à-terre dans un bâtiment tout ce qu'il y a de plus terrestre.

Et... il fait si froid ! [...] qui attire un oeil avide de chaleur [...] plutôt la chaleur du corps pressé contre son dos.

En fin d'argumentation, d'habitude, c'est la meilleure raison. D'accord...

... commence à s’attaquer tranquillement...

D'accord...

<< La fausse porte m’intrigue, pas toi ?

Moi ça me rappelle du Max Payne (décidément, mes références...). Pas de quoi s'intriguer, non, du moins pour le lecteur.
Mais on aurait bien voulu.

s’ils tardent à évacuer la salle

Evacuer la salle ?

une pièce montée fraise-chantilly totalement démesurée.

On croirait lire le dîner d'Imperator...

Plus rien. Il n’y a plus rien.

Fin de la partie "assassinat", on va passer à la suite.

Conclusion ? On n'a rien appris. L'ancrage du récit est la relation Dilgan-Linoï mais, à part cette nourriture persistante, il n'y a aucun repère. Ca en devient presque agaçant, de lire tout cela sans savoir s'il y a seulement un lien entre l'avant et l'après. D'accord, c'est onirique, mais même dans mes rêves je reste un minimum logique. Là, c'est toujours "coupure nette, rêve, coupure nette, rêve, coupure nette..."
Pas mal de termes et d'expressions vagues, l'évacuation de la salle étant parmi les meilleurs. Pratiquement aucune motivation dans les événements, c'est presque de l'action pour l'action, je veux bien qu'il se passe quelque chose mais quand même...
On en est au septième chapitre, une histoire est un voyage du point A au point B, j'aimerais donc qu'on me dise ce qu'est le point A et ce qu'est le point B.

A la limite, je prédis un retour à la réalité, une pause dans cette suite fatiguante de rêves désordonnés.

Tiens, Feurnard, tu as joué à FFX! (voir le CE du moment). J'y ai joué pendant tout un été... Non, c'était il y a longtemps... (au moins 5 ans). Bref.

Prenons les choses dans le désordre.
Je suis bien contente que ces chapitres t'aient paru plus oniriques, puisque c'est le but principal. A part ça :
le point A, c'est que Dilgan vient se coincer dans le rêve de Linoï.
Dilgan et Linoï interagissent sur l'univers du rêve.
le point B, c'est ce qui va se passer quand l'entité suprême qui a présidé à la création de l'univers et son acolyte qui dirige l'univers des rêves vont s'apercevoir du bazar que ces deux-là sont en train de mettre. Façon de parler bien sûr, puisque l'entité suprême en question n'est pas encore couchée sur le papier. Certes, il est temps qu'on commence à en parler.
Alors on est au chapitre 7, mais les chapitres sont courts. Ce dernier chapitre devait être plus long, mais je l'ai coupé par commodité. Dans la deuxième moitié, il y aura quelques explications, et c'est un tournant de l'histoire.
Ceci dit, quand j'aurai fixé la suite, après ce tournant de l'histoire, il va falloir que je reprenne le début, pour faire un ou deux allusions voilées aux entités suprêmes qui administrent les rêves, seulement je ne vois pas trop comment pour l'instant. Reparler des doutes et questionnements de Linoï et Dilgan, vis à vis de leur situation, peut-être.

Le [e] domine mais pourtant le est plus fréquent, qui plus est les deux sont immotivés.

Qu'est-ce qui pourrait bien motiver une phrase avec beaucoup de "e" et de "i"? C'est l'impression que fait Bobby c'est tout...

Bobby... quelque chose de comique, je suppose.

Voui. Je voulais un Bobby qui meure dans mon histoire. Mais sinon, j'ai parfois des amis en rêve dont je connais les prénoms, qui n'existent pas. D'ailleurs, au réveil, le prénom s'évapore.

"à en mourir" - "au bout d'une heure" - "dans d'atroces souffrances."

Je vais encore changer cette phrase, qui m'a beaucoup fait trébucher à la relecture. On verra.

Qui plus est Bobby ne meurt pas empoisonné, alors que l'idée de nourriture meurtrière apparait encore avec l'os de poulet.

J'essaie sans doute de faire passer un message subliminal prêchant d'éviter les cantines et RU en tous genres. Ainsi que les banquets dans les bateaux. Mais Bobby est peut-être mort d'empoisonnement, après tout, de quoi sinon? De bonheur?

Cette phobie de Dilgan pour la nourriture devra bien trouver une explication un jour...

Oui tu as raison.

... avec Rose, Océane, Nougatine et Crevette.

Délire perso... Enfin, ce sont les personnes présentes dans cette partie du rêve, voilà tout. Ce n'est pas une justification, mais c'est le rêve que j'ai fait (enfin, un bout).

"le couple n'est pas toujours celui qu'on croit"

Moyen détourné de rapprocher Dilgan et Linoï, et de les rendre accessibles l'un à l'autre (enfin... c'était pas nécessaire mais bon).

Dilgan jaloux tue Bobby... mais rien ne justifie cette supposition.

Il est jaloux de Bobby au début, du moins il me semble que c'est clair, mais ça ne l'est peut-être pas. Après, on peut supposer qu'il ne l'a pas tué directement, mais en quelle mesure sa jalousie du début a pu influer sur le déroulement du rêve et donc sur la mort de Bobby, mystère.

J'aurais bien aimé que ce point soit quelque chose...

Intéressant comme idée, je vais creuser à cet endroit, voir si on peut rajouter quelque chose. Merci de tes conseils.

[k] et employés pour unifier ce passage, pour une raison qui m'échappe totalement.

? Le sifflement de la respiration simplement, et des hoquets, les sons se rapportent bien au truc je trouve...

Affirmation exagérée

Comment rendre cette impression extrèmement vive et mordante comme dans un rêve... La sensation de cauchemar?...

Outrageuse ? En quoi, pourquoi, par rapport à quoi, quelle motivation à le dire ?

Par rapport aux vivants qui reprennent leur souffle, faut suivre un peu!
Quelle motivation? Et bien cet outrage mérite vengeance, voilà...
Le ton dramatique est là pour introduire la prise de position de Dilgan et ses grands cris de vengeance mélo-dramatiques.

glissement du comique au dramatique

Ma grande passion.

Soit il a les cheveux longs, soit leur lit de feuilles est à revoir.

C'est un lit qui s'arrête en haut du dos...

Je vote pour Dilgan, mais j'ai tort, mais j'aimerais avoir raison

A mon avis tu as raison. C'est déjà Dilgan qui a fait s'empoisonner Linoï, en plus. C'est un véritable malfrat dans l'âme, rappelons qu'à la base c'est un voleur!

Livides ? Pendus ? C'est une hécatombe.

C'est le passage "mortel" de l'histoire.

Un peu discordant, de faire appel au ciel pour une enquête assez terre-à-terre dans un bâtiment tout ce qu'il y a de plus terrestre.

Je vois mal le tremblement de terre, là... Encore que... Ca serait pas mal qu'ils évoluent dans des couloirs à moitié écroulés... A creuser.

plutôt la chaleur du corps pressé contre son dos.

Si j'ai bien compris tu n'aimes pas la formulation? (ou bien la chaleur humaine te rebute )

... commence à s’attaquer tranquillement...

=> à revoir

évacuer la salle

idem... désolée..

<< La fausse porte m’intrigue, pas toi ?

Oui mais Linoï est une femme... C'est... Pas pareil que comme toi tu raisonnes! J'ai une grosse tendance à faire parler mes personnages pour décrire l'environnement, là je peux changer ça, si tu préfères, montrer comme une fissure de passage caché, une souris...
Non, pas une souris.

On croirait lire le dîner d'Imperator...

Je ne sais pas si mon rêve a précédé son récit. Peut-être pas.

Plus rien. Il n’y a plus rien.

Enfin, Dilgan ne voit plus rien, mais il n'est pas parfait. En réalité, dans une ou deux petites seconces, il aura repris ses esprits, et il pourra dire ce qu'il voit en vrai.
Mais c'est vrai, ils auront vite d'autres préoccupations que l'assassinat. Le thème représailles et guerre vengeresse va par contre rester d'actualité.

la relation Dilgan-Linoï

La nourriture c'est déjà ça... J'ai laissé de côté le volet "magie" mais ça va revenir. Quels procédés me conseilles-tu par ailleurs?...

même dans mes rêves je reste un minimum logique

'm'étonne pas de toi Tu crois vraiment qu'on peut affirmer une telle chose?...

A la limite, je prédis un retour à la réalité

Non... Je préfèrerais éviter, merci...

Merci pour ta critique Feurnard, dois-je penser que tu as appris à les meubler ou bien tu as plus de choses à dire qu'avant sur Intrusion?

Il y a beaucoup de modifs à faire et bientôt, mon stage fini, je vais pouvoir m'y mettre (par contre je n'aurai plus beaucoup le net). Et l'histoire pourra avancer. J'ai hâte

Tiens, Feurnard, tu as joué à FFX!

FF VIII, une longue histoire, mais sauf erreur on la trouvait déjà dans le VII...

Qu'est-ce qui pourrait bien motiver une phrase avec beaucoup de "e" et de "i"?

L'éclat brisé cristallin qui se dérobe, par exemple, mais je suis beaucoup plus dans les "è".
Dans tous les cas, appuyer une sonorité attire l'attention et donc souligne le passage (idem pour les [k-s]). Si le passage n'a pas d'importance, ça casse la confiance.
Bref...

Bobby est peut-être mort d'empoisonnement, après tout, de quoi sinon? De bonheur?

Après tout, il a pris un dessert, ça se tient.
Il n'empêche que oui mais bon, il faut s'appeler Feurnard pour imaginer ça.

Délire perso...

... qui aurait pu être utile, qui ne l'est pas.
Quand un rêve se les brise à te donner des noms, porte y un peu plus d'attention. Tu es l'interprète du rêve, pas le contraire.

Moyen détourné de rapprocher Dilgan et Linoï, et de les rendre accessibles l'un à l'autre

Et un peu le centre du chapitre aussi... d'autant que s'il faut argumenter comme quoi Dilgan est assassin, cette phrase fait partie des rares arguments qu'on a.

Le sifflement de la respiration simplement, et des hoquets, les sons se rapportent bien au truc je trouve...

Ca se rapporte bien au truc, mais le truc ne se rapporte à rien.

La sensation de cauchemar?...

Dégradation, perte de confiance, perte de repères, dérèglement de la réalité, apparitions éphémères, troubles de la volonté, réminiscences, attraction/répulsion, en somme : confusion.
J'ai fait foirer un bon nombre de cauchemars simplement en réfléchissant deux secondes.

Par rapport aux vivants qui reprennent leur souffle, faut suivre un peu!

Que quelqu'un meurt n'est pas un outrage. Il y a quelque chose d'absurde dans cette affirmation.

C'est déjà Dilgan qui a fait s'empoisonner Linoï, en plus.

Mince, en plus je le savais !

Si j'ai bien compris tu n'aimes pas la formulation?

Non, j'étais désespérément à la recherche d'un champ sémantique.

Oui mais Linoï est une femme... C'est... Pas pareil que comme toi tu raisonnes!

Cannot compulse.
Je raisonne que si tu me dis que la porte est intriguante, je te crois sur parole, mais encore faut-il me dire en quoi. On est en plein rêve, je n'ai pas la moindre idée du plan du bâtiment, tout a l'air vide et abandonné, donc tomber sur une fausse porte, c'est normal.
Après, on peut chercher midi à quatorze heures, mais j'aurais préféré un petit indice bien caché pour nous mettre sur la piste.

Quels procédés me conseilles-tu par ailleurs?...

Facile : tu reprends l'élément le plus important du chapitre précédent et tu l'insères dans le chapitre suivant, soit en allusion, soit en ligne de force. Ensuite soit tu accumules ces détails, soit tu les abandonnes au fur et à mesure.
Sinon tu introduis un détail dans le chapitre précédent puis tu en fais la trame de ton chapitre suivant. Léger avantage, tout sera là dès le départ. Inconvénient, 'va falloir planifier sec.

Tu crois vraiment qu'on peut affirmer une telle chose?

Oui.

dois-je penser que tu as appris à les meubler ou bien tu as plus de choses à dire qu'avant sur Intrusion?

Il y a moins à dire qu'avant, c'est juste qu'avant je ne le disais pas.

Merci pour ta critique Ismaël!
Tu as bien résumé l'affaire je trouve!
Ce qui t'a gêné finalement, c'est un certain manque de repères, d'approfondissements et de fondements logiques (hurm) dans mon histoire, et tu n'es pas le seul. Je dois pouvoir faire un petit travail de ficelage et de un peu de dé-densification de mon texte (pour la suite, ce sera de moins en moins problématique).

A propos du contrôle subconscient des rêves, on n'est encore sûr de rien à ce stade, mais ça viendra.

Tiens, répondre à ce ptit Fufu' quand même :
Je n'ai joué qu'à FFX moi, et regardé jouer au 9 et au début du 7. Les invocations comme Shiva, Ifrit et Bahamut, on les retrouve à chaque fois de toute façon... (c'est pas un peu étrange?)

Je prends bonne note de tes remarques stylistiques et m'attèlerai aux corrections très prochainement.

Que quelqu'un meurt n'est pas un outrage. Il y a quelque chose d'absurde dans cette affirmation.

Bien sûr, mais c'est le but.

Il y a moins à dire qu'avant, c'est juste qu'avant je ne le disais pas.

Donc tu t'attendris J'me disais bien qu'en t'appelant Fufu', déjà, on commençait une nouvelle ère...

Et bien, heureuse que cela vous plaise!
gilfuin, je ne vais pas m'étendre non plus sur la réponse à ton petit commentaire, juste pour dire que j'ai hâte de voir ce que tu as à me faire rectifier

Merci Falc'hun pour ta critique, je ne pensais pas que le suspense pouvait marcher aussi bien! Vu que je fais le coup à chaque fois, on pourrait penser que ça n'a pas trop d'effet... Mais tant mieux

A propos des passages que tu as relevés comme un peu "choquants", j'en ai rectifié, je posterai mes corrections à la MAJ. C'est vrai que je m'enflamme un peu parfois. J'ai du mal à les annihiler, mais finalement j'en viens toujours à laisser tomber ces petites imperfections.

J'essairai de faire quelque chose pour le passage de la mort de Bobby, que je veux vraiment traumatisante dans l'idée.

"Le bonheur l'a tué" : je suis assez fière de moi c'est vrai.

Je fais mon possible pour avancer mais je ne pense pas que je pourrai vous livrer la suite à la prochaine MAJ... J'en suis désolée car vous avez l'air d'attendre tous la suite avec espoir, et je vais quand même essayer.

J'avais loupé la MAJ prcédente donc j'ai rattrappé mon retard. Je voulais juste signalé que ça fonctionnait mieux. Et que l'onirisme de certains passages sont très réussis. Fin du rattrappage.

On a déjà signalé le basculement incessant entre le léger et le grave. C'est intéressant mais je pense que le grave n'est pas assez appuyé. On ne sent pas veritablement le danger. Celui-ci ne fait qu'effleurer. En effet, à peine trouve-t-on une difficulté qu'elle se résout ou qu'on passe à autre chose. Plutôt que de malanger les deux en même temps, je pense que tu devrais plus travailler par tranche. eLiz nous a resorti Lynch. Et bien la serie Twin Peaks pourrait éclairer sur ce que j'entends. Tu trouve des perso frôlant le ridicule mais qui tous à un moment donné gagnent en ambiguité et en profondeur. Donc on a des évènements comiques, des passages très légers et loufoques mais le danger souterrain et la violence latente de l'ensemble de l'histoire surgissent à l'improviste et de manière très crédible. Du coup, cette juxtaposition donne toute la dimension inquiétante de l'histoire. Or ici, tu as des ingrédients mais tu ne choisis jamais vraiment ton camp. Et là, le léger détruit le serieux. Du moins, on ne vit pas l'angoisse ou les peurs de tes perso parce qu'elles sont desamorcés par des remarques, des adjectifs qui ont des conotations comiques.

Concernant le chap 6, je regrette que tu n'es pas exploité davantage ta belle idée: mourir de bonheur. Le fait que tu l'explique littéralement ôte un peu de magie à ton idée. Je suis certains que cette idée mériterait un traitement plus en profondeur, une meilleur mise en valeur (ils pourraient le décuvrir olus progressivement car, là, ça tombe d'un coup comme si c'était une évidence).
Concernant le chap 7, je trouve qu'on bascule trop dans le jeu vidéo. On sent la joueuse qui pilote des perso d'aventurier. Du coup; ça ôte un peu à l'onirisme.

Je crois que j'avais signalé que tu n'exploitais pas toujours au mieux tes idées. On sent une volonté de mieux les agencer, "d'organiser" ton histoire (même si le mot n'est pas très choisi…), mais tu as tellement d'idées qu'on a toujours l'impression que c'est insuffisant. C'est aussi ce qui fait le charme de l'histoire.
Il y a un potentiel d'attractivité qui monte en puissance, parce que aussi tu donnes un schéma narratif plus clair: enquête, vengeance etc.
De plus, la relation qui unit tes perso gagne en profondeur. On sent qu'on est passé à une autre étape que celle du jeu. On sent Linoi plus exposé, donc potentiellement plus victime. Dilgan aussi semble moins sûr de lui-même. Cette dimension fait partie bien sûr du potentiel de séduction de ton texte. C'est même pour moi le fil rouge car les évènements qui leur arrive sont tellement improbables que nous pouvons difficilement s'imprégner. C'est finalement la seulle réalité que nous pouvons vraiment suivre avec des repères.
A ce stade, il y a un côté Alice au pays des merveilles. Et c'est pour l'amateur de Lewis Carroll que je suis un compliment.

Zara, j'avais oublié de te remercier pour ta critique! AInsi donc merci beaucoup pour tes conseils tout d'abord. J'ai essayé de suivre cette idée de rajouter dans le dramatique, dans le ton grave (Cf mes corrections, notamment le regard fou furieux de Dilgan, le gros monstre entr'aperçu à la fin du rêve de liberté, l'horloge).
J'ai mis mes chapitres revus en ligne, encore que je ne sois pas sûre qu'ils soient parfaits, je les trouve mieux
J'ai essayé de prendre en compte vos remarques à tous, et également pour ce qui s'agit des chapitres précédents (à partir du 2.5), à propos de la famille de Linoï, et tout et tout! Bref, je ne m'attends pas à ce que vous relisiez tout, mais si vous devez vous remettre dans le bain la prochaine fois que je publierai une suite, ce sera plus agréable comme ça.
Merci aussi pour les compliments Zara, j'avoue que je ne pensais pas du tout à ce côté Alice au pays des merveilles, mais je retiens

Bon, à part ça, j'ai un peu de temps devant moi, donc voyons voir un peu cette MAJ...