[Mai 2007] Les Masques, chapitre 2 - Eliz
- Krycek
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Ici apparaît la question de savoir où ils les acquierent en général et d'où vient l'idée de masquer tout le monde, quelle est l'histoire de cette contrée qui les a mené à se couvrir le visage ?Eliz écrit: - Où as-tu trouvé ce masque ? Ce n’est pas possible… C’est trop beau pour être vrai !
Enfin du DIL sur ce sujet, quoiqu'il semble être plus une remarque du narrateur tant le perso ne s'implique pas. Même si on commence à en voir un peu plus, j'ai dans l'idée que le mutisme de Glycérine et son manque de pensées exprimées en DIL n'aident pas à la cerner.Eliz écrit: Sa conscience du monde qui l’entourait se fit plus nette. Il suffisait ainsi d’une chose aussi futile qu’un masque, en apparence, pour qu’autrui daignât vous tendre ses bras. Et vous oubliât un peu mieux aussi, en définitive.
[Intermède]
A ce propos, "Glycérine"... un nom plutôt biz z arre, oseari-je m'avancer en disant qu'à force de la secouer comme ça, sa mère va la voir exploser tôt ou tard ?
[/Intermède]
Au final, Glycérine juge les autres sur leur apparence uniquement... elle aussi ! Une déformation dûe à son entourage, ou ai-je peut-être mal cerné une quelquonque différence chez ce perso ? Après tout, peut-être ne souhaites tu pas prendre quelqu'un de différent, ou qui pense différrement ?Eliz écrit: Sa conscience du monde qui l’entourait se fit plus nette. Il suffisait ainsi d’une chose aussi futile qu’un masque, en apparence, pour qu’autrui daignât vous tendre ses bras. Et vous oubliât un peu mieux aussi, en définitive.
[...]
Et sa tenue, une robe dégoulinante de perles livides, qui s’entrechoquaient à chacun de ses reniflements méprisants, était une véritable agression pour des regards non accoutumés à un tel spectacle…
Je crois que le passage en gras est de trop, on sent que tu as exagéré les propos de sa tante dans le but d'accentuer ces traits communs aux persos du récit.Eliz écrit: Tu comprends bien qu’une professionnelle comme moi, à la renommée universelle[...]
[Intermède]
D'ailleurs, je me demande aussi si ce que tu nous écris là est une satire de notre époque ou plutôt un roman d'anticipation...
[/Intermède]
En parlant de Kayne, ici, je crois que le mot serait plutôt vantard et exaspérant n'est pas vraiment le cas du fait que Glycérine semblait boire ses paroles et apprécier quelqu'un de différent.Eliz écrit: totalement déboussolée par cette entrevue, par ce Réparateur aussi singulier qu’exaspérant…
Deuxième partie
Eh bien bravo ! La voilà sa solution ?!! Courber l'échine ?! TsssEliz écrit: Elle ne partirait pas. Même si le supplice était insupportable, même si cela s’apparentait presque à du masochisme, elle ne s’enfuirait pas. Elle serait ce qu’on exigerait d’elle, et tout irait bien.
Ici je me rends de plus en plus compte que tu ne cherches pas un perso qui va se rebeller, mais plutôt un perso lâche. Dans quel but d'ailleurs ? Parce que le sentiment éveillé par le lecteur, de la voir comme une martyr, est facile à créer... reste à savoir ce que tu veux en faire.
Je n'ai pu m'empêcher de penser à "Fahrenheit 451" de Ray Bradbury.Eliz écrit: ]La foule se détourna du mont délabré pour observer, avec horreur, l’adolescente au visage nu, au masque fendu en deux parts égales.
[...]
comment pouvait-on laisser faire de telles atrocités, et en public ?
La réaction de sa connaissance au final qui dénie la connaître alors qu'elle semblait plus rebelle est des plus intéressantes. Fausse joie pour Glycérine.
Au final, on avance dans cette histoire, on connaît un peu plus l'environnement, mais tu ne fais que nous fournir des raisons de détester ces personnes sans pour autant que l'on sache quel est le fil rouge.
Au début on pense à une rébellion de Glycérine qui va entraîner quelquechose de plus gros. A moins que ce ne soit de l'anticipation auquel cas elle va se rétamer proprement avec une belle 'unhappy end'.
Au fur et à mesure on sent Glycérine faible, lâche (oui c'est bon d'être lecteur, on peut juger sans problème ) mais surtout avec un manque d'objectif.
En gros : que veux tu faire de ce récit ?
Reste que le style est intéressant, tu as des descriptions des plus parlantes même si le blanc commence à faire mal aux yeux, l'assimilant à un blanc d'hôpital, neutre, sans vie... un blanc arrogant loin d'être innocent. Ca force un manque de couleur si je puis dire, un manque de personnalité (qui n'est pas un reproche) de tout ce petit monde. Le blanc "mouton" pour ainsi dire. Et ça, je crois que ça me fait plus d'effet que les bassesses auxquelles ils s'adonnent. Je trouve cette utilisation à outrance plus parlante que les piques acérées qu'ils se lancent. Et ça, c'est fort !!!
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- eLiZ
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Ici apparaît la question de savoir où ils les acquierent en général et d'où vient l'idée de masquer tout le monde, quelle est l'histoire de cette contrée qui les a mené à se couvrir le visage ?
Ce ne serait pas drôle si je le disais tout de suite.
Partant beaucoup du point de vue du personnage, je ne dévoile pour le moment que ce qu'elle rencontre sur son chemin...
[Intermède]
A ce propos, "Glycérine"... un nom plutôt biz z arre, oseari-je m'avancer en disant qu'à force de la secouer comme ça, sa mère va la voir exploser tôt ou tard ?
[/Intermède]
En fait, le nom s'est imposé à moi comme une évidence. Je ne sais pas pourquoi (appelez Freud !)... En tout cas cette remarque me fait bien sourire.
Et puis c'est d'ailleurs une chanson de Nirvana.
Au final, Glycérine juge les autres sur leur apparence uniquement... elle aussi ! Une déformation dûe à son entourage, ou ai-je peut-être mal cerné une quelquonque différence chez ce perso ? Après tout, peut-être ne souhaites tu pas prendre quelqu'un de différent, ou qui pense différrement ?
Héhéhé ! Touchée !
Je n'y avais pas pensé sur le moment, mais cette interprétation est tout à fait alléchante.
Mais, si on allait plus loin, je dirai que le physique est constitutif de chaque être.
Je vais kicker le "renommée universelle".
[Intermède]
D'ailleurs, je me demande aussi si ce que tu nous écris là est une satire de notre époque ou plutôt un roman d'anticipation...
[/Intermède]
Moi-même... Je ne suis pas tranchée sur la question. J'essaie même de me poser le moins possible la question, à part à certains endroits... enfin, tu verras.
A propos de Kayne : Glycerine est certes très fascinée mais elle est aussi exaspérée car il est biz z arre, il se joue un peu d'elle, il est imprévisible... Faudrait que je tourne ça autrement.
Eh bien bravo ! La voilà sa solution ?!! Courber l'échine ?! Tsss
Ici je me rends de plus en plus compte que tu ne cherches pas un perso qui va se rebeller, mais plutôt un perso lâche. Dans quel but d'ailleurs ? Parce que le sentiment éveillé par le lecteur, de la voir comme une martyr, est facile à créer... reste à savoir ce que tu veux en faire.
Tu verras ! ^D^ ^
Je n'ai pu m'empêcher de penser à "Fahrenheit 451" de Ray Bradbury.
C'est un charmant compliment !
Enfin, je le prends comme tel.
En gros : que veux tu faire de ce récit ?
Normalement, la réponse devrait venir petit à petit... Là j'installe, j'installe !
En tout cas je te remercie pour toutes tes remarques positives. Elles me touchent beaucoup. En ce moment je n'arrive plus beaucoup à avancer et j'attendais, désespérément, des remarques pour me relancer.
Cette description du blanc est tout à fait plaisante pour moi ! ^D^ ^
Encore merci !
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- Zarathoustra
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e reste sur la même impressionque le précédent chapitre, à la fois piqué (mais un peu moins chaque fois) et une sensation que tout ceci pourrait être mieux.
Question style: je trouve que c'est moins maitrisé que le précédent. Il y a également des changements de style assez surprenant. Tantôt très écrit tantôt très oral. Il y a également des changements de ton, certaines phrases sont tintées d'humour ou d'ironie mais sans être "introduite".
Le background: les choses se posent, mais on est encore loin d'y voir clair. Il contribue également à mon impression général. On sent qu'on a quelque chose avec du potentiel mais il manque un truc pour que ça prenne pleinement. On connait le monde plus par l'organisation de sa société que par le reste si bien qu'il est forcément abstrait. Pourtant tu nous le montre sur des aspect assez triviaux: un repas, une fugue dans une ville, l'école.
Nous apprenons cette fois-ci qu'il y a pluseiurs catgories socio professionnelles. Chacune a son masque. Pour la part, j'ai du mal à voir fonctionner ton monde. Si ce monde met en valeur les quelques fonction que tu nous donnes, j'ai des doutes qu'il puisse permettre un monde marchant ( je veux dire avec du commerce , or c'est important parce que c'est bien lui qui doit permettre la dimension sociale de l'ensemble puisque certains doivent posséder plus que d'autres), culturelle et artistique. On du mal aussi à voir le fonctionnement politique. On devine que ça peut venir, j'espère juste que tu retomberas sur tes pates tout en évitant les clichés.
Donc pour l'instant, on a une grille de lecture très symbolique mais pas forcément crédible. Je suis à un stade où il m'en faut beaucoup plus rapidement.
Le personnage central. Lui aussi contribue a mon impression général. Ton heroine a des côtés très touchants mais assui très agaçant. Le premier, c'est ses changements d'humeur. Elle hésite sans hesiter. Disons quê ton perso est peut-être cohérent, mais on a du mal à avoir un gros capital sympathie. C'est biz z arre parce qu'elle est présenté comme victime, mais j'arrive pas à me sentir proche d'elle. Son côté Harry Potter "enfant" m'agace un peu.
Autour d'elle, nous avons des perso qui sont proches de la caricature. On sent beaucoup d'ironie dans ton texte. Mais j'attend cependant plus de profondeur dans leur caractère. Certes, on est dans le monde desd Masques, du superficiel,mais tu réduis du coup forcément le champ de l'affectif avec eux. Le pire étant bien sûr dans la "rebelle". C'est même très féroce pour elle. On se dit que Glycérine va pouvoir avoir une "amie", on se réjouit, mais, non, c'est une bobo qui e rebelle pour de faux. Je pense que tu apportes trop vite la guillotine sur elle. Tu aurais pu dévoiler son hypocrisie un peu plus tard. Parce que du coup, tu la charge trop d'un coup. Tu aurais du cultivé un peu plus d'ambiguité avant de donner ton jugement. On sent que tu n'as aucune sympathie pour elle. Tu dois être redoutable avec les personnes que tu n'aimes pas!
Pour revenir sur ton background, le monde que tu nous donne devient du coup assez effrayant parce que personne n'a de vraies personalité, tous deviennent des "fonctionnels" et aspirent à) l'être, c'est la partie intéressante de ton background.
Bref, on sent un potentiel certain mais j'ai des réserves sur le déroulement de l'ensemble comme si certains choix faits sont à l'origine de mes réserves (sans trop comprendre vriament leur pouquoi du comment).
Bon, je tache de te donner plus tard les autres points qui m'avaient marqus si je les retrouve. J'espère que tu comprends que mon but n'est pas d'être "positif" ou "négatif" mais d'être le plus subjectivement constructif. Et ma subjectivité ne regarde que moi, bien sûr. Mais je trouve intéressant de connaître comment le texte fonctionne avec un individu et pourquoi.
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- Zarathoustra
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- Messages : 2081
Je tacherais de lire la suite (heu le début) prochainement.
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- eLiZ
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- Vuld Edone
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- Messages : 2178
Voici un commentaire que je fais pour plus de la moitié des débutants : mauvaise pronominalisation, notamment en début de phrase. Je prendrai ceci comme un simple clignement d'oeil lors de la relecture tant c'est trivial.Elle soupira, reposa son démêloir et s’apprêta à ramasser les morceaux quand elle vit son reflet démultiplié dans les petits éclats dispersés. Elle pencha alors la tête de côté
Le premier ne pose pas problème, et au fond les autres non plus, mais quitte à parler dans le vide, autant essayer de faire croire qu'on dit quelque chose d'intéressant...Elle essaya tant bien que mal de tirer sur le tissu pour le rallonger… Peine perdue, ses genoux resteraient dénudés. Une moue crispée sur son visage morne, elle enfila un collant blanc à la hâte, prit un lambeau de soie noire sur sa table et noua ses cheveux en une minuscule queue de cheval. Elle se sentait franchement ridicule dans cet accoutrement mais elle n’avait guère le choix.
Bouhouhou...elle constata avec soulagement qu’elle était la première arrivée. Elle avisa une place
Une question qui fait vaciller la linguistique : anté- ou postposition ? "Jour funeste", personnellement, je préfère, mais normalement il y a une très légère nuance pragmatique dans le choix.... elle ignorait ce funeste jour.
"Passât" ? Même moi, et pourtant la Littérature sait que je suis conservateur, je n'emploie plus cette forme.Il n’y avait pas d’autre alternative que d’attendre que le temps passât...
Monstrueux archaïsme, et même si j'apprécie toujours de voir son emploi, il n'en reste que c'est à éviter, sauf pertinence.... pour qu’ils ne pussent voir une scène aussi monstrueuse.
Là ça tient à une obéissance aveugle au bescherelle de 1964...pour réagir à quoi que ce fût
Et voici ce que je reproche à 9999.999999...%oo des auteurs, et à la majorité des lecteurs : La dernière phrase dit exactement la même chose que les deux questions. "De la sorte" est vague, on a déjà son discours en direct. "Que savait-elle de cette Colline", on a déjà la réponse et on sait parfaitement la différence entre Glyco' et l'autre gogolle. Enfin "discourir avec tant d'indifférence", outre d'être en partie erroné, est implicite.Comment osait-elle parler de la sorte ? Que savait-elle de cette Colline, de ce qui pouvait s’y produire, pour discourir avec tant d’indifférence ? Ses poings se serrèrent.
Bref, pour moi, c'est du remplissage.
Et on achève ce tableau formel et complètement inutile sur une superbe prestation qui concurrence avidement mes tournures pourries et l'herbe marron de Krycek.La gorge nouée, ses muscles se raidirent douloureusement.
Note, j'ai eu mieux, j'en ai lu un qui avait encré son bateau et un autre qui se battait avec une lime. Ici, c'est syntaxique, les muscles n'ont pas de gorge, la gorge ne peut pas s'y rapporter. Le meilleur emploi de cette forme est chez Pascal, Blaise, Entre les pensées 40 et 100, avec un philosophe sur une planche en bois. Retrouve ce passage et inspire-t'en.
Ce que j'en pense : rien.
Personnages brossés à la "regardez comme ils sont bêtes", héroïne qui a perdu toute ambivalence, à la "seule contre le monde" qui va bientôt finir en émo'... je pourrais en dire du bien de la même manière, avec un monde illusoire et mensonger, chargé de conventions, plein d'hypocrisie et de paraître, avec aussi un léger souci du détail et de la mise en scène, ce genre de dialogue qui semble vrai et même un brin de "c'est pas tout blanc" dans les hautes sphères.
En 2006, un étudiant a sorti un bouquin de "Fourmilière" (dixit Meynard) et ça fonctionne, donc ton texte plait toujours, mais très franchement je n'en vois pas l'intérêt.
La seule chose qui me révolte, c'est que Glycérine ne fasse pas l'effort de comprendre sa société. Dès l'instant où elle se remettra en question, là oui, j'aurai à nouveau de l'intérêt pour son sort.
Au passage, briser dès à présent son tout nouveau masque est un peu brusque, d'autant qu'elle a rencontré avant un type capable de le réparer, c'est presque montrer le rouage de l'histoire. Tu vas me dire "mais t'en sais rien", et je répondrai "mais j'ai lu".
Bref, trop vite, trop facile, trop banal. Ne cache pas ton histoire derrière un masque (le genre de blague pourrie pour conclure un commentaire dont l'intérêt continue à m'échapper).
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- eLiZ
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Bon en tout cas je prends note de ton commentaire, je comprends les faiblesses que tu soulignes... je suis parfaitement consciente des défauts de ma jeunesse ! Je l'assume peut-être même un petit peu. (Bon, enfin les détails syntaxiques... peut-être est-ce parce que le français n'est pas ma vraie langue maternelle, mais je fais parfois certaines incohérences surprenantes.)
Je préciserai juste que l'héroïne a 15 ans ; et que malgré qu'elle ait certaines facultés, elle n'est pas extraordinaire au point de faire preuve d'une lucidité désarmante dans la position où elle se trouve. Pour moi, l'être humain est avant tout... petit, faible, médiocre.
Enfin bon je vais pas non plus argumenter plus en avant, je ne crois pas que cela en vaille la peine.
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- San
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- Messages : 1069
Voilà le message qui passe le mieux dans ton texte, finalement. Mais je me penche plutôt sur le reste. Ce sentiment est une toile de fond dans ton texte qu'on a tendance à ignorer, assez cyniquement.eLiZ écrit: Pour moi, l'être humain est avant tout... petit, faible, médiocre.
La réflexion de l'adolescente est rudement bien menée et on lui trouve cette conclusion claire et bien formulée.Il suffisait ainsi d’une chose aussi futile qu’un masque, en apparence, pour qu’autrui daignât vous tendre ses bras. Et vous oubliât un peu mieux aussi, en définitive.
C'est quel temps déjà, subjonctif imparfait? Au moins deux que Feurnard n'a pas relevé. Il ne me semble pas qu'ils fassent tache.
Alors ça, c'est fort! La seule personne qui semble avoir vu le nouveau masque de Glycerine est de dos! Est-ce qu'ils ont des yeux dans le dos sur cette planète?Néanmoins, la personne se tenait de dos, et ne se retourna pas
Le passage drôlatique est plutôt réussi, et voilà que tombe cette invitation étrange, on pourrait même dire inquiétante. Vue la séduction du personnage, pourquoi lui ouvre-t-il sa porte? Il la trouve sans doute à son goût?... C'est scandaleux!Plus sérieusement, voici mon cadeau : ma porte ouverte.
Comment ça, en effet?...En effet, le lieu était très accueillant.
Suicide? L'impression première est celle d'un sentiment plus anodin et moins mortel... L'envie d'ouvrir la fenêtre tout simplement... Cette idée suicidaire s'ajoute ensuite, le tout est assez intéressant. Mais un peu embarassant.Vite, il fallait les rejoindre… Les doigts de la jeune fille cherchèrent frénétiquement un moyen d’ouvrir la fenêtre, d’abolir cette paroi translucide qui l’éloignait tant des autres…
pour ne garder qu'un demi masqueet découpait le bas de son visage pour ne garder un demi masque,
On retourne au comique, hmm?Moi j’aime le noir autant que le blanc, alors voilà, j’ai fait des points noirs sur le bord pour montrer ma position.
Effectivement, la pauvre n'aura pas eu vraiment le temps de profiter de son nouveau masque!Tout se compliquait et s’envenimait bien vite…
Cependant, la remarque (vevant de Glycerine) paraît assez artificielle, à ce moment où on la traîne de force chez elle, on s'attendrait plutôt à de la colère, de la peur, des doutes ou des inquiétudes, bref tout sauf ce détachement effaré... Mais après tout, pourquoi pas.
En somme, des chapitres bien écrits, je trouve que l'histoire évolue bien, et même si on a encore du mal à cerner notre personnage principal (contrairement aux autres, qui sont très transparents, évidemment), on la suit sans problème et avec enthousiasme. Les critiques qui t'ont été faites par ailleurs sont sûrement fondées, mais je dis quand même vivement la suite!
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- eLiZ
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Plus sérieusement, voici mon cadeau : ma porte ouverte.
Le passage drôlatique est plutôt réussi, et voilà que tombe cette invitation étrange, on pourrait même dire inquiétante. Vue la séduction du personnage, pourquoi lui ouvre-t-il sa porte? Il la trouve sans doute à son goût?... C'est scandaleux!
Ahhhhh ! Je me demandais si on allait quand même remarquer le côté un peu douteux du Réparateur... qui fait que Glycerine ne peut se sentir parfaitement à l'aise à ses côtés et le trouver assez exaspérant, du même coup...
En effet, le lieu était très accueillant.
Comment ça, en effet?...
C'est une pointe d'ironie de ma part. ^D^ ^
Vite, il fallait les rejoindre… Les doigts de la jeune fille cherchèrent frénétiquement un moyen d’ouvrir la fenêtre, d’abolir cette paroi translucide qui l’éloignait tant des autres…
Suicide? L'impression première est celle d'un sentiment plus anodin et moins mortel... L'envie d'ouvrir la fenêtre tout simplement... Cette idée suicidaire s'ajoute ensuite, le tout est assez intéressant. Mais un peu embarassant.
Tiens, c'est marrant (enfin heu...) mais je n'avais pas pensé à l'idée de suicide en écrivant cela.
J'avais peur d'être trop mélo si j'accentuais trop. Du coup je n'en dis peut-être pas suffisamment... Il faut définitivement que je réécrive le passage, car j'ai envie, à ce moment, de faire passer une émotion bien particulière...
Cependant, la remarque (vevant de Glycerine) paraît assez artificielle, à ce moment où on la traîne de force chez elle, on s'attendrait plutôt à de la colère, de la peur, des doutes ou des inquiétudes, bref tout sauf ce détachement effaré... Mais après tout, pourquoi pas.
Effectivement, elle l'est... C'est une remarque superflue, de la fille qui sait pas très bien comment conclure pour enchaîner.
Merci pour ces critiques positives. Il est vrai que les personnages secondaires passent sous un filtre assez simplificateur, celui du regard de Glycerine... Il faut quand même que je retravaille ça.
Bon, enfin, je continue de bosser en somme. Et la suite viendra !
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- gilfuin
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Je me contenterai de noter les gros traits sur la feuille^^
Sa progéniture
Décidément, entre Feurnard qui désigne Tsarra comme une habitante, et toi qui désigne Glycérine par le fait d'être une progéniture. Disons que ca conviendrait si juste avant tu n'avais pas désigner la maman comme une "maitresse de maison". Bref, le paragraphe commence en désignant un personnage par son statut dans la maison...puis il continue sur la désignation génétique d'un autre.
Je chipote? non, je suis fatigué.
- C’est la plus jolie de tes robes, coupa la mère d’un ton sec. Ne discute pas. Avant de nous rejoindre, passe dans la cuisine et prends le plateau des petites gelées pour les distribuer à tout le monde, cela te donnera une contenance.
Glycerine s’exécuta sans contester davantage, retournant dans sa geôle douillette pour enfiler le vêtement sollicité. C’était une « jolie » robe, oui, blanche et satinée, avec plusieurs rubans de la même teinte mouchetant son court jupon.
Entre les deux, j'ai écris en gros "Rassurée???"
Je sais plus exactement pourquoi...
...si je me souviens bien, j'ai eu la sensation que Gly (on va l'appelait G), donc G se sentait rassurée de retourner dans cette ambiance atroce, avec sa mère hostile et ses directives autoritaires...sa gêole douillette...son confort maison.
Mais n'avons nous pas assisté au contraire dans le chapitre précédent?
Sans forcément pousser G à se rebeller, une petite remarque sur le recul qu'elle prendrait sur la situation aurait été la bienvenue. Il me semble avoir lu des remarques évoquant cet aspect plus loin...mais c'est assez imperceptible et je crois même que c'était volontaire puisque tu avais besoin d'un retour au calme et à l'ambiance "cul serré" de la maison de G, afin de provoquer le contraste avec l'apparition du Réparateur de Masque.
La personne se tenait de dos et ne se retourna pas
Bon, en gros, il a des yeux dans le dos?
Ok, c'est le seul à sortir du lot, mais était ce bien nécessaire d'en faire un omniscient?
marcha très lentement vers ce membre insupportable de sa famille
Encore une désignation de personnage qui me saute aux yeux. Je vous en supplie, dites moi que je suis fou, parce qu'en ce moment j'ai l'impression de faire une fixation là dessus.
Insupportable, ok...mais ce membre de sa famille...est ce indispensable ? On sait déjà que c'est sa tante...ya pas besoin de paraphraser pour en parler. " cette femme insupportable" aurait suffit.
- Enfin, je prends quand même, ajouta-t-elle avec condescendance, joignant le geste à la parole. Maintenant, ouste, de l’air… Ce n’est pas parce que tu as un nouveau masque que tu peux tout te permettre. Au contraire.
Là j'avoue par contre que je suis fan. J'adore cette réplique, d'autant qu'elle donne du sens à toute la scène...On en est venu là, pour justement que G se prenne ca dans les dents.
Maintenant, j'avoue aussi que :
Et sa tenue, une robe dégoulinante de perles livides, qui s’entrechoquaient à chacun de ses reniflements méprisants, était une véritable agression pour des regards non accoutumés à un tel spectacle…
- Et bien ? Pars je te dis ! Je parle affaires avec ce monsieur. Tu comprends bien qu’une professionnelle comme moi, à la renommée universelle, ne peut perdre de temps, surtout avec quelqu’un comme toi. Allez !
C'est p'tet un peu trop.
Ok, elle se prend la réplique précédente comme une claque...mais où est l'interêt de l'insistance de la Tante? travailler le personnage de la tante? non je vois pas.
On arrive ensuite au passage où j'ai découvert la présence du frère, de la soeur et du père.
Ben oui...au début, ya que la mère et G...et la réunion familiale qui apparait aussi soudainement...du coup...on a oublié les autres membres de la famille. Et j'ai été surpris de les voir là.
Glycerine s’assit presque aussitôt sur le sofa, envoûtée par cet être… effrayant par certains côtés.
J'avoue que ca m'a fait penser à la reflexion faite sur mon personnage pantin, mais ce qui me gène ici est différent. Je pense que ca parait trop soudain, cette emprise.
Je pense que ca aurait dû etre le fil conducteur de la scène...une sorte d'idée fixe ne sortant plus de l'esprit de la p'tite G...plutot qu'un cheveu sur la langue.
Car depuis le début de la réunion, on pas vraiment la sensation que l'homme a eu une emprise sur G. A un moment même, elle se repose, et a donc l'esprit un peu plus libre...ben là non plus elle n'y pense pas.
- Ah, Glycerine ! Tu sais repérer les invités de qualité ! C’est vrai, je suis désolée, je ne vous ai pas présentés tous les deux. Glycerine, voici le Professeur Kayne, le Réparateur de Masques en chef, et par conséquent Adjoint à la Direction du Garage, un des supérieurs de ton très cher frère, et membre du Grand Conseil de Masquerade. Professeur, voici Glycerine, mon enfant, la dernière-née de la famille.
- Enchanté, affirma gentiment le professeur en opinant du chef.
- Chérie ! tonna le père au loin.
- J’arrive ! Bon, je dois vous laisser… Professeur, si vous désirez quoi que ce soit, n’hésitez pas à demander à ma fille de vous servir.
Meme réflexion, mais j'ai trouvé l'effet encore plus catastrophique ici. Ca sentait le deus ex machina. Il fallait absolument présenter le personnage, donc hop, la mère très occupée ailleurs, vient se soucier de sa fille. Elle apparait, puis disparait aussitot. J'ai trouvé ca maladroit, mal amené.
J'ai noté "La tentation du mystère bien gardé" : en gros, j'ai eu la sensation que tu tenais à garder le mystère sur ce personnage pour arriver à cette présentation tombée du ciel, afin de surprendre un peu le lecteur.
Mon avis, c'est que ca ne surprend pas et que le mystère, loin d'être sans interêt, aurait pu être dévoilé plus en finesse.
Je pense que c'est aussi cela qui t'a poussé à mettre le personnage à l'écart de la réunion et des pensées de G...pour renforcer la surprise. Un peu comme l'attaquant qui se fait oublier dans la surface adverse et qui surprend le goal à la dernière seconde (désolé, je suis un footeux).
Dans les dernières lignes, on apprend finalement que la maman a organisé l'anniversaire de G. J'ai trouvé ca assez...surprenant.
Que la mère organise une réunion (puisque c'est présenté ainsi, ya rien qui annonce un événement important pour G), et en profite pour montrer sa fille (ca donne d'ailleurs un aspect assez imoral à la scène)...mais d'apprendre finalement que la mère a fait ca pour sa fille...j'ai été un peu déçu.
Comment allons nous haïr la mère, si tu la rends sympathique?
Alors certes, tout n'est pas blanc ou noir...mais là, je vois une rupture de la cohérence du personnage de la mère.
ce Réparateur aussi singulier qu'exaspérant...
Pourquoi exaspérant? on est enfermés avec G derrière son masque, et en tant que lecteur, j'ai rien vu d'exaspérant, hormi le fait que tu le dises à la fin.
Singulier suffisait.
Que dire du texte?
Bien écrit, ca c'est indéniable. On est toujours dans cet univers étrange des Masques et je retrouve toujours les éléments qui constituaient, il y a quelques mois, la base de l'histoire et animaient ma curiosité.
Mais par rapport au chapitre précédent, on a toujours pas avancé...
...je suppose que dans la seconde partie, ca bouge un peu plus.
J'ai sommeil...je m'effondre....
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- Falc'hun
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- Messages : 402
Masques d'humains. Masques de travailleurs. Humains masqués. Masques d'eux mêmes...
Voilà juste quelques premières impressions
Tout d'abord lors du retur à la maison le comportement de la mère m'a interpellé.
Quoi de plus normal que le bonheure d'une mère face au rétablissement de son enfant?Tu te rends compte que tu n’es plus une infirme ?
Si ce n'est que ce bonheur n'est pas pour la "santé" de sa fille mais la réputation de sa famille.Nous n’aurons plus à subir de commérages de qui que ce soit maintenant !
Mais le pire dans toute cette histoire, c'est que même si son comportement est vraiment révoltant le pire c'est qu'elle agit en toute bonne foie. Elle ne pense en rien à mal tant elle est formatée par son environnement. De fait elle est réellement et sincèrement heureuse...
De l'autre côté on voit une Glycerine partagée entre joie et méfiance. Et là je trouve que c'est très bien vu par rapport à ce personnage. On est dans la continuité puisqu'elle est toujours à la recherche d'affection et de considération auprès de ses parents au moins autant qu'elle peut les détester.
Puis après quand on la retrouve seule dans sa chambre, "son refuge et sa prison". Ses réflexions sont vraiment lucides et j'ai surtout été marqué par le soulagement qu'elle ressent à pouvoir enfin se cacher derrière son masque. Mais elle sait aussi que ce n'est qu'un répis qui lui est offert puisque elle le dit elle-même:
Elle était toujours la jeune fille frêle, maladroite et étourdie, à la sensibilité révoltante.
Ensuite la récéption:
La demoiselle aurait-elle un problème avec la nourriture?débordant de mets savoureux – des gelées noires ou blanches contenues dans des petites coupelles transparentes, censées accompagner l’apéritif. Une vague d’écoeurement passa sur le visage de l’adolescente.
Pour moi la réception ne fait qu'accentuer la description que nous fait Glycérine de la société dans laquelle elle vit. En fait je me pose quand même une question, que deviennent tous ces gens quand ils quittent leurs masques? Sont-ce les personnalités qui façonnent les masques ou bien les masques cachent-ils d'autres personnalités?
Quant à ce Professeur Kayne, on sent qu'il y a du niveau. Si les émotions sont mal vues, le charme pour sa part semble être apprécié vu le poste important du bonhomme. D'autant plus qu'il semble particulièrement intelligent. Il me fait penser à un agent secret, pas du genre James Bond, plutôt du De Niro dans Spy Games. Le mec qui fait rien au hasard et a toujours trois coups d'avance sur tout le monde. Reste à savoir pour quelle équipe il roule, les sentimentaux ou les masques?
Le mec paraît trop sympa, moi je dirais méfiage...
Puis dans la deuxième partie du chapitre la visite de ton monde se poursuit avec le bahut de Glycerine. Là la situation est un peu cliché, l'élève en marge rejetée par les autres. En même temps comment pourrait-il en être autrement étant donné la situation? Mais avec en plus le prof qui s'y met... Il aurait pu à la limite être indifférent mais s'acharner à ce point sur elle ça fait un peu too much... Surtout vu ce qui l'attend. En même temps ça donne vraiment l'impression qu'elle est complettement isolée. Ce n'est qu'une opinion personnelle, après tout dépend de tes intentions.
Finalement cet isolement se complette lorsqu'on découvre, avec une certaine horreur en ce qui me concerne, le démolissement de la colline. Voilà semble la couper définitivement de quoi que ce soit qui puisse être sentimental. Y compris la dénommée Erynnie (discale) qui ne se révèle n'être qu'une ado un peu rebelle, quelle différence entre des cheveux roses et des points noirs sur un masque?
J'aime beaucoup comment commence ta saga (au fait quelles sont tes intentions/prévisions sur la longueur des Masques?). En fait j'ai eu l'impression qu'on partait d'une situation critique puis qu'on se dirigeait vers une amélioration. En fait ce n'etait qu'une éclaircie avant le redoublement de la tempête. L'oeil du cyclone en quelque sorte... Le procédé est vraiment super interessant. Reste à savoir comment ça va tourner. Glycerine non plus d'ailleurs qu'on sent en état de choc après la perte de son masque.
En tout cas j'ai beaucoup aimé et j'ai hâte de lire la suite.
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Gilfuin :
Merci pour ce com. T'en fais pas, en "effleurant", tu révèles beaucoup de choses ! Je ne suis absolument pas un modèle en matière de rigueur en tant que commentatrice et en tant que lectrice, vraiment pas un modèle, je me rends bien compte, donc... pas de complexe à avoir ! (Grarrf faut que je parvienne à me concentrer pour lire plus de quinze lignes sur un ordi.)
- effectivement, léger désordre avec ce coup de la "progéniture" pour éviter la répétition ! Je corrigerai.
- Concernant le côté "réconfortant" du retour de G dans la maison : le chapitre précédent c'était sans masque... ce chapitre là c'est avec.
- Le Réparateur il est ultra fort, oui, il a des yeux dans le dos, ou la vélocité d'un insecte malicieux... Oui non, j'admets, c'est un poil incongru.
- La Tante... oui, alors en fait c'est une allusion à une prof que je connaissais jadis, et qui m'insupportait terriblement... avec le recul et avec l'âge, je suis pas sûre de garder ce personnage "accessoire" en l'état. Je vais voir.
Mais oui, faudrait que je garde ses répliques, quand même, car mon goût des dialogues... Bon, faut que j'y travaille quoi, que je tranche un peu à la hâche certaines choses.
- Hem hem, c'est vrai que cette apparition de Kayne mériterait plus de panache... devrait être plus incisive. Là c'est maladroit... j'avoue ne pas avoir revu ce passage depuis plusieurs mois, m'attachant à écrire la suite. Oui, je n'ai quasiment pas lu au moment de poster pour la MAJ... Oui c'est fort honteux, mais comme je suis en perpétuelle réécriture, je ne voulais pas m'aventurer dans une relecture qui m'aurait fait tout reconsidérer... Et il m'apparait plus efficace de procéder ainsi, en étant presque du côté des lecteurs à travers vos critiques. Hum, bref. J'espère que ça reste quand même assez lisible. Mais c'est tout de même assez marrant de constater le "chemin qu'on a pu parcourir" depuis le temps où on a écrit ses deuxième-troisième jet.
- Hem... en fait, la réception n'est pas pour fêter l'anniversaire de G. Il y a une ambiguïté là-dessus qui me fait tout à coup penser que je devrais dater l'anniversaire de G. à un autre moment. Quoique ?
Mais, par ailleurs, faut-il haïr la mère ?
Elle n'est toujours pas un personnage sympathique à mon avis, même quand on sait ça...
- oui, "exaspérant", ça ne va pas.
Je suis vraiment désolée de t'avoir autant tyrannisé à cause de mon texte ! J'espère que tu t'es bien reposé depuis !
Falc'hun : toutes tes réactions me font penser qu'en dépit des maladresses et défauts et déboires évidents de ce passage, il fonctionne quand même un peu ! Merci de me rassurer là-dessus.
La demoiselle aurait-elle un problème avec la nourriture?
Plutôt oui ! Tout est liquide ou flasque ou peu ragoûtant dans son monde à ses yeux... Affaire de goût sûrement.
Quant à ce Professeur Kayne, on sent qu'il y a du niveau. Si les émotions sont mal vues, le charme pour sa part semble être apprécié vu le poste important du bonhomme. D'autant plus qu'il semble particulièrement intelligent. Il me fait penser à un agent secret, pas du genre James Bond, plutôt du De Niro dans Spy Games. Le mec qui fait rien au hasard et a toujours trois coups d'avance sur tout le monde. Reste à savoir pour quelle équipe il roule, les sentimentaux ou les masques?
Le mec paraît trop sympa, moi je dirais méfiage...
Merci pour lui !
Méfiage ? Oui, pourquoi pas ?
C'est vrai que le coup de la salle de classe est un peu cliché. Il faut absolument que je retravaille ce passage... Il est vraiment trop faiblard comparé à mes hautes ambitions. Je ne pense pas changer la nature du problème qui se crée car effectivement, c'est obligé, mais renforcer un peu les sentiments...
C'est vrai que le coup du prof, c'est peut-être un peu trop. Mais disons que comme je le signale brièvement, il est censé bien connaître le frère et la soeur... Je sais pas, j'ai dû m'inspirer de ces nombreux témoignages (et de ma propre expérience mrgreen:
Finalement cet isolement se complette lorsqu'on découvre, avec une certaine horreur en ce qui me concerne, le démolissement de la colline. Voilà semble la couper définitivement de quoi que ce soit qui puisse être sentimental. Y compris la dénommée Erynnie (discale) qui ne se révèle n'être qu'une ado un peu rebelle, quelle différence entre des cheveux roses et des points noirs sur un masque?
Joli calembour !
Effectivement, assez peu de différence.
Encore merci à vous deux pour vos commentaires très enrichissants et instructifs.
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