[Mai 2007] Couronne d’écailles, Chapitre 2 - Gilfuin
- L'impératif de la seconde personne du singulier (tout ça pour dire 'tu') ne prends pas de 's' (que je me plante pas là dessus, Feurnard va se faire un plaisir de me liquider !).
- Plusieurs participes passé (je doute du nom) sont à l'infinitif au lieu du 'é' nécessaire.
Voici les deux règles majeures que tu bafoues, petit impertinent, au nom du délai pour joindre la MAJ.
J'avais relevé d'autres fautes, mais c'est loin d'être le point le plus constructif d'une critique.Pour ce qui est du contenu :
- Tu donnes trop, beaucoup trop de noms "communs" de plantes et autres accessoires relatifs à ton univers sans pour autant nous apprendre ce qu'ils sont avant. Bien sûr le but n'est pas de rajouter une définition, mais c'est un point important sans quoi on se détache du récit.
C'est la difficulté d'utiliser un monde différent. Dans Pandémonium on me rapelle souvent que les noms des Etats en guerre (et pourtant y'en a que 3) finissent par être vagues. Ainsi à chaque fois que tu réutilises ce nom (au début hein) essaye de le lier à son utilisation afin que ça rentre dans nos petites têtes
. Je prends pour exemple le rèns, le libonc et le keldum.Tu as fourni des explications trop tard (quelques pages plus loin) qui auraient été bienvenues avant; pourquoi pas au moment où il s'entraîne à tirer à l'arc au tout début.
- Surprise ! Parlerions nous de SF au final ? Et même si c'est de la fantasy, pourquoi pas une réalité où l'univers HF aurait avancé plus loin sur certains points que notre propre réalité ? Ca me donne une idée çaGilfuin écrit: Les deux verres en alenc, qui y étaient incrustés, lui servaient de lunettes nocturnes [...] en réglant un peu la molette fixée sur la fibre rigide, il parvenait ainsi à voir ce qu’Olèn cachait avec talent.
.Le style lui reste fluide, parfois un peu "fouilli" (amha) ce qui peut-être lié au fait du décors en forêt pas si simple à décrire correctement et 'en live'. Par contre, les persos aussi auraient bien besoin d'avoir un paragraphe à eux quand la caméra se pose dessus.
En bref, tes descriptions sont peut-êtres pas assez ciblées : parfois tu nous parles de quelquechose, d'un bout du décors ou autre sans que ce soit spécialement utile. A ta place, je listerai globalement les actions et tu verrais alors apparaître les points clés à définir correctement pour ce genre de scène d' "action".
En effet, au final, ça paraît un peu "flou" je prendrait par exemple le style "Blair Witch", une caméra tremblotante qui ne se fixe pas spécialement sur ce que l'on veut voir. Si telle est ton envie de créer une ambiance oppressante, alors veille à fluidifier et abréger certaines parties. Sinon, veille à ajouter un peu plus de mouvements dans les longues descriptions, et des descriptions lors de sautes de "plan" du scénario.
En fait, je reconnaît bien ton style qui se veut être une expression d'une envie de dire tant de choses que parfois ça se brise en passant la porte. Ce que je veux dire, c'est que l'on sent une imagination débordante qui ne demande qu'à être canalisée.
Mais je m'avance peut-être un peu... et puis je suis qui moi pour parler comme ça ?!
C'est une très bonne partie de chasse que tu nous livres là, nottament le clifhanger final très apprécié !!! Je crois que tu viens de te réserver une place de mon podium !
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Attaquons donc avec entrain. Je te livre là mes notes de lecture quasi brutes.
Comme le dit Krycek, (mais je vais le dire plus crûment) ce chapitre comporte toujours beaucoup trop de fautes d'orthographe, d'accords et de conjugaison! Une relecture TRES attentive de tout ton texte s'impose, car pour le reste, c'est vrai que ça tend vers du travail de pro (avec des points forts et des faiblesses). Environ une faute toutes les 2 ou 3 lignes je pense...
On trouve aussi plusieurs verbes conjugués qui se terminent par "é" ou "er", ce qui est impossible!
Quelques mots manquent également... faciles à repérer si tu te relis correctement. Je vais en relever deux ou trois sur le tas, en espérant que cela ne te dérange pas trop, mais si tu veux un rapport plus complet tu peux réclamer!
L'introduction émaillée des conseils du formateur : on s'y perd! pas assez de réel à opposer à la technique décrite. Du coup on oublie les petits passages réels au fur et à mesure.
Jolie formule!Ne crois pas ce que tu vois…seulement ce que tu sais
1ère phrase : la virgule coupe la lecture ; 2de : le verbe manque vraiment. Peut-être remplacer le point par des points de suspension?la simple vision de ces longs houppiers aux feuilles épaisses et d’un vert sombre qui toisaient la longue colonie de rèns, était inquiétante. Tel un grand portail ouvert d’où s’échapperait une haleine glaciale et mènerait dans les entrailles d’un monstre inconnu.
Les lèns, les rèns : comment des gens ont-ils pu choisir de tels noms pour des arbres? Des noms aussi proches pour des arbres aussi dissemblables?
à mesure qu'il approchaitle visage de Kerno s’assombrissait plus il approchait de l’arbre
faute (Ils n'étaient pas sortis indemnes?), et répétition de rènsIls n’étaient sortir indemnes de la haie de rèns, des traces de sang se voyaient nettement sur les rèns alentours.
Il manque un sujet à la fin de la phrase (le sujet de "n'avait").Il se voyait lui même chasseur de dragons de grande envergure, parcourant les plaines et les montagnes en quête de dangereux prédateurs n’avait littéralement peur de rien.
ilandrais : acronyme d'irlandais, est-ce voulu?
J'aurais inséré une virgule à la place d'un des deux "et"Ils ne craignent rien, ni toi, ni moi et seront derrière chacun de nos pas et guetteront le bon moment pour nous emporter les uns après les autres
...malgré le malaise que provoquait en lui le silence inquiétant d’Olèn
Pourquoi répéter deux fois la même chose?A la fois rassuré et dérangé par le vide sonore environnant...
Il manque l'article avant "tronc".la corde qui la tenait fermement à tronc large et déchiré
l'une contre l'autreLes deux formes semblaient lutter l’une contre elle
un fourré!un fourrée
Apparemment, tu parles de l'arbrisseau qui ne se déplaçait pas très vite. Supposant que ce n'est pas ton intention, il vaut mieux ne pas dire "celui-ci" quand l'objet dont tu parles n'est pas le dernier que tu as mentionné.il parvint à l’entendre frôler les branches de quelque arbrisseau d’autant que celui-ci ne se déplaçait pas excessivement vite
en joue... (dommage pour le vocabulaire technique de la chasse)les deux chasseurs pourraient ainsi le mettre en joug
c'est plutôt le mouvement qui suit la pensée, non?La pensée devrait suivre son mouvement : Odyss se soulagea de la flèche.
conclut Kerno, tout en se ruant en avant.conclu Kerno, tout se ruant en avant.
Répétition de "horreur"Horreur ! Il était faisandé ! Le temps de comprendre son horreur,
De part en part, puisqu'il s'agit d'une lame. On pourrait dire de toutes parts s'il y avait plusieurs lames par exemple...traverser sa gueule de toute part
Fin du chapitre : on s'attend fortement à ce que ce bronzo ne soit pas le bon, vu les doutes émis au cours de la chasse. C'est un point positif, dans le sens où les choses s'écoulent tranquillement, mais la chute n'a rien de particulier, du coup. Je ne rejoins pas trop l'avis de Krycek sur ce coup (un cliffhanger très attendu).
Dans l'ensemble, la traque est bien maîtrisée je trouve, encore que je n'y connaisse pas grand-chose en chasse, je trouve le vocabulaire correct et l'ambiance assez intéressante. Peut-être peut-on reprocher les nombreux passages d'attente dans un chapitre orienté action, qui donne de la lourdeur. Et c'est vrai aussi qu'on se perd par moments (tous ces mots et noms propres biz z arres!), mais ce n'est encore pas ce qui me gène le plus. A part les rèns, lèns... Ca c'est vraiment abusé
En somme, peu de choses à dire à part les fautes qu'il faut absolument corriger pour qu'on puisse lire ton texte avec plus de sérénité. J'avoue que le fait de buter sur des fautes si souvent m'a gênée à la lecture, et mon commentaire s'en ressent peut-être.
Je ne sais pas si je t'ai beaucoup aidé là, mais en tout cas j'ai plutôt apprécié la lecture! Et je continuerai à voir la suite d'un bon oeil.
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vé pouvoir commenter et suivre les discussions.*retourne au boulot*
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Ben je ne sais quoi répondre, je retrouve dans ton commentaire exactement les réflexions que je me fais et que j'aimerai tant améliorer.
Particulièrement l'aspect fouilli.
C'est indéniablement le point à améliorer.
Pour les noms, l'univers a un sens, une logique dans ma tete...du coup à force de le ressasser, j'en oublie certainement sa complexité.
Et j'ai peur qu'en m'arretant sur chaque détails, cela participe à la confusion déjà bien présente.
Un autre point que je dois améliorer est effectivement l'aspect descriptif. Il y a des descriptions mais pas forcément bien ciblée. Du moins, les personnages et certains éléments de décors sont assez flous.
Bref, je ne fais que paraphraser ce que tu as dit Krycek. La seule chose que je réfute, serait la caméra façon Blair Witch, qui ne correspond pas du tout avec les intentions que j'ai pour la suite de l'histoire.
Ca ferait un bon effet, certes, mais l'histoire n'a pas pour but principal d'angoisser ou de faire ressentir la peur. L'objectif est de faire sentir la réalité des peronnages, donc aussi bien la peur, que la joie, que toutes les autres émotions.
Je ne peux donc pas changer l'angle de ma caméra...meme si j'avoue avoir été tenté.
Surprise ! Parlerions nous de SF au final ? Et même si c'est de la fantasy, pourquoi pas une réalité où l'univers HF aurait avancé plus loin sur certains points que notre propre réalité ? Ca me donne une idée ça
C'est un peu ça Krycek...meme si j'ai hésité longtemps à faire "trop avancer" ces éléments par souci de cohérence.
Disons que l'histoire a les allures de Fantasy pure. Principalement pour me faire plaisir et pour le votre j'espère. Mais par ces éléments SF rajoutés par ci par là...j'espère vous préparer à ce qu'il se cache derrière tout ca. A d'autres thèmes qui seront abordés.
Quoi de mieux qu'un masque qui nous confronte à la réalité, pour symboliser cette intention?
[size=200:1uzbf5vz]@Feurnard[/size]
Bref, le temps de terminer ce passage et j'ai dû pousser un soupir pour me convaincre de continuer. La transition pose problème, d'autant qu'elle met l'accent sur Odyss alors que ce n'est pas lui qui nous intéresse dans ce chapitre.
2 points ici:
1/ Absence de transition.
Ben, autant je comprends cette remarque pour mon précédent chapitre...autant là, je ne sais pas trop comment améliorer ca.
Surtout que je sais que tu as lu la 2ème version du Chapitre 1. Et j'ai justement essayé de tenir compte de tes remarques sur les transitions.
La seule solution serait de virer cette intro avec Odyss prêt à tirer, qui semble avoir bloqué certains d'entre vous.
2/ Odyss en retrait.
Ca c'est volontaire. Son incompétence aussi...en fait, je pense travailler particulièrement l'aspect "anti-caricatural" des personnages, pour les rendre un peu plus vrais.
Certes, ils ont des traits de caractères, mais tous auront droits à leurs erreurs et leurs réussites. Particulièrement Odyss, dont je me refuse à faire un héros de fantasy classique...est ce vraiment un héros? est ce vraiment un parcours initiatique que j'ai entamé?
Pour le moment ca en a l'air, mais comme tu l'as noté, il est ici en retrait par rapport à l'histoire autour. Il est plus un témoin qu'un acteur.
L'histoire est encore trop rivée sur des détails comme le klymen... le kylmen... le kdyldmesn... rrrah ! Bref, pour un texte aussi long, il manque toujours le "quelque chose" qui accroche et qui fait souvent ici défaut.
Je prends note, je songe d'ailleurs à changer de fusil d'épaule.
Ton texte est en grande partie une attente, que tu exprimes le plus souvent par des pensées (Odyss est rêveur, oui bon d'accord...) plutôt que par des descriptions. Une description dynamique à la Warza' pourrait aussi être assez efficace, en ancrant le récit dans un lieu mais aussi en donnant une évolution de la situation par les observations du jeune homme. Surtout, faire de la forêt tantôt une alliée, tantôt une ennemie, aurait été à exploiter. Quelque chose, en somme.
Qu'Odyss soit rêveur est une volonté. Maintenant est ce que ca gène la lecture?
Visiblement oui. Il faudra que je gère cet aspect au prochain chapitre. C'était plus ou moins prévu (je comptais justement faire réagir les autres personnages face aux reveries du jeune homme...un peu comme un cri du lecteur devant toutes ces pensées encombrantes).
Quant à la forêt alliée/ennemie, j'avoue ne pas avoir exploiter parce que...ca faisait p'tet un peu trop. Mais c'est vrai que j'aurais au moins dû distiller quelques éléments pour aborder cet aspect.
Je dois dire qu'au-delà de ce manque de relation et de ce détail parfois envahissant, tu as du mérite pour avoir décrit des événements peu évidents à mettre en scène, notamment cette attente mais aussi la pause au sommet du Lèn (ou Rèn, ou peu importe), au lieu de tomber dans la facilité du moment "salut moi ça va ta ça va donc ça va au fait tu sais quoi bon salut" ou du combat invraisemblable.
c'est un régale ce genre de compliment (m'en vais relire ces passages, pour m'en inspirer pour la suite).Pour ce qui est des fautes de forme, je comprends qu'aucun ne les ait toutes notées, le texte est trop long et c'est aussi une chose que je corrigerai la prochaine fois.
[size=200:1uzbf5vz]@ Zarathoustra[/size]
Comme je l'ai dit à Krycek au dessus : ca sera de la Fantasy pure en apparence. Du moins, si c'est ce que vous aimez, vous en aurez pour votre argent. Seulement j'y rajouterai certainement des aspects SF au fur et à mesure.
La réserve, c'est la longueur du chapitre. Quelque soit le texte, 18 pages pour les pauvres lecteurs des Chroniques, c'est forcément un peu indigeste. Bien sûr, ça permet de s'imprégner, mais c'est forcément une lecture qui se fait au départ à reculon.
Je crois que c'est ta remarque qui m'a fait me décidé à changer de cap.
Je ne sais pas encore comment m'y prendre.
Soit, je continue l'histoire mais en réduisant uniquement à l'action (seulement je risque d'y perdre beaucoup et justement mettre en avant uniquement l'aspect Fantasy pure).
Soit, je laisse l'histoire de coté, de toutes facons, elle est dans ma tête et sur papier dans les grandes lignes, pour m'attacher à décrire l'univers à travers des courtes nouvelles et des personnages différents. (à la manière d'Agone, me direz vous?)
Cette solution aurait l'avantage pour vous, de lire des choses différentes à chaque fois, des points de vues différents, et tout ca à travers une lecture beaucoup moins lourde et pesante.
Qu'en penses tu?
Il y a parfois une volonté de vouloir absolument nous donner ton background qui te pousse à donner beaucoup de noms, on ne peut pas tous les assimiler. Mais c'est parce que tu t'es construit un vrai background. Pour ma part, j'y attache peu d'importance mais force est de constater que ton monde me paraît crédible, je dirais même "penser".
C'est un défaut et une qualité.
Car effectivement, avec tout ce que j'ai produit sur le sujet, j'ai parfois tendance à vouloir trop mettre de chose.
Pour que tout se justifie.
Mais pas seulement pour le plaisir, la plupart des éléments rajoutés sont là pour contribuer à un but, pas encore évident pour le moment, mais rien est mis juste pour le plaisir.
Seulement je reconnais qu'à ce stade de l'histoire, certaines informations n'ont que très peu d'importance à vos yeux.
D'ailleurs, l'intro de ton chapitre est très parlante de l'ensemble. On a un long développement où, en soit, il ne se passe pas grand chose. Mais la précision despensées transpose ton récit sur une dimension quasi documentaire. On s'y croit.
Ca en fait au moins un qui a aimé l'intro
lol:Cela contribue à rendre le quotidien et la relation de tes perso avec leur monde plus réaliste. Mais tu t'écartes aussi de ce qu'attend un lecteur. C'est à double tranchant.
Pour ma part, je dirais que c'ets un point positif. Positif à la condition que j'ai de quoi prendre du recul, avoir une vue d'ensemble. Or pour l'instant, il n'y a pas d'histoire réelle. On est en position d'attente. Tu arrives cependant à nous capter sur cette chasse en donnant une personnalité très forte à tes dragons. Ce ne sont pas de simples animaux, mais il y a une vraie relation entre le prédateur et la proie, d'autant plus qu'on sent très bien que a frontière est très ténu. C'est dans ces moments là où je suis dans l'histoire mais il me manque le fil de la Grande histoire.
J'aimerai tellement pouvoir en dire plus.
Seulement je ne peux que confirmer cette impression plus ou moins voulue mais qui provoque finalement une sorte d'attente chez le lecteur...l'attente de quelque chose de grand.
Il faudra donc que je ne loupe pas le dévoilement de la "Grande Histoire". J'espère ne pas vous décevoir.
C'est d'autant plus troublant qu'il y a une nette cassure avec le précédent chapitre. A priori peu de second degré ici. Du coup, le prcédent chapitre devient un peu batard, ou alors on a une impression d'en ensemble assez héterogène qui constraste avec la rigueur que tu développes ici.
Là c'est de ma faute, j'ai changé le premier chapitre en fait. Il en existe une seconde version (et je dois la modifier, c'est pour ca que je n'ai pas proposé à Gulix et Krycek d'éditer le texte). Et ce chapitre 2 en est la suite direct.
Je suppose que cette impression de surplace n'est pas totalement accidentelle, que c'est pour faire un effet de crescendo… Mais je pense qu'il faudrait quelque chose qui nous stimule un peu plus, ou alors que tu sois plus concis. Bref, il me faudrait un peu plus de mystères. Impossible de se projeter car on est collé sur le présent de tes perso.
Je veux certainement trop faire de chose en meme temps. C'est un casse tete pour moi ce que tu dis, car d'un coté, ca me tente d'enflammer l'histoire à travers des mystères et autres...d'un autre coté, ca risque de la faire dévier de l'objectif initial.
Il faut que je trouve un compromis. Décidément...
[size=200:1uzbf5vz]@ San[/size]
Comme le dit Krycek, (mais je vais le dire plus crûment) ce chapitre comporte toujours beaucoup trop de fautes d'orthographe, d'accords et de conjugaison! Une relecture TRES attentive de tout ton texte s'impose, car pour le reste, c'est vrai que ça tend vers du travail de pro (avec des points forts et des faiblesses). Environ une faute toutes les 2 ou 3 lignes je pense...
On trouve aussi plusieurs verbes conjugués qui se terminent par "é" ou "er", ce qui est impossible!
Quelques mots manquent également... faciles à repérer si tu te relis correctement. Je vais en relever deux ou trois sur le tas, en espérant que cela ne te dérange pas trop, mais si tu veux un rapport plus complet tu peux réclamer!
Arrrrrrrrrglll....*s'étrangle avec son bretzel*
J'ai dû vous envoyer la version pas corrigée...la pression de la MAJ on dira hein
L'introduction émaillée des conseils du formateur : on s'y perd! pas assez de réel à opposer à la technique décrite. Du coup on oublie les petits passages réels au fur et à mesure.
Est ce que tu peux être plus précise sur ce passage?
J'arrive vraiment pas à voir ce qui gène, seulement je suis sûr qu'il faut l'améliorer.
A part les rèns, lèns... Ca c'est vraiment abusé
Un petit commentaire là dessus: le rapprochement entre les deux est voulu (maladroit?).
Notamment ce changement entre le r et le l. Le "l" est une lettre longue, à la manière du Lèn. Tandis que le Rèn, trafiqué et créé par l'homme est plus trapu, à l'image du "r" qui ressemble à un "l" rabougri.
Enfin, ce détail n'interessera sans doute personne.
Merci pour vos commentaires en tout cas.
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)Ma critique sera assez partielle... Parce que je n'ai pas lu jusqu'au bout. Disons que j'ai même pas beaucoup lu mais parce que je n'ai pas accroché au texte... Comment dire ? Enormément de mots que je comprenais pas... est-ce parce que je n'ai pas lu le chapitre précédent ? C'est peut-être parce que je manque d'habitude ou quoi mais j'ai été un peu désorientée et agacée par tant de mots désignant des trucs nouveaux.
Par ailleurs, le début, avec les alternances discours direct / indirect, m'a moyennement convaincue. Plus précisément, ce sont les passages en discours direct qui me semblent pas tout à fait aboutis. Je sais pas ce qu'ils représentent... Pensée ? Un mec qui parle à côté ? Dans tous les cas, j'ai l'impression qu'ils se veulent à la fois "langage parlé" mais que le rythme des phrases et des tournures ne va pas avec.
Indépendamment de ça il y a pas mal de fautes qui m'ont gênée (impératif des verbes du premier groupe : pas de "s" final sauf dans les cas de "manges-en" !) ...
Je viens de tomber sur cette phrase :
Aussitôt, tel un pantin aux gestes mécaniques, le jeune garçon se pressa de prendre son sac et de venir rejoindre son chef le plus vite possible.
Le coup du pantin... me paraît moyennement convaincant. Ici, c'est avant tout l'idée de précipitation qui domine, à mon sens, moins que le côté mécanique puisqu'il se contente juste de prendre son sac et d'aller voir son chef. Le mécanique est pour moi assez lié au côté ritualisé et répétitif d'une machine. Or là, les gestes me semblent obéir ponctuellement à un maître.
J'admets que j'ai énormément mal à me forcer à rentrer dans un texte... fort heureusement, d'autres ont fait mieux que moi !
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A propos de ce que je te disais sur l'introduction, je vais essayer de te montrer ce que je voulais dire.
Les plumes bruissèrent légèrement, leur fixation et leur petite taille ayant été pensé pour fendre l’air sans freiner le projectile et le guider sereinement vers sa cible. Elles étaient trois à constituer l’empennage couleur nuit, parfaitement adaptées à l’environnement sombre de la forêt, chacune calibrées pour ne pas déséquilibrer le talon de bois et ainsi éviter qu’il ne s’échappe de sa trajectoire en plein vol.
“…tu es droitier, alors débrouilles toi pour que le dragon vienne sur ta gauche. N’oublies pas : le bronzo a du nez, mais comme il n’y voit pas bien dans le contre jour de la forêt, il sondera toujours tout ce qui l’entoure. La réverbération est ton alliée, mais par contre la moindre vibration sera ton ennemie. Tes pas résonnant sur le sol, le frottement de tes vêtements, tes cheveux flottants au passage d’une bourrasque, les gargouillis de ton estomac au moment de la digestion, la chaleur de ta peau ou encore le plus petit objet traînant dans le fond de ton sac…tous sont contre toi. Une goutte de sueur s’échappant pour venir chuter sur une feuille peut t’être fatale. Même aveuglé, un bronzo te discernera parfaitement si tu n’y fais pas attention.”
L’encoche de la flèche se cala à la perfection sur le repère de la corde, celle-ci composée de torons torsadés, dont les deux bouts venaient s’accrocher fermement aux branches de l’arc.
“Ne vises pas un point. Concentres toi sur le mouvement…c’est lui qui te dira où tirer. Si tu ne sens pas ta proie, alors ça veut dire que c’est toi la proie. Tiens…Il disparaît à nouveau ! puis réapparaît…sers toi de tous tes sens pour le suivre. Il peut se camoufler mais la forêt n’en est pas moins bruyante. Repères le, il est encore temps. Il ne sait pas que tu es là et même si il se doute de quelque chose –c’est certainement le cas-, le keldum cache ton odeur…si il passe à coté de toi, ne bouges pas : tu n’es qu’un cadavre sans intérêt. Et comme un cadavre, tu restes immobile, les battements de ton cœur sont lents, presque imperceptibles…tu es invisible toi aussi.”
La corne des poupées sembla se déformer sous la pression de la corde, provoquant le grincement caractéristique de l’arme. A cet instant là, un débutant aurait pensé que le bois se briserait, alors qu’un vétéran savait très bien que l’arbre, à partir duquel les branches avaient été conçu, un rèn, alliait à la fois solidité et souplesse et ne risquait en aucun cas de rompre.
“Il sort de sa cachette, à toi d’être attentif. Normalement il te tourne le dos. Regardes bien entre ses écailles…là ! précisément où elles s’intercalent l’une sur l’autre, dans ce petit espace qui mène à sa chair. Tu comprends le problème maintenant ? il ne suffit pas de viser…il faut s’être positionner à l’endroit exact où tu pourras l’atteindre. Trois quart arrière…généralement…en biais par rapport à lui.”
La courbe qu’il prit soudain
Au fait, tu n'as pas encore prononcé le mot "arc", alors que "il" désigne sûrement l'arc dans cette phrase. C'est peu clair, surtout noyé comme c'est au milieu des plumes, des arbres...
fit se refléter sur sa surface vernie les nombreux rayons de soleil et des gravures simples s’y dessinèrent assez nettement, apparaissant telles des craquelures sur l’ensemble de l’arc.
“Maintiens ton arme bon sang ! Tu veux finir broyé ? alors écoutes et ne détournes plus ton regard de ta cible, ni ta position d’ailleurs. Voilà…doucement, pas de gestes brusques…tu vois ? il approche du leurre petit à petit. Maintenant, tu ne peux plus revenir en arrière…tes membres sont tendus, le moindre relâchement fera de toi une victime. Patience, p’tit…”
Une main tenait fermement la poignée en cuir rougeâtre, tandis que les doigts qui tendaient la corde semblaient prêts à relâcher leur pression. Le fût de la flèche ne tremblait plus et la tension s’était stabilisée, n’attendant plus qu’un mouvement pour s’élancer vers son objectif.
“La décision ? juste un quart de seconde pour la prendre. Un peu avant et tu loupes ta cible…un peu après et c’est elle qui te loupera pas. Comment savoir que c’est le bon moment ? Si tu es toujours vivant, c’est que c’était le bon moment. Maintenant fini les questions…tires !”
Le pouce céda.
“Quelques secondes, parfois moins…et malgré l’attente, pas de place à la réflexion. Ne te contentes pas d’observer ta flèche…penses déjà à la suite. Tes gestes devront être rodés, travaillés, usés. Je veux voir des réflexes ! pas l’once d’un retard ni d’une hésitation. Et pour savoir si tu dois encore tirer ou te déplacer…tout est dans l’anticipation”
Au bout de la hampe, paradoxalement en pleine torsion, la pointe d’acier fonçait droit devant menant la flèche sans plus aucune retenue. Les arbres autour défilaient à une vitesse incroyable tandis qu’un chemin s’ouvrait dans l’air, laissant passer le fût en un sifflement inquiétant.
“Sur la fin, dis toi bien que le bronzo sait exactement ce qu’il se passe. Si tu as été bon, il ne pourra pas éviter le trait. Si tu as été mauvais, il sera déjà en train de te charger. Les ondulations du bois, les tremblements de la corde, le craquellement de tes branches viennent se rajouter à la longue liste des traîtres qu’il te faudra combattre ou du moins auquel tu devras t’adapter pour réagir.”
Vint enfin l’impact.
“N’oublies pas ce que je t’ai dit. Une flèche ne tuera jamais un bronzo. Ton but est de le blesser, le ralentir, le fatiguer…l’atteindre là où il pensait être inattaquable et le pousser à la faute. Ces bestioles sont orgueilleuses, elles ont horreur des hommes et nous dévorent par haine. Certains vont s’amuser avec toi…même à l’article de la mort, il voudra avoir le dernier mot. Ne crois pas ce que tu vois…seulement ce que tu sais. Donc, si un bronzo s’effondre lorsque la flèche se plante…c’est qu’il veut te piéger. Rassures toi…seuls les plus idiots, généralement très bas dans la hiérarchie, ou tout simplement de très jeunes males, s’essayent à ce genre de manœuvre.”
Odyss garda sa position pendant quelques instants...
Je trouve qu'il n'y a pas assez de rouge ici. Trop de blabla qui noie l'action dans l'inaction, trop de périphrase et de flash backs pour une introduction. Ca ne peut pas être suffisamment clair, on est tout le temps en train de réfléchir, d'essayer de retrouver ce qui se passait 10 lignes plus haut et de ne pas l'avoir oublié 10 lignes après...
Voilà en gros, et pour le reste, et bien c'est regrettable qu'on ait eu droit à une version beta manquant de correction
Vraiment fort dommage.Pour rebondir aussi sur les autres remarques, j'apprécie beaucoup la pure Fantasy, pour ça pas de problème. Mêlé à des éléments de SF ça sera toujours sympa aussi. La chasse aux dragons avec des boulons! Pourquoi pas
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Du même coup, semblerait que je rejoigne pas mal Zara : j'ai lu un autre passage, très prometteur, au moment où ils trouvent le bronzo mort, Solya et Den... L'événement en soi m'aurait beaucoup plu s'il y avait plus de mystère.
J'ai trouvé ce qui me rebutait, et ce qui me rebute beaucoup dans de nombreux récits fantasy : le caractère didactique de l'écriture, relevé par plusieurs ici je crois, dont Zara.
Pourtant, il y a quand même de bonnes fulgurances. Des trouvailles sympathiques. Les dialogues ont leur piquant... il y a du potentiel. Il faudrait juste se débarrasser de tous ces passages explicatifs. Enfin, pas se débarrasser... le dilemme insoluble de l'écrivaillon qui veut créer un univers tout neuf. Moi j'en dis pas assez, toi tu en dis trop ; difficile de trouver l'équilibre.
Evidemment, intuitivement, parce que je suis un brin mégalo, j'ai tendance à préférer le pas assez, surtout quand je sais tout moi-même
mais peut-être que pour le début, le "pas assez" est moins grave que le trop ? Je ne sais pas.J'imagine bien que tous ces détails ont leur importance... mais aaarg. Pourquoi tant de noms ?
Pourquoi ne pas appeler un dragon un dragon ? Un arbre un arbre ? Ah, je dois manquer de poésie sur le coup, mais là, je sais pas, je boude. Non, je pense que tu as des qualités stylistiques - malgré les fautes
- mais qu'il faut sortir de la justification, comme tu le dis toi-même, et entrer un peu plus naturellement dans le récit. Il faut y aller par couches... Certains détails peuvent bien arriver après non ? Surtout que là, on risque de les oublier à la première occasion, surtout dans le mode de lecture façon Chroniques.Le côté "didactique", explicatif de l'univers, peut passer uniquement si tu te la joues... Stendhal (oui, rien que ça ! C'est que je déguste Le Rouge et le Noir en ce moment, faut me pardonner...
) il faut donc moins un ton neutre, il faut vraiment que le narrateur se mette à exister (c'est aussi un peu ça dans Bilbo le Hobbit, ce qui me rend ce petit bouquin attachant à mes yeux, beaucoup plus attachant que le SDA, mais je passe 
), quitte à dire "je" ; là, ça donnerait un souffle carrément différent à la découverte de ton univers. C'est risqué, mais c'est délicieux si c'est bien fait. Ca reste terriblement difficile. Mais pourquoi pas après tout ? Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
