file [Juillet 2007] La Cité des Automates - Haleks

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il y a 17 ans 3 mois #13432 par Vuld Edone
[Juillet 2007] La Cité des Automates - Haleks a été créé par Vuld Edone
La Cité des Automates - Haleks

Difficile, très difficile de concevoir le texte comme le début d'une saga. Il y a quelque chose de faux d'abord, quelque chose qui traîne, qui tire en longueur dans cette histoire. C'est même assez bête à dire, mais j'aurais voulu rester dans le dôme, ne pas en sortir, et ne faire que deviner ce qu'il y a à l'extérieur.
Ici, l'humain est, comme dans x milliards de milliards de textes, passif. Du coup, on est un peu passifs aussi, on laisse venir et quand ça arrive, difficile de réagir.

On n’entendait plus que le bruit de la plume griffant frénétiquement le papier. Ça durait quelques minutes, parfois moins, puis ça s’arrêtait. Pour reprendre de plus belle, avec un empressement renouvelé.

Voilà pourquoi, et il y a un ENORME sous-entendu à ma phrase, voilà pourquoi j'attendais qu'on reste dans le dôme.
Le sous-entendu est : tu peux effacer. C'est beau mais ça ne sert à rien.

là où se dirigeaient ses pensées laborieuses : vers le passage, trou noir et ovale dans la pierre brune, où s’était engouffrée la forme encapuchonnée de l’automate.

Toute l'intrigue est là. C'est le trou, le trou où vont ses pensées, le trou où va l'automate. Deux autres éléments, les hologrammes (ou semblables) et l'écriture. Mais c'est le trou, avant tout, qui nous intéresse, là où se sont fait entendre les bruits de pas.
La phrase-clé, tu la cites avant même la première phrase du texte, les pensées en conjectures. C'est normalement la clé de lecture.
Cette phrase ne servirait-elle plus qu'à estimer le temps ? Ca signifie bien qu'il savait, et pour moi ça signifiait qu'il pouvait savoir encore, qu'il savait, qu'il n'avait pas besoin de sortir pour le savoir. Le travail devait se passer ici, sans sortir, et devait être lié à l'écriture.

Je dirais donc que tu as porté l'accent sur les mauvais éléments pour cette introduction. Tu as mis en avant ceux qui serviraient plus tard, et en retrait ceux qui auraient pu la guider maintenant.

Maintenant, quand il s’ennuyait, quand il se sortait la tête de ses hologrammes pour retourner à l’ennui, il tendait l’oreille.

C'est un peu brusque, pour le début d'un passage qui va s'étirer en longueur, juste pour dire qu'il est torturé.
Tu aurais pu le faire écouter une fois, deux fois, puis le faire éviter d'écouter, et écouter de nouveau, un développement, pas simplement dire "maintenant c'est comme ça". Simplement en décrivant le phénomène qui lui arrive, ce besoin d'écouter de plus en plus, tu obtiens un bien meilleur résultat que toutes les descriptions de gouttes qui tombent.
Aussi, déjà là, il le faudrait plus actif. D'accord, c'est un débris humain, un squelette, un légume, une tache, une carcasse, mais c'est aussi le héros (quoique, on se demande si ce ne serait pas l'androïde). Qu'il appelle, qu'il pose une question sans réponse à l'automate, ce serait déjà le rendre vivant.
Je cite Yves Meynard :

Maladie qui afflige fréquemment les protagonistes des textes de fantastique. Le protagoniste passif assiste, impuissant, au déroulement des événements surnaturels et meurt généralement à la fin, sans avoir essayé de lutter. Un des moteurs du fantastique est justement le sentiment d'impuissance; mais la passivité d'un personnage découle à priori de la paresse de l'auteur, qui ne veut pas perdre son temps à imaginer ce que son personnage pourrait essayer pour se sortir de sa situation
[...]
Exemple: Jacques constate la disparition progressive et surnaturelle des livres de sa bibliothèque, bientôt suivie de celle de ses meubles. À la fin, il se dissout avec son appartement. Durant tout ce temps, Jacques n'a rien fait, il a simplement constaté. Ce qui lui arrive à lui ne nous touche pas, car Jacques n'a pas de consistance, pas de personnalité. Tout ça aurait aussi bien pu arriver à Paulette, à Miroslav, ou à Triksq855 le Dénébien...

Par contre, supposons que Jacques essaie de téléphoner à un ami pour lui demander de l'aide; qu'il tente de quitter son appartement, afin de voir si le phénomène est centré sur lui ou sur un lieu précis; qu'il dresse une liste des volumes qui disparaissent, pour voir dans quel ordre cela se produit; qu'il prie Jésus ou Belzébuth de le sauver. Jacques ne parviendra peut-être pas à mieux comprendre ce qui lui arrive, mais le lecteur, lui, va voir les choses plus clairement, et va s'intéresser davantage à Jacques, s'identifier plus facilement à lui. De sorte que le destin final du protagoniste va lui tenir à coeur.

Là, tu vois, ton personnage est passif.

il s’est tordu le cou pour regarder par-dessus son épaule, au bord de la panique

Voilà, on est de l'autre côté du passage, et non, on n'est pas paniqué. On n'a aucune raison de paniquer. Bien sûr, si c'était une réminiscence de ce qu'il y a en bas, si c'était la crainte évidente d'être tué, ou même la peur du changement, alors on serait paniqué. Mais là, il est juste paniqué, alors on ne l'est pas.
Il ne faut pas demander des miracles.

Aussi, comme je l'ai dit, on est de l'autre côté du passage. Cette fois, le texte va tirer vraiment, vraiment, vraiment en longueur. Descente, rencontre, encore marcher et nouvelle "rencontre" pour quoi ? Retourner au dôme. Et les révélations, bof, ça ne valait pas vraiment de faire le chemin pour si peu. L'automate, puisque cette saleté peut parler, aurait très bien pu tout lui raconter là en haut.
Rien que la descente des escaliers est exténuante à force de devoir suivre le débris à chaque centimètre, sans comprendre pourquoi on ne l'éjecte pas tout de suite par-dessus la rambarde, puis direction les machines question d'en finir.

"Vous voulez descendre", qu’il laisse tomber de sous sa capuche.

Révélation : moi pas. J'étais très bien là en haut. Je n'ai aucune raison de sortir. Je sais que le vieux va descendre, pour que l'histoire continue, et ça m'enlève toute envie de le suivre.

Ce fut une longue descente.

Je confirme.

"Maître... c’est vous. Votre Yali."

La révélation ne me touche aucunement. Ca aurait pu être une casserole, l'intensité aurait été la même. Qu'est-ce que ça change, que ce soit son Yali, son père, son chien, son poisson rouge ou le mur du fond ? Ce truc est aussi vivant que le reste, et n'influence aucunement sur l'histoire. C'est juste là, voilà, maintenant circulez.

Aucun Homme ne peut entrer dans la Cité des Automates sans que vous soyez consulté.

Bang. Il aurait posé la même question dans le dôme, réponse identique, puis "et les pas", et paf, automates. Histoire terminée avant même de commencer.

La révélation finale, je passe dessus, c'est comme tout le reste. S'il doit refaire le trajet à chaque fois qu'il oublie, sa vie est d'une banalité affligeante, et son QI frise le ridicule. J'avais même complètement laissé de côté, à la première lecture, le fait que c'étaient des machines de destruction. Il avait juste vu "quelque chose", s'était souvenu et pour moi ça suffisait.
Et pendant la moitié du texte, l'écriture, omniprésente au tout départ, complètement inutile, passée sous silence.
Les événements ne sont pas justifiés, certains sont même inutiles, comme cette descente d'escaliers ou la rencontre du Yali dont au fond on aurait très bien pu se passer. Encore heureux qu'il y ait un "2" après ça, sans quoi le texte aurait été vraiment bancal.

Mais bien écrit, à part ça. Trop souvent de petites phrases courtes censées nous réveiller, et puis des transitions parfois laborieuses, principalement le "maintenant..." que j'ai déjà cité.
Le fond m'enlève un peu l'envie de parler de la forme.

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il y a 17 ans 3 mois #13434 par Haleks
Réponse de Haleks sur le sujet Re: [Juillet 2007] La Cité des Automates - Haleks
Merci Feurnard, pour ta critique.

Tout d'abord, ce premier texte constituera en fait le Prologue à la série (il est présenté comme le 1er chapitre; ce sera corrigé à la prochaine màj). C'est l'une des raisons pour lesquelles il fonctionnera de façon plus ou moins indépendante par rapport aux chapitres, dont le cadre et l'ambiance seront différents, avec un rythme un peu plus fluide.
J'ai voulu présenter une première esquisse de la cité, générale, sans insister sur des détails qui auraient nécessité un trop long développement - et disposer quelques éléments qui reviendront de façon récurrente dans le récit, qui dévoileront alors leur fonction.
Seulement, l'écriture de ce prologue a été un peu laborieuse et s'est faite comme les idées venaient. J'avais déjà éliminé beaucoup de passages inutiles, ou qui ne me conduisaient pas là où je voulais; peut-être aurais-je dû présenter ceux que j'ai gardés (l'automate qui écrit, le vieux croulant amnésique, l'ange gardien hologrammique) d'une autre façon, ou faire l'impasse dessus... Mais dans le mesure où ce texte sert plus à poser les futurs rouages de la saga, j'ai voulu les présenter ici - même si, j'en conviens, l'aspect disparate de l'ensemble les rend un peu énigmatiques...
ça reflète un peu mon mode d'écriture (j'ai du mal avec les plans bien définis à l'avance :? ); mais il n'est pas impossible que je remanie cette intro quand j'aurais achevé la série.

"Citation:
[Maintenant, quand il s’ennuyait, quand il se sortait la tête de ses hologrammes pour retourner à l’ennui, il tendait l’oreille.]
C'est un peu brusque, pour le début d'un passage qui va s'étirer en longueur, juste pour dire qu'il est torturé.
Tu aurais pu le faire écouter une fois, deux fois, puis le faire éviter d'écouter, et écouter de nouveau, un développement, pas simplement dire "maintenant c'est comme ça".

J'ai préféré éviter de m'apesentir sur ce passage; comme la structure du texte n'est pas vraiment homogène, on peut supposer que le récit s'étend sur plusieurs jours, rythmés par les visites de l'automate. C'est un élément que j'ai laissé dans le sous-entendu; je ne voulais pas trop éclaircir certains points, rester dans le flou dans la mesure où on peut douter de l'état mental de l'ermite. En y réfléchissant, celui-ci n'éclaire peut-être pas assez, dans cette première ébauche, les autres aspects du récit... J'sais pas.

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il y a 17 ans 3 mois #13460 par San
Déjà... Je suis vraiment désolée et honteuse de moi, mais il faut que je t'avoue que je n'ai pas lu ton texte jusqu'au bout.
En fait, je l'ai commencé trois fois, et je n'y comprends rien, je désespère.
Après avoir lu la critique de Feurnard je vois un peu mieux où tu voulais en venir, mais vraiment, ça n'a pas du tout marché pour moi. Un ermite grossier qui écrit, des spectres lumineux, une reine fourmi, holgramme, androïde... C'est peut-être trop spécial, trop original, je ne saurais dire ce qui me rebute tant dans ce début de texte, je ne sais pas quoi retenir et tout m'échappe des mains.

Intrinsèquement, je trouve ta plume agréable et bien maniée, avec des tournures sympathiques et tout un tas d'idées et de sensations qui passent bien. Je dirais que ce début de texte est quand même pour le moins décousu, emmêlé et ce que tu nous racontes est tellement étrange (intrigant) que me voilà perdue. Il est possible que je manque de courage pour cette fois, mais je n'arrive pas à avancer dans un récit sans base sur laquelle m'appuyer.

Mis à part mes problèmes à comprendre ce que tu veux nous raconter, ton univers me plaît assez (du moins ce que j'ai pu en voir), et je ne doute pas que les chapitres suivants, qui ne seront pas un prologue, auront davantage de chance de me captiver. C'est aussi parce que ce n'est pas trop important que j'ai fini par laisser tomber, cela ne m'empêchera pas de lire la suite (je pense bien que cela ne te consolera que peu pourtant).

Ceci étant dit, à propos de ce que j'ai lu, il y a deux ou trois éléments sur lesquels je voudrais revenir.
La grossièreté de l'ermite tout d'abord : cela me rebute toujours au premier abord de voir un personnage s'exprimer avec des gros mots, aussi naturel cela puisse-t-il être. S'il s'agissait disons d'un militaire ou d'un gosse de collège cela n'aurait bien sûr pas le même impact mais immotivé comme ça, au tout début du prologue, je ne goûte pas trop.

Tu écris beaucoup de phrases très courtes, qui donnent un rythme et un ton à ton texte très particuliers qui sont un atout véritablement. Je pense que cet aspect tient la route, mais comme j'étais déjà sur les pentes de l'incompréhension, ça n'a vraiment rien arrangé.

Et puis il y a quelques petites fautes, de petites maladresses aussi (au même titre que les mots grossiers donc c'est subjectif), par exemple :

Il dégluttit. Plusieurs fois, comme si ça passait pas.

=> déglutit.
Et j'aurais préféré "comme si ça ne passait pas", mais c'est du chipotage.

Bon, j'espère que ma critique n'aura pas été trop inconstructive, je voulais quand même te donner un retour sur ce prologue, aussi négatif soit-il, je pense que ça compte aussi un peu. Et encore une fois, je lirai la suite avec plaisir!

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il y a 17 ans 2 mois #13494 par Gulix

Mais dans le mesure où ce texte sert plus à poser les futurs rouages de la saga, j'ai voulu les présenter ici - même si, j'en conviens, l'aspect disparate de l'ensemble les rend un peu énigmatiques...


Je pense que ça illustre bien mon impression sur ce texte ... énigmatique.

J'ai failli faire comme San et lâcher le bouzin, mais comme j'ai beaucoup apprécié tes anciennes productions, et ton sens du twist final, je me suis accroché.
On pige un peu plus de trucs sur la fin, même si on reste beaucoup dans le flou. Je ne sais pas vraiment vers quoi tu nous amènes, mais j'espère franchement que ce sera un peu plus "terre à terre". C'est ce qui m'a manqué ici, des repères.

A part ça, la maîtrise de la plume est bonne ... jusqu'à la moitié. J'ai été très déconcerté par l'apparition de passé composé à plusieurs reprises, au milieu d'imparfait et de passé simple. Ca a quelque peu hâché ma lecture :? .

Un truc que j'ai noté, mais je ne sais vraiment pas si c'est d'importance ou pas. 'fin bref. C'est le mot katana. Il m'est apparu comme un cheveu sur la soupe. Rien dans le texte ne laissait présager qu'un katana ferait son apparition. Une lame, un sabre, oui, mais un katana, non. Il n'y a pas de kimono avant, par exemple :lol: . Voilà cec que je "reproche" : le champ lexical utilisait avant ne colle pas avec ce katana.
Bon, je sais pas si tu saisis ce que je veux dire, mais je l'ai dit, voila. C'est comme avec le Yali. C'est quoi, ça, un Yali ???

Bon, finalement, tu comprendras que je n'ai pas trop accroché, mais je pense que c'est tout simplement parcec que ce genre de texte n'est pas trop ma tasse de thé. Je préfère bien visualiser les choses que d'être dans l'imagination, l'inconscient.

PS : la fin m'a quand même fait penser, je ne sais pas pourquoi, au final du roman "Des milliards de tapis de cheveux".

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il y a 17 ans 2 mois #13530 par Zarathoustra
Réponse de Zarathoustra sur le sujet Re: [Juillet 2007] La Cité des Automates - Haleks
Même impression que les autres: à la fois, celle d'avoir en face de nous un vrai auteur avec son monde, son style, mais à la fois celle de lire un texte qui ne me concerne pas, qui a été fait pour l'auteur.
Tu gagnerais, je pense, à ne pas faire enfler toutes tes idées, surtout pour un prologue.
Bref, pour que ce texte fonctionne mieux, contrairement à ce qu'on dit ici d'habitude, il faut faire des coupes. Des coupes pour que l'ensemble retrouve un corps, des muscles et des nerfs. Il y a trop de phrases, de paragraphes, où je devine que tu te fais plaisir en arrivant à brasser du néant à la pelle. En fait, en toute subjectivité, ce texte m'a donné à la première lecture une impression narcissique. Je cherche pas trop à savoir pourquoi, mais je te donne mon impression.
Bref, pense un peu plus aux autres et à ceux qui te lisent. Intéresse toi plus à eux, et tu verras que ton texte fonctionnera mieux. ;)

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il y a 17 ans 2 mois #13535 par Haleks
Réponse de Haleks sur le sujet Re: [Juillet 2007] La Cité des Automates - Haleks
:shock: Merci les gens, pour vos retours.

Après avoir avancé un peu dans l'écriture des chapitres suivants, et suite à vos critiques, je me suis rendu compte que tout ça risquait bien, finalement, de me mener vers... nul part...
Plus ça va et plus j'me dis que j'avais écris ce texte pour tout un tas de raisons, sauf les bonnes évidemment :
- volonté de mettre en place des éléments qui m'avaient alors paru importants et que je ne voulais pas voir passer à la trappe, tout d'abord. Il m'arrive trop souvent de démarrer un texte sur quelques idées, et d'en changer en cours de route, à mesure que le texte prend forme... c'était quelque chose qui me gênait plus ou moins (même si ça ne se voyait peut-être pas tant que ça à la lecture), qui me donnait l'impression que mon sujet m'échappait. Et disposer les idées AVANT de laisser le texte se développer, bah j'aurais carrément pas dû, ça c'est clair... :roll:
Le résultat : un texte "écrit pour l'auteur" comme l'a relevé Zara, et donc, avec du recul, un texte que je regrette d'avoir publié...
- L'insouciance avec laquelle je l'ai écrit... J'ai eu envie de broder une histoire à partir d'une image/ambiance de départ, puisque je fonctionne un peu comme ça pour les one-shots - même si, là, je n'avais pour le coup aucune idée de la fin. Encore une bourde : l'écriture des chapitres qui suivent devient laborieuse au possible, et qui bien sûr ne veut pas coller avec ce prologue/bloc-notes...

C'était surtout l'idée d'écrire sur cette "Cité des Automates", qui m'avait motivé (après de longs mois infructueux), mais cela n'a pas suffi : peut-être que je sentais que ça manquait de bases solides, mais j'ai voulu trop en faire, trop vite...


Le projet entier est parti sur de mauvaises bases, et en ce moment je reprend tout depuis le début, c'est la remise en cause :-x x ...
Je me suis franchement trouvé un peu con, de m'emballer pour un projet qui avait encore besoin de beaucoup de réflexion - et je ne me sens pas de le remanier depuis le début.... C'est plus facile pour moi de me dire que la Cité des Automates s'arrête là (elle reviendra peut-être quand elle aura retrouvé sa place, dans un autre récit ou le sien propre), et de reprendre à la page blanche, toutes mes erreurs en tête... :? j'avais survolé une méthode bien foutue, proposée par Feurnard je crois)


En tout cas j'avoue que ces quelques critiques m'ont été les plus utiles/instructives jusqu'à présent! Même si c'est dur à avaler au début...
En ce qui concerne ce texte-ci, je le laisse tomber : je ne sais pas encore si je vais demander à Krycek de le virer du site, ou si je le remanie par grands passages afin d'en faire un one-shot (avec une conclusion toute différente, donc).
ça fait longtemps que je n'ai pas vu de texte co-écrit sur les Chroniques; pourquoi pas retravailler ce texte avec un partenaire? J'ai déjà une bonne idée de tout ce qu'il y a à en retirer, mais je suis un peu en panne pour ce qui est des éléments à introduire (vrai scénario, surtout, et de l'action)... Tant qu'à lui ravaler la façade... :) Autant que le labeur soit constructif!


PS : j'ai lu à peu près tous les textes - mais n'ai posté aucune critique... Je suis vraiment à court de temps en ce moment, et même mon récit n'avance que très leeeeeentement... ça devrait aller mieux après le rush de la rentrée... :oops:

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il y a 17 ans 2 mois #13537 par Zarathoustra
Réponse de Zarathoustra sur le sujet Re: [Juillet 2007] La Cité des Automates - Haleks

PS : j'ai lu à peu près tous les textes - mais n'ai posté aucune critique... Je suis vraiment à court de temps en ce moment, et même mon récit n'avance que très leeeeeentement... ça devrait aller mieux après le rush de la rentrée...


Tu verras qu'en t'intéressant aux textes des autres tu comprendras mieux les tiens. C'est un exercice pas seulement enrichissant pour celui qui est critiqué. Je pense que ce serait justement un truc qui t'aiderais. Cela dit, même si ce que j'ai dit plus haut est un peu brut (après relecture), il ne faut pas que tu sous-estimes tes qualités (énormes). Seulement, c'est justement ces qualités qui t'ont déservis ici. En tout cas, il me semble. Tu es le mieux à même de juger.
Je dirais que tu es certainement pas très loin d'un bon texte. Je ne suis pas sûr que ce soit tout à jeter. L'erreur principale est certainement que ça ne colle pas avec un début d'histoire. Un lecteur n'a pas envie d'être confronté immédiatement à ça. OU alors à ça plus quelque chose.

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il y a 16 ans 11 mois #13769 par Falc'hun
Réponse de Falc'hun sur le sujet Re: [Juillet 2007] La Cité des Automates - Haleks
Désolé Haleks de ne rédiger ma critique que maintenant.

Au vu des critiques précedentes et de tes réponses je comprends mieux ma difficulté à entrer dans le texte et ne reviendrai donc pas sur ce point. Ceci dit je tiens à préciser que j'ai quand même plutôt aimé ce prologue et même si tu as laissé de côté le projet, il me semble qu'il y avait là tout un tas de choses interessantes.

J'ai plutôt envie de me pencher sur l'ermite.
Que dire de lui sinon que la folie le guette au début de ce texte et j'ai beaucoup aimé la manière dont tu l'as alors décrit. On dirait à la limite que c'est un junkie en manque. Comme si en quelque sorte nous étions tous drogués au contact des autres et que finalement la solitude ne serait qu'une période d'abstinence.
Cette folie est d'autant plus puissante qu'elle émane d'un homme, qui sous ses dehors de clochard, fait montre d'une grande capacité de réflexion et d'analyse, mais malgré tout il est inccapable de résister à la solitude.
De plus le style dans cette partie du texte fait tout pour nous mettre dans l'ambiance, dans le ressenti, du personnage. Des visions décousues, des flashs, des parcelles de lucidité qui luttent encore contre la folie. Jusqu'à ce qu'il redescende l'escalier et pose à nouveau les pieds sur terre.

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Modérateurs: SanKundïnZarathoustra
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