[Juin 2008] Vote et liste des textes

C'est marrant, Feurnard, que tu choisisses Oiseau, Flamme, Phénix, c'est sans doute de mes poèmes un de ceux que j'aime le moins, alors que Sacrifice reste un de mes préférés... Comme tu dis si bien : chaque texte a ses lecteurs.

3ème place donc, sans surprise : Monthy3, avec l'Echiquier.
Ton texte me laisse un arrière-goût d'inachevé, de simpliste et d'incohérent, qui tranche avec la première moitié beaucoup mieux construite, crédible et maîtrisée. 3ème place donc, mais je le redis : le potentiel pour me plaire est là !

2ème place : Leste-Plume, pour Un pont par-delà les Brumes.
Ton texte joyeux et facilement abordable est un régal. Seul ton passage sur les coups d'oeil Leste-Plume/sa belle-sœur cassent le truc, me donnent un coup de maillet sur la tête au milieu d'un récit fort agréable par ailleurs. Du coup, 2ème place, mais la lutte aurait été acharnée si tu ne t'étais pas embourbé là-dedans.

1ère place : Feurnard, avec Dormi Paces, Miles.
Superbe maîtrise de la langue, des structures et une fluidité incroyable. Même si tu n'arrives pas à faire passer ce que tu voudrais (avec moi en tout cas ) , je ne peux que saluer et tirer mon chapeau face à la richesse de tes phrases, le tourbillon étourdissant et pourtant délicieusement agréable où tu nous entraînes, bref, j'avoue m'être attaché à ton petit renard, malgré les "erreurs de rythme" de récit. Et ça, c'est irremplaçable, inaltérable.

je ne sais pas si un vote est vraiment opportun. cette MAJ est un peu maigrichonne en terme de quantité. De plus les quelques textes en lice sont tellement différents du point de vue objectifs et contenu qu'une classification n'a pas beaucoup de sens selon moi. enfin je ne dérogerai pas à la coutume

1ère place : chap9 de l'Echiquier (Monthy3)

le texte le plus accessible. cette première place est aussi un encouragement pour poursuivre une oeuvre passionnante qui j'en suis sûr réserve encore des tas de surprises.

2ème place : Dormi pace, Miles (Feurnard)

un texte exigeant. Une prose d'une richesse difficile à égaler. La barre est plutôt placée haut (parfois trop haut pour moi )

3ème place : Sacrifice (Xlatoc)

il me restait à faire un choix entre deux poèmes, j'ai penché pour celui-ci qui m'a séduit par la mélodie des vers. Ne te formalise pas de mes critiques peu engageantes. La poésie et moi ça fait deux. Je me méfie de tout ce que mon cerveau rachitique et mon esprit (trop) carré ne parviennent pas à appréhender du premier coup d'oeil. Avec les poèmes je patauge très souvent à la recherche du sens. Tu as bien du courage à t'essayer à cette discipline. Ne cède pas à la facilité de faire des jolies rimes mais des vers avec un sens bancal. La rime est le pire des dictateurs selon moi et c'est pourquoi je ne m'essaye pas à la poésie. Décrire avec précision une idée rentre assez difficilement dans le cadre rigide de la rime car les mots disponibles sont trop limités. Des poètes doués y arrivent (à force de travail).

Quant à moi j'espère pouvoir lire un de tes textes en prose très prochainement.

Bonsoir !
Bon, une semaine de vacances et un retour fracassant plus tard. Que dire : les commentaires ont l'air d'avoir afflués en sept jours ! Toutefois, j'ai la flemme. Je m'en tiendrai donc à ce que j'ai retenu de mes précédentes lectures. Quoique parfois, j'aurais presque envie de voter pour le "meilleur" commentaire de texte (mention spéciale pour Zara, je dois dire : well, I'm impressed...)
En bref ( eh oui, ça m'arrive) :

3ème place : Dormi pace, Miles de Feurnard. Pour ce que le texte a le mérite d'avoir fait couler beaucoup d'encre et pour ce qu'il m'a donné envie de le décortiquer. Arrivant après la bataille, je ne peux pas juger de l'évolution du texte. C'est une sanction un peu arbitraire, en somme.

2nd place : L'Echiquier du Monthy. Absence de commentaire, le concerné sait pourquoi : c'est déjà bien suffisant.

1ère place : Un Pont par delà les brumes par LestePlume. J'aime la sobriété du texte. Tout simplement. Et il fallait réussir la prouesse de m'intéresser à un peuple de petits gnomes en lutte avec la grande forêt. Je m'incline donc bien bas.