Ch3p1 : zombi.

Ah du dialogue, ça va être vite lu .

Ah, du Zaleth, en plus je vais rire un peu.

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Pas facile d'écrire sur un bourrin fini. J'aime beaucoup la manière dont tu traites cela. Cette vision étriquée, déformée de la mort, pour commencer, a de quoi plaire.

Prendre le zombie comme compagnon était amusant, et là au milieu, notamment:

Bien dit zombi ! Depuis quand la mort ça handicape ?

Et d'autres passages que j'ai beaucoup aimé, simples mais bon, comme:

Zaleth… Zaleth… arrête de te taper la tête, lève-toi et marche.

[Zaleth] Tu me fais marcher ?

Oui.

Ou:

[Zaleth] Nous allons, mon fidèle compagnon et aide de camp, à une forge en montagne pour recruter un dragon.
[ Serf ] Rien que ça.
[Zaleth] Un dragon magicien.
[ Serf ] Bien sûr.
[Zaleth] De mille et mille millénaires.
[ Serf ] Ca va sans dire.
[Zaleth] Démiurge.
[ Serf ] La norme, donc…
[Zaleth] Théocide.
[ Serf ] De quoi ?
[Zaleth] Spectral.
[ Serf ] C’est bon, c’est bon ! J’ai compris !

Un bon vieux retour aux sources.

Un passage sympa:

[ Bat ] Enfin une question intéressante ! C’est un récit passionnant, tu verras. J’étais parti de mon côté à me demander où trouver des armes de siège quand ça m’a frappé…

Et des défis simples, comme faire la queue.

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Zaleth est un texte toujours amusant. Ceci étant, je pense que la majorité des blagues sont difficiles à suivre pour quelqu'un qui n'aurait pas tout lu du départ.
Le coup du dragon, par exemple, est drôle en soi, mais encore plus remis dans le contexte de Zaleth, et là derrière remis dans le contexte de Warhammer et les dragons noirs anciens bicéphales qui en sont les corolaires.

Bref, un exercice qui me semble extrêmement difficile, mais fondamentalement bien exécuté. Ceci dit, il y a quelques passages qui m'ont paru à vide, comme:

[Zaleth] Ca compte ! Tout le monde, en avant marche !
[Régiment] On est chauds !
[Couette] Mon mouton c’est le plus beau !
[Arges] Nous vous avons déjà suivi jusqu’à la mort, on ira au-delà.
[ Bat ] Les trésors sont pleins, l’armurerie suit et on a des catapultes !

Parce que le personnage de Couette m'échappe (peu de souvenirs) et que la seule raison d'être du passage me paraît venir de la volonté de créer une sorte d'entrain coupé par la réplique de serf. Avec l'intonation des voix, ça doit bien passer, mais en pur écrit, moins.

Enfin, là encore, c'est mon avis.

Dans tous les cas, un passage dans la mort que j'ai beaucoup apprécié.

Impe.

Pour compléter Impe sur Zaleth :

Zaleth est un texte toujours amusant. Ceci étant, je pense que la majorité des blagues sont difficiles à suivre pour quelqu'un qui n'aurait pas tout lu du départ.

Je suis d'accord avec ça, mais justement, j'interprète ça comme une des forces de cette saga : on commence avec une impression d'absurde et, progressivement, il y a une véritable ambiance qui se crée, notamment grâce à l'emploi d'un comique de répétition assez marqué.

Ceci étant, j'ai toujours beaucoup de mal à commenter Zaleth : la plupart du temps, je trouve les épisodes très drôles, en particulier le dernier avec le zombi était délicieux. Mais de là à trouver les mots pour un commentaire poussé, c'est vraiment difficile.
Le plus remarquable, à mon sens, est la "contrainte" initiale : l'emploi exclusif de dialogues, y compris quand le narrateur intervient, sa voix devient du dialogue. Et pourtant, on a pas l'impression d'être face à du théâtre écrit. Je veux dire par là que parfois, l'humour vient de la lecture du nom entre les crochets !

Il faudrait tester ça en mode Naheulbeuk pour voir. Je dirais qu'une des "inspirations" vient de là (notamment dans la vivacité des répliques), mais je n'en suis pas sûr...

Et bien pour moi qui ne connait pas l'historique de la saga, c'est sympa à lire, avec de l'humour, même si on sent effectivement que des références manquent.
C'est un peu absurde (mais on m'a prévenu sur l'auteur ) mais vraiment sympa.
Et effectivement, le dialogue comme forme exclusive est bien utilisé, voir même tourné en jeu sur le début.

Je me suis bien amusé à lire ça.