Parenthèse
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il y a 12 ans 3 semaines #18397
par EmioneZovoir
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il y a 12 ans 3 semaines #18398
par Imperator
Réponse de Imperator sur le sujet Re:Parenthèse
Après avoir suivi le conseil de Vuld et écrit un texte pas prise de tête, me voilà face à une réflexion philosophique...
Okay .
***
Première impression: c'est déprimant
Objectif envisagé (que j'imagine): faire ressentir la déprime, le non-sens, l'absurde
Réalisation de l'objectif: objectif atteint
Questions (auxquels je vais essayer de répondre=:
- y a-t-il une volonté de métaphore?
- y a-t-il une volonté derrière l'emploi des majuscules?
- y a-t-il une ambition spécifique au texte?
1) Métaphore.
Bref, conclusion, pas de métaphore. On a une utilisation de champ lexical, mais plutôt par l'emploi d'expressions que dans un but précis.
Mon avis: même si l'effet recherché de base est atteint (le texte est déprimant et exprime clairement la sensation de non-sens et de détachement qu'on peut parfois connaître), on peut faire mieux.
Notamment en faisant une transition consciente entre le champ lexical du jeu et celui des marionnettes en jouant sur le sens du mot "joueur" (joueur de jeu d'argent, joueur de marionnettes, qui joue avec des marionnettes...). J'entends par là, davantage faire ressortir le lien au lecteur.
Et si possible conserver, vu la taille du texte, le même champ lexical jusqu'à la fin ou alors établir une transition entre deux champs lexicaux, voire, idéalement, justifier le changement de champ lexical (passage du registre déprimant au registre joyeux, ou un échelon plus bas dans la déprime).
Du détail, mais je ne suis pas doué pour commenter les textes compliqués (Petch en sait quelque chose ).
2) Majuscules
Faisons la liste des mots ayant une majuscule et n'en ayant pas besoin grammaticalement parlant:
Yeux, vie, envie, volonté, pantin, vain, comme, ou, mode, université (discutable), amie, tout, marginalité, ...
Voyons déjà ce qu'on peut faire de cet mots là. Les trois premiers font une bonne suite musicale (en terme de son, j'sais pas comment le dire). Pantin et vain riment aussi.
Bon, au début, je pensais qu'il y aurait un sens à les mettre bout à bout, mais non, rien ne ressort. Faire suivre "comme" et "ou" enlève à peu près toute possibilité à ce niveau.
Je ne vois que deux explications (parce que je ne suis pas très intelligent et que je n'ai pas le temps de chercher).
- soit il s'agit d'un défi fait à partir d'une suite de mots (genre toute la classe donne des mots et il faut faire un texte avec), auquel cas les majuscules marquent les mots employés.
- soit il s'agit du marquage des intonations. Histoire de dire: là, il faut insister lors de la lecture (dans sa tête ou à haute voix).
Mouais, je manque d'imagination j'imagine.
3) ambition du texte
Là, je sèche. Le texte exprimer bien un sentiment (dans les deux sens du terme), mais le texte ne semble pas avoir d'autre ambition que de dire:
- histoire de vous rappeler, ceci existe...
Une piqure de rappel. Soit.
Cette phrase me fait cependant tiquer:
Nombre de "elle" dans la phrase: 3
Et juste avant:
Trop faible pour être exploitable. La phrase est probablement à prendre au premier degré. Mais alors, on peut lui reprocher une certaine naïveté.
J'ai quand même la sensation de voir une adolescente parler du gars avec sa guitare qui s'est rebellé contre la société. Maintenant, j'ai probablement une vision biaisée des choses par mon à-priori social sur le type avec sa guitare qui s'est rebellé contre la société.
Dans ce genre de cas, j'essaie de changer les genres pour pouvoir m'identifier à la narratrice (donc au narrateur). Mais j'avoue qu'au-delà du regard sincère, le reste me laisse indifférent voire m'échappe.
***
Bon, c'est pas tout ça, mais j'étais sensé travailler moi, aujourd'hui et... tant pis, je travaillerais demain.
Ton texte me semble écrit sous l'émotion, pour partager ladite émotion ou simplement la transcrire (ou alors comme un simple essai de style suite à un défi...). Dans les deux cas, je pense qu'il mériterait davantage de travail en terme de structuration et de choix des mots (notamment les champs lexicaux) ainsi que de maîtrise du rythme (pas eu le temps de m'acharner là-dessus) pour le faire passer du niveau de l'expression d'une émotion au niveau de la création d'une émotion (au-delà de présenter une émotion au lecteur, on la crée chez lui. La différence? Dans le premier cas, il faut que le lecteur ait déjà ressenti ce dont on parle pour comprendre, dans le second, il devrait pouvoir l'ignorer et ressentir quelque chose malgré tout).
Je dirais que tu es à mi-chemin (d'autres diront que tu as fait tout le chemin et tant mieux).
Impe, bref, je pense que ça manque un peu d'ambition.
ps: la même ambition qui m'empêche encore et toujours d'écrire, donc bon...
Okay .
***
Première impression: c'est déprimant
Objectif envisagé (que j'imagine): faire ressentir la déprime, le non-sens, l'absurde
Réalisation de l'objectif: objectif atteint
Questions (auxquels je vais essayer de répondre=:
- y a-t-il une volonté de métaphore?
- y a-t-il une volonté derrière l'emploi des majuscules?
- y a-t-il une ambition spécifique au texte?
1) Métaphore.
C'est au moins assez clair.Elle se sentait comme un pion dans un jeu
Donc Dieu, à priori (ou le concept derrière le mot "Dieu").au grè des Envies du joueur
On est encore dans le registre du jeu, mais... le lien devient plus faible.C'est vrai , elle n'était qu'un Pantin . Une pâle marionnette .
Là, on est dans le champ lexical de l'eau.En réalité , elle semblait portée par les courants de la Société .
Bref, conclusion, pas de métaphore. On a une utilisation de champ lexical, mais plutôt par l'emploi d'expressions que dans un but précis.
Mon avis: même si l'effet recherché de base est atteint (le texte est déprimant et exprime clairement la sensation de non-sens et de détachement qu'on peut parfois connaître), on peut faire mieux.
Notamment en faisant une transition consciente entre le champ lexical du jeu et celui des marionnettes en jouant sur le sens du mot "joueur" (joueur de jeu d'argent, joueur de marionnettes, qui joue avec des marionnettes...). J'entends par là, davantage faire ressortir le lien au lecteur.
Et si possible conserver, vu la taille du texte, le même champ lexical jusqu'à la fin ou alors établir une transition entre deux champs lexicaux, voire, idéalement, justifier le changement de champ lexical (passage du registre déprimant au registre joyeux, ou un échelon plus bas dans la déprime).
Du détail, mais je ne suis pas doué pour commenter les textes compliqués (Petch en sait quelque chose ).
2) Majuscules
Majsucule? Pourquoi...sous ses Yeux
Faisons la liste des mots ayant une majuscule et n'en ayant pas besoin grammaticalement parlant:
Yeux, vie, envie, volonté, pantin, vain, comme, ou, mode, université (discutable), amie, tout, marginalité, ...
Voyons déjà ce qu'on peut faire de cet mots là. Les trois premiers font une bonne suite musicale (en terme de son, j'sais pas comment le dire). Pantin et vain riment aussi.
Bon, au début, je pensais qu'il y aurait un sens à les mettre bout à bout, mais non, rien ne ressort. Faire suivre "comme" et "ou" enlève à peu près toute possibilité à ce niveau.
Je ne vois que deux explications (parce que je ne suis pas très intelligent et que je n'ai pas le temps de chercher).
- soit il s'agit d'un défi fait à partir d'une suite de mots (genre toute la classe donne des mots et il faut faire un texte avec), auquel cas les majuscules marquent les mots employés.
- soit il s'agit du marquage des intonations. Histoire de dire: là, il faut insister lors de la lecture (dans sa tête ou à haute voix).
Mouais, je manque d'imagination j'imagine.
3) ambition du texte
Là, je sèche. Le texte exprimer bien un sentiment (dans les deux sens du terme), mais le texte ne semble pas avoir d'autre ambition que de dire:
- histoire de vous rappeler, ceci existe...
Une piqure de rappel. Soit.
Cette phrase me fait cependant tiquer:
Pendant un moment, j'avais la sensation que cette phrase pouvait être ironique. Mais je n'ai rien trouvé dans le texte pour soutenir cette sensation. Sinon éventuellement:Mais , elle . Elle l'avait trouvé le Bonheur . Elle le trouvait chaque Jour un peu plus dans un regard sincère , une personnalité originale qui se démarquait par son look peu habituel .
Nombre de "elle" dans la phrase: 3
Et juste avant:
La notion d'individualisme correspond à cette répétition de "elle".De Superficialité . D'Individualisme .
Trop faible pour être exploitable. La phrase est probablement à prendre au premier degré. Mais alors, on peut lui reprocher une certaine naïveté.
Oui.Elle le trouvait chaque Jour un peu plus dans un regard sincère
Jamais rencontré d'être humain qui n'ait pas une personnalité originale. Maintenant, j'ai peut-être eu de la chance dans ma vie .une personnalité originale
On en revient à l'aspect extérieure, superficiel?qui se démarquait par son look peu habituel .
J'ai quand même la sensation de voir une adolescente parler du gars avec sa guitare qui s'est rebellé contre la société. Maintenant, j'ai probablement une vision biaisée des choses par mon à-priori social sur le type avec sa guitare qui s'est rebellé contre la société.
Dans ce genre de cas, j'essaie de changer les genres pour pouvoir m'identifier à la narratrice (donc au narrateur). Mais j'avoue qu'au-delà du regard sincère, le reste me laisse indifférent voire m'échappe.
***
Bon, c'est pas tout ça, mais j'étais sensé travailler moi, aujourd'hui et... tant pis, je travaillerais demain.
Ton texte me semble écrit sous l'émotion, pour partager ladite émotion ou simplement la transcrire (ou alors comme un simple essai de style suite à un défi...). Dans les deux cas, je pense qu'il mériterait davantage de travail en terme de structuration et de choix des mots (notamment les champs lexicaux) ainsi que de maîtrise du rythme (pas eu le temps de m'acharner là-dessus) pour le faire passer du niveau de l'expression d'une émotion au niveau de la création d'une émotion (au-delà de présenter une émotion au lecteur, on la crée chez lui. La différence? Dans le premier cas, il faut que le lecteur ait déjà ressenti ce dont on parle pour comprendre, dans le second, il devrait pouvoir l'ignorer et ressentir quelque chose malgré tout).
Je dirais que tu es à mi-chemin (d'autres diront que tu as fait tout le chemin et tant mieux).
Impe, bref, je pense que ça manque un peu d'ambition.
ps: la même ambition qui m'empêche encore et toujours d'écrire, donc bon...
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