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il y a 12 ans 3 semaines #18399
par EmioneZovoir
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il y a 12 ans 3 semaines - il y a 12 ans 3 semaines #18400
par Imperator
Réponse de Imperator sur le sujet Re:...
Je... ne suis pas sûr de savoir comment commenter ce texte.
Parce qu'il ne s'agit pas d'une histoire.
Parce qu'il ne répond pas à une recherche de divertissement ou de réflexion (débat).
...
/avale mes anti-dépresseurs.
...
ça va mieux.
Bref, je suis plutôt quelqu'un de joyeux (du genre maniaco-dépressif, mais sans la dépression, juste des bas), donc forcément, j'ai une vision de ce qui est écrit ici très biaisée (dans le genre "pourquoi le narrateur ne peut-il voir les couleurs comme je les vois?").
Mais allons à l'essentiel.
J'ai la sensation que ce texte est une définition.
Sérieusement, j'ai travaillé dans la bibliothèque d'un hôpital psychiatrique et j'y ai trouvé des livres décrivant la dépression avec les mêmes mots que tu emploies. Ni plus, ni moins.
Sentiment de détachement, incapacité à éprouver un sentiment, perte de toute énergie (motrice, mentale, etc...) et fort sentiment de culpabilité.
En quoi ton texte va-t-il au-delà de cette définition? Tu l'enrobes un peu, tu expliques un peu plus les termes, mais tu ne sors pas du cadre de cette définition et c'est là que je me permets d'être très critique.
Le texte emploie une vision extrêmement réductrice de la problématique.
Car ça, c'est lourd de sens. Pourquoi ne le dit-on jamais? Ne le dit-on vraiment jamais? J'ai déjà quelqu'un qui est venu me voir et m'a dit, de manière indirecte: "Aide-moi". Je n'avais pas les moyens de l'aider et, de manière plus ou moins indirecte, j'ai répondu: "Non".
Il y a tellement à dire sur cette question. Pourquoi ne demande-t-on pas d'aide, qu'arrive-t-il lorsqu'on en demande, quelle est cette aide que l'on attend, sous quelle forme? De l'argent, de l'affection, une présence, une aide divine? Demander de l'aide n'est pas anodin, accepter d'aider est une responsabilité énorme qui peut parfois écraser l'humain qui la prend sur ses épaules. (sans dire qu'il ne faut jamais aider hein ).
Ce n'est clairement pas ton intention, mais c'est dangereux parce que ça peut donner un mauvaise première impression de lecture.
Et sur ce sujet, je me permets d'ajouter:
"Les gens ne sont ni sourds, ni aveugles, ni stupides, mais pour leur bien choisissent de le paraître."
Et ça, ça mériterait (mais a déjà eu droit à) une série de bouquins.
***
Bref, vu le sujet abordé, je me permets d'être assez violent dans ma critique et déclarer que le texte manque sérieusement d'ambition et devrait absolument sortir du cadre de la définition de la dépression et de la seule vision du dépressif pour élaborer sur les différentes problématique et chercher le pourquoi de chaque chose. (notamment, le sentiment de culpabilité a ceci de problématique qu'il est à la fois totalement irrationnel (le malade ne peut rien pour son état) et justifié (l'état du malade a réellement un impact sur son entourage) ce qui le rend très difficile à gérer).
Impe, bon, pis simplement je sais que la vie est magnifique alors valà...
Parce qu'il ne s'agit pas d'une histoire.
Parce qu'il ne répond pas à une recherche de divertissement ou de réflexion (débat).
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/avale mes anti-dépresseurs.
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ça va mieux.
Bref, je suis plutôt quelqu'un de joyeux (du genre maniaco-dépressif, mais sans la dépression, juste des bas), donc forcément, j'ai une vision de ce qui est écrit ici très biaisée (dans le genre "pourquoi le narrateur ne peut-il voir les couleurs comme je les vois?").
Mais allons à l'essentiel.
J'ai la sensation que ce texte est une définition.
Sérieusement, j'ai travaillé dans la bibliothèque d'un hôpital psychiatrique et j'y ai trouvé des livres décrivant la dépression avec les mêmes mots que tu emploies. Ni plus, ni moins.
Sentiment de détachement, incapacité à éprouver un sentiment, perte de toute énergie (motrice, mentale, etc...) et fort sentiment de culpabilité.
En quoi ton texte va-t-il au-delà de cette définition? Tu l'enrobes un peu, tu expliques un peu plus les termes, mais tu ne sors pas du cadre de cette définition et c'est là que je me permets d'être très critique.
Le texte emploie une vision extrêmement réductrice de la problématique.
C'est profondément caricatural par rapport à la complexité de la problématique. Bien entendu, ce sont les mots exacts qu'un déprimé emploierait dans cette situation, parce qu'il peut difficilement avoir une autre vision des choses (il projette son espoir sur les autres, leur accordant ce qui lui manque), mais l'auteur peut se permettre de prendre plus de recul et de traiter le sujet d'un point de vue plus objectif. (les gens qui vivent ne sont pas forcément heureux (sans être forcément malheureux), peuvent être tristes sans être dépressifs, etc...).J'aimerais comme tous les gens qui vivent, penser que la vie est belle & que tout le monde est heureux , Que tout le monde va bien . Se rassurer en se disant que les gens ne sont pas tristes
Pourquoi ne pas discuter de cette phrase: "Viens, s'il te plaît, ça ne va pas du tout. Aide-moi...".Elle invite pourtant les autres à nous aider , à dire " Viens , s'il te plait , ça ne va pas du tout . Aide - moi ... "
Car ça, c'est lourd de sens. Pourquoi ne le dit-on jamais? Ne le dit-on vraiment jamais? J'ai déjà quelqu'un qui est venu me voir et m'a dit, de manière indirecte: "Aide-moi". Je n'avais pas les moyens de l'aider et, de manière plus ou moins indirecte, j'ai répondu: "Non".
Il y a tellement à dire sur cette question. Pourquoi ne demande-t-on pas d'aide, qu'arrive-t-il lorsqu'on en demande, quelle est cette aide que l'on attend, sous quelle forme? De l'argent, de l'affection, une présence, une aide divine? Demander de l'aide n'est pas anodin, accepter d'aider est une responsabilité énorme qui peut parfois écraser l'humain qui la prend sur ses épaules. (sans dire qu'il ne faut jamais aider hein ).
Ton texte semble surtout s'attacher à ce point là. À rappeler aux gens que la dépression est une maladie et que le dépressif n'a strictement pas les moyens de combattre la maladie par lui-même.la fausse compréhension ...
Cette phrase pourrait être mal interprétée. Ton texte s'attache à rappeler que la dépression est une maladie incapacitante. Mais comment un "paragraphe" (la phrase est détachée du reste) par "les gens ne savent pas" peut être interprété, dans un premier temps, par "tout le monde ignore ce qu'est vraiment la dépression".Non , les gens ils ne savent pas ( certains ne veulent même pas savoir ) parce qu'on ne dit rien .
Ce n'est clairement pas ton intention, mais c'est dangereux parce que ça peut donner un mauvaise première impression de lecture.
Et sur ce sujet, je me permets d'ajouter:
"Les gens ne sont ni sourds, ni aveugles, ni stupides, mais pour leur bien choisissent de le paraître."
Et ça, ça mériterait (mais a déjà eu droit à) une série de bouquins.
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Bref, vu le sujet abordé, je me permets d'être assez violent dans ma critique et déclarer que le texte manque sérieusement d'ambition et devrait absolument sortir du cadre de la définition de la dépression et de la seule vision du dépressif pour élaborer sur les différentes problématique et chercher le pourquoi de chaque chose. (notamment, le sentiment de culpabilité a ceci de problématique qu'il est à la fois totalement irrationnel (le malade ne peut rien pour son état) et justifié (l'état du malade a réellement un impact sur son entourage) ce qui le rend très difficile à gérer).
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