Zarathoustra - Durak l'Alchimiste [Rentrée 2005]

Mon premier texte de la MAJ de Rentrée. Pourquoi celui-là ? Je ne sais pas trop. Zara est une valeur sure, mais je ne voulais pas commencer par les snots, donc...

Le texte commence étrangement, et il m'a rappelé, pour le sujet, Perte (de la dernière MAJ). Le style est cependant bien différent, et j'ai mis un peu de temps à vraiment comprendre la teneur du récit. Je ne savais pas trop quoi penser de ces "plein" et "vide". Etait-il en train de sombrer dans l'ivresse, avec un verre qui se vide et qui se remplit tout seul ???? Bon, c'est un peu de ça, mais j'ai eu un peu de mal avec cette partie dans l'auberge.

La seconde partie (la fin quoi...) m'a par contre beaucoup plus plu, avec ces vétérans qui se retrouvent, et qui semblent se préparer pour quelque chose d'important et de dangereux. Si j'ai compris le découpage du texte, chaque vétéran (je les appelle comme ça parce que c'est ce qu'ils me semblent etre) aura sa partie. Cool !

Une petite précision orthographique : choppe n'a qu'un seul 'p'

Au final, un texte mitigé, mais dont j'attends la suite avec impatience. Reste deux impressions qui surnagent, deux impressions de "déjà-vu", car ce texte, dès son introduction, par le style et le thème, m'a fait penser rapidement aux Trois Mousquetaires (et surtout 20 ans après), ainsi qu'à la Compagnie Noire.

Je ne sais meme pas si tu les as lu, mais c'est vraiment ce à quoi ça m'a fait penser...

Je prends la suite de la critique, sur ce texte modifié par rapport à sa première version sur le wafo, afin de l'insérer, semble-t'il, dans un ensemble plus vaste (et à la fin, il... )

Comme c'est une "deuxième" lecture, pas de problèmes de compréhension. L'ensemble est bien monté, pas forcemment facile à suivre, on est presque aussi bourré que le gars, en fait. Mais l'effet de style AMHA, fonctionne bien.

Par contre, je sens encore quelques problèmes dans la structure qui s'est rajoutée à l'histoire initiale : le passé de warrior du héros, même s'il est ammené par quelques éléments, pourrait être un peu plus explicite au début du texte (buter des gens en étant bourré, ça doit marquer l'inconscient).

J'aime aussi plus le deuxième passage avec les collègues (la partie nouvelle), et la préparation rituelle au combat. La scène du lavoir, vieux fanstasme collectif, est bien menée, avec ce petit coté sensuel/dérangeant (elle est jeune ).

Bon texte donc, que je critique en premier, même si j'ai déjà lu pas mal des autres, pour lesquels les critiques seront plus...

Ries

Que signifie "l'effet de style AMHA" ?

[HS] AMHA : A mon humble avis.

Hum...

Allez je vais encore me faire taper sur les doigts !

Donc, voilà donc. J'ai lu le dernier texte de Zara: Durak - chapitre 1. Et j'ai été déçu.

La première partie est intéressante, quoique monotone à la longue car s'enlisant dans la fange de cet ivrogne, mais à la longue personnage attachant !

La seconde partie est très raccoleuse. C'est vraiment navrant, mais j'ai eu l'impression d'être racollé par un langage cru, à la manière de certains auteurs. Si chez Jean Vautrin, ce style m'a plu, il y avait un contexte plus large. mais là, pas du tout.

Dommage.

Et bien, j'ai largement préféré la première partie que la seconde pour ma part. Peut-être parce que le sujet m'intéresse quand même.

Vraiment, je ne sais pas, mais la différence entre plein et vide qui sont pareils... diablement réussi. Vraiment j'ai été conquis .
Pour la deuxième, c'est pas mal non plus, mais peut-être plus abstrait quand au sens profond, surtout avec la fin. Si je comprends bien, ce qu'il se passe dans le présent est une part du passé qu'il considérait comme disparue, peut-être que cela lui rappelle la femme qu'il aimait et qui est morte pour lui précédemment en voulant lui apporter une chope, alors même qu'il doutait et doute encore qu'elle l'aîmat. Et là, en l'invitant sans autre désir que de la voir sourire, une parte de son marasme disparaît pour laisser entrevoir un ciel bleu, sa réelle conscience quand elle n'est pas guidée par l'alcool (en considérant que le ciel n'est rien d'autre que le reflet de l'âme intérieur de Durak.)

En fait, je trouve ce texte merveilleux non pas pour son sens premier et pour son intrigue, personnellement que la ville soit attaqué... ça ne m'intéresse pas plus que ça, mais pour la "folie" qui se dégage de Durak. Ca me rappelle un peu le Sceau du Silence, on a un personnage, et à travers ce dernier et ses réactions à nous de reconstituer la vérité... Bref, vraiment interrogateur comme texte, je ne peux qu'applaudir ta performance. Je pensais avoir trouvé en Ries le top du podium, visiblement tu le lui as ravi.


Bravo à toi, et même merci pour ce brin de lecture.



Iliaron, ému