Krycek - Pandemonium [Halloween 2005]

J'ai vraiment aimé!

Plusieurs remarques, je commence aujourd'hui, je finirais, euh... plus tard .

Déjà, le choc du temps est un peu rapide entre les deux précédents chapitres, et celui-ci. L'intervalle que nous autres lecteurs avons n'aidant pas , j'ai mis du temps à comprendre qui était ce fameux Noé.


Le début est vraiment bien, on a un lexique qui montre l'habitude... vraiment paisible, jusqu'à ce qu'enfin tu parles du pistolet. Tu voulais créer un choc, tu l'as créé, j'applaudis donc! Vraiment un exercice de style dans lequel j'ai le plus grand mal.

Par contre, à la fin de sa course contre le temps, le Aïo en italique rend mal, j'ai cru que c'était ce qu'il avait dit en expirant, en fait c'est pas du tout ça.


Dès ce moment là, et tant qu'on lit, c'est un plasir totale: tu nous immerge dans un monde, et même si l'on ne comprend pas tout, en partie parce que tu ne t'attardes sur rien (faudrait peut-être quand même sur les deux empires, j'ai l'impression que c'est important), on arrive quand même à suivre: on a vraiment l'impression d'être dans le futur, et le meilleur est vraiment les noms d'organisation, bien trouvés (et il fallait oser dire que tel organisation était la descendante d'une autre).
Dommage que l'on n'ait pas cette même facilité pour les royaumes et les noms des deux "chefs" peut-être à cause de leur nom à rallonge, surtout la femme...


J'espère qu'il y aura une explication au fait que la femme s'embarque, j'imagine que ce n'est pas un hasard que l'ancien couple (il faut croire) se retrouve confronté l'un à l'autre. Pareil, là c'est un vrai bonheur, les remarques de la femme bien trouvées, surtout le "au moins nous on prévient avant de partir" (dit de mémoire).

Par contre, ensuite tu passes d'un coup à la description du grand méchant, peut-être un peu trop brusquement, la conversation change du tout au tout et j'ai aussi eu pas mal de mal à situer le gars par rapport aux royaumes et à sa géopolitique (pour rester concis, tes organisations sont supers, on s'y immerge bien, pour la géopolitique, c'est un peu moins bien, à mon goût).
Ah oui, avant dernièrephrase, une ville non "prépondérante". Intéressant à savoir, mais tu vois, dis comme ça, le lecteur y comprend rien (du moins moi, peut-être suis-je plus bête que la moyenne ).

Pareillement, j'ai eu du mal à comrpendre la raison du vol vers la station où il ne décline pas son identité. Surtout que je n'ai toujours pas compris ce que le Aïo était, du moins s'il était dedans ou s'il en approchait (déjà, au début, on ne sait pas s'il est sur terre ou sur la lune...). Si j'ai eu du mal, c'est peut-être que ton héros pense à autre chose, et comme globalement on manque de repères, on se fie à tout . Si ça se trouve, c'est juste pour aller trouver la pilote (mais alors, comment il sait piloter l'engin (remarque sûrement moins bien que la femme.)

mais le pouvoir reste et restera toujours une forme de...

La radio crachota, le réveillant de sa torpeur. Il se trouvait déjà à moins de 200 kilomètres de la station.

Très mauvais suspense que ces trois points! Je veux dire, ce n'est pas un grésillement qui nous empêche de songer à un mot. S'il parlait, encore ça passerait, même si le grésillement pile à ce moment serait forcé...
Par contre, quand on pense, on a de suite la phrase entière dans la tête (par exemple, quand je tape à l'ordi, le temps de taper une lettre, je connais la phrase, c'est hyper rapide la pensée! (pourtant j'écris assez vite ))


En fait, je vais finir par l'impression que j'ai eu juste après:
Super récit dans lequel on est immergé.
Quelques heures plus tard: super récit, mais tellement dense que j'en ai oublié une grande partie: je me souviens qu'il y a l'Amérique contre l'Eurasie, mais je ne me rappelle du nom des leaders, il y a eu un vol dans une station lunaire, et un homme censé être mort sept ans avant y a trouvé la mort, et ils se sont fait dérober des tubes très dangereux. Par contre le cheminement qui permet de penser qu'un tel à apparence démoniaque et résistant au possible (ça fait très boss de fin de niveau ), je n'ai absolument rien compris, c'est trop rapide.
Je sais que Noé est quelqu'un de puissant, je ne sais pas pourquoi.
Je ne sais plus pourquoi il fait son voyage, si c'est pour trouver la femme.
Je ne sais plus non plus les spécificités de chaque membre de l'équipe, Par contre je sais, grâce aux deux phrases (assez bien dites par ailleurs) que leur mission sera assez... risquée .


Enfin voilà, en me souvenant d'un peu, le reste revient globalement, et il ne manque que peu de choses pour que l'on puisse tout suivre.
En fait, la géopolitique globale, et éviter les ellipses dans les explications: tu crées toi-même un futur, n'oublies jamais que si toi tu le maîtrises, tu y a passé des heures dessus, contrairement à nous, et qu'on peut avoir un peu de mal (c'est surtout, j'insiste encore, sur le pourquoi du comment que l'on sait qu'un tel aurait pu voler les fioles, les explications sont tellement rapides que je me suis demandé si tu savais pourquoi, mais j'ai confiance et hâte de lire la suite pour mieux comprendre




En fait, j'aurais pas besoin d'y revenir.
20 min de passé, pas grave (maintenant je ne peux malheureusement plus continuer de repousser les exos de physique )

Alors:

Pourtant si tu lis bien, je dis qu'il part de la Lune et qu'il approche de la station.

J'avais compris ça, jusqu'à cette phrase:

La station spatiale Aïo se détachait à présent de l’image de la Terre.

J'avais l'impression de comprendre, et là ça m'a complétement embrouillé .

En fait je voulais montrer le pessimisme de Noé mais je ne savais pas comment terminer la phrase !!! Désolé !

ok. Alors met un adjectif le plus pessimiste que tu puisses trouver, puis les "..."
Généralement, quand on est interrompu sans finir une phrase, c'est que la fin de la phrase aurait soulevé un pan de l'intrigue.
Je sentais le pessimisme, mais j'avais cru qu'il y avait quelque chose de caché. Avec un adjectif, on sentira, amha, encore mieux le pessimisme!

9 premiers chapitres. Oui, ça fait un long prologue,

Tiens, faut croire que je t'ai emprunté ton organisation .
Un début avec de l'action qui sert en réalité juste de prologue, pour situer le monde (même si ça aura un impact, j'imagine comme toi!)

Pour ce qui est du grand méchant comme tu dis... hum... je crois que tu vas être étonné de voir ce qui va se passer.

Comme je sais que tu nous manipules avec les clichés, j'attends avec impatience!
J'avais relevé, car comme tu avais écrit ce texte, du moins le début, il y a six ans (si je me souviens bien), je m'étais dit que peut-être qu'à l'époque tu avais une autre vision des choses (ce n'est pas un reproche, on évolue tous, et heureusement )

(je croyais que tu n'aimais pas la SF ?!!! T'en fais pas, c'est un futur proche, pas de galaxies ou autres, juste notre système Terre-Lune)

Tu vas me la faire aimer !
En fait, je pense que mon avis était surtout influencé par les préjugés SF = armes de partout, que des combats...
Je n'ai même pas réussi à briser ces préjugés après la lecture de trois livres de SF que j'ai pourtant adoré (le Monde du A, la nuit avant-dernière et, un peu en retrait, Chroniques martiennes; si ça peut t'éclairer)


Iliaron, plus que deux exos de physiques cry: (non, je ne fais référence à aucun récit de SF (pas très drôle, mais bon, je surchauffes )))

Oui exactement. En fait au début les deux premiers chapitres sur les chroniques faisaient une soixantaine de pages. On m'a fait la remarque que si ça n'avait qu'une moindre importance (à l'époque je ne savais pas où j'allais) il fallait les réduire. C'est fait

60 pages
Il doit falloir du courage pour enlever tant de morceaux, après tout ce temps passé à l'écrire!

Son style m'avait presque pas touché et j'aimerai écrire un récit qui puisse toucher le lecteur, non pas par sa tristesse, mais par l'espoir qu'il dégage et qui ne sera peut-être pas payant au final.

Alors là tu empruntes à un cliché, mais je sens que tu le modifies en même temps (le cliché de trois-quarts des livres que j'ai lu: on donne l'espoir d'une belle fin. L'espoir est déchû, pendant quelques pages tout vire dans le sombre... Et enfin de nouveau le vrai espoir.
Ca c'est dans quasiment tous les livres de Fantastiques que j'ai lu (même le Seigneur des Anneaux ou La Guerre de la Faille ).
Toi tu ferais, si j'ai bien compris: désillusion-espoir-désillusion.

Si tu réussis, il est clair que ce sera touchant!
Mais un conseil, donne un rêve à tes héros, histoire que l'on se sente proche, puis d'un coup très loin de ce but ultime (sinon, si on n'a pas de repères pour nous faire dire de quoi on peut se réjouir et le contraire, on ne sera jamais triste )

Je voulais donner l'impression que les 9 premiers chapitres sont haletants et qu'il est difficile de prendre les bonnes décisions dans ce cas, et pourtant qu'une guerre s'éternisant ne permet pas non plus de la clore correctement.

ok, je comprends tout à fait!

En fait j'ai écrit les 9 premiers chapitres en leur donnant un rythme (que j'espère) haletant afin de contrebalancer avec le calme (pas ennuyeux !) d'une guerre qui prend son temps (en même temps le sort d'une ère ne se clos pas comme ça) comme les guerres mondiales.

Un peu plus et je faisais le même plan que toi, vil que je suis

Je sais c'est long, mais je vais essayer pour la prochaine MAJ de ne proposer que 3 chapitres (liés) de Pandemonium afin de m'aider par vos critique en vous permettant d'avoir une vision plus longue.

Quand on regarde les récits qu'on achète dans le commerce, il se passe rarement beaucoup de choses, pourtant c'est long (on peut faire un rapide résumé du Seigneur des Anneaux: Bilbon trouve l'anneau, le donne à Frodon. Une communauté se forme, ils sauvent le gouffre de Helm et l'Anneau est jeté, après une bataille épique à la ville d'Argent.
(c'est un peu caricatural, mais c'est pour te dire que la longueur, si elle est justifiée, ben elle n'est plus longue (je dois pas être clair )

, ma réponse me permet aussi de mettre à plat mes idées un peu fouillies par fois.

C'est pour ça que je pointe les petites bêtes: ça aide à construire l'intrigue! (tu verras, quand le soir tu éclaireras pour mettre à plat certaines idées, tu me maudiras de t'empêcher de passer de bonnes nuits )


Iliaron

Comme Zara, j'étais assez paumé au début. J'étais à me demander "Ai-je lu les chapitres précédents ?". Mais oui, ce prénom de Noé me disait quelque chose.

Bon, sinon, à part ça, pas grand chose à dire. Il manque, je trouve, un point culminant à ce récit, un moment fort. Le style en lui-même est bon, sans être éclatant, tout comme l'histoire. Ce qui fait que je n'accroche pas trop à l'histoire, même si elle reste plaisante à lire.

Néanmoins, un point à souligner, c'est que l'immersion dans le monde est réussie.

Gulix, à court d'idée pour commenter, et qui vient enfin de finir la MAJ !