file San - L'histoire [...] ogre de Pérouse.

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il y a 18 ans 9 mois #9043 par Imperator
San - L'histoire [...] ogre de Pérouse. a été créé par Imperator
Avant toute chose, j'ai été étonné d'avoir ressenti le besoin (le besoin dis-je bien) de lire l'histoire dans son entier après avoir fini la fin.

De fait, je cherchais quelque chose à dire, peut-être à reprocher. J'ai peut-être trouvé des éléments, mais dans l'ensemble c'est un texte qui m'a charmé, tant par son innocence que ses personnages simples et joyeux. Tout le texte va de douceur en douceur, le grand méchant étant soit un benêt sympathique (Louis), soit un vieillard de conte de fée (le vieux).
Bref, le mot est donné, je considère en gros toute cette histoire comme un conte de fée, assez habile du reste puisqu'il semble cacher plus qu'il n'y parait. Une trame développée, un scénario relativement bien ficelé et on s'y laisse prendre.

Alors où pourrait-on améliorer? Franchement, il va m'être très difficile de t'aider. Mon style (médiocre qui plus est) s'avère totalement différent du tiens propre. Je te l'envie d'ailleurs, parce qu'il est fait de joie, et mine de rien ça me touche.

Bon, tentons tout de même:
- les réflexions féministes: "pourquoi ce ne sont pas les femmes qui vont faire la battue et les hommes qui préparent le repas."
Je le dis tout de suite, je me trouve bien mieux au chaud à préparer le repas que gelé dans la forêt en attendant de me faire étriper à la recherche d'une aiguille au milieu des sapins. Ceci étant, autant dire que la réflexion ne m'est pas passée inaperçue, tout comme la suivante, mais moindre, du village où les femmes n'ont pas voix. Ceci étant, la seconde parait bien plus naturelle que la première, trop soudaine, sans lien avec le récit car peu logique. La première, en effet, ne fait pas partie d'une problématique du texte ou de son environnement, mais est réellement une réflexion de l'auteur posée là sans fondement que son avis propre, donc peu accessible au lecteur qui possède déjà le sien. (au passage, pourquoi on laisserait pas les gosses faire le repas ET la battue?).

Attention donc à ne pas en faire trop, encore que je n'aie jamais été touché qu'une fois.

- Leonidas truc muche (je retiens très mal les noms).
En lisant la fin, je me suis trouvé comblé par le passage de la confrontation avec la réalité. Puissant passage, bien narré, bien amené. Peut-être devrais-tu laisser un rien plus de mou à ta ligne, une hésitation supplémentaire avant de le laisser se confier pour séduire les lecteurs les plus obtus, mais dans l'ensemble un très beau moment de vérité.
Du coup, j'étais bien parti pour vouloir connaître ce personnage, savoir comment il était arrivé là, qui il était vraiment, etc.
J'ai été un peu déçu. Un peu, car au fond c'est suffisant tel quel, mais déçu tout de même parce que je m'attendais à un passé plus fouillé que cela, je me serais attendu à ce qu'on s'arrête plus sur lui, d'autant plus qu'il va avoir, par la suite, droit à une histoire en parralèle avant que, je n'en doute pas, il ne rejoigne les enfants et le vieux (ainsi que le conteur) pour le dénouement final et la fin de l'histoire du chevalier à la recherche de son amie.

Voyons donc comment tu l'introduis:
- son enfance et adolescence résumée en six lignes dès le départ.
- l'épisode de la découverte de l'enfant
- la rencontre avec les villageois
- ses racontars
- sa fuite en douce avec le magot
- ... fin de la présentation.
À partir de ce moment-là, il n'évolue plus, on sait tout de lui.

Mais que sait-on alors?
Il se nomme Pierre Luchon. Il se fait passer pour un grand chevalier Leonidas truc muche (la flemme de relire), qu'il est d'ailleurs.
C'est un voleur, c'est un lâche, un profiteur, un imbécile, un couard, un voleur, un profiteur, un couard, un faible, un couard, un voleur... ça se répète, non?

Qu'est-ce qu'on voudrait bien savoir de plus ?
Personnellement, ce qu'il est vraiment. Lorsque j'ai lu le passage de la fin, qui m'a tant ému, je m'imaginais le revers de la médaille pour ce couard, une personnalité peut-être un peu noble, ou sinon simplement une âme faible sans attache, égaré sur les chemins de l'imbécilité, perdu par une tare commune certes, mais qu'il s'était avéré incapable d'assumer.
Bref, j'aurais aimé connaître cette autre facette du personnage, pour pouvoir, comme Naftalia, lui pardonner, le voir sous un autre jour, un type malchanceux, un peu bête, lâche, mais pas si méchant que ça au fond. M'enfin, me diras-tu, tu en révèles déjà bien assez sur son caractère lorsque, soudainement, son masque se déchire et qu'il se met à parler franchement. C'est peut-être même mieux ainsi, mais je m'étais attendu à des indices disséminés auparavant qui auraient permis de comprendre cet homme.

En y réfléchissant d'ailleurs, j'ai l'impression qu'il n'est pas vraiment à considérer comme un homme, mais plutôt comme un enfant...

Bon, me voilà à regretter ma critique, "insensée" (la critique) me dis-je, c'est très bien ainsi.

Décidément j'aurais bien du mal à élever un commentaire. Il me semble que certains passages sont un peu trop rapides, mais j'aurais bien du mal à dire lesquels. Je voudrais me cacher derrière cet argument "c'est pas mon style", mais au fond il me faut bien reconnaître que le texte m'a touché, que j'ai beau cherché il me faudrait fouiller des heures pour trouver la petite bête, et que j'ai beaucoup apprécié le texte tel qu'il est, son ambiance, sa joie, ses petites histoires d'enfants, l'innocence qui du début à la fin l'encense.

Bref, un grand bravo, voici le seul commentaire que j'ai à te faire.

Impe, pris à défaut.

ps: arriverais-tu à monter une auto-critique de ce texte, nous donner tes clés, bref, livrer un peu tes secrets, les passages qui t'ont semblés difficiles, les allusions mises, etc...? Au pire, ça nous permettra (je pense surtout à moi) de peut-être t'aider (si besoin d'aide il y avait), au mieux ce sera un bon apprentissage, ne serait-ce que pour moi (voir un peu au travers des lignes et par les yeux de l'auteur, un vrai régal).

***

[édit]
Bon, ton texte s'y prête, on va donc s'attaquer à son analyse sous un autre angle. (et oui, j'suis tenace et mauvais perdant ;) ).

Essayons l'approche de construction. Établissons donc un plan du texte:
(en gros, résumer chaque scène dans l'ordre chronologique).

scène 1: on raconte la fameuse légende.
scène 2: le vieux fait sa conclusion, la mère s'assure de son fils
scène 3: les jeunes se rassemblent et décident de dératiser

fin de l'introduction (reconnaissons-le, c'était l'intro).

scène 4: ils dératisent la maison
scène 5: la vieille souche avec Ylda...
scène 6: on est le soir, ils dorment mais sont réveillés et constatent la disparition de leur compagnon
scène 7: retour au village, discussion avec le vieux
scène 8: réunion des gamins, on apprend l'échec de la battue jamais commencée, décident de partir à la place des grands
scène 9: seconde réunion, disparition de l'autre petite, arrivée de Leonidas

scène 10: présentation de Leonidas (son arrivée, son passé, la teverne)
scène 11: réunion des enfants, fuite du paladin
scène 12: on découvre l'ogre qui emmène le paladin
scène 13: où on décide d'aller voir le registre...
scène 14: à la recherche du registre (et quiproco amoureux)
scène 15: on trouve ce qu'on cherche, on retourne voir les autres
scène 16: l'ogre amène le paladin à son maître
scène 17: concile des jeunes, départ du vieux
scène 18: rêve de Leonidas
scène 19: évasion du paladin, rencontre avec Naftaline
scène 20: les enfants retournent dormir dans la grande, couple mélangés, Ylda s'éloigne
scène 21: Ylda et l'ogre, Ylda s'échappe
scène 22: l'ogre revient enlever Issira
scène 23: le couple part en chasse
scène 24: le paladin se confie
scène 25: où le conteur se montre bien mystérieux et commence la troisième facette de l'histoire

Alors, d'instinct, ce qui pourrait poser problème:
- introduction de la vieille souche trop courte
- la disparition de Séfirien est assez étrange. C'est fou quand même qu'il ait osé aller s'aventurer seul là-bas, que deux gamins seuls osent aller le chercher vers la grange dans de telles conditions, et pourquoi avoir fait deux réunions de suite, entrecoupées par une transition vide? À explorer...
- réaction face à l'ogre... c'est fou ça, on dirait que c'est normal pour eux. De même on passe bien vite à l'idée du registre. Mmmh... quel est le lien avec la rencontre de l'ogre? Dans l'ensemble c'est confus niveau construction.

Le reste va très bien, je ne vois pas plus à ajouter.
Allez, je vais donc plus loin:
introduction de la vieille souche:
Encore une fois, j'ai l'air ridicule :)
- dangereusement
- nom sordide de la forêt
- Mais aujourd’hui, vous vous en doutez bien, il risquait de changer d’avis.
- sans parler de l'écriteau...
Bref, en trois lignes on met bien le lecteur dans l'optique "forêt terrifiante".

Bref, rien à dire, c'est du bon.

Alors finalement, il ne reste que la rencontre avec l'ogre :oops: ...

« C’est bien un Ogre. D’autant que je m’en souvienne, il ressemble à ce que m’disait mon grand-père

Replaçons bien le contexte... Ils sont dans la terrible forêt, le paladin vient de se faire enlever (le seul qui aurait été en mesure de les défendre), et y a un ogre (énorme créature de légendre, monstre censé (t'es sûr que ça s'écrit ainsi?) ne pas exister...) qui passe... Leur réaction c'est "c'est bien un Ogre, j'en ai déjà entendu parler". Allez, j'avoue, je suis de mauvaise foi ;) . N'empêche que si je devais trouver un point faible, ce serait celui-là.

Excuse-moi. Je réfléchissais à l’histoire que le vieux nous a racontée l’aut’jour, avant d’aller chasser les rats de la grange. Vous y étiez pas, mais il a parlé d’une légende de Pérouse où des enfants se font enlever.

En effet, nous venons de voir l'ogre. Perdu que j'étais dans mes pensées à la première lecture, je n'avais pas remarqué la grèle du premier coup. Au moins ça explique qu'ils soient restés. Mais nous venons de voir l'ogre, et lui pense à l'histoire du vieux...

Le seul lien avec la rencontre, c'est celui-là:

Le problème, c’est que son histoire ne parlait d’aucun Ogre... enfin, on pense directement à ce genre de créatures dès qu’il s’agit d’enlèvements... et que nous en avons vu un !

Entre nous, le lien est suffisant... N'empêche que ça pourrait être tiré par les cheveux (faut vraiment être de mauvaise foi :? , j'vous jure...).

Bon, allez, j'aurais essayé au moins 8) , mais c'est perdu, je m'incline à nouveau. À part la réaction face à la vue de l'Ogre, j'ai absolument aucun prétexte pour reprocher quelque chose au texte. Faute de concentration, suis-je arrivé à mes limites? Je ne sais pas, mais ça confirme ma première impression: le texte est vraiment prenant, et tu le maîtrises superbement.

Bon, on pourrait tenter une étude du style, une étude des personnages ou une étude de la maîtrise des dialogues, mais là, je suis crevé :roll: .

Impe, qui sait, je n'abandonne pas facilement habituellement.

***

- Non?
- Si...
- Pas possible...

Ben si, je repars à l'assaut.
Étude des personnages... (si j'arrive à faire quelque chose de potable).

Essayons de dénombrer les personnages de l'aventure:
- Yosko
- Ylda
- Tildan
- le vieil homme conteur
- Le paladin Pierre Luchon
- Naftalia
- Issira
- Louis, l'ogre
- un vieil homme étrange
- la mère de Tildan dont on ne connait pas le nom, dans sa maison cachée
- un type dont j'ai oublié le nom qu'on dérange à la fin de cette maj.
Plus, évidemment, une quantité de personnages secondaires qui font partie du décor (sauf peut-être le père de Tildan qui en sort au moment des clins d'oeil avec le vieux. Un fait à examiner (mon cher Watson, je tiens une piste!).

Allons-y dans l'ordre:
- Yosko:
C'est le héros. Mais vraiment LE héros. Du moins du point de vue du narrateur et du lecteur, puisque je soupçonne l'auteur de donner une grande place à Tildan.
Mais bref. Il est jeune, euh... jeune, un peu enfant, un peu grand, il est aussi actif que passif, on voit tout à travers lui mais au fond il ne fait pas grand chose. Il n'a pas particulièrement quelque chose de plus que les autres, sauf peut-être qu'il est au beau milieu de deux filles, Ylda et Issira, qui se l'arrachent. Un enfant quoi, normal en tout point (et c'est peu de le dire). Donc rien à répliquer.
- Ylda:
La copine du héros. Beaucoup plus sombre, mystérieuse. Elle cache sa future profession au héros, préfère se suicider plutôt que de vivre sans lui, elle se révèle énergique quand il faut échapper à l'ogre, et relativement passive pour le reste, même si elle prend parfois les devants. Une figure bien trempée en somme, dont je ne m'étonnerais pas qu'elle représente dans ce texte l'auteur (mmmh... simple hypothèse, plus instinctive qu'autre chose et basée sur le fait que l'auteur soit une fille. Du reste, c'est surtout parce que c'est le personnage le plus contradictoire et le moins caricaturé de l'ensemble, celle qui dira "t'es bête" en pensant "je t'aime", dirigeante mais discrète, bref, la plus vivante en somme. Toujours rien à redire.
- Tildan:
Un enfant qui passerait pour un homme. Beaucoup plus mature que les autres, pas méchant... rien à redire, un très bon perso.
- le vieux conteur:
Là, il me faut y aller doucement... Car mon hypothèse de base (pour le moment sans arguments réels), c'est qu'il ait changé d'orientation au cours du texte pour prendre un rôle qui ne lui était pas destiné au départ.
Et comme d'habitude, en plus d'être totalement dans le faux, j'ai réussi à me rendre compte que j'avais complètement zappé le dernier passage qui explique à peu près toute la suite...
Donc en gros le conteur aurait prévu dès le départ de s'installer là, il avait un plan bien à lui, il avait tout prévu, et... Attendez une seconde...

ne pourrait croire que 6 jours plus tôt il s’effondrait devant le seuil d’une chaumière, à moitié mort de froid et de maladie, dépenaillé et presque sans espoir de voir le jour suivant se lever...

Hum, faux indice, non?
Même quelqu'un qui a un plan derrière la tête ne jouerait pas à se mettre à l'article de la mort pour se faire intégrer. Paraître un rien misérable suffirait.
Alors qu'est-ce qui était prévu au départ? Le scénario semble pourtant si bon, si normal que j'ai du mal à croire que ce détail puisse le remettre en question, et pourtant.
Admettons l'hypothèse suivante: le vieillard était censé (t'es vraiment sûr que ça s'écrit ainsi?) être un simple conteur, avec un rôle de gentil pris par les événements au pire. Au mieux, il aurait assisté à son histoire, ou que sais-je...
Dès lors, la fin aurait dû être improvisée. Je soupçonne la rencontre avec l'ogre, ou la linéarité est brisée. Le vieux décide soudain de partir (mais ce fait parait parfaitement normal) et il va voir l'autre.
Décidément, j'ai du mal à m'imaginer que tout ceci ait été construit par la suite, mais cette première phrase m'y pousse réellement, j'espère que tu saura m'éclairer.
- le paladin:
J'en ai déjà parlé auparavant, dommage qu'on ne nous montre pas plus l'autre facette, même si ce que tu en dis est suffisant. Je ne m'y arrêterais pas, je n'ai tout simplement aucune idée de comment on aurait pu l'introduire autrement sans bouleverser le style.
- Naftalya:
Personnage sympathique, avec une personnalité claire, caricaturée par endroit, ce qui me laisse à penser qu'elle est secondaire, même si elle aura un rôle à jouer, plus petit que grand, mais bon.
- Issira:
Personnage secondaire par défaut, prétexte pour l'intrigue amoureuse.
- Louis:
J'en ai déjà parlé, on l'aime bien, il est pas méchant, encore une sorte d'enfant.
- un vieil homme étrange, sans doute Darnasis... non, ça ne colle pas, ils ne réagissent pas de la même manière, et pourtant tout semble l'indiquer.
- la mère de Tildan. Comme son père, on en parle beaucoup, mais ce sont des personnages secondaires. Ennuyeux d'une certaine manière, parce que ça met Tildan énormément en avant, ce qui s'expliquera sans doute par la suite.
- le fameux type de la fin, qui doit être le maître de Louis j'en gage, même si ça colle pas.

Alors je relève donc le vieil homme, et l'étrange lien homme de la fin, maître de Louis, conteur.
Décidément, c'est plus qu'étrange tout cela...

Pour mieux comprendre, une nouvelle analyse s'impose, celle du tout dernier morceau de ton texte, où l'intrigue se dévoile, inventée ou prévue.

Le vieux conteur était littéralement excédé.

Quel début! Le conteur, jusque là calme, gentil, aimable, mystérieux mais un gandalf réscussité (ou Belgaratruc muche dont tu nous parles), devient aussitôt excédé. Tombée de masque, d'accord, mais bien brutale. Voyons la suite.

La date fatidique approchait à grands pas et son plan était loin d’être mis en place.

Fameuse date fatidique! Référence à quoi? Aux dates du registre, de l'événement passé? Ou simplement à la fameuse date d'Ylda? Je penche pour cette dernière solution, même si c'est aberrant, puisque tu y fais sans arrête référence et que je suis devenu certain que Yosko est avant tout là pour mettre en valeur Ylda, véritable héroïne (et pis les extraterrestres vont nous envahir, le FBI est à mes trousses, des gars m'offrent uen camisole blanche et un séjour dans un hôtel avec vue sur salle de contention). Mais bref, soudain le conteur devient un planificateur, un architecte. Plus encore, le "fatidique" le fait passer pour un être machiavélique! Voilà le nouveau visage du conteur, un type qui avait tout imaginé en mauvais... un être vil, méprisable... mais bien sûr :)

pour comprendre qu’ils ne sont pas mauvais, autant l’un que l’autre.


Mais reprenons:

Il n’avait pas passé trente années de sa vie à inculquer les notions de secret et de morale à un ogre pour échouer à cause de quelques malheureux jours.

Alors c'est lui qui a dessé Louis. Trente années pour cela. Décidément, c'est un vrai fanatique. Mais ça le place de plus en plus comme un fourbe et un félon. Dur dur de se faire une vraie idée.

Il aurait dû tout leur expliquer dès le début.

Étrange réflexion. Surtout avec:

Et qui aurait cru que ce Yoyo si débrouillard

Donc il comptait sur Yosko pour jouer un rôle précis, rôle qui le valoriserait même...

C’est en train de devenir trop concret.

L'art de tout dire sans rien dire... Mais je suis d'accord avec tes paroles.

Darn’ lâcha la main du squelette accroché au mur et lui envoya un baiser avant de se retourner vers le vieux conteur. Ce dernier l’entendit murmurer :

- Mellina... Ma si douce et si belle Mellina...

Victoire, on a retrouvé le chevalier.

Alors résumons l'intrigue avec le vieux:
scène 1: il raconte une histoire avec un vieux nécro (qui n'en est pas un admettons, ou si, ça ne change rien), un chevalier et une princesse (fille de boulangère)
scène 2: il prête attention à l'histoire de l'ogre, semble chercher la clé du mystère avec les jeunes.
scène 3: il part du village, non sans avoir demandé aux enfants de se tenir loin de la forêt et avoir réfuté la théorie de l'ogre.
scène 4: on trouve un vieux débris étrangement ressemblant à celui de l'histoire qui semble être le maître de Louis. De même nous avons maintenant un chevalier, et au moins trois filles pour jouer la princesse (Ylda, Issira, Naftalya).
scène 5: le vieux conteur devient un fourbe planificateur, on cherche à rattraper le coup sans y réussir.
scène 6: on trouve Darnasis, le chevalier de l'histoire, aux prises avec un squelette, son aimée.

C'est fou, mais ça se tient sans se tenir. Je suis déchiré entre l'idée de m'acharner sur un truc tout à fait banal, aveuglé par l'idée d'avoir enfin trouvé un truc à reprocher au texte, et la possibilité que ce soit réellement là un problème.

Apporter des réponses dès à présent? Tout ce que je peux dire, c'est que le revirement du vieux conteur est trop brutal, il faudrait prendre le temps de glisser de l'un à l'autre, et si l'on tente de rattraper le coup, le faire de manière sensible. Bref, j'accuse le dernier passage d'être un rien brouillon, parce qu'il cherche à en dire beaucoup sans trop en révéler, qu'il sert de transition et, j'ai presque envie de le dire, de prétexte à un nouveau scénar qui n'était pas prévu (faut dire que la cohérence des actions du vieux n'est pas toujours évidente).

En attendant, il faudra voir la suite des aventures pour savoir ce qu'il adviendra... du reste la fin ne devrait plus tarder, tous les éléments ont été rappelé, l'échiquier semble en place, ça ne devrait plus être long. À voir.

Il ne me reste donc plus que deux choses à faire:
- aller lire les commentaires des autres sur les anciennes majs
- espérer que quelqu'un d'autre s'intéressera au texte et viendra me sortir de ma folie ;) .

Impe, je devrais plus m'arrêter sur les fautes de style mineures, doit y en avoir j'imagine...

***

Lecture de la maj passée terminée.
Ma réaction est:
- décidément, j'ai beaucoup déliré dans ma critique
- faut-il prendre en compte les style différents car différents auteurs? J'avoue que je m'en étais douté, même si je n'étais pas certain que ce fût un cadavre exquis. Je n'en ai pas pris compte dans ma critique, d'autant plus que dans l'ensemble c'est assez unis (oui, les styles sont différents, mais les persos se suivent).

Toutefois, ceci expliquerait cela, les réunions d'enfants à répétitions, développer les parents de Tildan sans grande raison, ce caractère à ce point différent d'Ylda et surtout, surtout l'intrigue qui se met à changer trop brutalement, avec étrangeté.

Mais même si je me sens un peu ridicule dans ma critique ( :oops: ), je remarque avec plaisir que pour un cadavre exquis, le style reste relativement unis. Certes par moment on a des interventions du narrateur, puis soudain des touches d'humour, des dialogues différents, etc... qui vous sautent aux yeux en sachant que c'est un texte en commun, mais en enlevant ce fait l'ensemble est cohérent, unis, c'est agréable.

Pour les */ /*, ils m'ont un peu gêné, c'est vrai, mais pas plus que tant. Pour la version finale, faudra quand même les enlever. Ceci dit, ça a beaucoup mieux fait passer certaines interventions de l'auteur.

Tout ça pour dire que mon avis n'a pas changé: "très beau texte" :) .

Impe, mais ça fait un choc tout de même.

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il y a 18 ans 9 mois #9113 par San
Réponse de San sur le sujet Re: San - L'histoire [...] ogre de Pérouse.
Impe, cette critique est énorme, j'y répondrai dans tous les détails utiles dès que j'ai le temps et en tout cas...

[size=150:1z8pbr10]MERCI BEAUCOUP !!!!!![/size]
:) ):)

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il y a 18 ans 9 mois #9114 par Imperator
Réponse de Imperator sur le sujet Re: San - L'histoire [...] ogre de Pérouse.
Ce fut un plaisir.
Et puis, au fond, ne suis-je pas un geôlier en mal de distraction?

Impe. 8)

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il y a 18 ans 9 mois #9124 par Petimuel
Réponse de Petimuel sur le sujet Re: San - L'histoire [...] ogre de Pérouse.
J'avais écrit une critique assez longue, mais une fausse manip' et tout a disparoute (ça m'apprndra à écrire directement sur les forums), et puis bon impé a déjà tout dit, hein :) .

Donc en substance.

Je disais que ce récit agréable compotre tout une galerie de personnages tantôt fouillés tantôt loufoques, souvent les deux...
On est dans un unviers complètement à part, hésitant un peu entre le sérieux et le délire complet, avec une itnrigue très bien ficelée mais des situations hilarantes.

Bref, du grand art, bravo à vous! :D

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il y a 18 ans 9 mois #9129 par San
Réponse de San sur le sujet Re: San - L'histoire [...] ogre de Pérouse.
Merci pour ces mots gentils Petimuel, c'est vrai qu'Impe a du dire tout ce qui pouvait etre dit - en tout cas il a essayé tres fort :D

je suis en train de repondre à cette montagne, je le fais pas direct dans le navigateur ^^ je pense que c mieux comme ça :) A bientot ;)

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il y a 18 ans 9 mois #9130 par San
Réponse de San sur le sujet Re: San - L'histoire [...] ogre de Pérouse.
Impe, je te remercie encore pour ce commentaire composé que tu as fait de notre histoire ^^ bon allez je me retrousse les manches, allons y :)

Avant toute chose, j'ai été étonné d'avoir ressenti le besoin (le besoin dis-je bien) de lire l'histoire dans son entier après avoir fini la fin.

sachant que ce n'est pas la fin de l'histoire :D Tu vas encore pouvoir tout relire quand on en arrivera au chapitre 21, et même d'ici là, il faut dire qu'on a fait pareil en l'écrivant, pour ces chapitres approchant d'un tournant majeur, quand la tension monte et que tout s'emmele, on a bien plus qu'auparavant fait un travail de mise en relation de tout notre travail et donc de relecture, de notes, de décomposition... Et c'est encore plus intéressant.

De fait, je cherchais quelque chose à dire, peut-être à reprocher. J'ai peut-être trouvé des éléments

bien que tu t'appliques apparemment à les demonter toi meme au fur et à mesure ;) je v y repondre le mieux possible

dans l'ensemble c'est un texte qui m'a charmé, tant par son innocence que ses personnages simples et joyeux. Tout le texte va de douceur en douceur, le grand méchant étant soit un benêt sympathique (Louis), soit un vieillard de conte de fée (le vieux).

finalement, c'est ce qu'on avait envie d'écrire je crois, une histoire de légende à la vieille sauce, avec des personnages de conte de fées, il faut dire qu'il n'y a pas de fées dans le storyboard mais elles auraient leur place! en tout cas, l'origine de l'histoire de louis (qui est vraiment transcrite dans les disons 3 premiers chapitres) est vraiment une idée de légende, de conte fantastique (le conteur, le chevalier et sa mie sont là pour en témoigner)

Bref, le mot est donné, je considère en gros toute cette histoire comme un conte de fée, assez habile du reste puisqu'il semble cacher plus qu'il n'y parait.

ce ne sont que des remarques très générales et vu la longueur qu'on atteint, on a le temps de développer quelque chose d'habile même sans le vouloir ^^ mais je ne suis pas sure de ce que le récit peut sembler cacher... c'est essentiellement tout aussi caché pour nous qui l'écrivons, je crois, alors ca doit etre la magie à l'oeuvre!

style [...] fait de joie, et mine de rien ça me touche.

on y a mis tout notre coeur, et faire passer des sentiments, je ne sais pas si c'est le plus important à penser en écrivant une histoire, mais c'est plutot simple et naturel. je crois que je lis plus facilement des bouquins de fantasy légers et joyeux aussi.

- les réflexions féministes: "pourquoi ce ne sont pas les femmes qui vont faire la battue et les hommes qui préparent le repas."
Je le dis tout de suite, je me trouve bien mieux au chaud à préparer le repas que gelé dans la forêt en attendant de me faire étriper à la recherche d'une aiguille au milieu des sapins.

je ne te le fais pas dire, et je pense que c'est une phrase à améliorer ou remplacer ou peut etre faire sauter (j'en parlerai au nain)

village où les femmes n'ont pas voix. Ceci étant, la seconde parait bien plus naturelle

oui ce passage est de moi et je le sais à peu près justifié dans le récit. surtout que c'est Naftalya qui parle, une petite opprimée qui se défend comme elle peut du triste monde tragique et qui a notablement souffert du comportement des hommes dans sa vie (ils font deux fois sa taille, pour commencer, ça peut nourrir les remarques féministes quand elle se retrouve hors de portée de leur domination) enfin bref voilà.

La première, en effet, ne fait pas partie d'une problématique du texte ou de son environnement, mais est réellement une réflexion de l'auteur posée là sans fondement que son avis propre, donc peu accessible au lecteur qui possède déjà le sien. (au passage, pourquoi on laisserait pas les gosses faire le repas ET la battue?).

les remarques du nain manquent parfois de justification préalable et il a par moments un style précipité, je m'en rends compte. il y aura plusieurs petites choses à améliorer de ce coté. parfois, ça passe bien parce que c'est drole

sinon, à mon avis les gosses s'occupent déjà bien assez de ce qui ne les regarde pas dans cette histoire ;) qu'est-ce qu'ils ont à se promener la nuit tous seuls, ils ne vont quand meme pas faire la battue en plus!

- Leonidas truc muche (je retiens très mal les noms).
En lisant la fin, je me suis trouvé comblé par le passage de la confrontation avec la réalité. Puissant passage, bien narré, bien amené. Peut-être devrais-tu laisser un rien plus de mou à ta ligne, une hésitation supplémentaire avant de le laisser se confier pour séduire les lecteurs les plus obtus, mais dans l'ensemble un très beau moment de vérité.

c'est vrai, bravo au nain ça le rattrape pour le reste ;)

Du coup, j'étais bien parti pour vouloir connaître ce personnage, savoir comment il était arrivé là, qui il était vraiment, etc.
J'ai été un peu déçu. Un peu, car au fond c'est suffisant tel quel, mais déçu tout de même parce que je m'attendais à un passé plus fouillé que cela, je me serais attendu à ce qu'on s'arrête plus sur lui, d'autant plus qu'il va avoir, par la suite, droit à une histoire en parralèle avant que, je n'en doute pas, il ne rejoigne les enfants et le vieux (ainsi que le conteur) pour le dénouement final et la fin de l'histoire du chevalier à la recherche de son amie.

ça va, tu veux pas ecrire l'histoire à notre place t sur? :D D tu vas bien voir ce qui lui arrive à Leonidas ;) on ne sait pas encore tout de lui, et à vrai dire, je n'en sais pas encore beaucoup plus que toi (enfin moi j'ai lu le chapitre 22 loool) mais quelqu'un le sait. ou le saura. :D

Voyons donc comment tu l'introduis:
- son enfance et adolescence résumée en six lignes dès le départ.
- l'épisode de la découverte de l'enfant
- la rencontre avec les villageois
- ses racontars
- sa fuite en douce avec le magot
- ... fin de la présentation.
À partir de ce moment-là, il n'évolue plus, on sait tout de lui.

mais il n'a pas envie d'évoluer, ça lui a bien servi d'etre comme ça et il s'en sort tres bien! tu lui poserais d'autres questions, il pourrait te repondre lui meme que tu sais tout ce que tu dois savoir! (pour l'instant) C'est un personnage caricatural (comme tous les autres mais encore plus) et le nain le présente à merveille je trouve, surtout vu le role qu'il a à jouer. pour ce qui est d'évoluer, et bien... si si il évolue un peu je vous assure. comme tout le monde, au fond c'est aussi une histoire initiatique, même si ça sera plus flagrant après.

Qu'est-ce qu'on voudrait bien savoir de plus ?
Personnellement, ce qu'il est vraiment. Lorsque j'ai lu le passage de la fin, qui m'a tant ému, je m'imaginais le revers de la médaille pour ce couard, une personnalité peut-être un peu noble, ou sinon simplement une âme faible sans attache, égaré sur les chemins de l'imbécilité, perdu par une tare commune certes, mais qu'il s'était avéré incapable d'assumer.

et bien attends le chapitre suivant. de la noblesse, il va réussir à en trouver un peu, sur un chemin qu'il ne s'attendait pas à suivre...
n'empeche, c'est pas mal je trouve, que ce qu'on a écrit te donne ce genre d'envie et que tu réclames plus, c'est presque commercial mais c'est un effet d'implication intéressant ;)

Bref, j'aurais aimé connaître cette autre facette du personnage, pour pouvoir, comme Naftalia, lui pardonner, le voir sous un autre jour, un type malchanceux, un peu bête, lâche, mais pas si méchant que ça au fond. M'enfin, me diras-tu, tu en révèles déjà bien assez sur son caractère lorsque, soudainement, son masque se déchire et qu'il se met à parler franchement. C'est peut-être même mieux ainsi, mais je m'étais attendu à des indices disséminés auparavant qui auraient permis de comprendre cet homme.

et bien, on n'a p-e pas pris assez notre temps avec lui, en esperant qu'on pourra se rattraper dans l'avenir, ça serait appréciable! je note ça de coté... (il faut dire aussi que pour des raisons techniques ça va etre plus difficile d'apprendre à le connaitre ce satané leo ;) )

En y réfléchissant d'ailleurs, j'ai l'impression qu'il n'est pas vraiment à considérer comme un homme, mais plutôt comme un enfant...

c'est le plus infantile des adultes de l'histoire mais je crois qu'il l'assume, un peu à contrecoeur certes, mais il assume son rôle et il est presque parfait dedans.

Impe, pris à défaut.

enfin pas tout à fait, et on peut dire que tu peux nous aider de toute maniere, par ce que tu nous fournis ici en avis avisés (je trouve!)

arriverais-tu à monter une auto-critique de ce texte, nous donner tes clés, bref, livrer un peu tes secrets, les passages qui t'ont semblés difficiles, les allusions mises, etc...? Au pire, ça nous permettra (je pense surtout à moi) de peut-être t'aider (si besoin d'aide il y avait), au mieux ce sera un bon apprentissage, ne serait-ce que pour moi (voir un peu au travers des lignes et par les yeux de l'auteur, un vrai régal).

je colle ici le passage de notre conversation sur la genèse de cette histoire, que j'ai deja racontée à deux trois personnes ici et qui a donc sa place je suppose...

ce qui a donné naissance à cette histoire pour yan et moi, en fait... on faisait une ballade sur une route au crépuscule et elle se dirigeait vers une foret que je ne connaissais pas (à la sortie de mon village, et je me suis rendu compte depuis que ct qu'un simulacre de foret à cet endroit, y avait plus d'arbres apres une dizaine de metres, la foret à proprement parler est plus loin).
En fait, ds un champ au bord de la route il y avait une souche de chene (qui a poussé depuis, je suis passée souvent à coté) et on avait tous les deux vu une sorte de creature mysterieuse à sa place, dans la faible lumiere.
On a déliré et commencé à créer une histoire de forêt habitée par un ogre qui devore les enfants du village.
Après on a rebroussé chemin, et tout en marchant on a mis en place un univers de fantasy dans le village (en passant à coté d'un petit restau on l'a baptisé l'auberge du village, une maison décorée avec des nains de jardins est devenue la maison des 7 nains, on a cherché des noms aux ruelles sombres et tortueuses et aux cours d'eau insignifiants...).
Le lendemain, j'ai fait un plan du village imaginaire plus complet, et peu apres on a décidé avec yan d'ecrire l'histoire de Louis, l'ogre de pérouse ; on a recruté david (le nain) pour nous accompagner dans cette aventure.
L'ogre s'appelle Louis en allusion à chat noir chat blanc aussi, qu'on avait regardé l'apres midi précédent notre ballade au crepuscule... (dans le film, un vieux tripe sur un passage de film encore plus vieux, en anglais et noir et blanc, et il connait seulement cette phrase par coeur et il repasse le passage en boucle : "Louis, I think this is the beginning of beautiful friendship"). Le village, c'est pérouse, le village où j'habite vraiment, mais à peine reconnaissable. Voilà voilà... :)

Pour ce qui est des allusions, les personnages principaux en sont bourrés : ceux que j'ai créés, Yosko et Ylda au départ, qui sont Yan et moi, liés par une histoire de coeur. Yosko c'est vraiment le personage de Yan, Ylda (blonde et au caractère trempé) est proche et éloignée de moi à la fois et est surtout inspirée du personnage de... Ida ou Ylde (je sais plus comment ça s'écrivait vraiment) dans Chat noir chat blanc. Il y a pas mal d'autres allusions à ce film dans notre histoire.
Naftalya en est une autre par exemple, aussi un de mes avatars, et c'est la petite coccinelle de chat noir chat blanc. J'adore ce petit bout de femme. Natalya (le prénom qu'elle aurait du porter si blablabla) c'est une assassin dans diablo2, un PNJ qu'on trouve dans les mondes IV et V. Elle a la classe ;)
Issira a été introduite entre Yosko et Ylda, et Yan s'est amusé à rapprocher son personnage de cette rouquine embêtante ;) moi je veux que Yosko et Ylda finissent ensemble bien sur :)
sinon Castel-Argent ça doit etre une allusion à quelque chose mais je ne me rappelle pas quoi (faudrait demander au Nain, c'est un personnage à lui!)

(J'en rajouterai si j'en retrouve!)

scène 1: on raconte la fameuse légende.
scène 2: le vieux fait sa conclusion, la mère s'assure de son fils
scène 3: les jeunes se rassemblent et décident de dératiser

fin de l'introduction (reconnaissons-le, c'était l'intro).

ça me parait juste, je ne connais pas la différence entre introduction et prologue au passage, mais l'histoire du conteur est une sorte de passage introductif en soi... mais c'est peut-etre plutot un prologue.

scène 25: où le conteur se montre bien mystérieux et commence la troisième facette de l'histoire

je précise que ce n'est pas un tournant ici, bien que mystérieux, ça annonce essentiellement le début du dénouement partiel de la situation... mais il n'y a pas de quoi se ronger les sangs à propos de l'appartenance de Longue Barbe aux légions du bien ou du mal, à ce stade :)

- introduction de la vieille souche trop courte

à vrai dire, c'est un passage qui me paraissait pas extraordinaire, donc je ne l'ai pas bcp fait durer, et je ne suis pas sure qu'il gagnerait à etre plus long, plus circonstancié ou plus important... il manque p-e d'impact mais il donne le ton de l'univers enfantin

- la disparition de Séfirien est assez étrange. C'est fou quand même qu'il ait osé aller s'aventurer seul là-bas

oh tu sais, son frere a disparu, et sous son nez, il se sent le plus en faute de tous les enfants qui etaient présents cette nuit là! a sa place j'aurais aussi eu envie de faire quelque chose. surtout en plein jour, et pour une simple recherche d'indices, ça va non?

que deux gamins seuls osent aller le chercher vers la grange dans de telles conditions, et pourquoi avoir fait deux réunions de suite, entrecoupées par une transition vide? À explorer...

la transition vide, il faudrait eventuellement rajouter un detail du genre "les mamans rappellent leur marmaille pour aller manger ou rentrer il est l'heure"... sinon, ce qui est précisé dans le texte c qu'ils se sentent tous mal, autant parce qu'ils sont un peu tous responsables de ce qui est arrivé, et aussi parce que ça pourrait leur arriver à tous maintenant, ils sont donc très pressés de savoir ce qui s'est passé, de retrouver leurs amis et de les sauver et pas forcément très raisonnables dans la manière de procéder (comme des enfants au fond)

- réaction face à l'ogre... c'est fou ça, on dirait que c'est normal pour eux. De même on passe bien vite à l'idée du registre. Mmmh... quel est le lien avec la rencontre de l'ogre? Dans l'ensemble c'est confus niveau construction.

manque de transitions déjà souligné dans tout le reste du texte, meme si on a du s'arranger quand meme ;) l'idée du registre tombe un peu du ciel mais c'est parce que Yosko est un gamin débrouillard et c le héros alors les idées peuvent vraiment lui tomber du ciel (et c le personnage de Yan, et il est vraiment comme ça des fois lui :D )

introduction de la vieille souche:
Encore une fois, j'ai l'air ridicule

mais non mais non. pas ridicule du moins, juste... fatigué non? :D

Entre ce mystère sur le futur d'Ylda, qui amène une ambiance de question, puis ces différents signes:
- dangereusement
- nom sordide de la forêt
- Mais aujourd’hui, vous vous en doutez bien, il risquait de changer d’avis.
- sans parler de l'écriteau...
Bref, en trois lignes on met bien le lecteur dans l'optique "forêt terrifiante".

Bref, rien à dire, c'est du bon.

n'empeche que ta premiere impression etait utile. C'est bien gentil de décomposer et analyser les mots mais c'est important surtout pour le debut de l'histoire de toucher du premier coup... alors je garde quand meme ta premiere critique. bien que nuancée par celle là du coup ^^

« C’est bien un Ogre. D’autant que je m’en souvienne, il ressemble à ce que m’disait mon grand-père

Replaçons bien le contexte... Ils sont dans la terrible forêt, le paladin vient de se faire enlever (le seul qui aurait été en mesure de les défendre),

je pense que, comme vous et moi, les enfants ont bien vu que Leonidas ne valait pas tripette comme sauveur :D à vrai dire c'est un boulet, ne machons pas les mots c'est vrai, bien qu'il se la joue et que donc les enfants l'aiment bien, la situation n'est pas plus catastrophique pour autant!

et y a un ogre (énorme créature de légendre, monstre censé (t'es sûr que ça s'écrit ainsi?)

oui, dans ce sens oui (quel jeu de mot lol)

ne pas exister...) qui passe... Leur réaction c'est "c'est bien un Ogre, j'en ai déjà entendu parler".

et bien voila ta reaction de lecteur de contes pour enfants blasé (et autres films d'horreur :) et bien non ici on a affaire à de vrais petits adultes, et ils sont assez innocents pour ne pas penser que c'est un Monstre : c'est un Ogre et certes il est drolement gros et poilu mais il n'a pas l'air si menaçant en plein jour, et puis ça serait bete de faire du bruit, autant passer inaperçu c'est bcp mieux pour leur survie!

Citation:
Excuse-moi. Je réfléchissais à l’histoire que le vieux nous a racontée l’aut’jour, avant d’aller chasser les rats de la grange. Vous y étiez pas, mais il a parlé d’une légende de Pérouse où des enfants se font enlever.

En effet, nous venons de voir l'ogre. Perdu que j'étais dans mes pensées à la première lecture, je n'avais pas remarqué la grèle du premier coup. Au moins ça explique qu'ils soient restés. Mais nous venons de voir l'ogre, et lui pense à l'histoire du vieux...

parce que l'ogre lui fait penser à ce qu'a dit le conteur! il vient de voir un etre fantastique et son cerveau si creatif le loge illico parmi les légendes et histoires qu'il a à sa disposition, de toutes celles qu'il a entendues raconter dans son enfance... (c Yosko, les idées lui tombent du ciel je vous dis)

Le problème, c’est que son histoire ne parlait d’aucun Ogre... enfin, on pense directement à ce genre de créatures dès qu’il s’agit d’enlèvements... et que nous en avons vu un !

Entre nous, le lien est suffisant... N'empêche que ça pourrait être tiré par les cheveux (faut vraiment être de mauvaise foi , j'vous jure...).

disons que tu souleves des questions qui s'enfuient presque quand on y touche, mais je pense que ce n'est pas sans raison à la base, donc pas de mauvaise foi ;)

Essayons de dénombrer les personnages de l'aventure:
- Yosko
- Ylda
- Tildan
- le vieil homme conteur
- Le paladin Pierre Luchon
- Naftalia
- Issira
- Louis, l'ogre
- un vieil homme étrange
- la mère de Tildan dont on ne connait pas le nom, dans sa maison cachée
- un type dont j'ai oublié le nom qu'on dérange à la fin de cette maj.

ce type qu'on dérange, ce n'est pas le vieil homme étrange juste un peu plus haut dans ta liste?
sinon, il faudrait presque ajouter les trois personnages de la légende : Ellina, son chevalier, et le méchant. parce que les légendes ont toujours un fond de vérité... ;)

Plus, évidemment, une quantité de personnages secondaires qui font partie du décor (sauf peut-être le père de Tildan qui en sort au moment des clins d'oeil avec le vieux. Un fait à examiner (mon cher Watson, je tiens une piste!).

tu parles ici et encore un peu plus loin du fait que quand on nomme un personnage, ça lui donne une réelle existence et donc une autre importance que celle d'un personnage de fond. Les personnages secondaires ont pour certains des noms, d'autres en auront après, et d'autres pas du tout, disons qu'il ne faut pas trop s'en formaliser non plus ;)

- Yosko:
C'est le héros. Mais vraiment LE héros. Du moins du point de vue du narrateur et du lecteur, puisque je soupçonne l'auteur de donner une grande place à Tildan.

Tildan est le lieutenant du duo leader, et tout comme Issira il a un rôle relativement important qui d'ailleurs ne sera pas vraiment secondaire. Mais c'est vrai qu'on s'attache plus à Yosko, sans grande raison, ça se fait comme ça c'est tout ;)

on voit tout à travers lui mais au fond il ne fait pas grand chose. Il n'a pas particulièrement quelque chose de plus que les autres, sauf peut-être qu'il est au beau milieu de deux filles, Ylda et Issira, qui se l'arrachent. Un enfant quoi, normal en tout point (et c'est peu de le dire).

il n'a pas spécialement envie de se faire remarquer.
et au fond, est-ce que les leaders apprécient vraiment de devoir mener la troupe, mener les échanges, diriger les autres ou faire figure de proue? peut-etre que ceux qui ont un peu de talent pour ça sont moralement obligés de prendre leurs resposabilités parce qu'ils sont plus capables que les autres, même s'ils n'en ont pas envie. Ca reste une charge supplémentaire... (je m'égare un peu là!)

- Ylda:
La copine du héros. Beaucoup plus sombre, mystérieuse. Elle cache sa future profession au héros, préfère se suicider plutôt que de vivre sans lui

dit comme ça c'est presque trop fort par rapport à ce qui transparait dans le récit, mais c'est juste et... j'y ai mis du moi dans ce passage. Pas tellement dans l'idée, mais plus dans l'émotion.

Une figure bien trempée en somme, dont je ne m'étonnerais pas qu'elle représente dans ce texte l'auteur (mmmh... simple hypothèse, plus instinctive qu'autre chose et basée sur le fait que l'auteur soit une fille. Du reste, c'est surtout parce que c'est le personnage le plus contradictoire et le moins caricaturé de l'ensemble, celle qui dira "t'es bête" en pensant "je t'aime", dirigeante mais discrète, bref, la plus vivante en somme.

mis à part le caractère trempé (ce n'est pas spécialement moi) ou encore la blondeur (ce n'est pas moi c tout) il y a de ça. Il faut dire aussi que dans la Soti (ma précédente histoire multi auteurs) on avait réellement des personnages qui correspondaient à nous, et on s'était inventé une vie imaginaire par ce biais. Je n'ai pas pu résister de recommencer un peu ici, même si ce n'est plus du tout aussi flagrant et donc que ça apporte moins de défauts je pense (au niveau de la construction des personnages), c'est quand meme particulierement... jouissif :D

- Tildan:
Un enfant qui passerait pour un homme. Beaucoup plus mature que les autres, pas méchant...

Oui, c'est pour ça que c'est le lieutenant (encore stéréotypé!)

- le vieux conteur:
Là, il me faut y aller doucement... Car mon hypothèse de base (pour le moment sans arguments réels), c'est qu'il ait changé d'orientation au cours du texte pour prendre un rôle qui ne lui était pas destiné au départ.

c'est bien possible. pour reprendre une formulation de pratchett, on fait ce qu'on peut avec ses personnages, à moins qu'ils ne partent complement en sucette... et ils en seraient bien capables. (c'est pas exactement le truc mot pour mot mais voila ^^ )
n'empeche que ce n'est pas qu'un simple conteur, et n'empeche aussi qu'il fait penser à belgarath, pas de doute, en étant un peu plus... mortel et humain peut-etre...

Et comme d'habitude, en plus d'être totalement dans le faux, j'ai réussi à me rendre compte que j'avais complètement zappé le dernier passage qui explique à peu près toute la suite...
Donc en gros le conteur aurait prévu dès le départ de s'installer là, il avait un plan bien à lui, il avait tout prévu, et... Attendez une seconde...

on se rend compte que le conteur a beaucoup plus à faire ici que de simplement raconter des histoires à la veillée... et de donner des conseils un peu gratuits à tout bout de champ. En plus, ses plans (cachés encore pour l'instant, mais on les imagine sans peine très importants, limite machiavéliques) foirent un peu on dirait, ce qui lui donne une véritable couleur.

Même quelqu'un qui a un plan derrière la tête ne jouerait pas à se mettre à l'article de la mort pour se faire intégrer. Paraître un rien misérable suffirait.

Oui mais non, son arrivée a dû être un peu bousculée, mouvementée, c'est un personnage d'une certaine puissance (il faut bien le dire) alors ce n'est pas un hasard s'il s'est retrouvé tout secoué et à moitié mort. Il voulait arriver dans cette région mais n'avait plutôt pas prévu d'avoir à... se battre? pour sa survie? tomber dans un piège à ours? essuyer un orage violent et ne rien avoir à manger pendant 10 jours? qui sait, en tout cas c'est plutôt comme ça qu'il faut le voir.

Admettons l'hypothèse suivante: le vieillard était censé être un simple conteur, avec un rôle de gentil pris par les événements au pire. Au mieux, il aurait assisté à son histoire, ou que sais-je...

si tu veux, tu verras bien :D D (non c'est pas ça, mais pour le moment, on peut le voir comme ça, alors voilà, qu'est-ce que je peux dire :) )

- Naftalya:
Personnage sympathique, avec une personnalité claire, caricaturée par endroit, ce qui me laisse à penser qu'elle est secondaire, même si elle aura un rôle à jouer, plus petit que grand, mais bon.

tu es fort :)

- Issira:
Personnage secondaire par défaut, prétexte pour l'intrigue amoureuse.

On essaie de lui donner un peu plus d'importance par la suite, parce que les gards de l'équipe de rédaction l'aiment bien (je sais pas pourquoi :D )

- Louis:
J'en ai déjà parlé, on l'aime bien, il est pas méchant, encore une sorte d'enfant.

personnage qui est destiné à prendre un peu plus d'ampleur (Cf les golems dans Pratchett, c'est exactement ça)

- un vieil homme étrange, sans doute Darnesis... non, ça ne colle pas, ils ne réagissent pas de la même manière, et pourtant tout semble l'indiquer.

n'oublions pas que ce type est à moitié cinglé. tout l'indique dans le chapitre 15 ^^

- la mère de Tildan. Comme son père, on en parle beaucoup, mais ce sont des personnages secondaires. Ennuyeux d'une certaine manière, parce que ça met Tildan énormément en avant, ce qui s'expliquera sans doute par la suite.

finement analysé, mais c'est même plus que ça ;)

- le fameux type de la fin, qui doit être le maître de Louis j'en gage, même si ça colle pas.

Alors ça, qui est le maître de louis? et qui est le maître du maître, plutôt??? Hahaaaa, tu ne t'attendais pas à ça?! :D
(puisque tu veux chercher à démèler nos trames, je vais te donner du fil à retordre tiens :D )

Alors je relève donc le vieil homme, et l'étrange lien homme de la fin, maître de Louis, conteur.
Décidément, c'est plus qu'étrange tout cela...

Je suis assez d'accord avec toi! A l'heure qu'il est, on essaie encore de faire le tour de cette singularité, c'est pour dire ;)

Le conteur, jusque là calme, gentil, aimable, mystérieux mais un gandalf réscussité (ou Belgaratruc muche dont tu nous parles), devient aussitôt excédé. Tombée de masque, d'accord, mais bien brutale.

on ne peut pas être un vieux sage en étant simplement gentil et aimable ^^

Citation:
La date fatidique approchait à grands pas et son plan était loin d’être mis en place.

Fameuse date fatidique! Référence à quoi? Aux dates du registre, de l'événement passé? Ou simplement à la fameuse date d'Ylda?

Franchement, tu ne penses quand meme pas que je vais expliquer ce passage là. Il dit ce qu'il a à dire, le reste tu le sauras en temps voulu (nan mais oh! :D )
Sinon tu as oublié l'option que ce soit une autre date concernant un autre plan :D Bref...

je suis devenu certain que Yosko est avant tout là pour mettre en valeur Ylda, véritable héroïne (et pis les extraterrestres vont nous envahir, le FBI est à mes trousses, des gars m'offrent uen camisole blanche et un séjour dans un hôtel avec vue sur salle de contention)

oui, là tu vas un peu loin :D

un être machiavélique! Voilà le nouveau visage du conteur, un type qui avait tout imaginé en mauvais... un être vil, méprisable... mais bien sûr.

Pourquoi pas, à ce stade, si tu le prends comme un retournement de situation, un virage monstrueux (c'est un peu l'idée vu comme je l'ai découpé, j'avoue ^^ ) ça peut présager de beaucoup de choses, les plus fantastiques... les plus machiavéliques...

y a pas un seul méchant dans toute l'histoire, et quelque chose me dit que t'es pas prêt de commencer

C'est mieux quand meme qu'il y en ait un : c'est de la fantasy après tout ;) Mais plus il est absent, et plus c'est intéressant, c'est comme ça qu'on noue et emmèle le plus les fils je crois!

Il n’avait pas passé trente années de sa vie à inculquer les notions de secret et de morale à un ogre pour échouer à cause de quelques malheureux jours.

Alors c'est lui qui a dessé Louis. Trente années pour cela. Décidément, c'est un vrai fanatique. Mais ça le place de plus en plus comme un fourbe et un félon. Dur dur de se faire une vraie idée.

Tant mieux. Là c'est un effet grave voulu, et le fin mot de cette histoire n'est pas près d'arriver. Je sais que tu es patient, ça tombe bien!

Citation:
Il aurait dû tout leur expliquer dès le début.
Et qui aurait cru que ce Yoyo si débrouillard

Donc il comptait sur Yosko pour jouer un rôle précis, rôle qui le valoriserait même...

Le rôle de Yosko et des enfants dans l'ensemble n'a pu venir au conteur qu'une fois qu'il les a rencontrés. Après son arrivée au village si remarquée... (c'est un indice? je sais pas...) Mais il s'inquietait surtout de leur sécurité.

- Mellina... Ma si douce et si belle Mellina...

Victoire, on a retrouvé le chevalier.

Pas du tout, la mie du début c'etait Ellina, simple jeu sur les mots qui cherche à induire en erreur mais non ce n'est pas elle. (dommage! ;) )

Alors résumons l'intrigue avec le vieux:
scène 1: il raconte une histoire avec un vieux nécro (qui n'en est pas un admettons, ou si, ça ne change rien), un chevalier et une princesse (fille de boulangère)
scène 2: il prête attention à l'histoire de l'ogre, semble chercher la clé du mystère avec les jeunes.
scène 3: il part du village, non sans avoir demandé aux enfants de se tenir loin de la forêt et avoir réfuté la théorie de l'ogre.
scène 4: on trouve un vieux débris étrangement ressemblant à celui de l'histoire qui semble être le maître de Louis. De même nous avons maintenant un chevalier, et au moins trois filles pour jouer la princesse (Ylda, Issira, Naftalya).

Tu brûles... (peut-etre)

scène 5: le vieux conteur devient un fourbe planificateur, on cherche à rattraper le coup sans y réussir.
scène 6: on trouve Darnesis, le chevalier de l'histoire, aux prises avec un squelette, son aimée.

Ben là par contre, non. Mais tu t'en sors bien et je suis amplement satisfaite de ce que tu as réussi à faire ^^ ça me laisse penser que l'histoire est bien en place! c'est coooool.

C'est fou, mais ça se tient sans se tenir. Je suis déchiré entre l'idée de m'acharner sur un truc tout à fait banal, aveuglé par l'idée d'avoir enfin trouvé un truc à reprocher au texte, et la possibilité que ce soit réellement là un problème.

Euh... Tu t'enflammes, non?... Evite d'être déchiré comme ça, je veux dire, ça peut faire mal... Te casse pas la tête, moi je crois que y a pas de blème dans ce que tu as cru détecter (mis à part le fait que la suite est pas encore dispo ;) )

le revirement du vieux conteur est trop brutal

Si c'en était un

j'accuse le dernier passage

Hahaaaa! Tu te lances! Echec mais bon! L'effort est appréciable!!! :twisted:

En attendant, il faudra voir la suite des aventures pour savoir ce qu'il adviendra... du reste la fin ne devrait plus tarder, tous les éléments ont été rappelé, l'échiquier semble en place, ça ne devrait plus être long. À voir.

Dire qu'il te restait encore de la sagesse, finalement ;)
N'empeche que tu as fait un travail énorme et super intéressant, je n'ai pas fini de l'exploiter je pense mais j'espere que mes reponses seront à peu près satisfaisantes!...

- décidément, j'ai beaucoup déliré dans ma critique

Tu veux dire par rapport à ce que tu as lu d'autre? Je trouve que c'est d'autant mieux que c'est original, enfin bon :)

- faut-il prendre en compte les style différents car différents auteurs? J'avoue que je m'en étais douté, même si je n'étais pas certain que ce fût un cadavre exquis. Je n'en ai pas pris compte dans ma critique, d'autant plus que dans l'ensemble c'est assez unis (oui, les styles sont différents, mais les persos se suivent).

Donc il y a presque la réponse à ta question là... Il faut tenir compte des styles différents car différents auteurs quand ça se voit mais il ne faut pas que ça se voie trop et donc si tu trouves que c'est suffisamment uni, y a pas de remarque spéciale à faire je pense?

Toutefois, ceci expliquerait cela, les réunions d'enfants à répétitions

Mais c'est des gosses, ils ont que ça à faire de se retrouver en bande et de discuter de leurs petites misères! ^^

ce caractère à ce point différent d'Ylda

elle est un peu lunatique c'est tout.

je remarque avec plaisir que pour un cadavre exquis, le style reste relativement uni

Je crois qu'on s'est bien trouvés tous les trois... (auteurs)

Tout ça pour dire que mon avis n'a pas changé: "très beau texte"

Thank youuuu

Impe, mais ça fait un choc tout de même.

Cette manie que tu as, c'est la classe :)

Vala, fini. Merci encore Imperator! :)

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il y a 18 ans 9 mois #9135 par Iliaron
Réponse de Iliaron sur le sujet Re: San - L'histoire [...] ogre de Pérouse.
Impe :x evil: . Bon, je vais quand même faire de mon mieux, même si tout a dû être dit (tellement long que je ne peux lire )

Personnellement, j'ai visiblement trouvé plus de défauts qu'Impe. Allons-y :)
Déjà, les /* */, certains (très rares, au début) pourraient être intégrés directement dans la narration, sinon, deux choix:
Soit:
- votre récit se destine avant tout à faire rire, et donc vous gardez
- vous avez envie de faire un peu plus sérieux et vous enlevez ou intégrez certains directement dans le récit.

Ensuite, dans certains passages, c'est d'un flou assez incroyable. Lorsqu'il se passe de nombreuses choses en même temps, tu (enfin, vous, je n'ai pas regardé qui faisait l'erreur parmi vous trois) cherches à tout mettre dans la même phrase histoire de montrer que tout se passe très rapidement? Certes au moins on a le même flou que ce que tes personnages ont, mais voilà, j'aime pas trop :oops: .
En fait, ce que j'apprécierais (quasi-impossible à réaliser je pense, même chez les auteurs que je considère comme les meilleurs, ils n'y arrivent pas), ce sont des phrases fluides et claires qui permettent de visualiser le flou (t'as rien compris, c'est pas grave :lol: )
Allez, quelques quote histoire de:
Arg, je trouve pas, il me semble qu'un passage m'avait gêné, mais je n'ai rien noté (pour tout te dire, j'ai lu votre histoire à 2h 30 du mat' car j'étais incapable de m'endormir, et je devais me lever à 7h (je faisais pas le fier :? )

- Darnesis, je peux te parler un instant ? (ouf, cette odeur !)
- Appelle-moi Darn’, s’il te plaît. Cela fait longtemps que je ne suis plus Darnesis, mais grâce à toi, tout va bientôt redevenir comme avant. Je ne te remercierai jamais assez, mon frère.
- Oui, si tu veux... Bon, tu viens ?... Cette salle le mettait mal à l’aise. (Ca peut se comprendre)
- Tout de suite.
Darn’ lâcha la main du squelette accroché au mur et lui envoya un baiser avant de se retourner vers le vieux conteur. Ce dernier l’entendit murmurer :
- Mellina... Ma si douce et si belle Mellina...

Là, le fait que tu ne dises pas qui réponde, je me perds.
Là, on croit au début que le vieux conteur est caché, mais en fait non, et le fait que depuis le début on ne connaisse pas son nom (ou alors je l'ai oublié :oops: ) est destabilisant.

à n’en pas douter, c’était celle de ce conteur à la noix, celui à la longue barbe. Léo ne chercha pas à comprendre la teneur de son discours, qui de plus fut écourté par le claquement retentissant d’une énorme baffe, suivi du martèlement caractéristique d’une fuite éperdue à petites foulées. Léo atteignait juste le couvert des arbres lorsqu’une tempête de petites jambes et de petits bras tournoyants le dépassa,

Je la trouve finalement assez claire maintenant.
N'empêche, l'expression en gras m'a fait penser que tous les gamins étaient là: selon moi, une tempête, il y en a vraiment plus que deux de chaque. En plus, le petit induit en erreur (même si j'accepte que la femme est toute petite).

Ah, mais je vais réussir à le trouver ce passage (visiblement non :cry: )

En compensation, je continue mon commentaire (j'arriverais bien à trouver plus tard)

Une fois qu’ils furent tous réveillés, ils décidèrent d’un commun accord de retourner au village, car il semblait bien que Monseigneur de Castel-Argent n’était pas un homme digne de confiance.

De la part de gamins pas futés pour un sou (pour l'instant), à mon avis cette déduction est un peu trop poussée: avant ils lui ont fait toute confiance, pourquoi changer alors que l'ogre est si proche. Qu'est-ce qui ne leur dit pas que le chevalier tend une embuscade?

De même, la réaction d'Ylda fait très caprice (quand elle fuit dans la neige pour mourir), mais au tout début du récit, tu nous la présentais plus comme quelqu'un qui arrivait à tirer les épingles du jeu, un peu celle pour qui les deux gars se battaient. Elle n'était donc pas du genre à s'effacer devant deux autres filles. Et là oui :!: . Surtout que Tildan a l'air de bien s'ennuyer (à la limite Yoyo avec Issira, ça se comprend, mais Tildan, non).

Maintenant, passons à l'humour. Comme le dit le proverbe (merde, me souviens plus des termes exacts), quelque chose comme: "les blagues les meilleurs sont les plus courtes". Et je trouve cela juste!

Pendant tout ce temps notre plus-très-fier paladin se faisait rudement ballotter au beau milieu de la forêt tandis que l’inquiétante créature au regard couleur glace et à la peau grisâtre - ce ne serait pas de la crasse tout de même ? - s’enfonçait de plus en plus profondément dans le bois, en direction de... une direction sûrement. En fait Léo, qui avait était jeté sur l’épaule de l’humanoïde tel un sac pas trop lourd mais plutôt encombrant, faisait fi de l’inconfort du voyage - il ne s’en rendait pas compte mais la créature faisait tout son possible, c’est à dire pas grand chose en grande partie à cause de sa taille et de son côté lourdaud, pour rendre le trajet le moins inconvenant possible pour son colis - faisait fi, donc, de l’inconfort du voyage - et de l’odeur de transpiration mêlée à de la terre - et avait opéré un rassemblement d’urgence de ses neurones non affairés au département "terreur aiguë" et leur avait soumis divers problèmes à résoudre urgemment.

Données :

1/ Je n’ai rien à part mon armure

2/ Je suis perdu

3/ Je suis transporté par un énorme monstre de plus de trois mètres et beaucoup de kilos. De muscles.

Problèmes :

1/Comment me tirer de là ?

2/Comment me tirer de là ?

3/Bon Dieu de m... comment je vais me sortir de là ?! Quelques neurones après examen rapide de la situation proposèrent gentiment leur aide aux archives religieuses, rayon "Prières". Les autres rejoignirent en vitesses leurs petits camarades au département sus-nommé. Il n’y eut qu’un petit malin (si tant est qu’on puisse parler de petits malins chez les neurones) pour aller faire un tour au Centre général de l’ouïe et demander innocemment "Heeuu... C’est quoi ce crissement ?". C’est vrai, ça ! Ca faisait un bon moment - une heure ? dix minutes ? deux semaines ? - qu’un crissement régulier, pas particulièrement agaçant, plutôt du genre dont on ne se rend compte que lorsqu’il s’arrête, lui triturait les oreilles. Une sacrée bonne gueulante au département maintenant sur-occupé lui permit de motiver assez de monde pour lui faire regarder par-dessus son épaule. En fait ce qu’il avait remarqué était le bruit produit par un doigt, non, un jambonneau couvert de corne qu’on appellera doigt uniquement car en plusieurs exemplaires au bout d’un membre, grattant - lustrant ?! - le dos de son plastron. Le transporteur tournait de temps à autre sa tête hirsute vers l’objet du délit et alors un grand sourire séparait sa face - et montrait une dentition digne d’un hippopotame - tandis qu’il grognait "...eu...a...ié...". Affectation éclair au département décryptage avec force engueulades. "Il veut de l’acier ?" pensa l’humain. Ce qui fut une grossière erreur de sa part. Donc, pensant à tort qu’il ne se faisait enlever que pour son armure, notre brave héros s’éclaircit bruyamment la gorge - pourquoi user de politesse avec des monstres ? - et s’adressa à l’ogre en parlant très fort et très lentement, comme à un demeuré.

"Toi... Vouloir... Acier ?... Moi... Amener... Toi... Acier... Si... Toi... Relâcher... Moi..."

Le début est drôle, puis ce que j'ai mis en gras, j'ai trouvé que ça devenait lourd (mais attention, dans un récit, il n'y a rien de plus subjectif que l'humour). Là j'ai trouvé que c'était un peu trop insisté, je veux dire: qu'après avoir beurré la tartine, tu rajoutes une couche, puis encore une autre tant qu'à faire :roll: ^^ .

Pour autant, la suite m'a paru absolument excellente, ça a du plus me réveiller que m'aider à m'endormir d'ailleurs (je vous dénoncerais vous trois pour cause d'insomnie :twisted: ):

L’Ogre s’arrêta et posa notre homme à terre, peut-être un peu plus rudement que nécessaire. Léo pensa d’abord s’enfuir mais un simple regard aux abdominaux à sa hauteur - à sa hauteur ?! - le fit se résigner. [...] Le tout dans la lumière de l’aube donnait une impression de calme et de tranquillité, pas du tout la maison de l’Ogre des contes d’enfants, plutôt celle de la mère-grand. A l’échelle x2. [...] Le brave estima rapidement ses chances de s’enfuir en tenant compte de son armure lourde et du fait que son poursuivant avait potentiellement des enjambées deux fois plus longues, et décida sagement - couardement ? - de se laisser faire pour l’instant. Il avança donc jusqu’à la porte d’entrée - nom de Dieu ce qu’elle est grande ! - n’osant pas regarder derrière lui son ravisseur - il ne l’a vu que de dos ou alors dans les choux, une fois conscient il ne savait pas s’il tiendrait le choc - et laissa l’Ogre l’ouvrir d’une poussée - nom de Dieu, la taille de ses bras ! - alors qu’il se faisait jeter poliment à l’intérieur de l’autre bras. Il ne vit que le sol, couvert d’ailleurs d’une couche de poussière impressionnante - on aurait dit un tapis - avant que le mastodonte ne referme la porte de la chaumière derrière lui.

D'ailleurs, j'ai trouvé que vous mettiez un peu trop de couches pour faire paraître le chevalier débile. Certes il n'est pas ce qu'il simule être, mais de là à en faire un looser :o

Il fit un gros effort de concentration pour reporter son attention sur le monde environnant. Les cris qu’il commençait à percevoir venant du dehors étaient prometteurs. Déjà, cela expliquait pourquoi il avait été abandonné à lui-même, sans surveillance et sans liens aux mains ou aux chevilles, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Une femme était apparemment en train d’exprimer vigoureusement son mécontentement face au traitement qui lui était fait. Les hurlements de protestation provenaient d’un endroit éloigné de la chaumière d’au moins une vingtaine de mètres ; Léonidas se sentit respirer plus librement en pensant que cet Ogre horrible et son terrible compagnon n’étaient plus dans les environs immédiats. Il se mit en devoir de se lever pour aller y voir de plus près, non tant par curiosité que pour simplement penser à autre chose que son mal de tête. Il s’approcha de la fenêtre, furtivement croyait-il, et se plaça "discrètement" dans un coin - on aurait pu entendre la lourdeur de ses enjambées à des kilomètres, il avait réussi à marcher en plein dans l’assiette à moitié pleine qui avait fait un bruit d’apocalypse en se retournant et roulant jusque sous le lit, et tandis qu’il se cachait de façon presque potable à la fenêtre, son postérieur dépassait du chambranle de la porte, d’une manière qui aurait pu être ostentatoire tant le résultat en était grotesque... Il parvint pourtant à ne pas se faire remarquer - mais sans en avoir aucun mérite - et épia la scène qui se déroulait à bonne distance de son point de vue.

Au début, il tombe. Franchement, je ne trouve même pas cela mal, au contraire le narrateur ;) ), normal qu'on voit pas où on met les pieds, on est pas attentif. Mais à la fin, pourquoi donc s'acharner comme cela?
Un peu lourd à mon avis.

Et pourtant:

C’est étrange tout de même qu’un si petit bois puisse mettre tant de temps à être traversé... Encore quand on connaît le coin, on sait toujours plus ou moins où on en est de notre trajet, mais là... Tiens, on est pas déjà passés par là ? Et puis ce froid... Une armure c’est fait pour protéger des coups de taille et d’estoc de puissant guerriers maléfiques tourmentant la veuve et l’orphelin. C’est pas censé grincer à chaque pas ni suinter des petites gouttelettes froides qui descendent le long du dos trèèèèèès lentement... Mais enfin ce n’est pas ça le pire. Si seulement il n’y avait pas tout ce bruit...
- ... Et puis après je suis donc allée lui rendre une visite courtoise mais néanmoins franche et directe afin de lui faire clairement part de mes opinions sur ce qu’elle lui avait fait. Je ne pense néanmoins pas que cela soit fait de malfaisance mais il faut de mon avis...
Tout de même, ça lui arrive d’arrêter de parler ? Quand est-ce qu’elle respire ? Elle sait où elle va au moins ?
- ... ne devinerez jamais ce qu’elle a eu l’outrecuidance de me répondre...
- Euuuh... Excusez moi de vous interrompre ainsi gente demoiselle Natalya (la première fois qu’il l’avait appelée ainsi, ses grands yeux noirs avaient paru s’ouvrir et l’engloutir complètement, comme un muet remerciement) mais votre sens de l’orientation en ces milieux hostiles vous souffle-t-il que la divine providence nous guide sur une voie bénie de Dieu qui destine vers nos foyers respectifs ?
- Evidemment. Il faut dire que depuis toute petite j’ai reçu le don de savoir me guider en...
Et m..., la voilà repartie là-dessus ! Elle n’a personne à qui causer chez elle ou quoi ?
- ... avait l’habitude d’utiliser une cloche pour me rappeler à la...
- Excusez- moi de vous interrompre de nouveau gente demoiselle, mais votre langue est-elle ainsi déliée à votre habitude, ou est-ce un effet de la situation à laquelle nous avons fait face il y a peu ?
- Il est vrai que nous avons rencontré moult dangers et maléfices et, bien que mon expérience soit assez fournie - je pourrais vous citer par exemple...
- Si nous en venions au fait, voulez-vous ? (elle est lourde quand-même)

J'ai adoré! Ce qui change, je dirais, est que ça ne semble pas forcé. En plus tu n'insistes pas non plus sur le côté trop lourd de la femme, car en même temps tu lui donnes des circonstances atténuantes, et ça change tout! En plus, le chevalier n'est pas tourné non plus en dérisions. Bref, c'est quelque chose qui peut se passer partout (en plus, vu le père que j'ai, je connais :lol: ), mais tu spécifies bien qu'elle n'en est pas pour autant comme la dernière des imbéciles. Bref, malgré l'humour, le personnage reste humain, n'en devient pas irréel. (je précise que malgré tous mes conseils, je fais aussi ce genre d'erreurs, à la différence que je m'aventure bien moins dans les sentiers de l'humour.)

Mais à côté de ces petits défauts, il y a de grosses qualités: de l'humour omniprésent et tout de même une tension enfantine, les relations sont drôles, frivoles (comme des gamins quoi ;) ) et certaines descriptions sont absolument mangnifiques! Vraiment, un régal à lire:

percé uniquement par les grands yeux de l’humanoïde, tels des fenêtres luisantes sur un ciel d’hiver.

:cool:

Ma préférée:

Léo lui n’osait regarder son reflet dans ces grands yeux noirs, et fuyait ce regard continuellement. Lorsque les derniers mots furent lâchés, un long silence se fit. Le chevalier sentait une inquiétude poindre en lui, d’abord diffuse mais de plus en plus omniprésente au fil des secondes. Le plus étonnant était la source de cette inquiétude : le chevalier n’avait pas peur qu’elle s’en aille et le laisse perdu au milieu de la forêt, ni qu’elle le dénonce à qui de droit. C’était tout simplement la première et seule personne dont l’avis lui importait - non, plus fort encore, car cet avis transformerait de façon absolue et définitive ce qu’il penserait de lui-même. Il se définissait par cette jeune femme. Au bout de plusieurs secondes qui parurent durer des minutes, accomplissant le premier acte de bravoure de toute son existence, misant absolument tout, il cessa de fuir ces grands yeux noirs et fit face à la vérité à travers le regard de la jeune femme. Elle ne dit aucune parole d’amitié ou de réconfort. Elle fit beaucoup mieux. Elle lui sourit, le premier vrai sourire qu’il reçut. Il plongea dans ce regard à s’en rendre aveugle, alors qu’en lui rendant son sourire des frissons lui parcouraient tout le corps et qu’un doux sentiment de bien-être le submergeait littéralement. Les deux ne reprirent véritablement leurs esprits que de longues minutes plus tard. Léonidas de Castel-Argent n’existait plus, désormais il n’y avait que Natalya, Pierre et un indicible amour entre les deux.

La force de la description à l'état pur!!!

Et puis, la naïveté des personnages les rend attachants (pour les petiots) Vraiment les relations entre chacun d'eux est très bien conté! L'ogre aussi semble bien (superbe description sur le choix, sauf que (désolé si j'insère là, j'arrive jamais à structurer une pensée):

Pourtant, il avait fait la découverte par lui-même d’une sixième notion. Il n’avait pas de mot pour la définir, car on ne lui en avait pas donné, mais il utilisait bien la parole pour l’appliquer. S’il avait dû la décrire, il aurait sans doute dit : « les mots dans la tête pour choisir tout seul ». L’erreur du maître avait été de lui apprendre ce mot : le choix. Mais Louis aurait été incapable de partir effectuer une mission seul sans un tel concept. C’était pour faire face au grand méchant Imprévu dont on lui avait parlé, qu’il redoutait plus que tout, et qu’il voyait même souvent dans ses cauchemars.

Là tu nous plonges dans les pensées simples de l'ogre, et c'est bien rendu. Cependant, le sixième concept est mal formulé! avec l'esprit un peu niais de l'ogre, le simple mot "choix" est un trop grand concept. Je le considère comme plus terre-à-tere. Bref, il sent qu'il a une sixième notion, mais ne saurait la définir parfaitement. Or tu mets dans sa définition le mot "choisir", qui est la notion!
Un truc bien plus simple comme: "les mots dans la tête pour faire ça ou ça". Pas grave si nous ne comprenons rien, d'ailleurs l'ogre a juste une vague conscience de cette notion, donc il ne sait pas trop ce que c'est. En plus, après, la description que tu réalises nous aide à bien comprendre la pensée de l'ogre, bref, inutile de rendre l'ogre trop intelligent :lol: ).

Où en étais-je avant... Ah oui, les persos: Le conteur devient de plus en plus étrange, je le préférais au début avec son habit de conteur, que maintenant avec celui de "celui qui tire les épinhles du jeu et a une connaissance de tout".
Ensuite il y a la Mellina, je la trouve un peu trop extrème dans sa folie, mais au fond on ne sait rien d'elle.
Et puis il y a Darn, flou complet.

Il y a aussi de la tension, comme:

Aucun ne remarqua qu’il n’avait pas pris la peine de prendre de bagages, et pour cause, il se rendait justement chez une vieille connaissance...

Ca plonge bien dans le mystère!
Certes, cette tension est quand même toute relative, franchement j'imagine très mal le récit virer au tragique avec une mort de gosse: tous les personnages, même les adultes, ont en eux une part de l'enfant qu'ils étaient, ça se sent, c'est d'ailleurs ce qui les rend attachant, en un sens on s'en sent proche car ils semblent "réalistes", avec leurs défauts et qualités" (sauf le chevalier au début trop extrème dans la débilité: au fond de lui, c'est quand même quelqu'un de brimé qui a refoulé sa peine, 'fin si j'ai bien compris (et imaginé) (et voilà, je me remets à parler des personnages, quand je disais que je savais pas structurer).
Remarque, pas envie de savoir si un gosse meurt (je le découvrirais bien tout seul).

J'ai l'impression d'avoir plein d'autres choses à dire, mais bon, je ne trouve plus rien... Ah si: je trouve les transitions mieux amenées que précédemment, on ne sent que peu le changement d'auteur (même si je préfère légèrement les passages de Nain (le chapitre 8 plaide en sa faveur, même si l'humour est un peu lourd à un moment, tout le reste est énorme!), vous avez chacun un bon humour, une superbe narration avec des figures de style splendides et une fluidité appréciable!)

Je pense que tu te trouves en lice pour le podium (même si Pluie d'Espoir de Guyguy m'a charmé, ainsi que... que beaucoup d'autres (ah mais, z'avez pas honte de tous écrire si bien, c'est dur de départager!)


Iliaron

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il y a 18 ans 9 mois #9146 par Imperator
Réponse de Imperator sur le sujet Re: San - L'histoire [...] ogre de Pérouse.

ça va, tu veux pas ecrire l'histoire à notre place t sur?

Franchement, je voudrais bien, mais je n'aurais jamais réussi aussi bien ^^

mais il assume son rôle et il est presque parfait dedans.

Visiblement pas puisqu'il se "confie" soudainement et qu'il a le courage d'être "jugé"...

mais l'histoire du conteur est une sorte de passage introductif en soi... mais c'est peut-etre plutot un prologue.

On peut parler de prologue...pour l'histoire du conteur. Perso, j'ai tout mixé et mis sous intro.

ça va non?

Faut dire qu'il avait plutôt l'air d'un trouillard... mais au fond ça se tient.

je pense que, comme vous et moi, les enfants ont bien vu que Leonidas ne valait pas tripette comme sauveur

Il était nul, mais c'était un adulte, en armure qui plus est...

et bien voila ta reaction de lecteur de contes pour enfants blasé (et autres films d'horreur ) quand le monstre apparait tout le monde se met à crier et s'enfuit

J'aurais pensé à un peu de terreur muette de leur part, d'étonnement et d'effroi, même muet. Si je croise un ogre en forêt, même s'il ne m'a pas vu, même si je suis bien caché, même s'il fait jour et même s'il a l'air très sympathique, je vais "flipper" un max. Dis comme ça, je passe pour un lâche fini, mais je pense que j'aurais toutes les peines du monde à me contrôler. La réaction la plus normale à ce niveau serait dans un premier temps de me coller à tout élément de décor pouvant me cacher, chercher une issue pour fuir, me rendre compte que je suis paralysé par la peur, jeter un coup d'oeil pour m'assurer qu'il est bien en train de partir et ne vient pas vers moi, puis me décrisper légèrement...

M'enfin, je ne sais pas, je n'ai jamais rencontré d'ogre en forêt. ;)

C'est juste que là, j'ai l'impression que ça les affecte trop peu. Tildan, je peux comprendre, il veut rassurer les autres, sa mère est une sorcière, que sais-je... mais Issira, par exemple, pourrait courageusement avoir comme une note d'inquiétude dans la voix.

sinon, il faudrait presque ajouter les trois personnages de la légende : Ellina, son chevalier, et le méchant. parce que les légendes ont toujours un fond de vérité...

Je partais du principe que ces personnages vont se retrouver réincarnés dans des personnages du récit...Une hypothèse comme une autre.

et au fond, est-ce que les leaders apprécient vraiment de devoir mener la troupe, mener les échanges, diriger les autres ou faire figure de proue? peut-etre que ceux qui ont un peu de talent pour ça sont moralement obligés de prendre leurs resposabilités parce qu'ils sont plus capables que les autres, même s'ils n'en ont pas envie. Ca reste une charge supplémentaire... (je m'égare un peu là!)

En aparté, je réponds sans hésitation: "OUI!". L'être humain, en général, adorera se faire guider et rejeter la responsabilité sur les autres, tout en critiquant. Être le "chef", je connais rien de pire!

Il voulait arriver dans cette région mais n'avait plutôt pas prévu d'avoir à... se battre? pour sa survie? tomber dans un piège à ours? essuyer un orage violent et ne rien avoir à manger pendant 10 jours? qui sait, en tout cas c'est plutôt comme ça qu'il faut le voir.

L'ennui c'est qu'en lisant le texte, le lecteur sera confronté à ce paradoxe: plan prévu depuis 30 ans/orage imprévu... Les deux se concilient fort mal. (mais ça passe :P )

on ne peut pas être un vieux sage en étant simplement gentil et aimable

Seule la faiblesse de la gentillesse peut amener l'être à considérer la sagesse.

Sinon tu as oublié l'option que ce soit une autre date concernant un autre plan

je lui ai préféré cette étrange coïncidence...

oui, là tu vas un peu loin

Disons que dans certains passages, Ylda est mise en avant, dans d'autres c'est Yosko... Dans le chapitre 12-13, c'est surtout Ylda qui est mise en avant.

Hahaaaa! Tu te lances! Echec mais bon! L'effort est appréciable!!!

Un moulin de moins, Don Quichotte passe au suivant.

mais j'espere que mes reponses seront à peu près satisfaisantes!...

Plus que satisfaisante. J'en redévelopperais d'ailleurs volontier tout un commentaire si je n'avais malheureusement d'autres préoccupations actuellement.

Tu veux dire par rapport à ce que tu as lu d'autre?

Non, par rapport à toutes les hypothèses élaborées, les pistes explorées, etc... ça relevait du trouble obsessionnel et d'un rien de paranoïa.

elle est un peu lunatique c'est tout.

Sans doute pour cela que je me suis autant attaché à son personnage.

Merci encore Imperator!

De rien. Je te l'ai dis, ce fut un plaisir. Je regrette juste de n'en avoir pas fais plus...

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Modérateurs: SanKundïnZarathoustra
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