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L'ennemi intérieur: Monthy3 (juin 2006)
- Zarathoustra
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On part ici dans un texte qui veut placer la barre moins haute que le précédent, et c'est finalement tant mieux. Mais le chapitre précédent a laissé quelques séquelles car je suis perdu dans tous ces personnages, qui finissent en plus par mourir un à un. Je retiens principalement les protagonistes du premier chapitre avec les 2 nobles (da'illeurs, c'est quand tu emploies cette expression que je vois le mieux qui ils sont plus que par leur nom et personalité) et l'assassin.
Sur le plan des perso, ça continue à se compliquer, bon, certains disparaissent (définitivement (mais -> fallait-il les présenter vraiment pour les tuer le chapitre d'après? Je ne pense pas)), mais s'autres réapparaissent. Des mercenaires.
Et c'est là que l'on commence à voir ce qui cloche un peu dans ce texte. On n'a pas de probématique forte qui unifie l'ensemble (ou alors elle est trop compliqué et manque de lisibilité pour être une accroche simple qui donne un fil conducteur) et plein de protagonistes qu'on suit au fil des aléas. Premier point.
2eme point: pour procéder de la sorte, il faudrait passer plus de temps avec les perso. Mais surtout leur donner plus de personalité. Je trouve qu'en l'état actuel, tu décris plus leur physique que le reste. Si bien qu'on finit par les identifier par leur aspect fonctionnel: celui il fait quoi? Ah oui, il tue un tel. Mais du coup, on ne les sent pas en tant que personnages. Donc comme on ne les sent pas vivre (je les vois plus comme des figures de JDR), on arrive à s'intéresser à eux et finalement assez peu à leur histoire (plus ou moins en fonction de ce qu'on a retenu d'eux). D'ailleurs, tu donnes quelques traits physiques à tes mercenaires puis tu leur donne une arme. Point. Par la suite, on aura des développement plus sur leur fonction puis c'est tout.
Voilà ce qui m'a dérangé sur le fond.
Je feras également des réserves sur le style. Autant ce premier chapitre était charmeur autant les retours où tu t'adresse au lecteur me paraisse artificiel voire un peu prétentieux. Ils m'ont agacé plus qu'autre chose.
D'autre part, ton style est un peu trop parler. Ou du moins, il veut retraduire le fil des pensées mais je ne suis pas sûr que ce soit très heureux. Je pense que c'est au contraire peu indiqué si tu as une ambition "littéraire" sur ton texte.
Exemple 1:
On avait enfin retrouvé les nobles. Ou plutôt leurs cadavres, car tous les deux avaient le cœur percé. De toute évidence, leur bourreau avait été Thorlof, avant que lui-même ne succombe. Olaf l’avait sous-estimé : sans un événement encore inexpliqué, il aurait survécu à la tentative de meurtre.
Le roi avait péri d’une façon similaire. Son corps avait été retrouvé à l’endroit-même où il se trouvait lorsqu’il avaient tous quitté la salle à manger, la veille. Avec l’assassin. Il n’avait qu’une seule blessure, très nette : sa gorge avait été tranchée d’un geste de toute évidence vif et précis. Aucun doute ne pouvait demeurer. Et pourtant, il était difficile de ne pas rechercher une raison précise à ce meurtre, suffisante pour pousser un homme de la qualité d’Olaf N’Maiz à un tel acte.
En rouge, c'est les phrases que je trouve style "dans sa tête".
En bleu, c'est des phrases qui donnent des explication non expliqué. Tu justifies des choses alors que le lecteur n'a pas le recul pour les comprendre. C'est évident pour toi, pas pour nous. Pr on a justement besoin de voir plus clair dans ton histoire. Par exemple, comment Thotof est de suite désigné? Moi j'en sais rien avec ce que tu me donnes. On sent que tu visualises très bien ta scène, que tu vois où ton histoire va aller et pourquoi tu nous donnes ça. Mais ce n'est pas mon cas. Je ne sais rien de ton histoire. Je ne peux pas visualiser si tu ne n'expose pas plus clairement tes scènes. Et surtout, il faut que simplifie ton style et sans doute ton action et que tu développes plus les choses.
Exemple 2:
Il brandit une arbalète, tire ; déjà l’Arme de chair a disparu. C’est alors qu’il ressent la douleur, atroce : un poignard est enfoncé dans son pied ! « Comment... Comment a-t-elle fait ça ? Si vite ? Impossible ! » Ohran arrache la lame avec des cris de douleur, puis dégaine une rapière. L’assassin réapparaît à sa droite, seul un réflexe sauve la vie du marchand : une dague tombe par terre. Il sourit. Avant de se rendre compte que l’autre a une nouvelle fois disparu ; soudain, un couteau de lancer se fiche dans son bras. Il hurle, se tourne vers l’origine de l’arme ; une dague s’enfonce dans son dos.
« Il me semble, petit marchand, que ton employeur a préféré te laisser périr ; je devrai donc me passer de ton aide pour découvrir son identité... Adieu. »
Non, cela ne se peut ! Pourquoi ? Pourquoi ses hommes ne sont-ils pas intervenus ? Ohran s’écroula, percé d’un poignard, d’un couteau et d’une dague, mais avant tout victime de ses illusions.
L’Arme de chair se lança à la poursuite des hommes qui avaient laissé le marchand mourir. Ils étaient pour l’instant sa seule piste.
Je trouve que tu exploites très mal cette scène. Rien n'est vraiment is en valeur. On passe sans cesse à de l'action à des pensées à haute voix que je ne trouve pas très heureux (en rouge). L'emploi du passé et du présent renforce l'aspect confu. On a l'impression que tout part dans tous les sens et que rien n'est là pour nous capter. Pas de tension. Pas de moments clés. Rien n'est variment mis en valeur. La structure même de la scène me semble faible. Et puis, on devine que lame de chair n'est pas en danger, donc on s'intéresse pas trop car il n'y a pas de suspense. Ni de surprise.
Encore une fois, simplifie ton style, pour moi tout ce qui est en rouge est inutile ou alors il faut l'exploiter autrement.
Cette scène montre que tu es plus un scénariste qu'un metteur en scène. Je ne dis pas ça méchamment. Mais dans ta façon de traiter ta scène, je ne vois pas de mise en valeur. C'est juste une juxtaposition de phrases qui passent sans cesse d'une dimension à une autre (quand ce n'est pas d'un temps passé au présent). Donne plus d'ampleur. Choisis ce qui est important et ce qui ne l'est pas. Guide davantage ton lecteur, laisse lui le temps de s'imprégner à ta scène, à tes perso, à tton intrigue. Tout est tellement compliqué et tu traite tout très vite avec tellement de personnages avec un style qui passe du faits à la pensée "dans la rête" qu'on ne peut vraiment pas s'imprégner car tout change tout le temps.
Bon c'est pas forcément très positif tout ça. la preuve tu es l'un des premiers que j'ai lu. Mais je pense que tu en fais à la fois trop et à la fois pas assez.
A toi de mieux te projeter sur ce qu'attend le lecteur. Mets toi plus à sa place. N'attend pas un surhomme qui enregistre la moindre information ou nuance, surtout quand tu lui en donne beaucoup et de manière confuse. Et ce qui est évident pour toi qui connais l'histoire ne l'est pas pour nous qui cherchons et suivons peut-e^tre des fausses pistes ou des personnages dont on ne sait plus très bien ce qu'il fait et qui il est.
Et surtout, travaille plus sur la notion de mise en valeur. Il y a des scènes qui se doivent d'être simples. Il y en a d'autres qui méritent qu'on les mettent en valeur. Choisis tes temps forts. Donne un rythme. De l'ampleur. Et je suis certains que tu gagneras immédiatement en lisibilité et en qualité.
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- Krycek
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Ton assassin s'est fait engagé par des commanditaires et il leur a dit que la mortde sa cible serait fonction du hasard... je trouve cela biz z arre, soit c'est un détail à relever pour l'histoire (auquel cas l'assassin serait "gratuit" et il ne le ferait ainsi sans prix...). En effet, un assassin que l'on embauche et qui ne fera son boulot que si le hasard l'aide, ben perso j'irai voir la concurrence à moins que celui ci soit mon ami, gratuit ou bien incapable de se faire prendre en cas d'échec.
Donc je reviens encore une fois sur le problème de mémorisation des personnages et une autre idée m'est venue : peut-ête qu'en nous donnant un peut leur point de vue, leur motvations ou le camp dans lequel ils évoluent cela nous permettrait de mieux les cerner. A vrai dire ce chapite était vraiment bien écrit mais reste que j'étais souvent dépassé par qui faisait quoi et pour qui...
Je passe ainsi à la voix off qui est toujours aussi efficace et sobre, donc intéressante à lire, tu pourrais peut-être utiliser à chaque fois une courte phrase résumant les évènements et/ou enjeux que cette voix dirait ? (là encore simple idée, c'est ton histoire !)
Pour ce qui est de la scène de bataille, je ne sais pas si c'est voulu mais elle m'est apparue dans un style manga que j'ai vraiment aprécié. En effet il n'y a pas trop de phrases pour expliquer clairement tout ce qui se passe, on ressent l'action comme ele vient : rapide, précise. Reste qu'il aurait peut-être fallut remplacer les pronoms personnels qui se révèlent ici un peu trop impersonnels par les noms des protagonistes (ce qui ne devrait pas poser problème de compréhension vu qu'ils ne sont que 2 mais qui aiderait plutôt à savoir qui sourit, qui... élément nécessaire à ce style vu que l'on a pas les images.)
Baston style manga bien vu, manque de prénoms pour expliquer qui sourit ou autre
Au final, ce chapitre reste bien écrit avec un style tout à toi que j'adore lire mais qui à mon avis pêche toujours par le problème de situation des personnages.
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- Zarathoustra
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Krycek écrit: Pour ce qui est de la scène de bataille, je ne sais pas si c'est voulu mais elle m'est apparue dans un style manga que j'ai vraiment aprécié. En effet il n'y a pas trop de phrases pour expliquer clairement tout ce qui se passe, on ressent l'action comme ele vient : rapide, précise.
Je suis pas adepte des mangas (même si j'ai du en lire il y a longtemps).
C'est un style effectivement qui se veut synthètique et sensitif (? ça exsite?). Je reviens sur ce que j'ai dit, il y a de bonnes idées. Mais je trouve que tu juxtaposes dedans des phrases assez vides à côté de phrases bien senties, ce qui, je trouve, en affiblit l'efficacité.
Mais je pense que ce style n'est peut-être pas assez soutenu pour être dans ce qui se veut un roman.
Mais bo, c'est bien, tu auras des retours bien distinct: à toi de prendre les pistes qui t'intéressent.
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- Krycek
- Hors Ligne
- Messages : 2935
Oui en effet et c'est ce que je voulais dire. Exemple : "il sourit" cette phrase est vide de sens car on ne sait pas qui et c'est un peu "surjoué" (si tant est qu'on puisse en qualifier un texte). Conserve tes phrases pleines de sens, quitte à ce qu'elles soient courtes mais évite ce cliché cherchant à se rapprocher du côté visuel du manga.Zara écrit: Mais je trouve que tu juxtaposes dedans des phrases assez vides à côté de phrases bien senties, ce qui, je trouve, en affiblit l'efficacité.
Je ne reviens pas sur ce que j'ai dit, j'étoffe : très bon style!
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- Imperator
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- Messages : 751
Faisons un rapide plan (de tête) de cette partie :
- réveil de T’Nataus
- l’assassin va poser ses pièges mortels
- mort de Thorlof et T’Nataus engage des mercenaires
- l’assassin tombe dans un piège
- Olaf prend le soleil noir de l’assassin
- les mercenaires font leur enquête et terminent dans une taverne
Ce dernier morceau correspond visiblement à une conclusion du chapitre, en cela qu’il ne fait pas avancer l’enquête des mercenaires, mais aussi qu’il est entouré par deux interventions directes du narrateur envers le lecteur sur lesquelles nous reviendrons.
Alors allons par étape :
- réveil de T’Nataus… rien à dire. Introduction « normale ».
- L’assassin va poser ses pièges :
« Finalement, la villa, plus banale avec ses murs de marbre blanc, ses balcons décorés avec goût et ses grands vitraux quasiment transparents, passait presque inaperçue à côté de cette merveilleuse nature. »
Pourquoi la dire banale d’un côté et parler de « décorés avec goût » et autres « grands vitraux » de l’autre ? J’ajoute que des murs en marbre, ça doit vraiment coûter cher pour pas grand chose (en fait… ça existe des maisons en marbre ? Il me semblait que c’était réservé au sol et aux colonnades (et peut-être aux salles de bains)).
Je conseille de donc de parler de larges balcons à la mode et de vitraux transparents comme l’on en voyait chez d’autres…
Si ton but était de vraiment faire ressortir l’ensemble comme exceptionnel (la nature est magnifique, à ce point que la maison, pourtant splendide, paraît banale), je te conseillerais volontiers de le tourner autrement… Par exemple : « La villa, elle, tentait bien de rivaliser par des murs de marbres blancs, d’immenses balcons superbement décorés et de gigantesques vitraux parfaitement transparents, mais paraissait, malgré ses efforts, presque banale face à la magnificence de la nature en fleur… »
Un truc du genre quoi. (pour reprendre ton idée).
« Il s’introduisit facilement dans le parc, cinq gardes seulement protégeant ce lieu immense »
Je suis personnellement contre l’utilisation du participe passé à cet endroit. J’ai énormément de mal avec cette phrase qui sonne mal à mes oreilles. Je propose : « Il s’introduisit facilement dans le parc, car cinq gardes seulement protégeaient ce lieu immense. » Et en vérité, j’irais jusqu’à : « Il n’eut aucune difficulté à s’introduire dans l’immense parc que seuls cinq gardes protégeaient… »
« soit deux Soleils noirs, deux imitations seulement. »
?? Des imitations ? Et ça fonctionne pareil, y a une différence ? Par la suite, on en parle comme de soleils noirs, mais ce sont des imitations… soit, mais le lecteur, lui, il doit comprendre quoi ? Y a un problème, y a pas de problème, l’effet sera différent ? J’ai été assez ennuyé par ça… je le reconnais aisément.
- engageons les mercenaires :
« Ah, qu’il aurait aimé leur acheter ne serait-ce qu’une partie de leur insousciance ! Mais ce serait les déposséder de leur dernière richesse, du dernier lien, peut-être, qui les rattachait encore à la vie. »
Ah, un indice. Il y a là un message qu’on veut nous faire passer, qui se retrouvera plus tard ! C’est le début de la réflexion sur « ce sont tous des pions, de simples pions. »
Suit la description des mercenaires. Autant dire qu’ils nous sont de suite sympathiques (beaucoup plus que l’assassin à mes yeux en fait). On se sent en pleine partie de JdR avec le guerrier, l’archère et le barde et l’énumération des noms de magiciens, rôdeur, voleur, assassin, etc… Un peu trop dans le JdR même si on me demandait mon avis, mais ça ne m’en rend cette troupe que plus sympathique.
« Le roi avait péri d’une façon similaire. Son corps avait été retrouvé à l’endroit-même où il se trouvait lorsqu’il avaient tous quitté la salle à manger, la veille. Avec l’assassin. Il n’avait qu’une seule blessure, très nette : sa gorge avait été tranchée d’un geste de toute évidence vif et précis. »
Qui avait dit qu’un roi ne reste PAS seul avec un assassin ? Bon, de toute manière, c’est pas ce roi qu’on va regretter, ça non. D’ailleurs, comme Mederick, moi, c’était plus Thorlof dont je cherchais le meurtrier.
- le piège :
Bourrin, bourrin et bourrinisme… sont sur un bateau, bourrinisme tombe à l’eau…
Je n’irais pas par quatre chemins, cette arme de chair me fait penser à des héros hollywoodiens (style le roi scorpion, le dernier samouraï, etc…) qui peuvent aisément à eux seul tuer toute une armée, même après s’être pris deux balles de calibre 7.62 dans la jambe et s’être fait couper un bras (et même en étant aveugle tiens !).
En tant que lecteur, je suis carrément pour que le marchand et ses sbires fassent la peau à l’arme de chair, et suis dégoûté par la trop grande puissance de celui-ci. C’est pas un assassin, c’est un alien doublé d’un predator qui peut prendre par moment forme humaine…
Lors de ces moments, je me dis que je devrais fermer le livre ou faire appel à l’armée moderne (chars, bombardiers nucléaires et cuirassés de 40'000 tonnes) pour mettre fin à une menace pareille. Ou peut-être Aerion et son armée de dragons, mais ça me paraît un peu faiblard pour venir à bout de cette entité.
À quoi bon ce massacre ? À quoi bon cette mise en avant ? À quoi bon cette folie, ce sang, la guerre et les petits n’enfants ? (qui font peur dans les films quand ils parlent biz z arrement )
Je ne peux que vivement conseiller de baisser d’environ soixante et quelques niveaux ton personnage et lui ôter son anneau d’invulnérabilité histoire de pouvoir faire une description plus humaine d’un combat entre un guerrier aguerri et sûr de lui, certes, mais qui a affaire à forte parti.
La perfection, n’a, en tout cas à mes yeux, aucun intérêt.
Tiens, j’ai toujours voulu écrire un texte parlant de l’empereur (de qui je tire mon pseudonyme). Le gros problème, c’est que c’est un mec encore plus bourrin que le tiens, mais j’suis sûr qu’à force de psychologie et autres limites on trouverait le moyen de moyenner.
Bref, écrire bourrin, soit, mais pas comme ça. On peut écrire un passage où un homme va tuer pas moins de cent quarante mecs, mais de telle manière que le lecteur n’y prête pas attention, en décrivant les coups, les hésitations, les mises en danger, etc… un peu comme ils font dans les films (tu sais, là où le héros manque de se faire trancher la tête par le sabre qui passe à un cheveu et lui en coupe quelques’uns au passage puis élimine son trentième adversaire).
- Olaf prend le soleil noir.
À ce moment là, espérons que le lecteur a oublié qu’il s’agissait d’imitations. En fait, me concernant, ce fut le cas .
J’avoue que le fatalisme de ce passage, l’opposition du hasard et de l’idée de destinée me plaît énormément. Très bon passage !
- les mercenaires et l’auberge…
Comme dit en prélude, ce passage est effectivement sympathique, grâce notamment à nos chouettes mercenaires de JdR. Je ne suis pas versé dans la poésie, donc sans plus pour moi, mais l’entier laisse une ambiance d’union, de canalisation d’énergie vers une même pensée. Très chouette, réellement.
Puis vient le type en noir et ses huit enfants, sans doute le grand méchant, le fameux qui recrute des paysans sans talent, c’est tout ce qu’on sait sur lui – la suite au prochaine épisode.
Les questions que se pose donc le lecteur sont :
- qui est ce type en noir
- y a quelque chose de pourri au royaume qu’on nous montre, mais quoi ?
- finalement, Olaf va mourir ou non ? (sans doute oui, mais pas si sûr)
- accessoirement : qui a tué le roi… (mais en fait ça revient à la question deux).
L’élément caché de ton texte (pas si caché que ça d’ailleurs), c’est l’idée d’un monde fait de pions, qu’ils soient nobles, marchands ou simples paysans. Cette idée commence avec T’Nathaus (allez, on le dit : Thanatos !), puis continue avec l’intervention du narrateur :
« Ces nobles, ces marchands, ces mercenaires, ces pauvres, tous ne sont que des pions sur l’échiquier de la vie. »
Mais que nous dit-on « exactement » ?
« Alors, tu penses bien que chaque acte est le fruit d’une mûre réflexion ; mais seuls les plus habiles parviennent à survivre - je n’ai pas dit vivre. Comprends-tu désormais le pourquoi de ce jeu de massacres ? »
On nous pose une question. Indices :
- ! Car tu viens de réaliser : ce monde est ton monde, ce monde est le monde.
- mais seuls les plus habiles parviennent à survivre - je n’ai pas dit vivre
Donc notre monde est un immense échiquier où tous ne sont que des pions. Il y a « quelqu’un » ou « quelque chose » qui mène la partie et là-dedans les humains se doivent d’être les plus habiles s’ils veulent s’en sortir en vie (et on ne parle que de survie).
Survie ? Le plus habile ? Mais attendez, ça me rappelle Darwin tout ça, et la théorie de l’évolution et de la « sélection naturelle » !
« Comprends-tu désormais le pourquoi de ce jeu de massacres ? »
Une seule réponse argumentée me vient donc : le but est d’assurer la sélection naturelle et l’évolution des races (vampires, humains, etc…). Dans quel but ? Assurer la survie future…
En deux mots, c’est une critique de notre monde qui est faite là, un monde de compétition, un monde où, qu’on le veuille ou non, domine et dominera toujours la loi du plus fort et la prévalence de la sélection naturelle.
J’ai tout faux ? Peut-être, mais je fais avec les éléments du bord.
Dernière remarque :
« Eh bien, voyageur ? Pourquoi détournes-tu les yeux ? Je t’avais prévenu : ce monde est impitoyable. »
Impitoyable ? On fait pire quand même. La mort d’Olaf est d’ailleurs plutôt romantique dans l’idée. Laisser la mort entre les mains du hasard, etc…
Un peu directif le narrateur. C’est une bonne idée (on croit tout ce qu’on lit), mais ne pas exagérer non plus. Ceci dit, pour le coup, je pense que c’est plutôt bien comme tu l’as fais. Bien sûr, ça choque, mais l’effet me semble présent.
« Tu ne veux pas t’y résoudre ; comme je te comprends ! »
Là, par contre, ça va trop loin. Autant je suis prêt à croire que je détourne le regard face à un monde impitoyable, autant je suis bien trop prêt à accepter que ce monde soit mon monde, même si je ne tire pas les conséquences de cette affirmation. Ce « tu ne veux pas t’y résoudre » m’apparaît comme une absurdité. C’est la goutte qui fait déborder le lecteur , lecteur qui ne se considère pas comme un lâche aisément effarouché, ni comme une jeune pucelle tout aussi impressionnable (désolé pour les pucelles).
« Ne reste pas hypnotisé ainsi, ose regarder ! Je vois, il est sans doute encore trop tôt ... Dommage, tu te forces à attendre, tu te forces à regarder plus longtemps ce monde. »
Là, c’était culotté ! Mais c’est bon, ça marche. Mais que de cynisme. T’attendais-tu vraiment à cet effet, l’avais-tu prévu ? Le fait que le lecteur se dissocie de celui à qui parle le narrateur, et qu’il attende avec effervescence que ce fameux type veuille bien lever le regard, tout comme le narrateur qui décrit la scène, puis la sentence qui tombe : il faut attendre…
Très joli . En tout cas moi, ça me fait rire un coup pareil dans le dos du lecteur.
Bon, on va s’arrêter là, je pense en avoir assez dit. Pour résumer les points à modifier selon moi d’urgence
- la banale maison
- l’assassin bourrin !!!
- Tu ne veux pas t’y résoudre…
Le reste va de plutôt bien à carrément super (le coup du hasard et destinée notamment).
Impe, encore re-Iliaron et Krycek (que j’ai déjà lu) et on pourra envisager, je ne sais pas moi… d’approfondir mon commentaire sur l’ogre ?
Ps : Si je devais situer ce passage dans le texte, je dirais qu’on arrive enfin à la fin de l’introduction et que donc on va pouvoir passer aux choses sérieuses . Et ça se présente plutôt bien finalement, malgré le nombre de critiques.
Ps 2 : je ne tiens pas compte des critiques des autres, puisque je ne les ais pas encore lues… (mais suis intéressé de savoir ce qu’ils racontent )
Ps 3: Voilà, j'ai lu les critiques. Je suis entièrement d'accord avec Zara et à vrai dire aussi avec Krycek. Même si pour moi perso de JdR implique enfin un truc connu dans tout ce bazar .
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- Monthy3
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Merci à tous de vos critiques, même si leur contenu (la première notamment) m'ont parfois découragé -- bon, en même temps, c'est normal, vous dites ce que vous pensez
Je ne ferai pas de réponse détaillée ce soir mais, étant en vacances demain, j'y reviendrai -- et commenterai les autres textes de la MAJ
Juste pour revenir sur un mot d'impe :
L'Arme de chair a juste tué le marchand, là, heing, à la base... Bon, ok, je m'incline, les 3 autres y passent ensuite, mais ça reste raisonnable. Bien évidemment, l'assassin profite d'une certaine capacité qu'on ne lui conaît pas encore mais qui sera primordiale par la suite.e n’irais pas par quatre chemins, cette arme de chair me fait penser à des héros hollywoodiens (style le roi scorpion, le dernier samouraï, etc…) qui peuvent aisément à eux seul tuer toute une armée, même après s’être pris deux balles de calibre 7.62 dans la jambe et s’être fait couper un bras (et même en étant aveugle tiens !).
En tant que lecteur, je suis carrément pour que le marchand et ses sbires fassent la peau à l’arme de chair, et suis dégoûté par la trop grande puissance de celui-ci. C’est pas un assassin, c’est un alien doublé d’un predator qui peut prendre par moment forme humaine…
Lors de ces moments, je me dis que je devrais fermer le livre ou faire appel à l’armée moderne (chars, bombardiers nucléaires et cuirassés de 40'000 tonnes) pour mettre fin à une menace pareille. Ou peut-être Aerion et son armée de dragons, mais ça me paraît un peu faiblard pour venir à bout de cette entité.
Voilà, donc, je reviendrai sur tout ça dans la semaine, merci encore
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- Imperator
- Hors Ligne
- Messages : 751
Courage!Merci à tous de vos critiques, même si leur contenu (la première notamment) m'ont parfois découragé -- bon, en même temps, c'est normal, vous dites ce que vous pensez
Soit . Je donnais surtout mon impression. Y aurait sans doute eu moyen de montrer ce don sans en parler dans un passage qui ait plus de sens. Là, j'avais l'impression qu'on se contentait de mettre en valeur l'assassin.L'Arme de chair a juste tué le marchand, là, heing, à la base... Bon, ok, je m'incline, les 3 autres y passent ensuite, mais ça reste raisonnable. Bien évidemment, l'assassin profite d'une certaine capacité qu'on ne lui conaît pas encore mais qui sera primordiale par la suite.
J'ai trouvé l'intrusion dans le jardin bien plus intéressante .
Impe, toute manière, on ne le dira jamais assez, mais c'est facile de critiquer .
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- Zarathoustra
- Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Messages : 2081
Monthy3 écrit: Bonjour
Merci à tous de vos critiques, même si leur contenu (la première notamment) m'ont parfois découragé -- bon, en même temps, c'est normal, vous dites ce que vous pensez
Ouais, je sais, désolé, c'est une fois terminé que j'ai remarque que c'était pas hyper positif. Désolé. Cela dit, j'ai dit une chose qui me paraissait essentielle: c'est que j'avais envie de lire ce texte puisque je l'ai lu dans les tout premier. C'est pas long en soit mais ça pèse beaucoup plus que toutes les remarques que j'ai pu te faire. Ne l'oublie pas! Le plaisir qu'on prend à te lire me parait être essentiel, non? Et puis, je préfère toujours mettre l'accens sur les points qui me chiffonnent parce que ce sont pour moi des points d'amélioration. En tout cas, moi, c'est ce que j'attends quand je mets un texte.
Donc c'est pas très positif mais c'est à resituer dans un contexte plus positif qu'il ne parait. J'ai bien précisé que tu retraçais une histoire complexe, parfois ambitieuse. Ta tache n'est donc pas simple. Un one shot est toujours plus simple à écrire qu'une saga comme la tienne; tu t'exposes plus et, forcément, tu auras des passages qui passeront mieux que d'autres. Pour moi, le but, c'est que tu perçoives bien si tu atteints tes objectifs. D'ailleurs, tu pourrais très bien nous donner des pistes sur ce que tu souhaites avoir: as-tu des questions? des points qui t'avaient posé problèmes? Des choses que tu as tentées mais dont tu n'es pas sûr que cela ait fonctionné, etc.
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- Iliaron
- Hors Ligne
- Messages : 427
Déjà, commençons par l'excellent: tu as vraiment une plume habile, et j'ai grand plaisir à lire. Même si ton intrigue reste compliquée, j'admire vraiment ta narration!
Par exemple, rares sont les personnes à introduire un barde, et à le faire vraiment parler comme un barde (bon, c'est peut-être exagéré de toujours utiliser des rimes, mais ça met dans l'ambiance). Pour cela, bravo!
De même, tes personnages prennent maintenant un peu plus vie; il y en a moins, mais on les ressent plus!
Enfin, le narrateur qui parle au lecteur est vraiment bien fait. J'apprécie vraiment!
J’y pense après coup : ton ambiance est vraiment réussi : nous garder dans le mystère a autant d’avantages que d’inconvénients : on se sent vraiment perdu dans ton monde. Il n’est pas angoissant pour autant (quoique), mais bien destabilisant. En fait, si, il est justement inquiétant pour cela : on a pas de repères, on sent que quelque chose ne tourne pas rond sans pour autant pouvoir mettre la main dessus car jamais tu n’aborde un événement de front.
Par contre, le principal défaut est l'intrigue: déjà, je ne trouve pas le fil rouge, et cela, ça me dérange: je ne sais pas où l'on va.
Par exemple: je n'ai même pas vraiment compris la raison de la mort de tant de nobles (peut-être est-ce finalement ça l'intrigue).
De même, le Hasard présenté comme personnage, je me demande si c'est forcément pratique. A moins que ce ne soit en réalité un dieu, alors là, je te tirerais mon chapeau car c'aurait été bien caché! (en fait, cacher deux fruits empoisonnés dans deux tas remplis de fruits, faut vraiment pas avoir de chance!
Ah voui, pareillement, l'arme de chair, je n'ai pas du tout compris qui c'était. D'ailleurs, à ce moment, j'ai trouvé que la narration en faisait trop: à trop vouloir cacher un mystère, tu t'y perds un peu . C'est surtout la juxtaposition de tant de phrases courtes et l'effet "il est là il est plus là il réapparaît il disparaît". On ne sait plus où l'on en est (en même temps, c'est bien joué car on assiste vraiment à ce que vivent les mercenaires). C'est peut-être la narration qui tantôt se place dans les pensées de l'arme, tantôt en extérieur lorsque l'arme passe à l'action.
Mais je reste sur une note très positive: j'ai eu plaisir à lire et enfin, par la réduction du nombre de personnages (l'assassion, le vampire, les trois mercenaires et l'arme de chair (je trouve presque que ce dernier personnage est la goutte d'eau qui fait déborder le vase et qu'il est presque trop ambitieux de traiter son action dès maitnenant, mais je ne vais pas gacher toute ton intrigue simplement pour faciliter ma lecture^^), je les suis mieux, je partage, en quelque sorte, mieux leur destinée, et je sens presque poindre un fil rouge (enfin la cause de la mort de Thorlof (et du roi à la limite, bien que l'assassin alors mis en présence (le truc vaguement humain immonde du chapitre II) est peut-être la cause d'une mort si prématurée.
Au final, peut-être que le fait de ne donner ni nom au pays, à la ville, au roi... me destabilise un peu, car l'on a besoin de repères. Cependant, tu vas au bout de ta démarche - pour cela je t'applaudis - tu tentes quelque chose à fond et tu oses vraiment te démarquer d'un certain classicisme! Ton texte est donc vraiment différent des autres, mais il n'empêche pas qu'il ait ses qualités! Et je commence à les trouver !
Dommage que la parution par MAJ te désavantage tant: ton texte est vraiment obscur pour l'instant, en fin de chapitre on commence à comprendre, pour se reperdre deux mois plus tard au début du nouveau car on a tout oublié!
Iliaron
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Comme promis, avant la fin de la semaine, voici la réponse à toutes vos remarques. Avant tout, je vous remercie une nouvelle fois de vous être attardés sur ce texte ) .
@ Zara
Ces personnages qui disparaissent, s’ils sont présentés, c’est bien parce que je reparlerai d’eux plus tard, soit sur le mode du flash-back (même si je ne pense pas utiliser énormément ce dernier), soit selon les actions qu’ils avaient entrepris par anticipation et donc qui auront des répercussions sur l’avenir du récit. C’est le cas de Thorlof ou bien de Olaf, par exemple. Sur ce dernier, tu auras plus d’infos au chapitre 5.Sur le plan des perso, ça continue à se compliquer, bon, certains disparaissent (définitivement (mais -> fallait-il les présenter vraiment pour les tuer le chapitre d'après? Je ne pense pas))
Que répondre, sinon que tu as raison et que seules quelques pistes sont données au lecteur… à dessein. En fait, c’est justement pour que le lecteur se pose des questions que je procède ainsi, pour ne pas lui dévoiler une trame quelconque. Je lui laisse ce rôle ) Après, si effectivement le lecteur se perd au point de se dégoûter du récit, c’est que je vais trop loin…Et c'est là que l'on commence à voir ce qui cloche un peu dans ce texte. On n'a pas de problématique forte qui unifie l'ensemble (ou alors elle est trop compliqué et manque de lisibilité pour être une accroche simple qui donne un fil conducteur) et plein de protagonistes qu'on suit au fil des aléas. Premier point.
Tu n’as là aussi pas tout à fait tort, mais pas tout à fait raison non plus . D’un côté, je regrette de ne pas avoir passé plus de temps sur certains personnages… D’un autre, je me dis que, de toute façon, mon but est de faire découvrir leur personnalité à travers les actes qu’ils vont accomplir. Je me vois mal dresser un portrait psychologique de chaque personnage – j’exagère à dessein – au moment où je l’introduis.2eme point: pour procéder de la sorte, il faudrait passer plus de temps avec les perso. Mais surtout leur donner plus de personnalité. Je trouve qu'en l'état actuel, tu décris plus leur physique que le reste. Si bien qu'on finit par les identifier par leur aspect fonctionnel: celui il fait quoi? Ah oui, il tue un tel. Mais du coup, on ne les sent pas en tant que personnages. Donc comme on ne les sent pas vivre (je les vois plus comme des figures de JDR), on arrive à s'intéresser à eux et finalement assez peu à leur histoire (plus ou moins en fonction de ce qu'on a retenu d'eux). D'ailleurs, tu donnes quelques traits physiques à tes mercenaires puis tu leur donnes une arme. Point. Par la suite, on aura des développement plus sur leur fonction puis c'est tout.
Bref, pour l’instant, la description est certes sommaire, mais elle s’enrichira au fur et à mesure du récit. D’ailleurs, pour aller plus loin, c’est un peu un leitmotiv de ce récit : plus ce dernier avancera, plus les personnages gagneront en humanité, en émotion. Du moins, c’est mon objectif.
Je dois dire que j’ai aussi eu cette crainte, et moi-même je n’en suis pas totalement satisfait. D’ailleurs, je les ai réécrits plusieurs fois. Après, certains aiment, d’autres pas. Tu fais partie de cette dernière catégorie, et tu m’en vois désolé...Je ferais également des réserves sur le style. Autant ce premier chapitre était charmeur autant les retours où tu t'adresse au lecteur me paraisse artificiel voire un peu prétentieux. Ils m'ont agacé plus qu'autre chose.
Disons que j’ai un style qui se veut plutôt vivant, notamment parce que le récit est déjà assez lourd. Après, il varie selon les passages, mais quand un personnage pense, ma foi… Pourquoi lui mettre des phrases ampoulées ou lourdes dans la tête ?D'autre part, ton style est un peu trop parler. Ou du moins, il veut retraduire le fil des pensées mais je ne suis pas sûr que ce soit très heureux. Je pense que c'est au contraire peu indiqué si tu as une ambition "littéraire" sur ton texte.
Tu as lu dans le chapitre 2 que Thorlof était sorti de la salle après avoir lancé un défi, et que deux nobles étaient sortis à sa suite. Ensuite, tu découvres que ces deux nobles sont morts parce qu’une lame leur a été plantée dans le cœur… Je ne pense pas que le lecteur ait besoin d’une explication.En bleu, c'est des phrases qui donnent des explications non expliquées. Tu justifies des choses alors que le lecteur n'a pas le recul pour les comprendre. C'est évident pour toi, pas pour nous. Pr on a justement besoin de voir plus clair dans ton histoire. Par exemple, comment Thorlof est de suite désigné? Moi j'en sais rien avec ce que tu me donnes. On sent que tu visualises très bien ta scène, que tu vois où ton histoire va aller et pourquoi tu nous donnes ça. Mais ce n'est pas mon cas. Je ne sais rien de ton histoire. Je ne peux pas visualiser si tu ne n'exposes pas plus clairement tes scènes. Et surtout, il faut que simplifie ton style et sans doute ton action et que tu développes plus les choses.
Alors, analysons : que voulais-je montrer par cette scène ?e trouve que tu exploites très mal cette scène. Rien n'est vraiment is en valeur. On passe sans cesse à de l'action à des pensées à haute voix que je ne trouve pas très heureux (en rouge). L'emploi du passé et du présent renforce l'aspect confu. On a l'impression que tout part dans tous les sens et que rien n'est là pour nous capter. Pas de tension. Pas de moments clés. Rien n'est variment mis en valeur. La structure même de la scène me semble faible. Et puis, on devine que lame de chair n'est pas en danger, donc on s'intéresse pas trop car il n'y a pas de suspense. Ni de surprise.
1/ Qu’Ohran a découvert quelque chose, mais que son employeur est a priori plus redoutable encore que l’Arme de chair.
2/ Que l’Arme de chair est un combattant hors pair, et a un style de combat plutôt particulier, avec des armes disposées un peu partout sur son corps (ceux qui connaissent Kenshin pourront faire un rapprochement avec « L’arme humaine des ténèbres »).
3/ Que la confiance est un luxe qu’on ne peut se le permettre.
Je n’espère pas instaurer une tension quelconque, ni surprendre réellement – ou, à la limite, parce que les « sbires » d’Ohran l’ont abandonné. De plus, cette scène introduit une autre scène, la poursuite des types.
Ca, c’est une critique que je garderai bien en tête. Trop rapide, sans doute, pas assez immersif du coup… Disons que j’attends le moment où je pourrai tout poser. Là, on est dans la partie « événements », mais certains personnages sont un peu plus développés.Donne plus d'ampleur. Choisis ce qui est important et ce qui ne l'est pas. Guide davantage ton lecteur, laisse lui le temps de s'imprégner à ta scène, à tes perso, à tton intrigue. Tout est tellement compliqué et tu traite tout très vite avec tellement de personnages avec un style qui passe du faits à la pensée "dans la rête" qu'on ne peut vraiment pas s'imprégner car tout change tout le temps.
Cependant, cette façon de procéder me permet de donner des pistes à différents personnages qui eux-mêmes n’ont jamais assez d’informations pour progresser réellement, alors que le lecteur peut découvrir la suite des événements… En théorie, en tout cas
Là est un point qui me dérange toujours : jusqu’à quel point peut-on « libérer » le lecteur ? C’était déjà une de mes grosses interrogations dans le chapitre précédent, mais elle reste toujours en vigueur. Je considère pour ma part que le lecteur est relativement perspicace, ou du moins qu’il aime faire l’effort d’essayer de comprendre – sans doute parce que c’est mon cas. Mais il est vrai que j’en attends peut-être un peu trop…A toi de mieux te projeter sur ce qu'attend le lecteur. Mets toi plus à sa place. N'attend pas un surhomme qui enregistre la moindre information ou nuance, surtout quand tu lui en donne beaucoup et de manière confuse. Et ce qui est évident pour toi qui connais l'histoire ne l'est pas pour nous qui cherchons et suivons peut-e^tre des fausses pistes ou des personnages dont on ne sait plus très bien ce qu'il fait et qui il est.
Merci à toi.
@Krycek
Tout est dans la réputation… Si cet assassin est connu pour être efficace, ses propos seront pris pour des divagations, ou pour ce qu’ils ne sont pas – souviens-toi du 1er chapitre et des propos de Mederick (« Est-ce un pseudonyme ? »). Bref, ils lui font confiance.Ton assassin s'est fait engagé par des commanditaires et il leur a dit que la mortde sa cible serait fonction du hasard... je trouve cela biz z arre, soit c'est un détail à relever pour l'histoire (auquel cas l'assassin serait "gratuit" et il ne le ferait ainsi sans prix...). En effet, un assassin que l'on embauche et qui ne fera son boulot que si le hasard l'aide, ben perso j'irai voir la concurrence à moins que celui ci soit mon ami, gratuit ou bien incapable de se faire prendre en cas d'échec.
Sauf que cet assassin se fie effectivement au Hasard, et il est chanceux.
Je vois d’ores et déjà les critiques arriver au triple galop : « c’est trop facile, tu en fais ce que tu en veux, c’est comme un deus ex machina ! ». C’est vrai. Mais ce personnage va considérablement évoluer, et ce dilemme entre suivre le Hasard, sa seule religion, ou autre chose en fera, pour moi en tout cas et pour le lecteur, je l’espère, un personnage intéressant.
Le « camp » de certains arrive au chapitre 5, il me semble, bien que de façon encore un peu énigmatique . En fait, j’espère que ces lignes prendront toute leur saveur quand le lecteur en saura plus .Donc je reviens encore une fois sur le problème de mémorisation des personnages et une autre idée m'est venue : peut-ête qu'en nous donnant un peut leur point de vue, leur motvations ou le camp dans lequel ils évoluent cela nous permettrait de mieux les cerner. A vrai dire ce chapite était vraiment bien écrit mais reste que j'étais souvent dépassé par qui faisait quoi et pour qui...
Ah, quelqu’un qui aime ! Ton idée n’est pas mauvaise du tout non plus, cela pourrait m’aider à satisfaire la soif d’explications de certaines personnes^^.Je passe ainsi à la voix off qui est toujours aussi efficace et sobre, donc intéressante à lire, tu pourrais peut-être utiliser à chaque fois une courte phrase résumant les évènements et/ou enjeux que cette voix dirait ? (là encore simple idée, c'est ton histoire !)
C’était l’objectif, faire en sorte que le lecteur parvienne à se représenter la scène… Et les styles lourds ne m’ont jamais aidé, personnellement, à le faire. D’où ce style, que tout le monde n’aime pas forcément.Pour ce qui est de la scène de bataille, je ne sais pas si c'est voulu mais elle m'est apparue dans un style manga que j'ai vraiment aprécié. En effet il n'y a pas trop de phrases pour expliquer clairement tout ce qui se passe, on ressent l'action comme ele vient : rapide, précise. Reste qu'il aurait peut-être fallut remplacer les pronoms personnels qui se révèlent ici un peu trop impersonnels par les noms des protagonistes (ce qui ne devrait pas poser problème de compréhension vu qu'ils ne sont que 2 mais qui aiderait plutôt à savoir qui sourit, qui... élément nécessaire à ce style vu que l'on a pas les images.)
Baston style manga bien vu, manque de prénoms pour expliquer qui sourit ou autre
En témoigne la réplique de Zara juste après, sur laquelle je tiens quand même à dire un mot : le récit ne sera pas écrit intégralement dans ce style ; comme tu l’as vu, je l’utilise pour les événements brusques et rapides. Pour le reste, je l’écrirai de la même façon que j’ai pu écrire le premier chapitre )
Toujours ce même problème… Mais je pense m’en sortir par la suite, étant donné que les personnages majeurs ont été introduits. Par exemple, le chapitre 4 ne présente aucun nouveau personnage, il me semble.Au final, ce chapitre reste bien écrit avec un style tout à toi que j'adore lire mais qui à mon avis pêche toujours par le problème de situation des personnages.
D’un côté je pourrais te dire que c’est volontaire, de l’autre, avec un peu moins de mauvaise foi, que ça m’ennuie de tomber sans cesse dans le cliché… J’essaierai donc de modifier cela.Oui en effet et c'est ce que je voulais dire. Exemple : "il sourit" cette phrase est vide de sens car on ne sait pas qui et c'est un peu "surjoué" (si tant est qu'on puisse en qualifier un texte). Conserve tes phrases pleines de sens, quitte à ce qu'elles soient courtes mais évite ce cliché cherchant à se rapprocher du côté visuel du manga.
@ Imperator
Disons que la description est plutôt ironique, cette banale splendeur s’opposant à la misère du reste de la ville, cette banale misère. En somme, ce n’est pas vraiment une question de faire ressortir quelque chose, puisque après tout la villa est d’une beauté équivalente à celle du jardin, mais plutôt de se moquer de cette arrogance. Je ne sais pas si je m’explique bien…« Finalement, la villa, plus banale avec ses murs de marbre blanc, ses balcons décorés avec goût et ses grands vitraux quasiment transparents, passait presque inaperçue à côté de cette merveilleuse nature. »
Pourquoi la dire banale d’un côté et parler de « décorés avec goût » et autres « grands vitraux » de l’autre ? J’ajoute que des murs en marbre, ça doit vraiment coûter cher pour pas grand chose (en fait… ça existe des maisons en marbre ? Il me semblait que c’était réservé au sol et aux colonnades (et peut-être aux salles de bains)).
Je conseille de donc de parler de larges balcons à la mode et de vitraux transparents comme l’on en voyait chez d’autres…
Si ton but était de vraiment faire ressortir l’ensemble comme exceptionnel (la nature est magnifique, à ce point que la maison, pourtant splendide, paraît banale), je te conseillerais volontiers de le tourner autrement… Par exemple : « La villa, elle, tentait bien de rivaliser par des murs de marbres blancs, d’immenses balcons superbement décorés et de gigantesques vitraux parfaitement transparents, mais paraissait, malgré ses efforts, presque banale face à la magnificence de la nature en fleur… »
Un truc du genre quoi. (pour reprendre ton idée).
Oui, c’est vrai, j’ai tendance à trop utiliser le participe présent, qui alourdit considérablement le texte.« Il s’introduisit facilement dans le parc, cinq gardes seulement protégeant ce lieu immense »
Je suis personnellement contre l’utilisation du participe passé à cet endroit. J’ai énormément de mal avec cette phrase qui sonne mal à mes oreilles. Je propose : « Il s’introduisit facilement dans le parc, car cinq gardes seulement protégeaient ce lieu immense. » Et en vérité, j’irais jusqu’à : « Il n’eut aucune difficulté à s’introduire dans l’immense parc que seuls cinq gardes protégeaient… »
Et moi donc… Disons que le mot « imitations » reprend le groupe de mots « Soleils noirs » : les deux soleils noirs sont des imitations des mèles. Mais la tournure est bancale, je suis tout prêt à la reconnaître.« soit deux Soleils noirs, deux imitations seulement. »
?? Des imitations ? Et ça fonctionne pareil, y a une différence ? Par la suite, on en parle comme de soleils noirs, mais ce sont des imitations… soit, mais le lecteur, lui, il doit comprendre quoi ? Y a un problème, y a pas de problème, l’effet sera différent ? J’ai été assez ennuyé par ça… je le reconnais aisément.
Ah, mais ne t’inquiète pas non plus, pour poursuivre dans le jeu de rôle : ces personnages sont multi-classés Ce ne sont pas des stéréotypes^^.Suit la description des mercenaires. Autant dire qu’ils nous sont de suite sympathiques (beaucoup plus que l’assassin à mes yeux en fait). On se sent en pleine partie de JdR avec le guerrier, l’archère et le barde et l’énumération des noms de magiciens, rôdeur, voleur, assassin, etc… Un peu trop dans le JdR même si on me demandait mon avis, mais ça ne m’en rend cette troupe que plus sympathique.
Chouette, pour une fois qu’un lecteur réagit comme je l’espère^^.« Le roi avait péri d’une façon similaire. Son corps avait été retrouvé à l’endroit-même où il se trouvait lorsqu’il avaient tous quitté la salle à manger, la veille. Avec l’assassin. Il n’avait qu’une seule blessure, très nette : sa gorge avait été tranchée d’un geste de toute évidence vif et précis. »
Qui avait dit qu’un roi ne reste PAS seul avec un assassin ? Bon, de toute manière, c’est pas ce roi qu’on va regretter, ça non. D’ailleurs, comme Mederick, moi, c’était plus Thorlof dont je cherchais le meurtrier.
Je pense t’avoir déjà répondu là-dessus. J’ajoute juste qu’il n’y aura pas dix combats comme cestui-là, du moins dans la première vaste partie.- le piège :
Bourrin, bourrin et bourrinisme… sont sur un bateau, bourrinisme tombe à l’eau…
Mais bon, il faudra t’attendre à ce qu’il existe des personnages très forts, souvent grâce à la magie – damned, j’en ai déjà trop dit.
- Olaf prend le soleil noir.
À ce moment là, espérons que le lecteur a oublié qu’il s’agissait d’imitations. En fait, me concernant, ce fut le cas .
J’avoue que le fatalisme de ce passage, l’opposition du hasard et de l’idée de destinée me plaît énormément. Très bon passage !
Alors, voyons voir maintenant tes suppositions^^
Hmm, voilà un résumé plutôt bon, bien que tu oublies peut-être : « Qui manie l’invocation, et dans quel but ? » Quoique ça rejoint peut-être ta question 2. Peut-être…Les questions que se pose donc le lecteur sont :
- qui est ce type en noir
- y a quelque chose de pourri au royaume qu’on nous montre, mais quoi ?
- finalement, Olaf va mourir ou non ? (sans doute oui, mais pas si sûr)
- accessoirement : qui a tué le roi… (mais en fait ça revient à la question deux).
Soyons fous !Cette idée commence avec T’Nathaus (allez, on le dit : Thanatos !)
C’est tout à fait cela. Cependant, je ne souhaite pas non plus faire de ce texte une quelconque dénonciation qui n’aurait aucun intérêt, et surtout serait tout à fait illégitime, je pense. Bref, oui, mais malgré sa noirceur, ce récit devrait se terminer sur une note positive – dans une certaine mesure. En fait, plus que de s’intéresser à un monde, je m’intéresse plus à des individus en particulier, mais cela se verra de façon plus évidente par la suite. Je l’espère.En deux mots, c’est une critique de notre monde qui est faite là, un monde de compétition, un monde où, qu’on le veuille ou non, domine et dominera toujours la loi du plus fort et la prévalence de la sélection naturelle.
J’ai tout faux ? Peut-être, mais je fais avec les éléments du bord.
Et quand le narrateur dit : « ce monde est le monde », crois-tu qu’il parle forcément du nôtre ? Crois-tu que le narrateur est l’auteur, que c’est moi ?
Cependant, très bonne réflexion !
Tu n’as pas tort…Dernière remarque :
« Eh bien, voyageur ? Pourquoi détournes-tu les yeux ? Je t’avais prévenu : ce monde est impitoyable. »
Impitoyable ? On fait pire quand même. La mort d’Olaf est d’ailleurs plutôt romantique dans l’idée. Laisser la mort entre les mains du hasard, etc…
Oui, je n’en étais pas vraiment satisfait, comme je l’ai dit plus haut à Zara. A trop vouloir anticiper, je me trompe. Va falloir que je modifie ça.Un peu directif le narrateur. C’est une bonne idée (on croit tout ce qu’on lit), mais ne pas exagérer non plus. Ceci dit, pour le coup, je pense que c’est plutôt bien comme tu l’as fais. Bien sûr, ça choque, mais l’effet me semble présent.
« Tu ne veux pas t’y résoudre ; comme je te comprends ! »
Là, par contre, ça va trop loin. Autant je suis prêt à croire que je détourne le regard face à un monde impitoyable, autant je suis bien trop prêt à accepter que ce monde soit mon monde, même si je ne tire pas les conséquences de cette affirmation. Ce « tu ne veux pas t’y résoudre » m’apparaît comme une absurdité. C’est la goutte qui fait déborder le lecteur , lecteur qui ne se considère pas comme un lâche aisément effarouché, ni comme une jeune pucelle tout aussi impressionnable (désolé pour les pucelles).
Disons que depuis le départ, d’une certaine façon, le narrateur est dissocié de l’auteur, tout comme le voyageur est dissocié du lecteur… En tout cas, il est possible de le voir comme ça, tout comme il est possible de ne pas les dissocier. Au lecteur de faire son choix, le choix de ce qu’il veut lire, en quelque sorte.« Ne reste pas hypnotisé ainsi, ose regarder ! Je vois, il est sans doute encore trop tôt ... Dommage, tu te forces à attendre, tu te forces à regarder plus longtemps ce monde. »
Là, c’était culotté ! Mais c’est bon, ça marche. Mais que de cynisme. T’attendais-tu vraiment à cet effet, l’avais-tu prévu ? Le fait que le lecteur se dissocie de celui à qui parle le narrateur, et qu’il attende avec effervescence que ce fameux type veuille bien lever le regard, tout comme le narrateur qui décrit la scène, puis la sentence qui tombe : il faut attendre…
Merci !Le reste va de plutôt bien à carrément super (le coup du hasard et destinée notamment).
@ Iliaron
Cela fait partie des quelques éléments que j’ai écrits pour me faire vraiment plaisir ! Je pense au barde, je pense à Fadamar et au Hasard, je pense au narrateur… Bref, c’est avant tout pour moi que j’ai introduit tout cela… et que ça plaise me fait vraiment plaisir.Par exemple, rares sont les personnes à introduire un barde, et à le faire vraiment parler comme un barde (bon, c'est peut-être exagéré de toujours utiliser des rimes, mais ça met dans l'ambiance). Pour cela, bravo!
De même, tes personnages prennent maintenant un peu plus vie; il y en a moins, mais on les ressent plus!
Enfin, le narrateur qui parle au lecteur est vraiment bien fait. J'apprécie vraiment!
J’y pense après coup : ton ambiance est vraiment réussi : nous garder dans le mystère a autant d’avantages que d’inconvénients : on se sent vraiment perdu dans ton monde. Il n’est pas angoissant pour autant (quoique), mais bien destabilisant. En fait, si, il est justement inquiétant pour cela : on a pas de repères, on sent que quelque chose ne tourne pas rond sans pour autant pouvoir mettre la main dessus car jamais tu n’aborde un événement de front.
D’une certaine façon, l’intrigue est volontairement dissimulée. Cependant, Imperator a remarquablement relevé les questions les plus importantes qui se posent, et qui au final se rejoindront. Ainsi, j’essaie de dessiner l’intrigue en filigrane, mais je suis sans doute encore trop, trop… ah, oui, trop obscur.Par contre, le principal défaut est l'intrigue: déjà, je ne trouve pas le fil rouge, et cela, ça me dérange: je ne sais pas où l'on va.
Par exemple: je n'ai même pas vraiment compris la raison de la mort de tant de nobles (peut-être est-ce finalement ça l'intrigue).
Un « dieu », peut-être… Ou plutôt une entité qui ira en s’affaiblissant à mesure que Fadamar se posera des questions.De même, le Hasard présenté comme personnage, je me demande si c'est forcément pratique. A moins que ce ne soit en réalité un dieu, alors là, je te tirerais mon chapeau car c'aurait été bien caché! (en fait, cacher deux fruits empoisonnés dans deux tas remplis de fruits, faut vraiment pas avoir de chance!
Oui, sans doute, un problème de narration déjà relevé par Zara, le passage des pensées à l’action de façon soudaine et continuelle… Les phrases courtes sont un choix, mais peut-être devrait-je éviter ces passages de façon trop régulière et surtout trop rapprochée.Ah voui, pareillement, l'arme de chair, je n'ai pas du tout compris qui c'était. D'ailleurs, à ce moment, j'ai trouvé que la narration en faisait trop: à trop vouloir cacher un mystère, tu t'y perds un peu . C'est surtout la juxtaposition de tant de phrases courtes et l'effet "il est là il est plus là il réapparaît il disparaît". On ne sait plus où l'on en est (en même temps, c'est bien joué car on assiste vraiment à ce que vivent les mercenaires). C'est peut-être la narration qui tantôt se place dans les pensées de l'arme, tantôt en extérieur lorsque l'arme passe à l'action.
Ouf ! C’est déjà ça^^. A propos de l’Arme de chair : si tu devais ne retenir qu’un seul personnage, retiens cestui-là. Et Fadamar. Et Mederick. Et les mercenaires. Et…(l'assassion, le vampire, les trois mercenaires et l'arme de chair (je trouve presque que ce dernier personnage est la goutte d'eau qui fait déborder le vase et qu'il est presque trop ambitieux de traiter son action dès maitnenant, mais je ne vais pas gacher toute ton intrigue simplement pour faciliter ma lecture^^), je les suis mieux, je partage, en quelque sorte, mieux leur destinée, et je sens presque poindre un fil rouge (enfin ): la cause de la mort de Thorlof (et du roi à la limite, bien que l'assassin alors mis en présence (le truc vaguement humain immonde du chapitre II) est peut-être la cause d'une mort si prématurée.
Merci pour les encouragements !Au final, peut-être que le fait de ne donner ni nom au pays, à la ville, au roi... me destabilise un peu, car l'on a besoin de repères. Cependant, tu vas au bout de ta démarche - pour cela je t'applaudis - tu tentes quelque chose à fond et tu oses vraiment te démarquer d'un certain classicisme! Ton texte est donc vraiment différent des autres, mais il n'empêche pas qu'il ait ses qualités! Et je commence à les trouver !
Je reviens à Zara :
Eh bien, tu peux trouver ces questions dans ma réponse :D'ailleurs, tu pourrais très bien nous donner des pistes sur ce que tu souhaites avoir: as-tu des questions? des points qui t'avaient posé problèmes? Des choses que tu as tentées mais dont tu n'es pas sûr que cela ait fonctionné, etc.
1/ A propos du lecteur : jusqu’à quel point peut-on lui « faire confiance » ?
2/ Les personnages : comment en développer beaucoup en peu de lignes, pour ensuite revenir dessus ?
3/ Un personnage jouant sur le Hasard : gênant ?
4/ De la poésie dans un texte : est-ce de trop ?
Et il y en a sans doute encore beaucoup…
Ouf, merci à vous !
PS : encore combien de temps pour commenter cette MAJ ?
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- Zarathoustra
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- Hors Ligne
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Eh bien, tu peux trouver ces questions dans ma réponse :
1/ A propos du lecteur : jusqu’à quel point peut-on lui « faire confiance » ?
Bon, les chroniques ne sont pas tout à la fait la bonne manière de lire un texte avec des indices parsemés le long du récit sur tout si ils ne sont pas trop mis en valeur où si ils sont censé expliquer une scène plus tard.
Donc je répondrais: ça dépend. Mais je pense que ton récit abuse trop de système surtout quand je lis tes réponses et tes explications. Pose d'abord une intrigue solide et clair pour ensuite l'enrichir car, pour ma part, il me faut un fil conducteur plus fort pour vraiment m'immerger dans une histoire. Mais, les autres te préciseront.
Cela dit, je trouve parfois que tes pistes sont quand même trop discrètes. Et que leurs utilisation l'est autant si bien qu'on peut passer à côté les deux fois. Si je comprends, tu veux faire une sorte d'enigme ou de puzzles que le lecteur doit reconstituer pour vraiment tout comprendre? C'est intéressant, mais je ne suis pas sûr que ce soit ce que je recherche en lisant. Prenons une roman policier: tu peux trouver des indices, des suspects, mais il y a toujours une histoire central qui unifie l'ensemble. Et l'auteur les distribue comme tels. Jene suis pas sûr que ça rende la lecture confortable... Mais nous verrons! Ce qui est sûr, c'est que lire les chapitre avec autant d'espace va pas faciliter la tache...
L'idéal est de leur donner un trait de caractère fort ou atypique. Tu n'as pas besoin de faire des lignes dessus.2/ Les personnages : comment en développer beaucoup en peu de lignes, pour ensuite revenir dessus ?
Exemple:
- Dudule n'était pas forcément grand ou beau, mais il se déplaçait avec une telle gràce qu'on ne pouvait s'empêcher de le regarder.
- Toto, derrière ses lunettes, dissimulait une vilaine cicatrice et un regard d'acier. Lorsqu'il les retirait, il savait pertinent combien il mettait mal à l'aise son interlocuteur.
- Mimine surprenait toujours son entourage par sa voix extrèmemnt grave et sa manie de toujours vouloir laisser ses phrases inachevées, comme si toute chose en ce monde se devait d'être mysterieux.
Je ne sais pas si ça clarifie, c'est complètement improvisé, mais je trouve que ces trois personnége retiennent un peu l'attention, surtout qu'on peut les développer un peu plus sans nuire.
Si sa professxion est de tuer et qu'on le paie chèrement pour, je dirais que c'est même illogique.3/ Un personnage jouant sur le Hasard : gênant ?
Il y a mettre de la Poésie et mettre un peu de poésie dans ton texte (dans le sens poétique), je ne sais pas ce que tu entendais par ta question... . Pour ma part, je ne vois pas ce qui t'empêcherait de le faire. Pour le premier cas, il faut quand même faire l'effort que ça ne soit pas ridicule ou pédant. Je dirais que c'est casse figure. Pour le deux, je crois que beaucoup ici le font.4/ De la poésie dans un texte : est-ce de trop ?
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- Iliaron
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A toi de voir en même temps. C'est à l'auteur de décider quelles remarques sont intéressantes, celles qui peuvent s'intégrer sans problème dans son intrigue, ou celles formulées qui changeraient l'intrigue voulu. En effet, seul toi connaît tous les buts et aboutissements de ton histoire. Par exemple, je te conseillais de taire pour l'instant l'arme de Chair, alors que tu en as grandement besoin dans ton intrigue.1/ A propos du lecteur : jusqu’à quel point peut-on lui « faire confiance » ?
Je pense comme Zara pour cela. Cependant, je suis persuadé qu'au chapitre II tu pouvais présenter: Olaf, Thorlof, Mederick, le nécromancien, et c'est tout. Déjà, les autres sont oubliés, et ce sont les seuls qui semblent pour l'instant être importants. Mais mettre les noms de tous me semble encore inutile.2/ Les personnages : comment en développer beaucoup en peu de lignes, pour ensuite revenir dessus ?
Et bien entendu, bien les différencier. Tes noms sont en grecs, super, c'est une très bonne idée! Maintenant, tout le monde ne fait pas grec, moi le premier , donc une traduction à côté serait excellente:
Tnataus, souvent surnommé le corbeau pour ses innombrables rapines...
Je formulerais la question autrement: as-tu besoin du hasard?3/ Un personnage jouant sur le Hasard : gênant ?
Si le dieu du hasard a un rôle important dans l'intrigue, par exemple s'il est battu à la fin... alors garde-le (ou alors si tous les assassins se vouent par tradition à ce dieu, tradition qui a un lien avec l'intrigue).
Par contre, si c'est simplement pour donner un trait de caractère plutôt futile, mieux vaut enlever (comme a dit Zara, ça peut être gênant, et faire aussi penser aux deus ex machina). Tu peux très bien faire passer ton message de toute autre manière: par exemple, empoisonner quelqu'un, et il existe une antidote, que la personne doit trouver avant. Il y aurait encore le hasard, mais bien plus faible!
Ca ne m'a pas gêné, à condition de ne pas en abuser et que le texte ne devienne pas simplement un défouloir à vers. Si ça s'intègre bien dans le texte, no problem, sinon, je ne suis pas fan. Pour l'instant, j'apprécie l'effort! Mais ton texte doit quand même avancer, et il ne faut pas non plus qu'à chaque taverne ton barde nous sorte une chanson...4/ De la poésie dans un texte : est-ce de trop ?
Iliaron
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- San
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Beaucoup de choses ont été dites (la critique d'Impe comme toutes les critiques d'Impe m'a interpelée, séduite et laissée un peu pantelante au niveau de quoi mettre dans la mienne )
En tout cas, il y avait un point que je voulais relever avant tout, et qui est un détail futile mais moi ça me botte, c'est les noms des personnages, et particulièrement ceux avec une consonne détachée genre N'Maiz, T'Nataus, V'Fohs, L'Fyhls... Pour Thanatos c'est assez clair, est-ce que tous les autres sont inspirés d'autres mots? Dis moi si ça vaut la peine que je cherche, et des indices peut-être Et puis pour tous les autres noms, d'où viennent-ils etc...
A part ça : l'intrigue. Pour avoir écrit en partie l'Histoire de l'Ogre je dois dire que ça ne me dérange pas du tout que l'histoire s'éclate, aille prendre du bon temps ailleurs comme ça pendant qu'on essaie de la démêler sans même penser que ça soit possible. Pour ça, je dois dire que ça sera très plaisant quand on commencera à comprendre, et je ne suis pas pressée (et si on s'y retrouve à peine dans les personnages présentés, et bien ça va venir et la relecture de l'histoire entière lorsqu'on l'a lue en entier prend alors tout son intérêt, ce qui n'est pas plus mal!)
Le style : fort agréable ma foi (insouciance, au fait) ; rien à redire de constructif, vu ce qui a déjà été dit. En tout cas, bien joué.
Quoi d'autre? Vivement la suite Voilà voilà.
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- Falc'hun
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Pour ce qui est de l’élocution du barde je trouve tout simplement l’idée géniale. En plus la façon de l’introduire est de mon point de vue très bien trouvée. Par la suite tu pourrais soit le limiter soit l’utiliser à chaque fois que le personnage parle. Mais dans ce cas le faire parler en quatrains risque, si son rôle comporte beaucoup de dialogues, de se révéler assez lourd. A moins d’une grande habileté de ta part. Par contre le faire parler avec de simples rimes, par exemple, pourrait s’avérer judicieux et moins rébarbatif sur la longueur pour le lecteur. En réservant les quatrains ou autres strophes classiques pour des dialogues importants.
Je trouve également que l’annonce de la mort du roi est bien trouvée et montre que finalement le roi n’est qu’une personne comme les autres et que tout roi qu’il soit la mort de l’ami de Merderick compte plus que celle du souverain.
Un autre point qui a suscité un débat intéressant c’est l’escarmouche dans la forge. Je ne reviendrais pas sur ton parti pris quant au style et à la narration, que je trouve assez intéressante. Mais je voudrais juste te suggérer de peut être modifier un peu ta mise en page de manière à mieux distinguer les passages où pensent les personnages et les phases d’action pour rendre le tout un peu plus clair.
Pour ce qui est de la poésie je connais un petit auteur quasi inconnu qui l’a utilisée dans ses romans : un certain JRR Tolkien
Je trouve que le paragraphe avec la silhouette noire encapuchonnée apporte beaucoup à cet endroit en titillant la curiosité du lecteur. Ce qui m’amène au scénario (vous remarquerez l’habile transition (comment ça on est pas à la télé, on m’aurait menti ? ). Pour ma part je suis assez amateur d’intrigues sombres et compliquées dont on ne connaît les tenants et aboutissants qu’à la fin. La manière que tu as de l’introduire me plaît beaucoup, reste à voir comment tu vas la porter au grand jour et je suis impatient de le découvrir.
Pour ce qui est de la « voix off » je trouve l’idée originale et plaisante. Ca change un peu de la relation classique narrateur/lecteur.
Je trouve que ton histoire est vraiment mûrie et aboutie. Mais le texte en lui-même manque de maturité. Certains passages mériteraient quelques modifications et que tu portes autant attention aux détails au niveau de l’écriture que tu en portes au niveau du scénario.
Pour conclure sur le texte je dirai que malgré les imperfections techniques qui parasitent un peu la lecture, m’empêchant de me focaliser sur l’histoire, je sens que tu as une bonne marge de progression. De fait j’ai hâte de lire la suite et de découvrir qui est l’ennemi intérieur.
Pour ce qui est de tes quatre questions :
A propos du lecteur : jusqu’à quel point peut-on lui "faire confiance" ?
Je crois que le lecteur à la base porte une certaine confiance à l’auteur et que si celui-ci ne la respecte pas le lecteur ne termine pas le livre ou alors n’en garde que peu de souvenir. Je cois que dans ton cas il faut que le lecteur se prenne au jeu de ce scénario trouble. Et pour qu’il ne décroche pas il faut aiguillonner sa curiosité et le satisfaire à la fin. Que la chute soit à la hauteur de sa réflexion et sa curiosité.
Comme l’a dit Zarathoustra, un élément fort du personnage pour le décrire convient si ce personnage est secondaire. Par contre un personnage principal peut être décrit comme quand on rencontre quelqu’un, par petites touches, progressivement.2/ Les personnages : comment en développer beaucoup en peu de lignes, pour ensuite revenir dessus ?
3/ Un personnage jouant sur le Hasard : gênant ?
Je dirais plutôt original. Certaines personnes aiment les autres pas. A toi de voir si tu veux plaire au plus grand nombre où alors essayer de faire quelque chose qui aie une personnalité propre. Pour ma part j’adhère totalement.
4/ De la poésie dans un texte : est-ce de trop ?
Je crois que j’ai déjà répondu à cette question un peu plus tôt. Du moment que c’est bien fait, approprié à la situation et que ça apporte un plus à l’histoire je crois que tu dois continuer.
Enfin bref moi c’que j’en dis…
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- Monthy3
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@ Zara
Disons que l'historie arrive vraiment avec d'un côté les mercenaires, dont on suivra l'enquête, et de l'autre côté divers points de vue, ceux de Mederick et de l'Arme de chair notamment. Maintenant, il est vrai que je prends peut-être trop de temps pour poser tout ça, ce qui fait que l'on s'y perd. Je pense que le début sera à revoir sans son ensemble, mais pour l'instant j'ai déjà suffisamment de mal à me motiver pour la suiteSi je comprends, tu veux faire une sorte d'enigme ou de puzzles que le lecteur doit reconstituer pour vraiment tout comprendre? Roulement des yeux C'est intéressant, mais je ne suis pas sûr que ce soit ce que je recherche en lisant.
Oui, je vois à peu près. Reste à faire transparaître de tels caractères plus loin que par leur simple énonciation.Je ne sais pas si ça clarifie, c'est complètement improvisé, mais je trouve que ces trois personnége retiennent un peu l'attention, surtout qu'on peut les développer un peu plus sans nuire.
Disons que c'est un aspect qui me plait particulièrement, et je ne compte pas trop exagérer dessus (le coup du 1er assassinant sera sans doute le plus osé). Disons qu'il provoquera la hasard, avant de se poser des questions à son propos...Si sa professxion est de tuer et qu'on le paie chèrement pour, je dirais que c'est même illogique.
Je pensais bien à la Poésie Comme les mots du barde, par exemple. Mais, apparemment, ça plait, donc je vais poursuivre dans cette voie.Il y a mettre de la Poésie et mettre un peu de poésie dans ton texte (dans le sens poétique), je ne sais pas ce que tu entendais par ta question... . Pour ma part, je ne vois pas ce qui t'empêcherait de le faire. Pour le premier cas, il faut quand même faire l'effort que ça ne soit pas ridicule ou pédant. Je dirais que c'est casse figure. Pour le deux, je crois que beaucoup ici le font.
@ Iliaron
Oui, mais certaines remarques peuvent passer inaperçues alors qu'elles ne doivent pas l'être. D'où la question de la perspicacité du lecteur, et surtout de l'embrouillement du narrateurA toi de voir en même temps. C'est à l'auteur de décider quelles remarques sont intéressantes, celles qui peuvent s'intégrer sans problème dans son intrigue, ou celles formulées qui changeraient l'intrigue voulu. En effet, seul toi connaît tous les buts et aboutissements de ton histoire. Par exemple, je te conseillais de taire pour l'instant l'arme de Chair, alors que tu en as grandement besoin dans ton intrigue.
Effectivement, quelques-uns (mais 2 ou 3 à tout casser) ne sont pas essentiels immédiatement.Je pense comme Zara pour cela. Cependant, je suis persuadé qu'au chapitre II tu pouvais présenter: Olaf, Thorlof, Mederick, le nécromancien, et c'est tout. Déjà, les autres sont oubliés, et ce sont les seuls qui semblent pour l'instant être importants. Mais mettre les noms de tous me semble encore inutile.
Evitons quand même de tomber dans le cliché au moment de la description de personnages aussi torturésdonc une traduction à côté serait excellente:
Tnataus, souvent surnommé le corbeau pour ses innombrables rapines...
Il a une importance primoridiale dans la psychologie du personnageSi le dieu du hasard a un rôle important dans l'intrigue, par exemple s'il est battu à la fin... alors garde-le (ou alors si tous les assassins se vouent par tradition à ce dieu, tradition qui a un lien avec l'intrigue).
Comme je l'ai dit plus haut à Zara, je compte limiter l'aspect trop osé du hasard. Par exemple comme tu le dis.Tu peux très bien faire passer ton message de toute autre manière: par exemple, empoisonner quelqu'un, et il existe une antidote, que la personne doit trouver avant. Il y aurait encore le hasard, mais bien plus faible!
Ne t'inquiète pas, ce ne sera pas le casCa ne m'a pas gêné, à condition de ne pas en abuser et que le texte ne devienne pas simplement un défouloir à vers. Si ça s'intègre bien dans le texte, no problem, sinon, je ne suis pas fan. Pour l'instant, j'apprécie l'effort! Mais ton texte doit quand même avancer, et il ne faut pas non plus qu'à chaque taverne ton barde nous sorte une chanson...
@ san
C'est pour ça que je ne lis jamais les critiques des autres avant de commenter un texteBeaucoup de choses ont été dites (la critique d'Impe comme toutes les critiques d'Impe m'a interpelée, séduite et laissée un peu pantelante au niveau de quoi mettre dans la mienne Moqueur )
De tête (j'ai quelques trous ), N'Maiz vient de nomizo qui signifie "penser", L'Fyls de philos qui signifie "l'ami", V'Fohs doit être une histoire de cadavre, K'Rahsco vient de korax qui signifie "corbeau", L'Gellaus d'un mot qui signifie "messager"... Pour les autres, ce sont souvent des personnages que je jouais à Baldur's gate, Fadamar Lamesombre étant un assassin petite-personne, Therk Poingtonnerre un nain tueur de magiciens, Arandir un barde humain...c'est les noms des personnages, et particulièrement ceux avec une consonne détachée genre N'Maiz, T'Nataus, V'Fohs, L'Fyhls... Pour Thanatos c'est assez clair, est-ce que tous les autres sont inspirés d'autres mots? Dis moi si ça vaut la peine que je cherche, et des indices peut-être Kirby malin Et puis pour tous les autres noms, d'où viennent-ils etc... Sourire
J'espère que tu ne seras pas déçuePour ça, je dois dire que ça sera très plaisant quand on commencera à comprendre, et je ne suis pas pressée (et si on s'y retrouve à peine dans les personnages présentés, et bien ça va venir et la relecture de l'histoire entière lorsqu'on l'a lue en entier prend alors tout son intérêt, ce qui n'est pas plus mal!)
Peut-être un peu trop insouciant, effectivement, ce qui a pu m'être reproché. J'essaierai d'être plus rigoureux.Le style : fort agréable ma foi (insouciance, au fait) ; rien à redire de constructif, vu ce qui a déjà été dit. En tout cas, bien joué.
@ Falc'hun
Pour le premier cas, je suis d'accord avec toi. Pour le coup des melles, je crois que c'est surtout la tournure qui est ambigueA savoir "banal" pour la villa qui insinue qu’elle est sans intérêt, or, selon ce que tu as répondu, le terme "classique" serait peut être plus approprié. De même "imitation" pour les soleils noirs vis-à-vis des melles peut enduire d’erreur (comment ça on dit "induire en erreur" Choqué ). Préciser que les fruits sont identiques un peu plus implicitement limiterait sans doute la confusion.
Il ne parle pas qu'en quatrains, heureusement ! En revanche, pour l'instant, je n'ai utilisé que des vers de 6 syllabes, et j'hésite entre continuer, ce qui est tout de même assez difficile, ou m'ouvrir à d'autres formes.Pour ce qui est de l’élocution du barde je trouve tout simplement l’idée géniale. En plus la façon de l’introduire est de mon point de vue très bien trouvée. Par la suite tu pourrais soit le limiter soit l’utiliser à chaque fois que le personnage parle. Mais dans ce cas le faire parler en quatrains risque, si son rôle comporte beaucoup de dialogues, de se révéler assez lourd. A moins d’une grande habileté de ta part. Par contre le faire parler avec de simples rimes, par exemple, pourrait s’avérer judicieux et moins rébarbatif sur la longueur pour le lecteur. En réservant les quatrains ou autres strophes classiques pour des dialogues importants.
Sans doute le défaut de l'insouciance dont parlait plus haut san (mais en en faisant une qualité ). Ce passage devra être sans nul doute retravaillé.Mais je voudrais juste te suggérer de peut être modifier un peu ta mise en page de manière à mieux distinguer les passages où pensent les personnages et les phases d’action pour rendre le tout un peu plus clair.
Tu aurais en tête le nom d'une de ses oeuvres ? Comme il ne me dit pas grand-chose, je pourrai peut-être me renseigner.Pour ce qui est de la poésie je connais un petit auteur quasi inconnu qui l’a utilisée dans ses romans : un certain JRR Tolkien
Chouette, je ne suis pas le seul à apprécier ce genre de récitsPour ma part je suis assez amateur d’intrigues sombres et compliquées dont on ne connaît les tenants et aboutissants qu’à la fin. La manière que tu as de l’introduire me plaît beaucoup, reste à voir comment tu vas la porter au grand jour et je suis impatient de le découvrir.
Je note.Pour ce qui est de la « voix off » je trouve l’idée originale et plaisante. Ca change un peu de la relation classique narrateur/lecteur.
Le scénario lui-même n'est pas si précis que ça dans ma tête. Enfin, relativement quand même, mais toute la difficulté est de savoir où je dois aller dans chaque passage, et où je veux aller aussi. J'ai les étapes, les avenirs des personnages... mais pas encore de façon claire la façon dont les événements vont se dérouler. Je vais profiter des vacances pour "fortifier" tout ça, et je me concentrerai ainsi plus sur l'écriture elle-même pendant l'année.Je trouve que ton histoire est vraiment mûrie et aboutie. Mais le texte en lui-même manque de maturité. Certains passages mériteraient quelques modifications et que tu portes autant attention aux détails au niveau de l’écriture que tu en portes au niveau du scénario.
En quelque sorte, toujours brandir un bout de carotte sous son nez, sans le retirer brusquement à chaque fois.Je crois que le lecteur à la base porte une certaine confiance à l’auteur et que si celui-ci ne la respecte pas le lecteur ne termine pas le livre ou alors n’en garde que peu de souvenir. Je cois que dans ton cas il faut que le lecteur se prenne au jeu de ce scénario trouble. Et pour qu’il ne décroche pas il faut aiguillonner sa curiosité et le satisfaire à la fin. Que la chute soit à la hauteur de sa réflexion et sa curiosité.
Tu dois bien savoir quelle option j'ai choisie. J'écris quand même pour me faire plaisir, et j'ai introduit tout ce dont j'avais envie : des personnages ambigus et originaux, une relation narrateur-lecteur, une intrigue sans doute un peu trop obscure... Maintenant, il reste à conjuguer plaisir du narrateur et plaisir du lecteur, et ce n'est pas facileJe dirais plutôt original. Certaines personnes aiment les autres pas. A toi de voir si tu veux plaire au plus grand nombre où alors essayer de faire quelque chose qui aie une personnalité propre. Pour ma part j’adhère totalement.
Ouf, j'ai fini. Merci encore à vous
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- Falc'hun
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Pour le coup des melles, je crois que c'est surtout la tournure qui est ambigue
Tout à fait d'accord.
j'hésite entre continuer, ce qui est tout de même assez difficile, ou m'ouvrir à d'autres formes.
Je pense que continuer apporterais de la personalité au récit. En plus cette élocution spécfique au personnage permet de rendre plus vivant un dialogue en écartant les "dit le barde...". Et puis c'est un petit chalenge qui peut s'avérer interssant.
Sans doute le défaut de l'insouciance
Je suis d'accord avec San sur le fait que l'insouciance est une qualité, mais en même temps il faut mettre de temps en temps les pieds sur terre. Le tout est de trouver un bon équilibre.
En quelque sorte, toujours brandir un bout de carotte sous son nez, sans le retirer brusquement à chaque fois.
C'est imagé mais oui c'est ça. Et puis de temps en temps donner un petit bout de carotte et surtout à la fin lui offrir un champ entier.
il reste à conjuguer plaisir du narrateur et plaisir du lecteur
Je crois que c'est quand on se fait plaisir qu'on à le plus de chance de faire plaisir au lecteur. Ca se sent dans l'oeuvre. Un exemple qui n'a pas grand chose à voir, les meilleurs matchs de foot que j'aie vu sont ceux où les joueurs prenaient leur pied sur le terrain.
Merci encore à vous
De rien. Merci a toi de nous faire partager les aventures de tes "héros".
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- Monthy3
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Alors je continuerai dans cette voieJe pense que continuer apporterais de la personalité au récit. En plus cette élocution spécfique au personnage permet de rendre plus vivant un dialogue en écartant les "dit le barde...". Et puis c'est un petit chalenge qui peut s'avérer interssant.
Ah, mais ne t'inquiète pas, je voyais ça aussi comme un défaut de mon côté. Je notais juste avec amusement les différences de point de vueJe suis d'accord avec San sur le fait que l'insouciance est une qualité, mais en même temps il faut mettre de temps en temps les pieds sur terre. Le tout est de trouver un bon équilibre.
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- San
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