Petite surprise
- Lomerandin
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il y a 18 ans 11 mois #8684
par Lomerandin
Petite surprise a été créé par Lomerandin
Votre fouineur préféré ressort cette vieillerie pour votre plus grand plaisir. Bonne lecture !
Une surprise de décembre 2002 (!) par Dude
Grotski se dressait dans la neige comme un arbrisseau mal planté. Le gobelin grelottait sous la neige qui tombait en gros flocons, recouvrant le campement des peaux-vertes de son blanc manteau. Grotski pestait contre le sort : être désigné volontaire pour être de garde ! Le jour de Mork en plus ! Quand son chef Ben Urk lui avait ordonné de se rendre à la porte sud pour son tour de garde, il avait bien failli protester mais la vision fugace de sa petite tête volant dans les airs l’en avait dissuadé. Après tout, qu’est-ce qu’il a de spécial ce jour ? Hélas, Grotski le savait très bien. Ce soir-là tous les peaux-vertes se regroupaient dans la grande hutte, aussi large que deux terrains de Blood Bowl et aussi haute que Bounty, le géant de la horde, pouvait lever ses bras en forme de troncs d’arbres sans parvenir à toucher le toit ! Des jeux étaient organisés : chevauchée de squigs, lancés de snots, peut-être même qu’il y aurait des nains à dessouder cette année ! Et puis, la bière de champignons allait couler à flots, les chamanes préparaient toujours des boissons spéciales en cette occasion. Grotski se rappela le vieux Grin Pys concoctant d’étranges mixtures dans sa hutte située un peu à l’écart du camp. Il n’aimait pas être dérangé, ça non, et le pauvre Grotzya avait payé cher sa curiosité… A cette pensée, le gobelin ne put s’empêcher de sourire.
La nuit se faisait plus sombre maintenant, accroissant le sentiment de solitude de Grotski. Toujours agrippé à sa lance, il subissait l’assaut du froid mordant qui traversait l’étoffe de sa tunique. Pourtant, il entendait distinctement les rires et les chants de ses congénères qui festoyaient ensemble, bien au chaud et la panse pleine. Soudain, un bruit tira le gobelin de sa sombre rêverie. A nouveau en alerte, Grotski releva son casque qui lui tombait sur les yeux. Le bruit se fit de nouveau entendre, comme des pas de lourdes bottes qui bruissait sur la neige compacte. Peut-être est-ce l’heure de la relève ? espéra Grotski. Le gobelin dut retenir une exclamation lorsqu’il entraperçut une silhouette massive se découper parmi les ombres. Grotski retint son souffle et faisant preuve d’un courage peu coutumier à ceux de sa race, il entreprit une lente progression vers sa cible. Le gobelin se faufilait entre les huttes vides, prenant grand soin à ne pas trahir sa présence. Il se risqua à jeter un nouveau coup d’œil. A sa grande surprise, l’ombre qui se tenait à proximité de la grande hutte, avait disparu comme par enchantement ! Grotski se mit à ramper vers la hutte où les festivités battaient toujours leur plein d’après les chants rauques des orques éméchés. L’excitation face au danger avait chassé le froid du corps du gobelin et la perspective de se couvrir de gloire le jour de Mork lui redonnait tout son entrain. Grotski se releva en douceur et entreprit de faire le tour de la grande hutte. Il avançait à pas feutré, pointant sa lance devant lui, quant tout à coup, il tomba nez à nez avec un étrange attelage tiré par les bêtes majestueuses aux cornes semblables à des branches noueuses. Grotski, stupéfait, n’avait rien vu de pareil de toute sa vie. Il s’approcha lentement mais les bêtes l’ignoraient totalement. S’enhardissant, il jeta un regard dans l’attelage : sur les sièges en fourrure, se trouvait une sorte de sac qui rappela immédiatement à Grotski, les étranges sacoches que les nains utilisent dans leurs mines pour transporter leur minerai. Il tendit la main pour s’en emparer et…
-Hé ! Ne touche pas à ça… fit une grosse voix venant du toit.
Grotski leva les yeux et une ombre rouge le surplomba. En proie en une grande panique, le gobelin lâcha sa lance et, alors qu’il tentait de fuir, ses pieds glissèrent dans la neige, le précipitant au sol. Il se retourna en espérant repérer son ennemi et il le vit avec horreur descendre du toit. Personne ne pouvait l’aider. Il était seul face à son destin. « Je ne peux pas mourir, pas le jour de Mork ! » A cette pensée, Grotski empoigna son arc qui pendait en bandoulière dans son dos, encocha une flèche et tira sur son assaillant. Un cri retentit et tout fut fini. La silhouette chuta lourdement au sol dans un bruit de… clochettes ? Grotski s’approcha de sa victime. Sa flèche s’était fiché en plein dans l’œil : un sacré tir qu’il avait réalisé là ! Le gobelin était tout fier mais une question le taraudait : qui pouvait bien être cet homme à l’embonpoint apparent ? Cette longue barbe blanche, comme un nain. Et cette tenue rouge ? Et ces clochettes ? Curieux pour un espion quand même… Enfin, son tour de garde était fini et comme Grotski avait l’habitude de le dire : « tout est bien qui finit bien ».
Joyeux Noël
Une surprise de décembre 2002 (!) par Dude
Grotski se dressait dans la neige comme un arbrisseau mal planté. Le gobelin grelottait sous la neige qui tombait en gros flocons, recouvrant le campement des peaux-vertes de son blanc manteau. Grotski pestait contre le sort : être désigné volontaire pour être de garde ! Le jour de Mork en plus ! Quand son chef Ben Urk lui avait ordonné de se rendre à la porte sud pour son tour de garde, il avait bien failli protester mais la vision fugace de sa petite tête volant dans les airs l’en avait dissuadé. Après tout, qu’est-ce qu’il a de spécial ce jour ? Hélas, Grotski le savait très bien. Ce soir-là tous les peaux-vertes se regroupaient dans la grande hutte, aussi large que deux terrains de Blood Bowl et aussi haute que Bounty, le géant de la horde, pouvait lever ses bras en forme de troncs d’arbres sans parvenir à toucher le toit ! Des jeux étaient organisés : chevauchée de squigs, lancés de snots, peut-être même qu’il y aurait des nains à dessouder cette année ! Et puis, la bière de champignons allait couler à flots, les chamanes préparaient toujours des boissons spéciales en cette occasion. Grotski se rappela le vieux Grin Pys concoctant d’étranges mixtures dans sa hutte située un peu à l’écart du camp. Il n’aimait pas être dérangé, ça non, et le pauvre Grotzya avait payé cher sa curiosité… A cette pensée, le gobelin ne put s’empêcher de sourire.
La nuit se faisait plus sombre maintenant, accroissant le sentiment de solitude de Grotski. Toujours agrippé à sa lance, il subissait l’assaut du froid mordant qui traversait l’étoffe de sa tunique. Pourtant, il entendait distinctement les rires et les chants de ses congénères qui festoyaient ensemble, bien au chaud et la panse pleine. Soudain, un bruit tira le gobelin de sa sombre rêverie. A nouveau en alerte, Grotski releva son casque qui lui tombait sur les yeux. Le bruit se fit de nouveau entendre, comme des pas de lourdes bottes qui bruissait sur la neige compacte. Peut-être est-ce l’heure de la relève ? espéra Grotski. Le gobelin dut retenir une exclamation lorsqu’il entraperçut une silhouette massive se découper parmi les ombres. Grotski retint son souffle et faisant preuve d’un courage peu coutumier à ceux de sa race, il entreprit une lente progression vers sa cible. Le gobelin se faufilait entre les huttes vides, prenant grand soin à ne pas trahir sa présence. Il se risqua à jeter un nouveau coup d’œil. A sa grande surprise, l’ombre qui se tenait à proximité de la grande hutte, avait disparu comme par enchantement ! Grotski se mit à ramper vers la hutte où les festivités battaient toujours leur plein d’après les chants rauques des orques éméchés. L’excitation face au danger avait chassé le froid du corps du gobelin et la perspective de se couvrir de gloire le jour de Mork lui redonnait tout son entrain. Grotski se releva en douceur et entreprit de faire le tour de la grande hutte. Il avançait à pas feutré, pointant sa lance devant lui, quant tout à coup, il tomba nez à nez avec un étrange attelage tiré par les bêtes majestueuses aux cornes semblables à des branches noueuses. Grotski, stupéfait, n’avait rien vu de pareil de toute sa vie. Il s’approcha lentement mais les bêtes l’ignoraient totalement. S’enhardissant, il jeta un regard dans l’attelage : sur les sièges en fourrure, se trouvait une sorte de sac qui rappela immédiatement à Grotski, les étranges sacoches que les nains utilisent dans leurs mines pour transporter leur minerai. Il tendit la main pour s’en emparer et…
-Hé ! Ne touche pas à ça… fit une grosse voix venant du toit.
Grotski leva les yeux et une ombre rouge le surplomba. En proie en une grande panique, le gobelin lâcha sa lance et, alors qu’il tentait de fuir, ses pieds glissèrent dans la neige, le précipitant au sol. Il se retourna en espérant repérer son ennemi et il le vit avec horreur descendre du toit. Personne ne pouvait l’aider. Il était seul face à son destin. « Je ne peux pas mourir, pas le jour de Mork ! » A cette pensée, Grotski empoigna son arc qui pendait en bandoulière dans son dos, encocha une flèche et tira sur son assaillant. Un cri retentit et tout fut fini. La silhouette chuta lourdement au sol dans un bruit de… clochettes ? Grotski s’approcha de sa victime. Sa flèche s’était fiché en plein dans l’œil : un sacré tir qu’il avait réalisé là ! Le gobelin était tout fier mais une question le taraudait : qui pouvait bien être cet homme à l’embonpoint apparent ? Cette longue barbe blanche, comme un nain. Et cette tenue rouge ? Et ces clochettes ? Curieux pour un espion quand même… Enfin, son tour de garde était fini et comme Grotski avait l’habitude de le dire : « tout est bien qui finit bien ».
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Modérateurs: San, Kundïn, Zarathoustra