Je n'arrive plus à écrire

Bonjour, je poste ce message car je suis devant un problème assez dérangeant. J'ai envie d'écrire mais je ne réussit pas à en trouver l'envie. Vous disiez que l'homme était contradictoire?

Je ne sait pas pourquoi mais dès que j'ai une idée, a peine posé devant ma feuille/mon écran (selon les fois) je perds toutes mes idées. On dirait que mes histoires ont peur d'être posées sur un morceau de papier...

Si quelqu’un à le remède miracle à mon problème, je serais ravi de le connaître.

Je propose deux extrêmes que j'utilise:

1) Cesse d'essayer d'écrire. Il m'arrive de passer un mois sans plus même penser aux histoires que je pourrais écrire, puis, soudainement, je me retrouve un soir à rédiger une petite fanfiction de 5000 mots en l'espace de 6-7 heures.
Cela rejoint d'ailleurs les conseils qui étaient donnés sur le lien que tu as mis dans notre autre discussion.

2) Forces-toi à écrire. Même si c'est mauvais, même si tu n'y prends pas de plaisir. Je viens de débuter cette approche et ça fonctionne en partie. Pour le moment, c'est très désagréable, mais je finis doucement par me reprendre au jeu après les 500 premiers mots. Pas au point de dire que ça devient du plaisir à chaque coup, mais il y a quelque chose à creuser.
Et ça rejoint la théorie que j'exposais dans l'autre sujet.

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Sinon, en termes de formule magique... regarde un très, mais très mauvais film. Ou lis un très mauvais livre. Je te propose "the paranormal diaries" (c'est un film) qui m'a donné envie de rédiger mon propre script et de le réaliser avec les moyens du bord tant je suis persuadé d'être capable de faire mieux avec mes maigres compétences.
La colère est un moteur qu'on tend à trop ignorer.
Idéalement, il faudrait quelque chose que tu haïs.
La haine est le plus puissant des carburants qui ait été porté à ma connaissance.

Impe.

Forces-toi à écrire

Je me force mais je n'arrive pas à formuler mes phrases comme avant. A chaque fois que j'ai une idée d'écrit, que je l'ai formulé dans ma tête au mot près, que je me penche sur ma feuille, c'est le néant.
C'est comme si on me demandait de me coller à un aimant du même pôle, si tu vois ce que je veut dire, dès que je m'en rapproche, je suis brusquement repoussé.

si tu vois ce que je veut dire, dès que je m'en rapproche, je suis brusquement repoussé.

Je comprends parfaitement. Honnêtement, l'alternative "forces-toi" n'est là que parce que je veux croire qu'il est possible d'écrire comme "métier". Mais pour un écrivain amateur, quel intérêt y a-t-il à se forcer? Si ce n'est pas amusant, autant ne pas le faire.

Je me force mais je n'arrive pas à formuler mes phrases comme avant.

Pour avoir discuté avec pas mal d'écrivains amateur, beaucoup en arrivent là. Et au risque de te faire peur, beaucoup abandonnent l'écriture à ce stade (parce que ce n'est plus ni drôle, ni "facile").

Personnellement, je suis arrivé à un point où les mots ne voulaient plus venir non plus ("le nationaliste" qui était un effort voué à l'échec dès le départ). Si j'écris encore aujourd'hui, c'est bien à cause de mon implication dans une communauté particulière tournant autour d'un certain show, donc des "fanfictions" (ou pas, dépendant de la définition).

En fait, le fait d'écrire en anglais me permet de ne pas "trop" me soucier de savoir si la phrase est suffisamment bien faite ou pas, vu que mon vocabulaire est limité et ma sensibilité plus faible qu'en français.

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Une question cependant (je pose souvent beaucoup de questions, à défaut d'avoir des réponses):
"Qu'est-ce que tu espères retirer du fait d'écrire ?"

Tu as dit que tu cherchais à échanger sur le sujet et t'améliorer et un jour peut-être écrire un roman, mais, plus pragmatiquement, à court terme, lorsque tu déposes une phrase sur le papier (ou que tu tapes une phrase sur le clavier), qu'est-ce que cette phrase est censée t'apporter?

La question fait évidemment référence à la notion de "sens", sans lequel la motivation tend à diminuer. Celui qui commence à douter de l'utilité de ce qu'il fait tend à s'en désintéresser.

Parlant de motivation, il existe plusieurs équations, par exemple:
"valeur * espoir de succès = motivation" (source)
"gain * liberté * compétence = motivation" (pas retrouvé la source)

Je m'inspire personnellement de la seconde équation. Je pars du principe que pour être pleinement motivé pour une tâche, on doit se sentir libre dans la manière de l'accomplir, se sentir compétent pour l'accomplir et avoir la sensation que l'on va y gagner quelque chose de valeur (même si purement psychologique, voir pyramide de Maslow).

En termes d'écriture, il peut donc (mais là c'est théorique) arriver que quelqu'un cesse d'écrire ou cesse de se sentir motivé à écrire parce que:
- il ou elle se sent prisonnière de fortes contraintes (il faut écrire ainsi ou ainsi, sinon ce n'est pas bien et les gens vont détester le texte...)
- il ou elle ne se sent plus compétent(e) pour écrire un texte (auto-dépréciation ou suite à une critique négative ou l'absence de retours)
- il ou elle ne voit plus le gain qu'il y a à écrire ou ressent que le gain espéré ne pourra être atteint (je parle ici de pure subjectivité)

Du coup, je suppose que ma question n'a plus lieu d'être, vu que j'explique exactement pourquoi je te la pose. Ceci étant, elle avait aussi pour objectif de satisfaire ma propre curiosité, dans la mesure où plus je peux apprendre sur les expériences des différents écrivains amateurs que je rencontre, plus j'ai de chance d'un jour pouvoir contrôler ma propre motivation à écrire.

Parce que maintenant que j'ai 22 histoires ici sur les chroniques et grosso modo 40 sur le site de fanfiction (en anglais...), je sais quel gain j'aurais moi personnellement à pouvoir écrire plus souvent.

Impe.

En fait, j'écris énormément selon mes sentiments. Lorsque je brois du noir, j'écris du noir, lorsque je vois la vie en rose, j'écris du rose, lorsque je me promène dans une magnifique forêt, des centaines de poèmes me venaient à l'esprit, lorsque je voyait la déportation dans la seconde guerre en histoire géo, j'écrivais des poèmes et des textes en hommage.

Mais en fait, je n'arrive plus à écrire depuis que je n'arrive plus à comprendre mes sentiments. Je ne suis ni gai, ni triste, ni énervé, ni calme... Je me sent assez indifférent vis à vis des événements qui m'atteignent, comme un simple spectateur sans émotions avec un point de vue totalement externe.
En écrivant, avant de répondre à une envie, je réponds à un besoin, et je ne sait pas quel est ce besoin en ce moment, donc je ne sait comment y répondre.

En tout cas merci de ton aide.

je réponds à un besoin, et je ne sait pas quel est ce besoin en ce moment, donc je ne sait comment y répondre.

Si tu trouves la réponse un jour, je serais intéressé à la connaître moi aussi.

En tout cas merci de ton aide.

On va plutôt parler de soutien moral que d'aide à ce point .

Merci de ton soutien moral alors

merci des tes idée, je vais les mettre tout de suit à l'oeuvre.

Par contre, pour écrire un roman, j'écris quelques pages puis je perds mon inspiration, du coup je m'essaye aux nouvelles.

Merci en tout cas