[Correction?]Divers textes
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ça serais donc sympa de me dire quels sont les textes utilisable/publiable/Trop court/finis le espèce de flemmard c'est qu'un début.
le premier est un court prélude à un texte que j'ai commençé; Mais je ne compte pas réelement mettre la suite sur internet, en réalité... j'ai décidé de laisser la primeur a quelqu'un et pas avant qu'il ne soit terminé.
" Pourquoi ? Tu sais pourtant qu'en ce faisant tu te refuse au ciel, et ce pour l'éternité.
Tu n'y crois pas, je sais. Prétentieux athée qui sait différencier le vrai du faux sans accorder la moindre chance à l'inexpliqué. Pour toi, les plus heureux sont ceux qui partent, qui n'ont pas à vivre le deuil, pour se plonger dans l'oubli. Je prie beaucoup, en ce moment, tu sais. Pour oublier que tu me manques. Pour être assez fort pour aider ta femme à avoir ton bébé. Pour que tu te sois trompé toute ta vie. Je sais que c'est comme te trahir, mais mon souhait le plus chère est que tu te sois trompé, et moi aussi. Cela me laisse une chance de t'imaginer t'ébattre avec tes semblables, dans le paradis secret des athées."
Les mots s'enflammaient, accompagnant le mort. Seul. Il était le seul à qui ils étaient destinés. Les larmes sortaient sans discontinuer des yeux de Luc, trempant ses joues, son costume, les habitants de la ville. À moins que ce ne soit la pluie. Tu vois Jake, même les anges te pleurent... Marie s'approchait, cachée sous son parapluie gris, de façon à ne pas mouiller ses cheveux brun foncés et sa robe noire. Son visage était mouillé, mais le ciel était innocent. C'était la seule à se protéger de cette pluie. Grossesse oblige. Les collègues de travail de Jake, en groupes, formaient une tache plus noire dans l'atmosphère sombre de l'orage. Dans l'atmosphère sombre de la ville. Même avec du soleil, elle restait sombre. Les divers amis étaient éparpillés en petits groupes serrés dans la cours. Tous regardaient, sous la bulle en verre, la flamme rouge et jaune. Cette tache vive qu'étais le corps de l'homme qui avait compté pour eux. Jake leur offrait son dernier cadeau, sa chaleur combattait violemment la pluie glacée. Mais comme toute vie, cette flamme fléchit, rétrécit, emmenant avec elle chaleur et lumière. Ne laissant que le gris chagrin. Luc tourna le dos à la bulle et partit.
Il n'entendait pas Marie lui dire d'attendre. Il n'entendait plus rien. Son âme venait de se consumer. Il respirait, mais il ne vivait plus. Son cœur venait de s'éteindre. Ne lui restait que prière. Et abandon dans son métier. Ses prochains romans risquaient fort d'être sombres...
_Lucky, attends, il faut qu'on parle.
Luc sursauta lorsqu'une main le tira dans le monde des vivants. L'inspecteur Graf.
_Désolé, inspecteur, mais il faut que je rentre avant que le soleil ne sorte.
La phrase était sortit toute seule. De toute façon, il n'avait pas envie de parler. Une explication s'imposait quand même...
_Les morts vivants y sont sensibles.
Incompréhension dans son regard. Graf hésitait entre lui dire ce qu’il avait à lui dire et attendre une explication, qui ne viendrait pas de toute façon. Puis il ce décida :
_Ecoute, Lucky, la dernière affaire de ton frère était...
_M'intéresse plus. J'ais perdu mon seul lien avec vous. Je n’ai jamais travaillé pour vous, et je ne travaille plus avec vous.
_Je pense savoir pourquoi ton frère est mort.
Luc se retourna brusquement. Le soleil pouvait aller se faire foutre, il ne bougerait pas avant d'avoir entendu l'inspecteur. Peut être que quelque chose le reliait encore au monde.
le deuxième date de treeeees longtemps, je l'avais écrit durant le bac d'histoire, je crois. Je jetais mes textes, à l'époque, et c'est un rescapé.
Le chaos... le seul moyen qu’a trouvé la populace pour résister au néant est son ennemi naturel. Pourtant, ils ont beau courir a droite a gauche, briser des vitrines, faire l’amoure, ils mourrons quand mêmes. Ils le méritent de toute manière. Dire qu’en si peu de temps, ils m’aient tout pris, a moi, un dragon... ce n’est pas les phénix que le peuple a du fuir, mais les humains et leur absolu... aucun mots n’est assez fort pour définir cette haine du beau, de la vie,... je les hais. Djianne... je t’aimais, tu sais ? Sans ce putain d’exile, je pense que j’aurais essayé de faire de toi ma compagne mais... qu’aurais tu répondus dans la situations ou l’on s’est retrouvé ? Les deux seuls dragons qu’hébergeait cette réalité. Les 2 seuls rats qui n’ont pus quitter le navire. J’ais beau essayer, je ne trouve pas la motivation de rejoindre le peuple en Andurill... et pourtant, comme toi, j’ais passé toutes les nuits de mes deux cent premières années solitaires les yeux braqué sur ce plan. J’ais vu terre 3 se créer petit a petit, pour devenir la planète rêvée. J’ais vu une humanité pacifiste, réfléchi et juste la peupler. 368 années passé les yeux dans le miel, et le nez dans la fange... 368 longues années a voire mon rêve se construire sans moi. 368 longues années a traîner entres les pensées malsaines d’une humanité fatigué par sa propre haine. Une humanité condamnée par sa stupidité... enfin, je leurs laissait un peut plus de temps que ça, moi. Une bonne 500 aines d’années, avant que la nature ne devienne réfractaire à leur engeance et ne les rejette. Mais non, ils ont mis la main sut toi, ma belle... Djianne... je sais que tu voudrais que je fasse tout pour les sauver. À croire que je ne t’aimais pas temps que ça, finalement, puisque je préfère la vengeance a ta volonté.
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Pensées solitaires
Marc Dufour. 59 ans, 8 mois, 17 jours, 15 heures, 15 minutes et 27 secondes. Bienvenu au bout du chemin, la suite dans 5 secondes. Je m’offre un petit plaisir, m’incrustant dans ses pensées en même temps que dans sa poitrine.
5 Douleur. Le bras qu’il sentait douloureux depuis plusieurs jours prend une signification nouvelle. Non, ce n’est pas des rhumatismes. Problème. Douleur plus forte. Il comprend que je suis là. Il me voit. Bonjour Marc, et bonne nuit.
4 Il me supplie, comme d’habitude. Voila 500 ans qu’ils me supplient tous. Ah, il est trop jeune, le pauvre, il n’a même pas pu fêter ses 60 ans. Comme c’est triste...
3 Encore de l’habituelle. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Je ne sais pas...les clopes que tu t’enquille depuis 43 ans peut être ? Le fait que tu ai refusé d’aller voir un cardiologue comme te le conseillait ton généraliste... quoi, si tu avais su ? Trop facile comme réponse. Essai encor, il te reste 3 secondes. Ah non, plus que...
2 Tu as une femme et des gosses, oui, je sais. Mais tu vas mourir quand même. Et ne soit pas vulgaire, on ne tutoie pas et on n’insulte pas le dernier visiteurs, ça ne se fait pas. Non, on ne m’achète pas non plus avec de l’argent.
Mes mains serre le bois lustré par l’age, la lame s’élève...
1 Tien, du nouveau... Ta femme et des enfants mais pas toi ? Bravo, belle preuve d’amoure... décidément, les mortelle sont si... enfin peu importe. Je ne te propose pas l’immortalité car son prix est trop grand pour toi. Soit content de ta vie, aussi brève et inutile qu’elle fut. Tu va voire ce qu’il y a de l’autre côté, c’est déjà ça. La plus grande énigme humaine résolue pour toi.
La lame s’abaisse, brille dans les yeux de l’homme.
0
Je vois le pauvre homme s’écrouler. Une crise cardiaque était a craindre vue comment il a vécue. 23 secondes avant le prochains client, une éternité décidément.
Ah, l’éternité... j’aurais du me douter qu’il y aurais un piège. 500 ans de vie mortelle si j’accepte l’immortalité... et j’ais accepté. Tout ça par peur... je me dégoûte. En plus, il devient dur de trouver un candidat à la relève... bah, je finirais bien par trouver. Thanatos a été chanceux, il ne m’as chercher que 4 ou 5 siècles, lui.
21. Le client risque d’attendre, et les Hautes sont très pointilleuses au niveau du temps...
Le dernier visiteur
Celui là est très récent, c'étais un "défis" d'une copine, qui traversait une mauvaise passe, et m'avais donné une liste de mots pour voir si je pourrais en faire quelque chose. C'est essayé de la faire réfléchir sur son problème en même temps, d'où le compte, d'où la morale, et d'où ces ******* de licornes qui me cassaient des ********.
Le cours du vieil Etrusk allait commencer, et les jeunes se rassemblaient devant lui, à l’ombre de la dune qu’il avait choisi. Les cours d’Etrusk était souvent apprécié, parfois sujet à des discutions enflammés lorsque le sujet du jour étais polémique. Et toujours intéressant. Forcément, en ayant passé plus de la dernière moitié de sa vie à essayer d’inculquer la philosophie à des jeunes bruyants et dissipés comme nous, l’art de captiver ces jeunes foules était un domaine parfaitement maîtrisé. Mais plus le temps de penser à autre chose, car le voilà qui commence.
« Aujourd’hui, le cours sera bref. Un conte, et la recherche de sa morale ». Frisson d’excitation. Les cours « bref » étaient souvent les plus intéressants, suivi d’un débat des plus animés, et paradoxalement ceux dont l’assimilation étaient la plus longues. Et les contes ont toujours été le moyen d’apprentissage favoris des enfants.
« Il y a bien longtemps, dans une plaine verdoyante surmonté d’immenses pics, vivaient en harmonie licornes, humains, dragons et phénix.
Les Licornes, parfaites altruistes, préférant faire passer le bonheur des autres races au leur, permettais par leur seul présence à deux individus d’espèce différente de se comprendre, car leur présence abolissait le langage. Les Humains, peuple égoïste, ne faisaient rien pour rien, mais étaient de très bons serviteurs une fois correctement payés. Les Dragons, grands seigneurs de ses plaines, protégeais tout le monde des Wurmes, ces serpents volants au souffle glacial vivant de l’autre coté des montagnes, et échangeaient aux humains le métal qu’ils récoltaient dans leur galeries contre du bétail. Enfin, les Phénix, peuple neutre s’il en est, se rangeais du coté de la justice où qu’elle soit pour déterminer ses actions. Ils étaient très sages et extrêmement vieux, car ils pouvaient renaître de leurs cendres avec l’aide des humains, avec qui ils échangeaient leur savoir.
Tout était à sa place dans ce monde. Toutes les espèces contribuaient à rendre la vie meilleur. Et la vie était paisible. Un jour, le patriarche des Dragons, le vieil et respecté Greïal, décida que les humains devaient se comporter comme les autres peuples, apportant ce qu’ils pouvaient apporter à la communauté, prenant ce dont ils avaient besoin, sans se soucier de l'équité de l'échange. Pour conclure le message, il fit porté aux humains tout leur stock d’or, argent et fer. Les phénix approuvèrent la décision, et les humains aussi.
Mais les humains étaient paresseux, une fois privée de la motivation pécuniaire, et de moins en moins de viande parvenait aux dragons, obligés de chasser des proies sauvages. Comme de juste, le temps pris à chasser ne l’était pas à creuser, et la quantité de métal atteignant les humains diminua énormément.
Quelques mois plus tard, les phénix reçurent la visite d’humains paniqués car les proies devenaient si rares qu’ils étaient obligés de manger une partie du bétail adressé normalement aux dragons, et qu’ils n’avaient plus assez de métal. Les jeunes phénix, entendant ce message, virent l’importance du problème, et la facilité avec laquelle il pourrait être résolus. Ils conduisirent donc les humais devant la matriarche. La réponse fut brutal : « Votre égoïsme vous a poussé dans cette situation. Vous en êtes seuls responsables. Nous ne ferons rien pour vous. Vous êtes seuls coupables ».
Les humains furent donc contraint d’émigrer vers des contrées plus giboyeuses, malheureusement hors de la protection des dragons, où ils furent tous mangés par les Wurmes. Les dragons, poussés par la fin et ne sachant pas élever de bétail, finirent par devenir fous, de vulgaires bêtes sauvages. Les licornes finirent d’ailleurs toutes mangée par ces derniers. Les phénix, privés de renaissance, perdirent progressivement une grande partie de leur savoir et leur sagesse, mais décidèrent d’entrer en guerre total contre les dragons dans le but de sauver quelques espèce de leur faim ravageuse, et leurs affrontements infernaux transformèrent une grande partie du monde en désert de sable et de verre. En conclusion, nous pouvons dire que cette simple décision d’éradiquer l’égoïsme dans les cœurs humains conduisit à la fin du monde connu. »
Un grand silence ponctua cette dernière phrase. Ce n’était qu’un conte, évidement, comme le montrais les créatures fantastiques, les invraisemblables décors, et la fin aberrante. Pourtant, il ne sonnait pas comme un conte. Le vieux professeur fit entendre de nouveau sa voix, nous demandant qui, selon nous, était les fautifs. Un concerto de voix se fit immédiatement entendre. « Les humains ! » criaient certains. « Les Dragons ! » criaient d’autres. Etrusk fit taire tout le monde, et pointa un des jeunes partisans de la faute humaine.
« Leur égoïsme est seul responsable. Il les a tué, emportant le monde avec eux. La morale de cette histoire est qu’il nous faut penser à l’autre avant sois même, pour le bien de tous, y compris le notre. Sinon nous risquons de subir le même sort que ce peuple humain ».
Sans rien dire de son opinion personnelle, Le vieillard pointa un des jeunes qui hurlais « dragons ! ».
« Ils ont voulu intervenir dans une situations stable. Les humains n’avaient rien demandé, et ils ont décidé de modifier leur façon de vivre. Ils sont responsables !
_Mais leurs intentions étaient pacifiques ! Le premier jeune avait repris la parole spontanément. Le débat était lancé. Ils pensaient bien faire. Alors que les humains, eux, tout en assurant l’équilibre, ne pensait qu’à eux.
_Néanmoins, les faits sont là. Les humains étaient égoïstes, c’est un fait. Mais quel que soit leurs motivations, elles permettaient à 4 peules de vivres en paix. Les dragons avaient des intentions nobles, mais elles ont conduit à la destruction de l’équilibre. Si les humains ne peuvent reconnaître leur propre valeur, et doivent cacher derrière des objectifs égoïstes de bonnes actions, c’est leur problème, pas celui des dragons.
Le professeur fit un signe, et tout le monde se tourna vers lui. « Je doit admettre que la dernière idée avancé est très bien construite. Les humains ne peuvent êtres responsables de leur nature. Et de mauvaises intentions et un enrichissement personnel n’empêche pas de faire le bien autour de soi. Néanmoins, je vois quelqu’un ici qui ne condamne ni les dragons ni les humains. » Avec surprise, je le vit se tourner vers moi. Effectivement, les élèves s’étaient spontanément regroupés en deux groupes, et j’étais le seul à n’avoir pas choisi de camp. Je pris donc la parole.
« Je ne condamne pas les humains, qui n’on fait que ce que leur dictait leur nature. Et je ne condamne pas les dragons. Leur idée était bonne, et ils n’ont ensuite rien fait d’autre qu’appliquer ce que leur dit les arbitres. Les responsables sont les Phénix. La matriarche car elle a pris une décision sans réfléchir au conséquences, et sans demander leur avis aux jeunes, et les jeunes pour ne pas s’être rebellé contre l’autorité et lui avoir tenu tête. Peut être que s’ils avaient insisté, la matriarche aurait changé d’avis. La décision qui a été prise était « juste », mais elle n’était pas « bonne ». C’est donc les phénix qui, pour moi, sont les seuls responsables. Ils savaient les problèmes qui allaient survenir, mais ils ont refusés d’intervenir. Les morales de cette histoire sont les suivantes :
-Il n’est pas nécessaire qu’un acte soit fait avec de bonnes intentions pour qu’il soit bon. A l’inverse, les auteurs d’un acte aux conséquences fâcheuses ne peuvent être tenu responsables d’avoir fait ce qu’ils croyaient bon.
-Faire un acte bénéfique avec des intentions égoïstes n’est ni mieux ni moins bien que de le faire de manière désintéressée. Seul la fréquence change. Les gens auront toujours tendance à plus s’investir dans une tache qu’ils pensent à leur avantage.
-Ce n’est pas parce qu’un acte est dicté par l’autorité ou la loi qu’il faut l’exécuter sans discuter. »
Sur ce, j’étendis mes ailes flamboyantes et m’envola. En regardant derrière moi, les yeux d’Etrusk croisèrent les miens. Fierté. Peur. Défiance. Et comme un air d’amusement. J’entendais presque ses pensées : Défier l’autorité. J’aurais voulu t’y voire, à l’époque.
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Le premier à été écris dans une périodes de blues, après avoir vu un article dans le journal sur la quantité de suicides en Rhône-Alpes. Il est utilisé ailleurs, mas comme scène entrevue seulement.
"Qu'est ce que ce monde? Rien. Rien de plus qu'un amas de pensées incohérentes, stupides. Une hallucination partagée par tous, et contrôlé par une poignée, j'en suis sur. Un rêve communautaire. Mais dans ces conditions, qu'est ce qu'une vie? Une portion d'hallucination avec une volonté propre? Idiot, comme hypothèse. C'est impossible. Une vie n'est rien d'autre qu'une pensée impersonnelle, une marionnette contrôlée par l'esprit schizophrène de ces êtres, les Dieux. Et eux, qui sont ils... j'ai tuée 11 personnes hier. J'étais en forme. Cela monte mon total à 2076. La police cherche encore d’où vient cette vague de suicide inédite. Les gens vont bien, ils ont une bonne situation, une vie intéressante, des gens qui les aimes, et soudain, pouf, leur vie est soufflée par un élan destructeur qui ne correspond pas à leur personnalité. Ces gens sont stupides. Une réponse évidente suit: peut être que cela ne correspond pas car ce n'est pas "leur" personnalité qui entre en jeu. Mais c'est "impossible". Je devrais réessayer de signer un ou deux de mes crimes, les premiers sont passés inaperçu. Cela serait si marrant, de les voire se débattre dans le problème, s'y enfoncer de plus en plus, au point de ne pas pouvoir en sortir. Mais pas la mort, oh non!! La mort ne récompensera que les plus malin, ceux capable de comprendre ce que je fais, et comment. Les autres continuerons à chercher, aveugler par leur propre incompétence, leurs préjugés absurdes. Oui, je ferais ça, ça sera marrant. Mais pas demain. Non, pas demain, parce que demain, je vais voire le soleil. Ce sera donc une journée déjà intéressante, de pouvoirs voire le soleil. Et le peuplier aussi. après demain, peut être, ou pour fêter un compte rond. Je pense qu'ils sont ceux qui ont façonné le monde. Mais Ils devaient êtres plus, forcément, car je n'aurais pas de prises sur leurs marionnettes, sinon. Ne suis-je qu'une pensée, dans la tête des ces Êtres? Est-ce pour ça que je ne peux pas me tuer? Suis-je un des leurs? Ah, penser à Eux est trop compliqué, j'ais toujours mal à la tête après... qui vais-je tuer aujourd'hui? j'ai hâte de le savoir!"
"-Il marmonne quoi, l'attardé?
-Je sais pas, mais ne le traite pas comme ça."La voie du médecin était sèche et plus que légèrement teintée de mépris." Son statut est déjà une punition suffisante. Je ne sais pas ce qu'il à fait dans sa vie antérieurs, mais sa ne devrais pas être jolie.
-Bien Chef! Mais sinon, il marmonne quoi l'être mentalement déficient couché dans sa salle capitonné? Il lit sons bouquin?
-Il va falloir que tu apprennes à arrêter de te foutre de la gueule de l'autorité, c'est rarement un point positif dans le monde du travail, tu sais?
-Autorité mon cul! T'es qu'un pauvre infirmier...
-Déjà je suis médecin, donc ta gueule, ensuite, tu n'es qu'un pauvre vigile ignare. Vu que je suis trop sympa avec toi, je vais quand même essayer de te répondre: les patients de l'établissement marmonne un peut tous, et c'est rarement intéressant de les écouter. Ensuite, non, il ne lit pas son livre, parce qu'il est encor sous cellophane, bien qu'il l'ait reçu il y a plus de 5 mois. Il ne veut pas qu'on y touche. Je suppose qu'il aime bien l'image de la terre. Néanmoins, je suis sure qu'il sait lire, car le l'ais déjà entendu lire le titre Qu'est ce que le monde et...
-Oh c'est bon c'est bon!! Je te demandais juste ce qu'il disait, pas de me faire une thèse sur son cas! Lâche moi maintenant! "La voix de Grimman était forte, et avait les accents parfaits du désintérêt mêlé d'une absence total de respect. Puis il tourna le dos au médecin et partit faire sa ronde. Sans son ouie fine, il n'aurais jamais entendu le "pauvre petit con" prononcé doucement par le médecin. Son rôle lui plaisait énormément.
celui là a été fait à la va-vite (5min à tout casser), pour la même copine qui a eut droit à la nouvelle, sur msn. Je ne sais plus pourquoi, mais elle allais pas bien et j'ai essayer de la distraire avec ... disons un portrait de ce qu'elle pensait d'elle même sur le moment.
Grise, telle est la grande cité de Paris. Il fut un temps ou elle était qualifié de plus belle citée du monde... comme quoi, tout passe. Eusebius marche dans ses rues, en évitant les flaques, immondices, chiens errants et autres petit dégénéré prêt a égorger pour de quoi manger. Grand, beau, vêtu d’un manteau de cuire noire sur des vêtements tout aussi noire, il faut avoué qu’il fait déplacé, traînant un style inédit dans ces ghettos. Rose noire issus des ruines, tel était la métaphore de la vie d’Eusébius. Une rose n’ayant jamais vu le soleil percer ces éternels nuages gris. Une rose dont les pétales n’ont jamais senti le vent. Une rose dont la seul joie est d’obéir et veiller sur Laeti, sa vie, et son malheur est d’obéir et veiller sur le Maître…
et le dernier est un très long prélude à une saga que j'ai commencer (au début c'étais pas prévu pour, juste un texte où je revenais quant j'étais pas dans mon assiette, j'écris dans ces moments là, mais finalement il me plais et je sais où le mener). MAIS il faut au préalable que je revienne dessus histoire de le faire un peu mieux coller avec là ou je veux le mener et lisser les incohérence. Il est juste là pour que vous donniez votre avis. Il sera fait pour la MAJ je pense. Et puis il vous donnera une petite idée de ce à quoi un texte peut ressembler avant que je le relise pour nettoyer quelques fautes d'orthographe. (pas la peine de ma laisser des commentaires sur les fautes, JE LE SAIS)
Salle journée, c'est le moins qu'on pouvait dire.
Ecrasé par l'averse de ce début de mai, Jean avançait en se maudissant intérieurement.
Ce n'était pas les trombes d'eau qui lui pesaient le plus sur le moral,
ni le fait que ses chaussures faisait un bruit fort peu réjouissant lorsqu'il posais un pied au sol, un peut comme si il marchais sur une méduse qui aurais protesté par un misérable "pouiic".
Non, ce qui le mettait dans cet état, c'était le délai que lui avait imposé le Maître. 13 jours.
13 malheureux jours. C'était impossible, évidemment.
Il lui avait fallut plus de 6 mois pour réunir les premières pièces, et voila qu'il devait finir en 13 jours.
Ahh, son horoscope le lui avait dit!! Bélier, cette journée ne sera pas forcément la meilleur de la semaine, baisser la tête et éviter les rendez-vous importants.
Mais on n'évite pas le maître. Voila. Il était enfin parvenu à son objectif.
Il se mit sous le perron, essuya ses semelles, ce qui était idiot vu que ses vêtements devaient contenir plus de 10 litres d'eau, et poussa la porte.
Dés son entrée, l'odeur de la fumée de tabac lui rentra dans le nez. Le tabac et autre chôse, mais quoi... Il avança dans la grande salle principale, où une trentaine de personnes assises sur des tabouret au comptoir ou attablé discutaient bruyamment, en fumant, pour la plupart. Il avais horreur de ce genre d'endroit, mais il n'avais pas réelement le choix. C'est lui qui avais demmander la rencontre, ce n'etais pas a lui de choisir l'endroit. Il traversa la salle d'un pas d'apparence tranquile, sans rien montré de son tourment interieur, et se dirigea vers une âlcove du fond, cachée par un rideau. Dans ce lieu sombre et malodorant, il devait retrouver le confrère d'un de ces ami. En géléral, il n'aimais pas les gens de cette espece, mais vu la tâche...
Arriver à sa destination, 11 mêtres plus loin à tout casser, lui parut une éternité. Pourtant, une fois arrivé, cette éternité sembla trop courte.
Il souleva le rideau et entra. L'odeur des vapeurs de Srry faillit le renverser. Comment allait-il réussir à rester consentré sur la discution, lui qui n'avais jamais été habitué aux narcotiques? Evidement, le bon coté des choses était que son interlocuteur ne serais pas capable de se conçentrer suffisament pour utiliser la Maîtrise non plus. Et il aurait certainement l'ascendant physique sur ce vieillard. La discution allais donc pouvoir se passer sans difficulté, du moin sans difficulté douloureuses pour lui. Sa serais un agréable changement, apres la sortie qu'il avais fait à...
_Bon, tu compte rester debout a regarder dans le vague toute la journée? Hengell a payé chère pour que tu puisse avoire droit à cette entrevue.
La voie de l'homme fit sursauter Jean. Il n'était pas là depuis 2min qu'il commençais déjà a se perdre dans ses pensées. Le Srry est décidément une sacrée plaie. Enfin, il fallait aussi avouer que la voix de l'homme était... dérangeante. Elle était rêche, mais c'était normal pour quelqu'un qui avait respiré trop longtemps cette fumée. Non, il n'arrivais pas a mettre le doigt sur ce qui caractérisait cette voix... Il recommençait a divaguer. Il secoua la tête, se mit a économiser son souffle, et pris la parole.
_Je suis à la recherche de quelques objets, en réalité, et il parais que vous pourriez m'aider a en localiser quelques uns.
L'homme, un septuagénaire athletique, devait faire dans les 1m80. il était assis dans un fauteuil de cuire rouge.
_Tu arrive a garder à l'esprit la raison de ta visite malgrès le Srry, bravo.
Son visage était masqué par la fumée, provenant de deux encensoires posés sur les bras de son fauteuil, dans un logement prévus a cette effet. L'effet que devait provoquer cette fumée "pure" en vue de son effet une fois diluée dans la pièce, devait être cataclysmique. Se rendant compte que l'homme avait finit de parlé, Jean repris.
_Merci. Dois-je comprendre par là que vous allé m'aider?
La pièce n'était pas très grande. Le rideau qu'il avait soulevé pour entrer servait a retenir la fumée à l'intérieur. Les murs était simplement chaulés, et leurs tête, de même que le plafond, était noirci. Cette pièce servait vraisemblablement uniquement de fumoir.
_Doucement, petit. Ne vas pas te faire trop d'illusions trop vite. cela veut simplement dire que tu aura l'honneur de discuter avec moi. La suite dépendra des objets... et du prix.
Dans la pièce aussi, quelque chose clochait. mais, comme pour la voix, Jean n'arrivais pas à décider quoi. Si seulement il pouvais essayer de se consentrer sur la question... mais il avait déja besoin de toute sa concentration pour ne pas s'affaler sur le sol en bavant, tellement le srry l'étourdissait.
_Je cherche quelques statues anciennes. Le Paon, une statue de paon en jade qui...
_Je connais le paon, continnu.
_La Tour Abolie, une...
_Continnu
Jean sentait la sueur lui coulé dans le dos. Que l'homme connaisse déja les statues n'était pas bon, mais il n'arrivais pas a se rappeler pourquoi. Ni pourquoi une partie de son esprit lui hurlais de se taire maintenant.
_Le Gama...
_La Houle, le Hokuma noir, le Danceurs-sur-le-Styxe, le Jokari et le Sogemius.
Jean était tériblement perturbé maintenant. La chose qui clochait était évidente!! Pourquoi n'arrivais t'il pas a la voire!! Deux braises apparurent sur le visage de l'homme, visible à travers la fumée. Ses yeux. ses pupilles en réalité. Jean sentit le sang quité son visage. Il avait trouvé ce qui clochait avec la salle. Le fauteuil était sur un piedestal. L'homme domminait donc largement son interlocuteur, qui, lui n'avait pas de place pour s'assoire. avec le srry, cette position devenait naturellement dans l'esprit de l'"invité" un rapport dominé-dominant. Il avait comprs ce qui clochait avec la voix: elle ne provenait pas de sons. Il l'entendait dans sa tête. L'homme avait le controle de sa Maîtrise. Malgrès le srry.
_Pourquoi cherche tu les 8 Eperus? Cherche tu à Le réveiller?
_Je ne suis qu'un serviteur. J'execute, c'est tout.
_Ta condition de serviteur est elle donc plus forte que celle d'homme pensant? Depuis quand? Que t'a fait ton maître pour que sa volonté passe par delà ton libre arbitre?
_Je...
Tout s'embrouillait dans sa tête. Le Srry sentait de plus en plus fort, etait de plus en plus entêtant. L'homme, la tête maintenant surmonté d'une courrone de flammes, les yeux brulant d'un feux semblant aspirer la lumiere de la pièce, lui semblait tellement puissant, tellement... Divin, qu'il ne pouvais résister. Son âme suivi la lumière, plongeant dans ce brasier de ténebre. la pièce s'assombrit, il perdit le contrôle de son corps. Il perdit le contôle de son coeur, ainsi que celui de son âme. Il sentit des griffes s'infiltrer dans sa mémoire, déchirant ses souvenirs, fouillant dans ses pensées les plus secrètes. C'etais douloureux. Non, c'etait bien pire. C'etais la douleur même. Et par dessus celle chappe de douleur qui l'étoufait, il entendait une voix. La voix de Dieu? Non, celle de son bourreau. Elle lui disais qu'il étais marqué. Que ses souvenirs n'existait pas. Qu'il n'existait pas. que ses souvenirs n'existait pas. Qu'il n'existait pas,...
Il se réveilla couché sur le sol. Où était t'il? La pièce etait petite, et mainfestement vide. Où etais le piedestale? Où etais le vieux? plus troublant, où étais le bar? La pièces attenante ettais maintenant vide, et la poussière sur le sol montrais que ça ne datais pas que de 5 minutes. Que c'etait il passé? Il se sentais étrangement... il n'avais pas de mot pour ça. Il regardais chaque chose d'un oeil neuf, comme pour la première fois de sa vie. La poussière sur le sol n'avais retennu que ses traces. Rien d'autre. Il ne se rappelais pas de ce qui suivais son entrée dans la pièce et son premier regard sur le vieux, mais peu importe. Apres tout, qu'étais la maitrise, sinon le contrôle absolue des sens d'un non-maître? il avais juste imaginé rentré dans un bar, et quand le vieux avais vu qui il etais, quelqu'un l'avais assomé, et ils l'avaient laissé là, étendu dans cette pièce. Ce qui expliquais son léger mal de tête. Il prenait le loquet en main quand une pensé le frappa: Dans la poussière, il n'y avais pas d'autres traces que les siennes. Il sortit, referma la porte et abandonna le problème. C'étais le matin.
Plus que 12 jours, et il n'avais aucune nouvelles des trois statuettes manquantes. Le maître n'allait pas être...
La douleur le pris a cette instant de ses réflections. Une douleur atroce, celle de quelqu'un essuyant ses pieds dans sa tête, piétinant ses souvenirs. TU N'EXISTE PAS. Il se retrouva a genoux, se tenant la tête, hurlant a plein poumons. TES SOUVENIRS N'EXISTENT PAS. Il se rappelais l'entrevue. Il se rappelais les yeux... LAISSE MOI TE LIBÉRER. Ses souvenirs explosèrent. qui suis-je? hurlais sa bouche. Je n'existe pas! hurlais ses pensées. Le ne veux pas mourir, hurlais son cœur. LAISSE MOI TE MONTRER QUI TU ES. Alors, il se rappela. Léa. Il ne hurlait plus, il sanglotais, il murmurais. Léa, où est tu? Léa, comment ai-je pu t'oublier? Il n'étais plus a genoux, mais en position fœtal, sur le sol. Ses mains n'étaient plus sur ses tempes, mais sur sa poitrine, où il sentait qu'une nouvelle cicatrice le brulais, tout près du cœur, car il se rappelait la dernière phrase de son bourreau. De son sauveur. LAISSE MOI TE FAIRE UN CADEAU. Il lui avais implanter une Perle. Il pouvais maîtriser. Pendant tout le temps où les gens le secouaient, téléphonais aux urgences, lui demandais si il allais bien, lui ne pensais qu'à une chose: 12 jours. 3 statues. NE LAISSE PAS TON MAITRE LE REVEILLER.
Voilà! merci de me donner un avis sur ce qui peut etre publié et ce qui est trop crass pour l'etre. Si je ne l'ai pas avant la MAJ, je pense que je verrai ce que je fais tout seul
sur ce... bye
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- Vuld Edone
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1. Avant le soleil
2. Troisième plan
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3. Vingt-et-une secondes
4. Conte à brûler
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5. Un livre à ricaner
6. Rose noire
7. Maîtrise
Avant le soleil
Mots de flamme contre la pluie, etc... etc... incinération, soit, les "undeads" sont hélas trop connotés de ridicule et de cervelle pour se ranger au domaine du triste, jugera qui voudra. Léger flou sur le soleil, d'ailleurs, quand il serait sorti, quand il ne le serait pas, le détail passe.
Marie, avec Marie la religion, quand Luc n'en serait pas, mais Lucky n'y a plus rien à voir, une gifle à la suite du dialogue, qui fait retomber dans le roman d'aventure, ou quelque chose de ces Club des cinq où décidément les inspecteurs ne savent plus à qui s'en remettre. La fin, si elle n'était conventionnelle, ne serait pas crédible.
Enfin, tu le dis, "Luc se retourna brusquement", j'aurais écrit "Lucky" et alors une histoire à deux pendants, l'un avec Marie, l'autre avec Graf, qui jouent tous deux de deux réalisations dont l'une manque encore. La piste athée / religion est la seule à disposition, à voir ensuite si le soleil en est l'image ou s'il n'y a pas cohérence entre les deux, mais tant que le public applaudit, pourquoi tant de questions ?
Allez, le texte en l'état ne se tient pas, il te faudrait lui ajouter, au moins un peu, pour lui donner de l'équilibre, du corps, car conviens-en, ton but était la rupture au dialogue, rupture qui n'amène que sur l'état de rupture, et non un second état stable. Tu nous envoies dans le limon. Un paragraphe de plus, ce sera court, mais complet.
Pour l'intrigue, elle... public, public.
Troisième plan
J'ai raturé mentalement la première phrase. Trop phoenix, sans doute. Je vais t'expliquer l'erreur en revenant au premier texte :
Première partie, message "il faut pleurer", seconde partie, message "regardez c'est Luc".Les larmes sortaient sans discontinuer / des yeux de Luc...
Ici, même chose, expliquer ce qu'est terre trois, que j'aurais volontiers appelé Tertre, expliquer Djianne, expliquer les années, expliquer, encore et encore, ça grince, ça craque, ça casse sous les dents.
Quelques bons mots, d'accord, mais trop d'explications enlisent le sentimotico-dramato-scénique à deux rats d'un dragounot blues pas très convainquant, non, je n'accroche pas. Trop conventionnel pour me plaire, trop "première histoire", si tu peux tâter de mon sentiment. J'argumenterais bien, mais je suis renard et je manque de temps (bête comme je suis, d'avoir commencé ma réponse le matin).
Vingt-et-une secondes
Utilisation des nombres, mais nombres sans signification. On pardonne, un bon mot pour commencer, la suite classique du bon jeu de "tu vas mourir bientôt". Rien de spécial du début à la fin, juste ce petit cabriot de fin de parcours, sur l'héritage, qui ne sert pas à grand-chose. Cela dit, cela ne dit rien, un jugement de la personne au moment de passer l'arme, son poids, ses paroles, un jeu mental.
Là encore, à chacun de juger, pour la pirouette je dirais oui, ça valait de passer, mais ce n'est certainement pas le meilleur que tu puisses fournir. Mérite-t-il vraiment de s'y arrêter ? Début d'une systémique, quand même, si tu avais donné les textes en ordre chronologique. Je ne m'étais pas arrêté à le noter plus tôt, mais sans aucun doute, récurrence de l'univers.
Conte à brûler
Titre en l'honneur des phoenix, je m'excuse, je mets encore le "o", pour les éteindre. Ah ah. Ah ah.
Introduction du compte, d'accord. Pas de problème (pour le peu de temps que j'y accorde). Le conte, je ne m'y connais pas, mais aucune structure ternaire, cyclique, aucune reprise, aucune quête. Il s'agit ici de créer un système, d'y apporter la variable x puis de voir s'effondrer le système. Alors oui, c'est cohérent, oui, c'est pertinent, oui, c'est vraisemblable, mais ne prenons pas les enfants pour des enfants.
Après, la vision des hommes, il faudra que je m'y habitue, j'oubliais que le seul animal à haïr est l'homme.
C'est après le conte que pèse l'histoire, le conte comme arrière-fond. L'histoire tient en ce que tu nous donnes deux réponses, ce qui est intelligent, puisqu'elle est cette limitation artificielle qui devait s'ouvrir à trois, avec les phoenix, et que tu aurais pu ouvrir à quatre. Comme tu le dis, les licornes, heureusement qu'on s'en débarrasse, vite, vite. Elles auraient dû remplacer le bétail.
Les ailes, bien sûr, comme chute, et la phrase assez caractéristique de ta manière d'agir, pour se dégager de toute responsabilité, le dégagement populaire et destructeur, pour moi. Bien sûr, faire du conte une réalité, mais encore, la morale est une morale.
Dire si le conte est réussi, c'est m'obliger à rouvrir Grimm, ici, au mieux, une allégorie, comme dirait monsieur qui marche sur l'eau, une parabole. Même pas une allégorie, au fond... pas grand-chose, donc. Disons qu'au mieux tu auras ici développé le plus l'univers qui t'est propre, et qui lui m'intéresse, quand il n'y a rien d'autre en quoi s'intéresser.
Un livre à ricaner
Lui, je lui ai réservé la pire erreur, cette fin théâtrale, et ces longues tirades qui ne servent qu'à décrire, qui sont même coupées par les personnages. Marmonner, ce qu'il y avait avant, les Êtres comme les Hautes, on retrouve la mort, le soleil, aussi, je me demandais quel lien j'avais trouvé entre le premier texte et les autres.
Cependant, de cohérence, j'en cherche encore entre la première partie et la seconde, où sans aucun doute, le théâtre manque de rigueur. Longue phrase, voici :
Dommage, il était déjà désigné, précisions inutiles, incohérentes, tadaaa, dites adieu au vigile.-Bien Chef! Mais sinon, il marmonne quoi l'être mentalement déficient couché dans sa salle capitonné? Il lit sons bouquin?
Reste la question, le tueur est-il le patient, ou le patient lit-il le livre du tueur, le livre est-il l'outil du meurtre, système système, quand tu nous tiens. Le vigile surtout, quel lien entre son comportement, sa conclusion sur son rôle, et le tueur lui-même. Je ne cherche pas de sens, j'y verrais plutôt un monde malade, un hôpital où les Êtres sont des médecins, et je veux bien croire pour le coup que le tueur est le vigile, mais enfin, c'est jouer des termes et de la surinterprétation, pour fort peu.
Un texte qui me plait, parce qu'il me permet de le tourner et retourner à loisir.
Rose noire
Alors là, rien à dire. C'est court, court, horriblement court, première apparition du Maître mais enfin Paris est Paris et Eusèbe est Eusèbe, deux mondes sans rapport, et trop inconnu pour être public.
Aussi court que mon avis, ce n'est pas la rose, c'est la tige.
Maîtrise
Après avoir passé tous les textes en revue, s'il me fallait faire un choix, celui-ci ne serait pas Maîtrise. Mon avis est le mélange, quand autant de textes si courts ne vont pas si loin, et quand autant de points communs les structurent.
Maîtrise, a ce problème d'être du rapport de domination. Rapport complexe et prise de tête, quand plusieurs textes au contraire, comme vingt-et-une secondes, s'invitaient plutôt au dégagement, à la relâche. Avec Maîtrise, je retombe dans les lourdes conceptions du pouvoir, et l'utilisation de majuscules (facilité), et toujours la faiblesse héroïque, le personnage semi-aveugle face au dominant tiré des draps.
Je pendule.
Est-ce encore trop classique, ou trop conventionnel, comme me faisant penser aux textes de Xéa et les cinquante voleurs ? Ne t'inquiète pas, je mélange trois expressions, "deux balles", "quarante voleurs" et "cinquante gobelins". Un jour, tu décrypteras.
Trop facile, en fait. Toujours la règle du "à vaincre sans péril on triomphe sans gloire". Pas de lutte, en fait, le rapport tombe dès le départ, notre héros s'avoue vaincu avant d'avoir porté le premier coup. Défaite, mais le héros c'est nous, je ne vais pas me laisser faire par un peu de fumée, un piédestal et de la braise !
Oui, ce que je reprocherais à ce texte, c'est de nous parler de domination sans la mettre en oeuvre, le conflit d'interaction, la lutte pour la domination en communication, qui est le plaisir sinon le seul mérite en science du langage. Ici, encore trop théâtral, encore trop convenu, trop "vieil ancien invincible qui va nous dire les quatre vérités". Si encore il était caricaturé sous cet angle, c'est juste un invincible, et le pouvoir de la maîtrise, sans demander d'explication.
Tu me donnes juste envie de réécrire mes dominants.
A tout faire, si je pouvais te donner un conseil, à part d'écrire comme tu le sens, qui sera toujours la meilleure manière, ce serait d'écrire Maîtrise avec le dégagement et le "strange" que les autres textes ont montré, qui font de ton style un style agréable. Un peu comme une comédie.
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- Sky
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Je ne discuterais pas la plupart des choses que tu me reproche, etant bien d'accord avec toute. La plupart (tous en fait) de mes textes méritent des explication, une suite,... Ils sont trops courts, pas finit, pas bien travaillé. Et ceux qui le sont et qui ont été proposés sont tronqués de leur suite (et donc des explication...)
Déjà, ne cherche pas à les mettre en rapport, cela ne sert à rien. Il y en a effectivement un entre certains de mes textes, mais il te faudrait chercher un peu plus dans mon HDD et ma corbeille a papier pour le trouver.
Ensuite, et c'est le seul point sur lequel je compte te reprendre, il n'y a pas de morts-vivants dans mon prologue (avant le soleil). C'est juste Luc qui part dans son délire sur le fait que sa vie est morte avec celle de son frère et qu'il n'est maintenant que mort vivant. Quand on l'interrompt dans ses pensées, il répond en général sans réfléchir. Mais tout ceci est expliquer par la suite (que je ne t'ai pas fournit, ce qui te pardonne évidement). Quand à Lucky, c'est juste le surnom que lui donnait son frère (enfin, c'est expliqué aussi, après, ...c'est peut être bof bof, mais mine de rien, c'est expliqué).
En tout cas, merci beaucoup pour ces remarques, je n'en attendais pas tant^^ à vrai dire, je m'attendais plutôt à un "les textes x et y sont trops courts, z ne veut rien dire, met lui une suite et revient avec, le reste peut passer) histoire de de savoir que publier.
Je te remercie encore de tout ces efforts
sur ce...
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- Vuld Edone
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Un site professionnel pourrait t'envoyer sur les roses, mais j'ai découvert les Chroniques comme une bande de camarades un peu pochards et désabusés ('me tuez pas) qui aiment partager leurs passions. La mienne, je finis par me le demander, est moins d'écrire que de critiquer.
Je pense que ce serait également une bonne occasion, puisqu'à part parler de zombis' je me retrouve à court, pour que tu développes un peu ta manière d'écrire. Tes deux premiers textes essaient d'être romantiques ou mélancoliques (le bon mot m'échappera toujours), même si Soleil tourne à l'informel (là encore, pas d'autre mot en tête). Les deux suivants sont justement informels, et assez... moqueurs. Le cinquième rejoint cette tradition, mais les deux derniers reviennent à plus classique, une mise en scène d'actes.
Je suis perdu sans ma terminologie, aussi excuse-moi d'être aussi vague, mais comment voudrais-tu écrire ? Qu'est-ce qui te plait dans l'écriture, qu'est-ce que tu recherches ? Une question que je me pose souvent aussi, qu'est-ce que tu crois te manquer ? En somme, toutes les questions qu'un renard désireux de connaître la vision d'un autre auteur pourrait te poser.
Ou alors c'est simplement qu'il est vingt-trois heures...
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- Sky
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Alors... en réalité, mes textes "n'essaient" pas grand chose, ou alors, c'est qu'ils ont une vie propre (ce que je leur soupçonne depuis longtemps, les fourbes). Ils ne sont que des débuts, des choses écrites pour passer le temps, des façon de poser une idée que j'ai eut à un moment donné et qui nécessite d'être commencer pour me laisser la possibilité de penser à autre chose; Ils sont donc (pour la plupart) écris un peu à la vas-comme-je-te-pousse. Je ne fais que guère attention au symbolisme et autre (et j'ai peur de continuer comme ça, malheureusement. Je n'aime pas trop, en fait, les machins genre symbolisme). Je m'arrange juste pour que la ponctuation ne tue aucun lecteur à haute voix, que les faits proprement dit ne soient pas incohérent.
Comment voudrais-je écrire? Je ne suis pas rebuté par mon propre style, et je ne demande rien d'autre que de continuer dedans (mais en "plus jolie"). Et qu'est ce que mon propre style? Reflection, "tableau", amorces ne donnant que peu d'informations, pour permettre à chacun d'y faire suivre l'histoire de son choix pour tout ce qui est histoire courtes. Pour les choses un peu plus longues, j'aime beaucoup commencer sur quelque chose de cliché puis de partir en wibe à un moment sur un dérapage, une révélation, quelque chose qui aurai du se passer autrement.
En général, l'écriture me permet juste de me vider la tête. je me pose, écrit un machin au feeling, sans idée précise, sans savoir ou je vais, si ça sera de la sf, de la fantasy... puis je m'arette quand je vais un peu mieux. Quelques jours (semaines/mois/année même une fois) je reviens, et rajoute un paragraphe, comme ça. je m'arrange pour le faire coller avec ce qu'il y avais devant, et basta. ça peut continuer un moment comme ça, jusqu'à ce que je sache ou mener mon texte. Dans ces cas là, je reprend mon texte, pour le rendre cohérent avec la suite que je veux lui donner puis... je le jette, en fait.
Quand tu me dis d'expliquer, par exemple pour le texte "troisième plan", bien sur que je pourrais t'expliquer que dans ce texte (et dans la plupart de mes textes sur cet univers ou ses variantes) les Dragons sont des êtres quasi-divin, qu'ils tiennent notre réalité (appelons ça plan, pour collé avec le titre que tu lui a donné) "dans leur esprit" (c'est super moche à dire mais je suis crevé), tout comme l'auteur tien le monde complet sur lequel il travaille sans son imaginaire. Ce monde prend ensuite vie indépendamment de lui, qui ne fais que maintenir la configuration. Qu'ils étais deux dragons à être resté sur ce monde, lui et Djianne, pour le maintenir, car les autres dragons ont décidé que cette humanité(le deuxième essais d'utopie) était foiré, et ont recommencer une troisième fois. Or, Djiane considère les humais comme "leurs enfants" et refuse de laisser ce plan disparaitre. Elle décide donc de rester.
Notre narrateur reste avec elle, car amoureux, histoire de diminuer le poids que fera peser cette réalité sur son esprit, et lui permettre d'avoir une certaine liberté pour modifier ce qu'elle veut modifier par simple pensée, sans avoir à perdre le contrôle et faire imploser cette réalité. Il se refuse pourtant de vivre avec elle, bien qu'elle en soit disposée, car il lui en veut pour cet exile loin de l'utopie qu'il aspire de ses veux, et ne veux pas le lui montrer et la rendre triste pour ça. Or, un jour, Djiane meurt, bêtement attaquer dans la rue par un camé cherchant de l'argent pour se faire un fix. Refusant de faire disparaitre cet humain ("même le dernier des dernier", comme disais l'autre), préfère sacrifier sa vie plutôt que prendre la sienne. Notre narrateur le sent, sait instentanément comment elle est morte, et décide de se venger. Il fait donc, en lui même, le "procès de l'humanité", puis, avec le peu de liberté dont il dispose pour modifier la réalité (il supporte maintenant tout l'univers seul, si tu suit), il lance les gouvernements dans une guerre mondiale aux conséquences terribles. Montée de remord, il se rend compte que cela ne l'a bien entendu pas soulagé, que les humain, avec leur égoïsme, leur haine et leur stupidité crasse, l'ont peut être contaminé et rendu mauvais. Qu'il est désormais "inapte" à vivre sur terre 3, et qu'il préfère se suicider que souiller cette "utopie". L'histoire se finit sur une dernière réflection, alors qu'il est sur le point de se tuer. Djiane aurait-elle eut raison? s'il ne peut vivre sur terre trois, peut-il encore amener terre 2 au stade de l'utopie, ou la mort est elle préférable? au lecteur de décider de la réponse qu'il préfère, et de choisir si le narrateur se suicide, détruisant une réalité complette, ou pas.
Voila, c'est expliqué. Je ne pense pas que cela soit utile , car mon explication tend à imposer mon point de vue. Or, à cause de mon refus de terminer ce texte, le lecteur est obligé de remplir les trous lui même, de la façon qu'il le veux. Donc, la simple lecture de ce texte implique en soit un processus d'imagination et de création. Qu'importe ensuite, si le lecteur invente un monde complètement différent du mien? Avec l'explication, en revanche, mon texte ne redeviens qu'un texte inachevé. Le lecteur se sentent enfermé dans "mon monde", sans avoir droit à tout les détails. Et si le monde qu'il imagine est différend de celui que j'ai imaginé, et bien ce sera un échec de ma part, car je 'ai pas été claire dans mon récit
Ensuite, en ce moment, j'écris beaucoup... disons... avec des contraintes, pour aider une amie qui ne vas pas bien, et que ça à l'air d'aider. Je peu donc essayer de faire une histoire autours d'une suite de mots (licornes phénix dragons philosophie égoïsme guerre et autres truc du genre pour le conte. En plus, j'aime pas les licornes). Je peux essayer de broder un truc autours d'une false idée qu'elle m'envoie. Je peu écrire un truc en moins de 5min, histoire de lui changer les idées... disons que la qualité de mes écrits ne s'en trouve pas amélioré, mais sa me fait des exercices sympa...
Ensuite, et enfin, j'aimerai pouvoir revenir correctement sur mes textes. En général, comme je l'ai dit, je ne finis pas mes textes (je n'en vois pas l'intérêt, en réalité. Une fois que je sais comment vas se passer l'histoire, à quoi sert de la coucher sur papier?). Et en général aussi, je ne voit pas l'intérêt de mes textes une fois écris, C'est pour cela que la plupart finisse dans ma corbeille à papier. Les quelques uns qui ont survécu à l'holocauste ne le doivent pas à leur niveau, mais juste car ils ont été écris sur le pc, et que je supprime moins dans ces cas là, où que je les ai recopier (parfois de force, parfois comme ça, parfois parce que ça m'éloignait de mes cours). Voilà ce que je veux: être capable d'écrire un texte et le finir. En être fière. Et je pense que ce site peut m'aider, car je vais bien être obligé de finir mes textes pour les poster.
Voila, mon pâté informe est placé, il est 2h20, et je me lève à 6h30demain matin. intéressante journée, encore...
J'espère avoir répondu à toutes tes questions, un peu plus même. Si tu veux autre chose, n'hésite pas.
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