J'écris!

Je ne devrais pas le faire ainsi, mais j'ai vécu une semaine suffisamment pleine pour ne plus être à une extravagance près...

Bref, j'écris, et c'est un sentiment formidable, de passer des heures sur un clavier, de voir le texte défiler devant soi, les idées s'enchaîner, les choses venir naturellement sans jamais se demander si ce qu'on vient d'écrire est bien ou pas, mais d'en être juste convaincu, parce qu'on a écrit ce qu'on a imaginé et qu'on aime ce qu'on a imaginé...

J'hésite à vous montrer ça à la maj pour une raison particulière.
1) J'ai l'intention de peut-être utiliser, mais ce serait fou, ce texte dans ma vie irl...
2) il s'agit d'une pièce de théâtre, et à l'heure où j'écris, j'en suis à l'acte 2, après 14 pages environ (l'ensemble de la pièce devrait tenir sans les modifications futures, en une heure, une heure et demi tenant sur 50 pages environ).

L'avantage, c'est que c'est facile à lire, que du dialogue, des disdascalies, c'est court, ça s'enchaîne très vite et en plus j'ai fait en sorte qu'on découvre l'intrigue et les personnages au fur et à mesure de la lecture.
L'ennui, c'est qu'en plus d'être pas particulièrement bien (j'exploite maigrement le concept), je compte montrer ce texte à mon groupe de théâtre et voir ce qu'ils en pensent, qui sait, peut-être la jouer... ça ce serait dingue!

J'ai un peu peur, donc, qu'en vous la soumettant et donc à vos critiques, ce ne soit plus tout à fait mon texte, mais un texte que j'aurais construit grâce à vous. Si vous voyez la moindre humilité là-dedans, vous confondez égocentrisme et humilité , mais bref, c'est mon sentiment.

Je pense que je vais quand même l'y mettre (si je n'ai rien de mieux à proposer d'ici la le 1er mars), mais je tenais avant tout à partager ça avec vous, le fait que pour la première fois depuis longtemps, une muse ait bien voulu s'intéresser à ma modeste (modeste tu parles ) personne.

Impe, qui ne comprends pas l'utilité de consommer des drogues quand on peut écrire.