Le manège
- Leagend7381
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il y a 10 ans 3 mois - il y a 10 ans 3 mois #19267
par Leagend7381
Le manège a été créé par Leagend7381
Je fait cette histoire-ci pour le plaisir (bon, comme toutes), vous pouvez commenter comme bon vous le semble, mais je ne pense pas y passer plus de temps, je vais me recentrer sur mon livre.
Le charriot avance et plonge la famille dans le noir. Il circule, au milieu des fantômes en plastique et des fausses araignées qui jaillissent des murs et du plafond.
L'enfant trouve cela drôle, toutes ces formes qui surgissent, comme si elles croyaient lui faire peur. Lui, avoir peur. Pff. Les fantômes et les revenants c'est pour les gamins, lui, il n'a pas peur. Même les films d'horreur qu'il regarde le soir en cachette l’amusent. Tout ses faux monstres, ces filles qui hurlent sans même savoir pourquoi. Pathétique. Lui, il n'a pas peur.
Un nouveau virage, il entrent dans un long couloir à la lueur verte, et tout s'arrête.
Le noir les engloutit, le chariot s'arrête. Plus aucun repères. L'enfant se dit que cela devait être prévu, que c'était normal. Il patiente. Mais bientôt, il est bien obligé de l'avouer, il à peur.
Peur? Il tente de se persuader que non, que ce n'est pas possible, mais il sent l'angoisse monter en lui par bouffées étouffantes.
Il sent les cheveu de sa mère glisser sur sa nuque. Des cheveux qui lui semblent sales, rugueux. Pas les longues et soyeuses mèches de sa mère.
Un doigt fin et sec frotte sur son cou, il frissonne, se retourne, mais il n'y à que le noir.
Un souffle glacé lui caresse l'épaule, il sursaute. Maintenant, il à peur, plus que jamais.
Il veut sortir du chariot, mais il ne parvient plus à bouger. Alors les lumières s'allument, une musique sinistre résonne dans le couloir, le charriot démarre, lentement. Les rails se profilaient à perte de vue. Le manège ne semblait pas si grand au départ.
Le garçon se retourne, dans l'ombre, il croit apercevoir une forme qui les suit. Il prie pour que le charriot avance plus vite, mais celui-ci, en réponse à son vœux, ralenti de plus en plus.
Il porte à nouveau son regard sur le couloir. Celui-ci ne mesure maintenant pas plus de cinq mètres. C'est impossible, se dit le garçon. Soudain, le charriot tourne, alors qu'il n'y avait pas de rails indiquant un virage, devant lui, un mur disparait.
Des formes fantomatiques le frôlent en tout sens, et la sinistre musique se fait de plus en plus rapide, et de plus en plus fort.
Une poutre tombe soudain au dessus des rails, mais ne les encombre pas. L'enfant se baisse pour l'éviter, et lorsqu'il se retourne pour voir l'obstacle passer, il n'y à plus rien, alors le chariot recule, lentement, penche dans la vide. Puis il tombe. Il tombe et la chute semble infinie, il n'y survivra pas. C'est cette pensée qui lui glace l'esprit, c'est cette pensée qui lui fait peur . Soudain, il ouvre les yeux. Ceci n'était qu'un songe, se dit il, mais à son passage, il sent les regards des figures se retourner, il sent leurs yeux vides se poser sur lui. A côté de lui, sa mère hurle à la moindre araignée qui lui frôle les cheveux.
Une main sort d'un mur, et dans l'ombre, il sent qu'elle le suit. Mais il se ressaisit. Il à rêvé, ce n'est pas vrais. La peur s'estompe, et il recommence à rire.
Mais sur la voie, un être fantomatique se redresse, une faux qui parait bien réelle, à la main. Il se retourne vers sa mère, celle-ci le regard de son seul œil et lui sourie, dévoilant ses gencives noires couvertes de pus et ses dents trouées et jaunes de tartre.
Il hurle.
Le charriot avance et plonge la famille dans le noir. Il circule, au milieu des fantômes en plastique et des fausses araignées qui jaillissent des murs et du plafond.
L'enfant trouve cela drôle, toutes ces formes qui surgissent, comme si elles croyaient lui faire peur. Lui, avoir peur. Pff. Les fantômes et les revenants c'est pour les gamins, lui, il n'a pas peur. Même les films d'horreur qu'il regarde le soir en cachette l’amusent. Tout ses faux monstres, ces filles qui hurlent sans même savoir pourquoi. Pathétique. Lui, il n'a pas peur.
Un nouveau virage, il entrent dans un long couloir à la lueur verte, et tout s'arrête.
Le noir les engloutit, le chariot s'arrête. Plus aucun repères. L'enfant se dit que cela devait être prévu, que c'était normal. Il patiente. Mais bientôt, il est bien obligé de l'avouer, il à peur.
Peur? Il tente de se persuader que non, que ce n'est pas possible, mais il sent l'angoisse monter en lui par bouffées étouffantes.
Il sent les cheveu de sa mère glisser sur sa nuque. Des cheveux qui lui semblent sales, rugueux. Pas les longues et soyeuses mèches de sa mère.
Un doigt fin et sec frotte sur son cou, il frissonne, se retourne, mais il n'y à que le noir.
Un souffle glacé lui caresse l'épaule, il sursaute. Maintenant, il à peur, plus que jamais.
Il veut sortir du chariot, mais il ne parvient plus à bouger. Alors les lumières s'allument, une musique sinistre résonne dans le couloir, le charriot démarre, lentement. Les rails se profilaient à perte de vue. Le manège ne semblait pas si grand au départ.
Le garçon se retourne, dans l'ombre, il croit apercevoir une forme qui les suit. Il prie pour que le charriot avance plus vite, mais celui-ci, en réponse à son vœux, ralenti de plus en plus.
Il porte à nouveau son regard sur le couloir. Celui-ci ne mesure maintenant pas plus de cinq mètres. C'est impossible, se dit le garçon. Soudain, le charriot tourne, alors qu'il n'y avait pas de rails indiquant un virage, devant lui, un mur disparait.
Des formes fantomatiques le frôlent en tout sens, et la sinistre musique se fait de plus en plus rapide, et de plus en plus fort.
Une poutre tombe soudain au dessus des rails, mais ne les encombre pas. L'enfant se baisse pour l'éviter, et lorsqu'il se retourne pour voir l'obstacle passer, il n'y à plus rien, alors le chariot recule, lentement, penche dans la vide. Puis il tombe. Il tombe et la chute semble infinie, il n'y survivra pas. C'est cette pensée qui lui glace l'esprit, c'est cette pensée qui lui fait peur . Soudain, il ouvre les yeux. Ceci n'était qu'un songe, se dit il, mais à son passage, il sent les regards des figures se retourner, il sent leurs yeux vides se poser sur lui. A côté de lui, sa mère hurle à la moindre araignée qui lui frôle les cheveux.
Une main sort d'un mur, et dans l'ombre, il sent qu'elle le suit. Mais il se ressaisit. Il à rêvé, ce n'est pas vrais. La peur s'estompe, et il recommence à rire.
Mais sur la voie, un être fantomatique se redresse, une faux qui parait bien réelle, à la main. Il se retourne vers sa mère, celle-ci le regard de son seul œil et lui sourie, dévoilant ses gencives noires couvertes de pus et ses dents trouées et jaunes de tartre.
Il hurle.
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il y a 8 ans 8 mois #20444
par San
Réponse de San sur le sujet Le manège
Pas mal de fautes là aussi, tu me diras si tu veux une passe de correction. Je vais juste citer la répétition de "s'arrête", ici, qui gène pas mal :
Citation :
Il y a aussi le tout début qui m'a un peu paumée :
Sinon, ça passe plutôt bien. On dirait bien un rêve (ou plutôt un cauchemard, vu la fin) avec les choses qui se transforment, apparaissent et disparaissent.
Citation :
tout s'arrête.
Le noir les engloutit, le chariot s'arrête.
Il y a aussi le tout début qui m'a un peu paumée :
Je n'étais pas sûre de ce qu'était "Il". Ces 2 phrases me semblent mal articulées, il faudrait bouger des virgules et ajouter quelques mots je pense pour que ça soit plus fluide. C'est important, les 2 premières phrases d'un texte, si on bute dessus c'est mort!Le charriot avance et plonge la famille dans le noir. Il circule
Sinon, ça passe plutôt bien. On dirait bien un rêve (ou plutôt un cauchemard, vu la fin) avec les choses qui se transforment, apparaissent et disparaissent.
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