Deresia
- Leagend7381
- Auteur du sujet
- Hors Ligne
Réduire
Plus d'informations
- Messages : 178
il y a 10 ans 2 mois - il y a 10 ans 2 mois #19323
par Leagend7381
Deresia a été créé par Leagend7381
Heeee oui! Je suis de retour mon cher Vuld, et tout les autres au passage.
Désolé de ma longue absence mais j'ai eut une GRANDE période de blanc.
Puis j'ai croisé le chemin d'Ayhan, lycéen comme moi, et on s'est lancé dans le fantastique projet d'une co écriture. J'ai déjà 4 chapitres en poche, lui deux, mais je ne vais pas tout poster d'un coup pour ne pas faire trop impressionnant, pour être clair.
On travaille ainsi: c'est le méchant, je suis le gentil (enfin, peut être... ). Je le poursuit pour une histoire assez sombre (un sale coup), et en gros je suis son jouet. Il s’amuse. Les deux premiers chapitres sont a titre introductif (un par personnage).
(ne vous embêtez pas à faire de longs commentaires, faites simple (scénario, mauvaises habitudes à chasser, et les bons points a garder. Bref, cinq dix lignes max (après, faites comme vous le voulez, je dis ça pour vous).
Et en parlant de commentaires: Coomentez ici!
Afin de garder plus de lisibilité dans l'histoire (je conseille même la création d'une rubrique dédiée aux commentaires avec le lien de l'histoire et vice versa)
Désolé de ma longue absence mais j'ai eut une GRANDE période de blanc.
Puis j'ai croisé le chemin d'Ayhan, lycéen comme moi, et on s'est lancé dans le fantastique projet d'une co écriture. J'ai déjà 4 chapitres en poche, lui deux, mais je ne vais pas tout poster d'un coup pour ne pas faire trop impressionnant, pour être clair.
On travaille ainsi: c'est le méchant, je suis le gentil (enfin, peut être... ). Je le poursuit pour une histoire assez sombre (un sale coup), et en gros je suis son jouet. Il s’amuse. Les deux premiers chapitres sont a titre introductif (un par personnage).
(ne vous embêtez pas à faire de longs commentaires, faites simple (scénario, mauvaises habitudes à chasser, et les bons points a garder. Bref, cinq dix lignes max (après, faites comme vous le voulez, je dis ça pour vous).
Et en parlant de commentaires: Coomentez ici!
Afin de garder plus de lisibilité dans l'histoire (je conseille même la création d'une rubrique dédiée aux commentaires avec le lien de l'histoire et vice versa)
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Leagend7381
- Auteur du sujet
- Hors Ligne
Réduire
Plus d'informations
- Messages : 178
il y a 10 ans 2 mois #19324
par Leagend7381
Réponse de Leagend7381 sur le sujet Re:Deresia
Chapitre 1: Lucien (Ayhan)
Attention : Spoiler !
Plic...Plic...Plic...Ce bruit si régulier...si doux...Je l'avais entendu si souvent maintenant...Je ne me souviens plus comment étais ma vie avant ce léger chant...Cette mélodie mercantile qui me permet d'éveiller les pulsions les plus puissantes de mon être...Tout doucement, ma main se resserre le long de cette fragile mâchoire, élevant du sol le petit être fragile qui en est propriétaire. Le léger flot carmin parcourant ses lèvres s'est répandu jusqu'au sol, formant d'infini arabesque sanglantes. Ma main gauche, blottit dans la poche de mon costume n'attend qu'une petite impulsion de mon cerveau pour sortir. La droite elle, ressers encore sa prise, un fort craquement indique que le robuste os vient de se briser. Un gargouillis de souffrance mêlé de terreur s'élève de celui qui autrefois avait un visage candide. Lentement, je relâche mon étreinte, le laissant retombé au sol. Ma chaussure vient violemment le cueillir à la tempe, ôtant la vie misérable qu'il lui restait. Je tremble. Beaucoup. Mon costume est impeccable. "Queue de Pie" ils disaient.
Seul une petite goutte écarlate est venus tacher mon col immaculé. Mes gants sont propres malgré la récente exécution. Le corps est là. Brisé. Meurtris. Il trouve une nouvelle forme de beauté. Un sourire se pose tendrement sur mes lèvres. Sacrés bambin, que je vous aime. Je me détourne de l'édifiant spectacle, rangeant mes mains dans leurs berceaux, dans mes poches, à l'abri des regards trop indiscrets. Lentement, mes pas me poussent en dehors de cette tranquille ruelle, à la lumière de la lune, mon visage peut enfin s'éclairer. Mes mèches brunes viennent cacher ce que trop peu de mortel méritent de voir. Lentement, mes ailes de plumes sombres se déploient. Un ange de la mort. Un ange de la vérité. Voila ce que je suis.
Dans un battement obscurs, je m'élève du bitume. Le parc de jeu tout proche semble maintenant moins tranquille. Il a été témoins de la création d'une œuvre d'art de trop rare qualité. Gagnant encore quelques centimètres, je peut enfin apprécier le panorama de cette chère ville. Un terrain de chasse sans limite. Que c'est beau...Dans un de tout ces innocents foyer, équipés de crasseuses lampes au néon, m'attend ma prochaine toile. Mais le sait il seulement ?
Dans le lointain grouillement de la nuit, une sirène de police retentit. Excitant. Eux...ce sont de belles proies, de vrais tableaux. Un frémissement me parcours l'échine, une chaire de poule avide gagne chacun de mes membres. Pas ce soir. Ce soir je ne pourrais pas. Mes chers agneaux... Je vous aimes plus que vous m'aimez. Et encore...Vous ne me connaissez pas. Presque pas. Cette ville rongée par la gangrène ne peut me reconnaitre.
Lentement, abrités par l'opaque manteau de la nuit, mon vol me pousse loin dans cette ville, loin dans ce monde qui ne peut souffrir aucune frontière. Et enfin, je me pose sur un toi, admirant le panorama irradiés. La puissance de l'atome. Le créateur. J'y repense maintenant en souriant. Il faut dire que Créateur a donné ce qui se tient aujourd'hui dans mes habits. Je suis si chanceux. Les autres ne sont pas aussi parfaits. Pas aussi élégants. Enfin...Si on retirait les vers qui rongent leurs orbites peut être...Qui sait...Enfin...Il est l'heure de rentrer. Cette fraiche nuit s'achèvera en me portant dans mon repère, mon refuge, mon monde. Vivement le réveil.
Car la lumière opaline et glaçante de la lune supprimée, mon existence elle, sera dévoilée.
Seul une petite goutte écarlate est venus tacher mon col immaculé. Mes gants sont propres malgré la récente exécution. Le corps est là. Brisé. Meurtris. Il trouve une nouvelle forme de beauté. Un sourire se pose tendrement sur mes lèvres. Sacrés bambin, que je vous aime. Je me détourne de l'édifiant spectacle, rangeant mes mains dans leurs berceaux, dans mes poches, à l'abri des regards trop indiscrets. Lentement, mes pas me poussent en dehors de cette tranquille ruelle, à la lumière de la lune, mon visage peut enfin s'éclairer. Mes mèches brunes viennent cacher ce que trop peu de mortel méritent de voir. Lentement, mes ailes de plumes sombres se déploient. Un ange de la mort. Un ange de la vérité. Voila ce que je suis.
Dans un battement obscurs, je m'élève du bitume. Le parc de jeu tout proche semble maintenant moins tranquille. Il a été témoins de la création d'une œuvre d'art de trop rare qualité. Gagnant encore quelques centimètres, je peut enfin apprécier le panorama de cette chère ville. Un terrain de chasse sans limite. Que c'est beau...Dans un de tout ces innocents foyer, équipés de crasseuses lampes au néon, m'attend ma prochaine toile. Mais le sait il seulement ?
Dans le lointain grouillement de la nuit, une sirène de police retentit. Excitant. Eux...ce sont de belles proies, de vrais tableaux. Un frémissement me parcours l'échine, une chaire de poule avide gagne chacun de mes membres. Pas ce soir. Ce soir je ne pourrais pas. Mes chers agneaux... Je vous aimes plus que vous m'aimez. Et encore...Vous ne me connaissez pas. Presque pas. Cette ville rongée par la gangrène ne peut me reconnaitre.
Lentement, abrités par l'opaque manteau de la nuit, mon vol me pousse loin dans cette ville, loin dans ce monde qui ne peut souffrir aucune frontière. Et enfin, je me pose sur un toi, admirant le panorama irradiés. La puissance de l'atome. Le créateur. J'y repense maintenant en souriant. Il faut dire que Créateur a donné ce qui se tient aujourd'hui dans mes habits. Je suis si chanceux. Les autres ne sont pas aussi parfaits. Pas aussi élégants. Enfin...Si on retirait les vers qui rongent leurs orbites peut être...Qui sait...Enfin...Il est l'heure de rentrer. Cette fraiche nuit s'achèvera en me portant dans mon repère, mon refuge, mon monde. Vivement le réveil.
Car la lumière opaline et glaçante de la lune supprimée, mon existence elle, sera dévoilée.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Leagend7381
- Auteur du sujet
- Hors Ligne
Réduire
Plus d'informations
- Messages : 178
il y a 10 ans 2 mois #19325
par Leagend7381
Réponse de Leagend7381 sur le sujet Re:Deresia
Chapitre 2: (pas encore de nom) (Quentin (moi))
Attention : Spoiler !
« Dites moi, si un jour le monde changeait, ne devenait que pourriture, débris et effroi, si la vie d'un milliard de personnes se tenaient entre vos mains, sur une surface de soixante et onze mille cent vingt cinq kilomètres carrés seulement, soit cinq fois la densité de population de l'ancienne ville de Paris, maintenant réduit à de petit groupes éparts de vauriens vivant dans de profonds réseaux souterrains, si chaque parcelle de sol avait été irradiée, si la terre avait perdu les neuf dixièmes de sa population initiale, et que, en cette année 2124, nous étions en état de crise profond et que ce faible îlot de paix était prêt à sombrer à tout moment, continueriez vous la guerre, Mr Parks?
Si chaque être du peuple était aux abois et demandait le calme, si la planète terre était prête à subir la plus grande vague polaire jamais connue jusqu'ici, si les priorités étaient fixées sur la production d'énergie et de nourriture pour le peuple ainsi que sur ses boucliers, continueriez vous la guerre Mr Parks ?
Car si vous ne le saviez pas encore, cela fait trente ans que la crise dure et que tout les fonds sont utilisés dans cette folie Mr Parks, et sachez que je ne suis pas prêt à risquer la vie de la majorité de la population ayant vécu sur cette terre. Est-ce clair ?
-Mais, Mr le ministre, si je vous disait que chaque jours, cent personnes sont mortes, victimes des agissements de ces, « mutants », l'arrêteriez vous ? Et si vous saviez que les fonds versés jusqu'ici ont évités plus de cinquante millions de meurtres jusqu'à aujourd'hui, si je vous disait que toutes les minutes, un mutant est capturé pour nos usines de productions d'énergies, que cette main d’œuvre représente environ le quart de votre économie, et que pour chaque mutant arrêté, une dizaine de citoyens sont sauvés.
Et si je vous disait, que plus de soixante pour cent des mutants sont des meurtriers, que, du reste, quatre vingt dix pour cent sont des voleurs, et qu'au final, il ne reste plus que zéro virgule cinquante quatre pour cent de mutants non incriminés et dont le casier est vierge. Et si je vous disait que sans nous, il ne leur suffirait que d'un an pour réduire cette ville à néant, l'arrêteriez vous, cette guerre, Mr le ministre ?
Je veut des fonds Mr, et rapidement.»
Parks se retourne et s'en vas d'un pas rapide et pressé, le visage grave, restant droit comme à ses habitudes d'ancien soldat. Il fait toujours ça lorsqu'il est irrité, et le culot du ministre l'a mit dans une rage folle. Je le sait, je le connais bien depuis ces dix dernières années. Je me précipite à sa suite alors qu'il disparaît dans l'angle du couloir, vers la chambre des dirigeants, ceux qui appliquent les lois et les décisions das la ville.
« Mr Parks ? Mr Parks ?
-Oui, Jaryne
-Quels sont vos ordres maintenant ?
-Ce ministre, fait il avec une voix soudainement plus basse, faites le disparaître s'il vous plaît, et proprement. Je ne veut pas que cette affaire s’ébruite, compris. Pas de médias, pas de journaux, pas de témoins. Votre propre équipe n'y participe même pas, je veut que quiconque soit au courant disparaisse. Je veut qu'il meure rapidement, en un lieu quelconque mais que cela laisse présager un meurtre, et que, si par malheur vous étiez retrouvés, vous vous livrez. Est-ce clair ?
-Oui, c'est clair. Bien sûr. »
Je n'aime pas cette idée. Les médias se font de plus en plus récurant depuis six mois, et le général ne s'arrêtera pas tant qu'il n'aura pas ce qu'il souhaite. Enfin, je ne peut pas refuser, il a ma vie entre ses mains. Un claquement de doigts et je disparaît aussi. Ce n'est pas mon premier meurtre, et sûrement pas mon dernier, mais je n'aime pas tuer. Avant, dans l'ancien monde, ça avait un côté excitant, amusant. Des jours et des jours de traque pour finir dans une lutte grandiose. Là, c'est du meurtre de sang froid. Au moins un tout les deux jours.
C'est moi qui m'occupe de la Plaie. L’hémorragie d'informations que les témoins tentent de faire passer à travers le Mur, notre brigade d'écoute. L’hémorragie d'information qui pourrait désister le général de ses fonctions et le faire condamner à la chaise. Et c'est moi qui réalise les meurtres les plus compliqués. Il se pourrait que je démissionne, si je trouve un compromis. J'en ai mare de ce métier. Je préférerais redevenir chasseur de tête, surtout, chasseur de Mutants. Au moins, je tuerais pour quelque chose. Enfin ! Je vais rentrer chez moi, me faire un café. Ça tombe bien, un taxis arrive.
Je lui fait signe et il s'arrête, ouvre sa portière et je m'installe. Je lui demande de m’emmener à la Hight-Tower. Voyant le sceau du gouverneur, il ne me pose pas de questions et démarre sa longue voiture noire pour emprunter la route principale.
Une heure passe, et je suis chez moi. J'entre sans quitter mes chaussures mouillées par le mauvais temps et allume la télé. Encore une centaine de morts, les photos défilent, et l'une d'elle me choque. Ce n'est pas que les autres ne me touchent pas, c'est que celle là est vraiment, comment dire ? Horrible, et c'est un bien faible mot.
Un garçonnet de onze douze ans est étendu sur le sol dans une mare de sang. Son nez, sa bouche et ses oreilles laissent couler un liquide vermeil qui tombe en gouttes régulières sur le sol. Son genoux est enfoncé en arrière et l'os blanc teinté de rouge cramoisi ressort de l'autre côté. Il reste là, étendu, figé dans une expression de peur et d'incompréhension. Le pauvre... Il avait l'air si joyeux avant cet instant, comme s'il avait été brutalement tiré d'un rêve pour plonger dans un cauchemar.
Je porte à nouveau ma tasse de café à la bouche et avale péniblement le liquide amer brûlant. Tout ces meurtres me dégouttent. Ces hommes, ces femmes, ces enfants couchés dans une flaque rougeâtre pour ne plus jamais se relever, jamais cela ne devrait se passer. Le monde devrait être un havre de paix et non un ville sanglante et violente à chacun de ses recoins. A ce rythme, l’humanité risque fort de disparaître.
Si chaque être du peuple était aux abois et demandait le calme, si la planète terre était prête à subir la plus grande vague polaire jamais connue jusqu'ici, si les priorités étaient fixées sur la production d'énergie et de nourriture pour le peuple ainsi que sur ses boucliers, continueriez vous la guerre Mr Parks ?
Car si vous ne le saviez pas encore, cela fait trente ans que la crise dure et que tout les fonds sont utilisés dans cette folie Mr Parks, et sachez que je ne suis pas prêt à risquer la vie de la majorité de la population ayant vécu sur cette terre. Est-ce clair ?
-Mais, Mr le ministre, si je vous disait que chaque jours, cent personnes sont mortes, victimes des agissements de ces, « mutants », l'arrêteriez vous ? Et si vous saviez que les fonds versés jusqu'ici ont évités plus de cinquante millions de meurtres jusqu'à aujourd'hui, si je vous disait que toutes les minutes, un mutant est capturé pour nos usines de productions d'énergies, que cette main d’œuvre représente environ le quart de votre économie, et que pour chaque mutant arrêté, une dizaine de citoyens sont sauvés.
Et si je vous disait, que plus de soixante pour cent des mutants sont des meurtriers, que, du reste, quatre vingt dix pour cent sont des voleurs, et qu'au final, il ne reste plus que zéro virgule cinquante quatre pour cent de mutants non incriminés et dont le casier est vierge. Et si je vous disait que sans nous, il ne leur suffirait que d'un an pour réduire cette ville à néant, l'arrêteriez vous, cette guerre, Mr le ministre ?
Je veut des fonds Mr, et rapidement.»
Parks se retourne et s'en vas d'un pas rapide et pressé, le visage grave, restant droit comme à ses habitudes d'ancien soldat. Il fait toujours ça lorsqu'il est irrité, et le culot du ministre l'a mit dans une rage folle. Je le sait, je le connais bien depuis ces dix dernières années. Je me précipite à sa suite alors qu'il disparaît dans l'angle du couloir, vers la chambre des dirigeants, ceux qui appliquent les lois et les décisions das la ville.
« Mr Parks ? Mr Parks ?
-Oui, Jaryne
-Quels sont vos ordres maintenant ?
-Ce ministre, fait il avec une voix soudainement plus basse, faites le disparaître s'il vous plaît, et proprement. Je ne veut pas que cette affaire s’ébruite, compris. Pas de médias, pas de journaux, pas de témoins. Votre propre équipe n'y participe même pas, je veut que quiconque soit au courant disparaisse. Je veut qu'il meure rapidement, en un lieu quelconque mais que cela laisse présager un meurtre, et que, si par malheur vous étiez retrouvés, vous vous livrez. Est-ce clair ?
-Oui, c'est clair. Bien sûr. »
Je n'aime pas cette idée. Les médias se font de plus en plus récurant depuis six mois, et le général ne s'arrêtera pas tant qu'il n'aura pas ce qu'il souhaite. Enfin, je ne peut pas refuser, il a ma vie entre ses mains. Un claquement de doigts et je disparaît aussi. Ce n'est pas mon premier meurtre, et sûrement pas mon dernier, mais je n'aime pas tuer. Avant, dans l'ancien monde, ça avait un côté excitant, amusant. Des jours et des jours de traque pour finir dans une lutte grandiose. Là, c'est du meurtre de sang froid. Au moins un tout les deux jours.
C'est moi qui m'occupe de la Plaie. L’hémorragie d'informations que les témoins tentent de faire passer à travers le Mur, notre brigade d'écoute. L’hémorragie d'information qui pourrait désister le général de ses fonctions et le faire condamner à la chaise. Et c'est moi qui réalise les meurtres les plus compliqués. Il se pourrait que je démissionne, si je trouve un compromis. J'en ai mare de ce métier. Je préférerais redevenir chasseur de tête, surtout, chasseur de Mutants. Au moins, je tuerais pour quelque chose. Enfin ! Je vais rentrer chez moi, me faire un café. Ça tombe bien, un taxis arrive.
Je lui fait signe et il s'arrête, ouvre sa portière et je m'installe. Je lui demande de m’emmener à la Hight-Tower. Voyant le sceau du gouverneur, il ne me pose pas de questions et démarre sa longue voiture noire pour emprunter la route principale.
Une heure passe, et je suis chez moi. J'entre sans quitter mes chaussures mouillées par le mauvais temps et allume la télé. Encore une centaine de morts, les photos défilent, et l'une d'elle me choque. Ce n'est pas que les autres ne me touchent pas, c'est que celle là est vraiment, comment dire ? Horrible, et c'est un bien faible mot.
Un garçonnet de onze douze ans est étendu sur le sol dans une mare de sang. Son nez, sa bouche et ses oreilles laissent couler un liquide vermeil qui tombe en gouttes régulières sur le sol. Son genoux est enfoncé en arrière et l'os blanc teinté de rouge cramoisi ressort de l'autre côté. Il reste là, étendu, figé dans une expression de peur et d'incompréhension. Le pauvre... Il avait l'air si joyeux avant cet instant, comme s'il avait été brutalement tiré d'un rêve pour plonger dans un cauchemar.
Je porte à nouveau ma tasse de café à la bouche et avale péniblement le liquide amer brûlant. Tout ces meurtres me dégouttent. Ces hommes, ces femmes, ces enfants couchés dans une flaque rougeâtre pour ne plus jamais se relever, jamais cela ne devrait se passer. Le monde devrait être un havre de paix et non un ville sanglante et violente à chacun de ses recoins. A ce rythme, l’humanité risque fort de disparaître.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
Modérateurs: San, Kundïn, Zarathoustra