StarApe, espace de travail
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il y a 8 ans 9 mois #20468
par Vuld Edone
StarApe, espace de travail a été créé par Vuld Edone
Hi'.
Petite chose ( ) que j'ai redécouvert au travail, il est plus facile de réfléchir aux choses quand on se force à les mettre par écrit. J'ai donc décidé de m'approprier une fois encore un petit espace de la CdE pour travailler sur cette fameuse fanfiction.
La Banana Republic :
Au départ une série de let's play avec ses personnages, la Banana Republic a misé sur ces derniers pour construire une parodie des États-Unis, concentrée sur le côté corrompu et appauvri. Ou "n'importe quelle histoire avec des taxes". Ce devait être un Congrès où "l'équipe bleue" et "l'équipe rouge" se chamaillent puis se mettent d'accord pour s'enrichir sur le dos des autres, avant de revenir aux personnages de base.
Ah oui et tous les personnages sont des singes. Sur le principe que lorsqu'on oublie une pizza dans le micro-ondes pendant deux semaines, ça prouve qu'on n'est que des singes qui avons du mal avec notre propre technologie. Donc yup, on a des humanoïdes à traits simiesques.
La Banana Republic est donc l'histoire de Rae, une atèle (spider monkey) jeune écervelée vendeuse dans une station-service et qui vit en collocation avec Peyton, la lesbienne psychopathe poursuivie par la justice. S'y ajoutent Taylor, une gorille dont on sait juste qu'elle a une voiture, et qui est la membre calme et posée du groupe ; et Sydney, le love interest de Peyton, qui a l'air d'une grand-mère dans ses habits d'une autre époque et qui est passive-agressive jusqu'à la moelle.
Enfin, ces personnages venant d'un let's play, on en reprend deux d'un let's play notamment, "ApeWarrior" : Jordan, une babouine cynique et alcoolique qui passe son temps à râler ; et Roan, la riche persuadée de bosser dur et très basse de la ceinture.
Le synopsis :
Outre de reprendre l'univers d'un autre, je vais aussi reprendre l'idée d'une autre personne. Donc.
Dans un futur technologique, Roan est une petite riche à qui le père a donné une fortune avec mission de la faire fructifier. Roan a tout dépensé et, à court de temps, elle se tourne vers son "amie" Jordan pour la sauver. Jordan propose le marché de "bits quantiques".
Les bits quantiques :
Je n'ai pas le choix, ce sera là-dessus alors du peu que j'en sais : deux quanta créés en même temps auront le même spin peu importe où ils se trouvent dans l'univers, d'où la possibilité d'une communication instantanée (avec des ordinateurs quantiques). Les planètes de ce futur-là se font donc livrer des quantités astronomiques de "bits quantiques".
Une brève remarque. Même avec ces quantités phénoménales livrées presque en continu, j'estime que les communications restent chères et rares. Elles sont donc essentiellement utilisées par les grandes puissances. Autrement dit, connaissant la Banana Republic, par les traders, les spéculateurs et les grandes compagnies.
Le voyage interplanétaire :
C'est ici que ça part en live.
Je suis obligé de supposer que le voyage interplanétaire est possible -- bref, je dois l'accommoder pour mon scénario. À partir de là, j'ai trois options : aussi ou plus vite que la lumière (>= 100%), à peine moins vite que la lumière (10-90%) ou à vitesse normale.
La question se pose surtout pour savoir combien de temps je veux que l'équipage vive à bord, avant d'arriver à destination. Plus ce temps est long, plus il y aura de scènes possibles à bord. Dans l'idéal, il faudrait plus d'une semaine de vol, mais moins d'un mois. Comme une traversée de l'Atlantique, en fait.
Mais ensuite j'ai noté que Roan n'avait qu'un an, voire qu'un mois, pour satisfaire son père. Et j'ai estimé la plus proche planète à ~34 années-lumières. Donc à moins d'aller des dizaines de fois au-dessus de la vitesse lumière, euh, c'est mort.
-> Partir dans ces vitesses est sympa' mais pas très pertinent : si on peut faire la liaison aussi vite alors les bits quantiques perdent beaucoup de leur intérêt... et inversement, les longs voyages ajoutent énormément de possibilités. J'ai donc imaginé que Roan est une idiote, qu'elle ne comprend rien à la dilatation du temps et que Jordan se paie sa tête.
-> La vitesse normale impliquerait de la cryogénie (ou équivalent) et permettrait notamment des attaques de pirates ou autres... mais Roan n'est pas idiote à ce point et ça détournerait pas mal l'intérêt principal du texte, pour retomber dans de la sci-fi classique (ou space opera, pour faire plaisir à Krycek).
-> J'ai donc opté pour une vitesse proche de la lumière. Mon but est qu'il s'écoule beaucoup de temps, type 3 siècles, mais que l'équipage passe 30 jours à bord. Je dois encore voir quelle vitesse adopter, et donc quels seront les vrais nombres mais c'est l'idée. Le temps qu'ils fassent un seul voyage, le père de Roan est déjà mort.
À cette vitesse, pas mal d'autres choses se produisent.
Vu les quantités phénoménales de quanta à transporter, on imagine des vaisseaux tout aussi gigantesques (plutôt que de vastes flottes de petits transports). Ces cargos géants sont alors "hors du temps" et, avec leurs 10'000+ membres d'équipage, ce sont des villes avec leurs propres lois, des mini-nations. Même les plus petits vaisseaux subissent le même sort : difficile de les policer.
Après avoir oublié la physique, le rayonnement et toutes ces choses, j'ai décidé qu'il n'était possible de voyager à ces vitesses qu'en ligne droite. Autre conséquence, les vaisseaux qui voyagent sont inabordables : les pirates ne peuvent rien faire. En bref, une fois la vitesse "lumière" engagée, le monde n'existe plus et il n'y a qu'une destination possible. Et faire des arrêts n'est pas une bonne idée, on va dire que les moteurs bouffent trop d'énergie pour s'amuser à ça.
Oligopolmart :
Tiré également d'"ApeWarrior", Oligopolmart est un conglomérat, parodie de l'influence des multinationales en politique. Oligopolmart fonctionne comme un gouvernement en soi et, dans ce futur-là, contrôle la majorité des planètes. Le 99% vit endetté et quasi en esclavage, le 0.00001% a toutes les richesses.
Oligopolmart est aussi un cauchemar administratif, avec toutes les failles possibles et imaginables. Un vrai marasme. C'est très utile pour expliquer comment, même après plusieurs siècles, les planètes n'ont pas été bouleversées complètement. Des tas de choses peuvent avoir changer mais le commerce reste "intact", les prix fluctuent et pas grand-chose de plus. La course à la richesse ne s'arrête jamais, peu importe qui il y a derrière.
Cela signifie aussi une inflation ridicule. J'avais arbitrairement décidé que Roan avait reçu un quintillion de son père (avec pour mission de doubler la somme) et qu'il lui resterait un à deux quadrillions lorsqu'elle se tourne vers Jordan. Chaque membre d'équipage se fait promettre deux cents trillions, ce qui doit correspondre à nos millions actuels. On peut donc estimer que tous les prix ont été multipliés par un million, et à mesure que le temps passe les prix continueront de grimper ridiculement.
Enfin, l'administration, les taxes et toutes ces choses devront quasiment être un ennemi des personnages. Le but est d'atteindre les deux quintillions (dix quintillions à terme) et même si les disputes à bord sont un intérêt, le gain reste le meilleur indicateur de progrès.
Le plan :
Peut-être la meilleure démonstration d'à quel point je pars de "zéro". J'ai déjà déterminé qu'il me faudrait faire 26 chapitres (de 8 pages, probablement), découpés par groupes de 3 chapitres :
Pilote
Groupe 1 (2-4)
Groupe 2 (5-7)
Groupe 3 (8-10)
Groupe 4 (11-13)
Groupe 5 (14-16)
Groupe 6 (17-19)
Groupe 7 (20-22)
Groupe 8 (23-25)
Final
Le pilote est encore la partie la plus développée : Roan demande l'aide de Jordan, cette dernière recrute Rae et Peyton (et Taylor) puis tout le monde se retrouve à bord du petit vaisseau de transport et départ.
Les deux prochains groupes sont les seuls sur lesquels j'ai un peu travaillé.
-> Pour le groupe 1, le thème est "embargo". Le gang arrive direct sur Ape2 (flemme de trouver des noms de planète à ce stade) et découvre que seules les entreprises avec une licence peuvent y vendre des bits quantiques. C'est également là que Peyton recrute Sydney. Finalement Jordan découvre un "loophole", la transaction se fait dans l'espace et le groupe repart. Ah et Rae découvre que Roan est une idiote et hésite à lui expliquer comment le temps fonctionne.
-> Pour le groupe 2, le thème est "police". Le gang revient à Ape1, Roan réalise le temps qui a passé et qu'elle a tout perdu... sauf qu'on la reconnait, qu'on veut l'utiliser pour stabiliser les affaires et elle en profite pour faire enfermer tout le groupe. Puis elle réalise qu'elle n'a vraiment plus rien, le groupe trouve un moyen (légal) de sortir, s'apprête à partir et elle finit par les rejoindre.
Et... c'est tout.
Le second groupe est encore une vaste inconnue, les 6 autres groupes sont de purs mystères et je n'ai encore aucune fin.
Idées :
Outre une référence supplémentaires à "ApeWarrior" en passant, j'imagine surtout que les communications instantanées et le voyage subluminique ne sont pas les seules percées technologiques. Un type délire sur les IA donc je vais probablement intégrer ça, et de mon côté je me dis que la médecine et la robotique ont dû beaucoup évoluer. Du coup je me demande si le père de Roan ne pourrait pas être toujours en vie malgré les siècles, soit cyborg soit cryogénisé, soit simplement parce qu'il a les meilleures générations de médecins du secteur.
J'ai aussi Debilfish, une policière de la Banana Republic, que je peux caser quelque part, ainsi que Tito, un officier com' d'"ApeWarrior", à exploiter. Mais même avec ça j'ai encore de gigantesques trous dans mon plan à boucher.
Au final j'envisage ce récit comme celui d'un petit poisson au milieu de requins. Un petit groupe techniquement "hors-la-loi", hors du monde et ignoré de tous, qui essaie de vivre au sein d'un secteur galactique gouverné par l'absurdité.
Le plus difficile est qu'il se passe des choses durant le voyage, alors même qu'on est coupé du monde. Je n'ai pas envie de recourir aux habituels "accident technique" ou "pirates" et autres intrusions / passagers clandestins, donc ça reposerait essentiellement sur les relations de groupe. Et si le groupe est conçu pour se chamailler, ce n'est pas vraiment suffisant pour tenir huit pages, encore moins plusieurs chapitres.
Inversement, je n'ai pas envie que les planètes soient les centres de gravité. Au contraire, assez vite ce doivent être des escales qui rebutent et dont les personnages se désintéressent, un peu en mode "finissons-en". On regarde à quel point le monde a changé et on repart.
Donc ouais en fait, je me dirige vers un semi huis clos sur le modèle de Friends, une bande de "potes" dans un appart' spatial subluminique, la seule difficulté étant de rendre le tout pertinent.
Mh...
Petite chose ( ) que j'ai redécouvert au travail, il est plus facile de réfléchir aux choses quand on se force à les mettre par écrit. J'ai donc décidé de m'approprier une fois encore un petit espace de la CdE pour travailler sur cette fameuse fanfiction.
La Banana Republic :
Au départ une série de let's play avec ses personnages, la Banana Republic a misé sur ces derniers pour construire une parodie des États-Unis, concentrée sur le côté corrompu et appauvri. Ou "n'importe quelle histoire avec des taxes". Ce devait être un Congrès où "l'équipe bleue" et "l'équipe rouge" se chamaillent puis se mettent d'accord pour s'enrichir sur le dos des autres, avant de revenir aux personnages de base.
Ah oui et tous les personnages sont des singes. Sur le principe que lorsqu'on oublie une pizza dans le micro-ondes pendant deux semaines, ça prouve qu'on n'est que des singes qui avons du mal avec notre propre technologie. Donc yup, on a des humanoïdes à traits simiesques.
La Banana Republic est donc l'histoire de Rae, une atèle (spider monkey) jeune écervelée vendeuse dans une station-service et qui vit en collocation avec Peyton, la lesbienne psychopathe poursuivie par la justice. S'y ajoutent Taylor, une gorille dont on sait juste qu'elle a une voiture, et qui est la membre calme et posée du groupe ; et Sydney, le love interest de Peyton, qui a l'air d'une grand-mère dans ses habits d'une autre époque et qui est passive-agressive jusqu'à la moelle.
Enfin, ces personnages venant d'un let's play, on en reprend deux d'un let's play notamment, "ApeWarrior" : Jordan, une babouine cynique et alcoolique qui passe son temps à râler ; et Roan, la riche persuadée de bosser dur et très basse de la ceinture.
Le synopsis :
Outre de reprendre l'univers d'un autre, je vais aussi reprendre l'idée d'une autre personne. Donc.
Dans un futur technologique, Roan est une petite riche à qui le père a donné une fortune avec mission de la faire fructifier. Roan a tout dépensé et, à court de temps, elle se tourne vers son "amie" Jordan pour la sauver. Jordan propose le marché de "bits quantiques".
Les bits quantiques :
Je n'ai pas le choix, ce sera là-dessus alors du peu que j'en sais : deux quanta créés en même temps auront le même spin peu importe où ils se trouvent dans l'univers, d'où la possibilité d'une communication instantanée (avec des ordinateurs quantiques). Les planètes de ce futur-là se font donc livrer des quantités astronomiques de "bits quantiques".
Une brève remarque. Même avec ces quantités phénoménales livrées presque en continu, j'estime que les communications restent chères et rares. Elles sont donc essentiellement utilisées par les grandes puissances. Autrement dit, connaissant la Banana Republic, par les traders, les spéculateurs et les grandes compagnies.
Le voyage interplanétaire :
C'est ici que ça part en live.
Je suis obligé de supposer que le voyage interplanétaire est possible -- bref, je dois l'accommoder pour mon scénario. À partir de là, j'ai trois options : aussi ou plus vite que la lumière (>= 100%), à peine moins vite que la lumière (10-90%) ou à vitesse normale.
La question se pose surtout pour savoir combien de temps je veux que l'équipage vive à bord, avant d'arriver à destination. Plus ce temps est long, plus il y aura de scènes possibles à bord. Dans l'idéal, il faudrait plus d'une semaine de vol, mais moins d'un mois. Comme une traversée de l'Atlantique, en fait.
Mais ensuite j'ai noté que Roan n'avait qu'un an, voire qu'un mois, pour satisfaire son père. Et j'ai estimé la plus proche planète à ~34 années-lumières. Donc à moins d'aller des dizaines de fois au-dessus de la vitesse lumière, euh, c'est mort.
-> Partir dans ces vitesses est sympa' mais pas très pertinent : si on peut faire la liaison aussi vite alors les bits quantiques perdent beaucoup de leur intérêt... et inversement, les longs voyages ajoutent énormément de possibilités. J'ai donc imaginé que Roan est une idiote, qu'elle ne comprend rien à la dilatation du temps et que Jordan se paie sa tête.
-> La vitesse normale impliquerait de la cryogénie (ou équivalent) et permettrait notamment des attaques de pirates ou autres... mais Roan n'est pas idiote à ce point et ça détournerait pas mal l'intérêt principal du texte, pour retomber dans de la sci-fi classique (ou space opera, pour faire plaisir à Krycek).
-> J'ai donc opté pour une vitesse proche de la lumière. Mon but est qu'il s'écoule beaucoup de temps, type 3 siècles, mais que l'équipage passe 30 jours à bord. Je dois encore voir quelle vitesse adopter, et donc quels seront les vrais nombres mais c'est l'idée. Le temps qu'ils fassent un seul voyage, le père de Roan est déjà mort.
À cette vitesse, pas mal d'autres choses se produisent.
Vu les quantités phénoménales de quanta à transporter, on imagine des vaisseaux tout aussi gigantesques (plutôt que de vastes flottes de petits transports). Ces cargos géants sont alors "hors du temps" et, avec leurs 10'000+ membres d'équipage, ce sont des villes avec leurs propres lois, des mini-nations. Même les plus petits vaisseaux subissent le même sort : difficile de les policer.
Après avoir oublié la physique, le rayonnement et toutes ces choses, j'ai décidé qu'il n'était possible de voyager à ces vitesses qu'en ligne droite. Autre conséquence, les vaisseaux qui voyagent sont inabordables : les pirates ne peuvent rien faire. En bref, une fois la vitesse "lumière" engagée, le monde n'existe plus et il n'y a qu'une destination possible. Et faire des arrêts n'est pas une bonne idée, on va dire que les moteurs bouffent trop d'énergie pour s'amuser à ça.
Oligopolmart :
Tiré également d'"ApeWarrior", Oligopolmart est un conglomérat, parodie de l'influence des multinationales en politique. Oligopolmart fonctionne comme un gouvernement en soi et, dans ce futur-là, contrôle la majorité des planètes. Le 99% vit endetté et quasi en esclavage, le 0.00001% a toutes les richesses.
Oligopolmart est aussi un cauchemar administratif, avec toutes les failles possibles et imaginables. Un vrai marasme. C'est très utile pour expliquer comment, même après plusieurs siècles, les planètes n'ont pas été bouleversées complètement. Des tas de choses peuvent avoir changer mais le commerce reste "intact", les prix fluctuent et pas grand-chose de plus. La course à la richesse ne s'arrête jamais, peu importe qui il y a derrière.
Cela signifie aussi une inflation ridicule. J'avais arbitrairement décidé que Roan avait reçu un quintillion de son père (avec pour mission de doubler la somme) et qu'il lui resterait un à deux quadrillions lorsqu'elle se tourne vers Jordan. Chaque membre d'équipage se fait promettre deux cents trillions, ce qui doit correspondre à nos millions actuels. On peut donc estimer que tous les prix ont été multipliés par un million, et à mesure que le temps passe les prix continueront de grimper ridiculement.
Enfin, l'administration, les taxes et toutes ces choses devront quasiment être un ennemi des personnages. Le but est d'atteindre les deux quintillions (dix quintillions à terme) et même si les disputes à bord sont un intérêt, le gain reste le meilleur indicateur de progrès.
Le plan :
Peut-être la meilleure démonstration d'à quel point je pars de "zéro". J'ai déjà déterminé qu'il me faudrait faire 26 chapitres (de 8 pages, probablement), découpés par groupes de 3 chapitres :
Pilote
Groupe 1 (2-4)
Groupe 2 (5-7)
Groupe 3 (8-10)
Groupe 4 (11-13)
Groupe 5 (14-16)
Groupe 6 (17-19)
Groupe 7 (20-22)
Groupe 8 (23-25)
Final
Le pilote est encore la partie la plus développée : Roan demande l'aide de Jordan, cette dernière recrute Rae et Peyton (et Taylor) puis tout le monde se retrouve à bord du petit vaisseau de transport et départ.
Les deux prochains groupes sont les seuls sur lesquels j'ai un peu travaillé.
-> Pour le groupe 1, le thème est "embargo". Le gang arrive direct sur Ape2 (flemme de trouver des noms de planète à ce stade) et découvre que seules les entreprises avec une licence peuvent y vendre des bits quantiques. C'est également là que Peyton recrute Sydney. Finalement Jordan découvre un "loophole", la transaction se fait dans l'espace et le groupe repart. Ah et Rae découvre que Roan est une idiote et hésite à lui expliquer comment le temps fonctionne.
-> Pour le groupe 2, le thème est "police". Le gang revient à Ape1, Roan réalise le temps qui a passé et qu'elle a tout perdu... sauf qu'on la reconnait, qu'on veut l'utiliser pour stabiliser les affaires et elle en profite pour faire enfermer tout le groupe. Puis elle réalise qu'elle n'a vraiment plus rien, le groupe trouve un moyen (légal) de sortir, s'apprête à partir et elle finit par les rejoindre.
Et... c'est tout.
Le second groupe est encore une vaste inconnue, les 6 autres groupes sont de purs mystères et je n'ai encore aucune fin.
Idées :
Outre une référence supplémentaires à "ApeWarrior" en passant, j'imagine surtout que les communications instantanées et le voyage subluminique ne sont pas les seules percées technologiques. Un type délire sur les IA donc je vais probablement intégrer ça, et de mon côté je me dis que la médecine et la robotique ont dû beaucoup évoluer. Du coup je me demande si le père de Roan ne pourrait pas être toujours en vie malgré les siècles, soit cyborg soit cryogénisé, soit simplement parce qu'il a les meilleures générations de médecins du secteur.
J'ai aussi Debilfish, une policière de la Banana Republic, que je peux caser quelque part, ainsi que Tito, un officier com' d'"ApeWarrior", à exploiter. Mais même avec ça j'ai encore de gigantesques trous dans mon plan à boucher.
Au final j'envisage ce récit comme celui d'un petit poisson au milieu de requins. Un petit groupe techniquement "hors-la-loi", hors du monde et ignoré de tous, qui essaie de vivre au sein d'un secteur galactique gouverné par l'absurdité.
Le plus difficile est qu'il se passe des choses durant le voyage, alors même qu'on est coupé du monde. Je n'ai pas envie de recourir aux habituels "accident technique" ou "pirates" et autres intrusions / passagers clandestins, donc ça reposerait essentiellement sur les relations de groupe. Et si le groupe est conçu pour se chamailler, ce n'est pas vraiment suffisant pour tenir huit pages, encore moins plusieurs chapitres.
Inversement, je n'ai pas envie que les planètes soient les centres de gravité. Au contraire, assez vite ce doivent être des escales qui rebutent et dont les personnages se désintéressent, un peu en mode "finissons-en". On regarde à quel point le monde a changé et on repart.
Donc ouais en fait, je me dirige vers un semi huis clos sur le modèle de Friends, une bande de "potes" dans un appart' spatial subluminique, la seule difficulté étant de rendre le tout pertinent.
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il y a 8 ans 9 mois #20484
par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet StarApe, espace de travail
Je reviens vite sur le plan.
Jusqu'à présent le final semblait évident : l'épisode final était le moment où le groupe remplissait son objectif et obtenait 2 (en fait 10) quintillions. Une sorte de dernier rush pour une dernière mission avec beaucoup de risques ou peu importe.
J'y ai réfléchi et mon habitude est plutôt de placer un retournement aux deux tiers du texte. Ce qui ici correspond au groupe 6, chapitres 17-19.
Et cela fait sens. J'ai vaguement calculé et décidé que les quanta permettaient de faire ~1000% de bénéfice. On les vend à dix fois leur prix. Jordan achète pour ~1 quadrillion de quanta et, au groupe 2, les vend pour racheter ~10 quadrillions de quanta, moins les taxes, frais, etc... Au groupe 3, ils reviennent à Ape1 et vendent donc encore les quanta, ils en sont donc à ~100 quadrillions. À ce rythme, le but est atteint au groupe 5 : ~1 quintillion, puis ~10 quintillions (sans ajustement pour l'inflation). Une fois encore, moins les taxes, frais etc... On a entre 2 et 5 quintillions, ajustés pour inflation ça donne 10 à 25 quintillions. Et ce rythme est nécessaire pour pouvoir remplir leur mission en seulement quatre voyages.
Donc retarder l'accomplissement jusqu'au groupe 6 signifie déjà que leur équipée va prendre du retard. Tenter de faire durer plus longtemps n'aurait pas de sens.
Cela signifie deux choses.
-> Si le gain est le moteur principal, avec ce but de 2 (puis 10) quintillions, ce moteur doit être peu à peu remplacé par autre chose. Oligopolmart semble tout indiqué, avec son système de dettes et d'injustices... mais c'est un peu trop "facile". Il y aurait "chercher où se poser" mais sans grand intérêt. Et il n'est pas question qu'à eux seuls ils viennent à bout d'Oligopolmart. Pas de révolution ou de grande bataille ou quoi que ce soit.
-> Il faudra non seulement transitionner vers ce nouvel enjeu mais aussi trouver de quoi remplir le vide. Et il devient de plus en plus évident que les relations entre personnages seront essentielles.
J'ai passé ces derniers jours à réfléchir à la vie à bord du vaisseau.
Comme dit, c'est un futur technologique, on s'attend donc à ce qu'il y ait plein de nouvelles choses. Mais plus j'y pense et plus je me rends compte qu'il faudrait au contraire garder la technologie très... archaïque. Les personnages peuvent même se plaindre constamment qu'ils voyagent à des vitesses proches de la lumière mais qu'on n'a toujours pas trouvé de remède au mal de l'espace.
Il y a des questions logistiques qui se posent. Si je veux que le voyage dure ~30 jours, ils doivent dormir, manger, etc... mais c'est surtout d'être enfermés pendant trente jours qui devrait leur peser. Ils doivent pouvoir s'occuper et aussi s'isoler. Or j'envisage le premier vaisseau -- dès le troisième voyage ils devront en acheter un plus gros -- comme dépourvu de quartiers d'équipage. Ils devraient quasiment dormir dans le couloir...
-> En somme, il faut rendre le premier vaisseau aussi inconfortable et insupportable que possible.
Mon plan prévoit d'abréger le premier voyage, d'Ape1 à Ape2, de tout ellipser. Le but est qu'on les voie arriver directement à la seconde planète, trente jours sont passés sans qu'on sache quoi et on découvre un groupe à bout de nerfs, qui a envie de s'étriper et pour qui un second voyage serait l'enfer.
À y regarder, de plus en plus il y a ce détachement de la réalité, le fait qu'ils doivent d'abord s'accoutumer à la vie sur le vaisseau qui peut conduire à devoir s'accoutumer à la vie hors du temps, qui peut créer le véritable enjeu du texte.
À côté de ça il y a les personnages eux-mêmes. J'ai Jordan, Roan, Rae et Peyton, plus Taylor (qui est censé être hors de toutes les dynamiques, passif) et Sydney.
J'ai déjà le mensonge de Jordan à Roan, où Peyton sait que Roan est une idiote tandis que Rae croit qu'elle sait et veut ensuite, entre les chapitres 3 et 5, lui dire. J'ai aussi le fait que Roan veut sa cabine personnelle, et a donc les seuls quartiers habitables du vaisseau. Les autres sont "bloqués" à leur poste et font comme ils peuvent, ce qui peut là encore créer des tensions. J'ai le fait que Jordan est alcoolique, Rae une "gameuse" et que Peyton a besoin d'action.
Plutôt que de structurer les groupes selon les accidents qui peuvent arriver dans la quête pour les quanta, il faudrait plutôt que je les structure selon les divisions et conflits du groupe, et la manière dont ils les résolvent.
Le groupe 6 devient alors le moment où ils sont censés se séparer, et où potentiellement ils n'y arrivent pas (ou au contraire, les connaissant, où ils y arrivent trop facilement...)
Une autre possibilité peut être qu'un membre du groupe soit resté en arrière, sur une planète. La technologie me donne les moyens de rendre ce personnage immortel (cyborg, cryogénie, clonage...) et le groupe aurait donc envie de le retrouver. Cela signifie potentiellement 3 à 6 épisodes sans ce personnage, mais c'est jouable.
Et j'ai encore une possibilité. Jackson. Personnage d'ApeWarrior qui n'est pas vraiment intégré au groupe, j'imaginerais bien une capitaine de vaisseau-quanta, un de ces énormes vaisseaux-cités hors du temps, qui pourrait croiser le groupe et, pour quelque raison, pousserait l'enjeu de dernier tiers du récit.
Il faut aussi que je pense à la forme du récit.
Les personnages viennent de let's plays et la dynamique repose énormément sur les dialogues. Beaucoup, beaucoup, beaucoup de dialogues. C'est à l'opposé de mon style (et un attrait pour moi). Je dois réfléchir au point de vue, au narrateur...
En somme, à ce stade je n'ai toujours pas de core.
Jusqu'à présent le final semblait évident : l'épisode final était le moment où le groupe remplissait son objectif et obtenait 2 (en fait 10) quintillions. Une sorte de dernier rush pour une dernière mission avec beaucoup de risques ou peu importe.
J'y ai réfléchi et mon habitude est plutôt de placer un retournement aux deux tiers du texte. Ce qui ici correspond au groupe 6, chapitres 17-19.
Et cela fait sens. J'ai vaguement calculé et décidé que les quanta permettaient de faire ~1000% de bénéfice. On les vend à dix fois leur prix. Jordan achète pour ~1 quadrillion de quanta et, au groupe 2, les vend pour racheter ~10 quadrillions de quanta, moins les taxes, frais, etc... Au groupe 3, ils reviennent à Ape1 et vendent donc encore les quanta, ils en sont donc à ~100 quadrillions. À ce rythme, le but est atteint au groupe 5 : ~1 quintillion, puis ~10 quintillions (sans ajustement pour l'inflation). Une fois encore, moins les taxes, frais etc... On a entre 2 et 5 quintillions, ajustés pour inflation ça donne 10 à 25 quintillions. Et ce rythme est nécessaire pour pouvoir remplir leur mission en seulement quatre voyages.
Donc retarder l'accomplissement jusqu'au groupe 6 signifie déjà que leur équipée va prendre du retard. Tenter de faire durer plus longtemps n'aurait pas de sens.
Cela signifie deux choses.
-> Si le gain est le moteur principal, avec ce but de 2 (puis 10) quintillions, ce moteur doit être peu à peu remplacé par autre chose. Oligopolmart semble tout indiqué, avec son système de dettes et d'injustices... mais c'est un peu trop "facile". Il y aurait "chercher où se poser" mais sans grand intérêt. Et il n'est pas question qu'à eux seuls ils viennent à bout d'Oligopolmart. Pas de révolution ou de grande bataille ou quoi que ce soit.
-> Il faudra non seulement transitionner vers ce nouvel enjeu mais aussi trouver de quoi remplir le vide. Et il devient de plus en plus évident que les relations entre personnages seront essentielles.
J'ai passé ces derniers jours à réfléchir à la vie à bord du vaisseau.
Comme dit, c'est un futur technologique, on s'attend donc à ce qu'il y ait plein de nouvelles choses. Mais plus j'y pense et plus je me rends compte qu'il faudrait au contraire garder la technologie très... archaïque. Les personnages peuvent même se plaindre constamment qu'ils voyagent à des vitesses proches de la lumière mais qu'on n'a toujours pas trouvé de remède au mal de l'espace.
Il y a des questions logistiques qui se posent. Si je veux que le voyage dure ~30 jours, ils doivent dormir, manger, etc... mais c'est surtout d'être enfermés pendant trente jours qui devrait leur peser. Ils doivent pouvoir s'occuper et aussi s'isoler. Or j'envisage le premier vaisseau -- dès le troisième voyage ils devront en acheter un plus gros -- comme dépourvu de quartiers d'équipage. Ils devraient quasiment dormir dans le couloir...
-> En somme, il faut rendre le premier vaisseau aussi inconfortable et insupportable que possible.
Mon plan prévoit d'abréger le premier voyage, d'Ape1 à Ape2, de tout ellipser. Le but est qu'on les voie arriver directement à la seconde planète, trente jours sont passés sans qu'on sache quoi et on découvre un groupe à bout de nerfs, qui a envie de s'étriper et pour qui un second voyage serait l'enfer.
À y regarder, de plus en plus il y a ce détachement de la réalité, le fait qu'ils doivent d'abord s'accoutumer à la vie sur le vaisseau qui peut conduire à devoir s'accoutumer à la vie hors du temps, qui peut créer le véritable enjeu du texte.
À côté de ça il y a les personnages eux-mêmes. J'ai Jordan, Roan, Rae et Peyton, plus Taylor (qui est censé être hors de toutes les dynamiques, passif) et Sydney.
J'ai déjà le mensonge de Jordan à Roan, où Peyton sait que Roan est une idiote tandis que Rae croit qu'elle sait et veut ensuite, entre les chapitres 3 et 5, lui dire. J'ai aussi le fait que Roan veut sa cabine personnelle, et a donc les seuls quartiers habitables du vaisseau. Les autres sont "bloqués" à leur poste et font comme ils peuvent, ce qui peut là encore créer des tensions. J'ai le fait que Jordan est alcoolique, Rae une "gameuse" et que Peyton a besoin d'action.
Plutôt que de structurer les groupes selon les accidents qui peuvent arriver dans la quête pour les quanta, il faudrait plutôt que je les structure selon les divisions et conflits du groupe, et la manière dont ils les résolvent.
Le groupe 6 devient alors le moment où ils sont censés se séparer, et où potentiellement ils n'y arrivent pas (ou au contraire, les connaissant, où ils y arrivent trop facilement...)
Une autre possibilité peut être qu'un membre du groupe soit resté en arrière, sur une planète. La technologie me donne les moyens de rendre ce personnage immortel (cyborg, cryogénie, clonage...) et le groupe aurait donc envie de le retrouver. Cela signifie potentiellement 3 à 6 épisodes sans ce personnage, mais c'est jouable.
Et j'ai encore une possibilité. Jackson. Personnage d'ApeWarrior qui n'est pas vraiment intégré au groupe, j'imaginerais bien une capitaine de vaisseau-quanta, un de ces énormes vaisseaux-cités hors du temps, qui pourrait croiser le groupe et, pour quelque raison, pousserait l'enjeu de dernier tiers du récit.
Il faut aussi que je pense à la forme du récit.
Les personnages viennent de let's plays et la dynamique repose énormément sur les dialogues. Beaucoup, beaucoup, beaucoup de dialogues. C'est à l'opposé de mon style (et un attrait pour moi). Je dois réfléchir au point de vue, au narrateur...
En somme, à ce stade je n'ai toujours pas de core.
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il y a 8 ans 8 mois #20488
par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet StarApe, espace de travail
Parce que j'ai décidé de ne pas dormir cette nuit...
Cela faisait un moment que j'imaginais Jackson, capitaine d'un vaisseau-à-quanta, un de ces vaisseaux-villes avec douze mille plus membres d'équipage.
J'avais imaginé une première rencontre où Rae&co arrivent à Ape3, mettons, et il n'y a plus personne. Je ne sais pas encore ce qui a pu s'y passer, mais plus de civilisation, plus rien, planète vide. Ca tomberait donc au groupe 3, et le groupe se retrouve "sans carburant" (et avec des quanta qui risquent la péremption, aussi). Arrive Jackson et son vaisseau-à-quanta et le groupe demande à se ravitailler.
Jackson refuse parce qu'elle va pas perdre son temps avec des mendiants de l'espace, jusqu'à ce qu'elle entende que Rae a des jeux vidéo. Et Jackson est prête à offrir l'accostage et le plein d'essence contre les jeux vidéo de Rae. J'ai envie de cette scène pour montrer combien la valeur des choses est relative, mais aussi pour explorer la solitude des voyages hors du temps : la seule réalité qui existe est celle à bord du vaisseau, sauf les rares escales, et du coup les plus petites choses prennent des valeurs disproportionnées.
Maintenant, j'ai repensé à ce que pourrait être l'enjeu passé le groupe 6, et j'hésitais entre le membre laissé en arrière ou Jackson qui ferait ceci-cela. Et j'ai soudain imaginé de combiner les deux.
L'idée est que le vaisseau-à-quanta a un problème technique, ou peu importe, et se retrouve en rade au milieu de l'espace. Jackson a ras-la-gueule de quanta mais, ironiquement, ne peut pas les utiliser pour communiquer et doit donc lancer un appel à l'aide "à l'ancienne". Rae&co sont les parmi ceux qui l'interceptent et bien sûr, le temps qu'il le reçoivent, des années, des décennies se sont écoulées. Et le trajet jusque là-bas prendrait tout aussi long.
Donc au groupe 5 ou 6 ils entendent la nouvelle, Rae veut y aller mais les autres sont contre et ils terminent leur dernière livraison. Le groupe est sur le point de se séparer, Rae veut absolument aller aider Jackson -- parce que vraiment le reste du monde en a ranafiche -- et elle finit par suggérer que la cargaison de quanta à bord doit toujours être bonne.
Bref, peu importe les détails, le groupe se laisse convaincre, y repart et découvre que Jackson est une cyborg, qu'elle a donc survécu pépère pendant les siècles qu'ont mis les secours à arriver, qu'entretemps l'équipage a fait tout et pire encore et tout ça. Plutôt que de repartir avec Jackson, cette dernière les convainc d'utiliser le moteur de leur propre vaisseau pour réparer son vaisseau-à-quanta, et le final est donc la dernière livraison de Jackson, "juste à temps" (ou trop tard, pourquoi pas).
Donc le plan serait le suivant :
- Groupe 1 : arrivée à Ape2, première livraison, départ
- Groupe 2 : arrivée à Ape1, seconde livraison, départ
- Groupe 3 : arrivée à Ape3, rencontre avec Jackson, départ
- Groupe 4 : arrivée à Ape4, troisième livraison, re-Jackson
- Groupe 5 : nouveau vaisseau, départ pour Ape2 pour acheter des quanta (... intéressant)
- Groupe 6 : Ape2, achat, Jackson en détresse, départ
- Groupe 7 : dernière livraison, Rae convainc les autres, départ
- Groupe 8 : Jackson, son vaisseau, réparations
Final : dernière livraison de Jackson
On décale quelque peu mais ce n'est pas plus mal. Il faut de toute évidence plus d'une rencontre pour que Jackson ait une quelconque importance. Inversement, cela oblige à décaler d'une planète la dernière livraison, d'où l'idée qu'il faille déjà un nouveau vaisseau pour transporter plus de matériel et ensuite qu'Ape4 refuse de leur vendre des quanta, parce que pas de raison. Ce qui ouvre la possibilité à d'autres transports (bien moins lucratifs) assez intéressants.
L'autre option serait de ne pas faire de seconde rencontre, ce qui éviterait le côté convenu mais je me dis qu'on peut avoir encore une scène amusante où Jackson rappelle au groupe à quel point ils sont pauvres et pathétiques en vendant ses propres quanta à des sommes astronomiques.
Tout cela ne doit pas masquer deux choses. Je n'ai là qu'une suite d'événements, et dans le détail je dois toujours me concentrer sur la solitude, ou plutôt sur l'usure des voyages et des voyages hors-du-temps. Il faut vraiment que je thématise sur l'influence de ces voyages sur les personnages.
Et une fois encore, il faut aussi que dans cette optique je fixe une forme, un style adapté...
Cela faisait un moment que j'imaginais Jackson, capitaine d'un vaisseau-à-quanta, un de ces vaisseaux-villes avec douze mille plus membres d'équipage.
J'avais imaginé une première rencontre où Rae&co arrivent à Ape3, mettons, et il n'y a plus personne. Je ne sais pas encore ce qui a pu s'y passer, mais plus de civilisation, plus rien, planète vide. Ca tomberait donc au groupe 3, et le groupe se retrouve "sans carburant" (et avec des quanta qui risquent la péremption, aussi). Arrive Jackson et son vaisseau-à-quanta et le groupe demande à se ravitailler.
Jackson refuse parce qu'elle va pas perdre son temps avec des mendiants de l'espace, jusqu'à ce qu'elle entende que Rae a des jeux vidéo. Et Jackson est prête à offrir l'accostage et le plein d'essence contre les jeux vidéo de Rae. J'ai envie de cette scène pour montrer combien la valeur des choses est relative, mais aussi pour explorer la solitude des voyages hors du temps : la seule réalité qui existe est celle à bord du vaisseau, sauf les rares escales, et du coup les plus petites choses prennent des valeurs disproportionnées.
Maintenant, j'ai repensé à ce que pourrait être l'enjeu passé le groupe 6, et j'hésitais entre le membre laissé en arrière ou Jackson qui ferait ceci-cela. Et j'ai soudain imaginé de combiner les deux.
L'idée est que le vaisseau-à-quanta a un problème technique, ou peu importe, et se retrouve en rade au milieu de l'espace. Jackson a ras-la-gueule de quanta mais, ironiquement, ne peut pas les utiliser pour communiquer et doit donc lancer un appel à l'aide "à l'ancienne". Rae&co sont les parmi ceux qui l'interceptent et bien sûr, le temps qu'il le reçoivent, des années, des décennies se sont écoulées. Et le trajet jusque là-bas prendrait tout aussi long.
Donc au groupe 5 ou 6 ils entendent la nouvelle, Rae veut y aller mais les autres sont contre et ils terminent leur dernière livraison. Le groupe est sur le point de se séparer, Rae veut absolument aller aider Jackson -- parce que vraiment le reste du monde en a ranafiche -- et elle finit par suggérer que la cargaison de quanta à bord doit toujours être bonne.
Bref, peu importe les détails, le groupe se laisse convaincre, y repart et découvre que Jackson est une cyborg, qu'elle a donc survécu pépère pendant les siècles qu'ont mis les secours à arriver, qu'entretemps l'équipage a fait tout et pire encore et tout ça. Plutôt que de repartir avec Jackson, cette dernière les convainc d'utiliser le moteur de leur propre vaisseau pour réparer son vaisseau-à-quanta, et le final est donc la dernière livraison de Jackson, "juste à temps" (ou trop tard, pourquoi pas).
Donc le plan serait le suivant :
- Groupe 1 : arrivée à Ape2, première livraison, départ
- Groupe 2 : arrivée à Ape1, seconde livraison, départ
- Groupe 3 : arrivée à Ape3, rencontre avec Jackson, départ
- Groupe 4 : arrivée à Ape4, troisième livraison, re-Jackson
- Groupe 5 : nouveau vaisseau, départ pour Ape2 pour acheter des quanta (... intéressant)
- Groupe 6 : Ape2, achat, Jackson en détresse, départ
- Groupe 7 : dernière livraison, Rae convainc les autres, départ
- Groupe 8 : Jackson, son vaisseau, réparations
Final : dernière livraison de Jackson
On décale quelque peu mais ce n'est pas plus mal. Il faut de toute évidence plus d'une rencontre pour que Jackson ait une quelconque importance. Inversement, cela oblige à décaler d'une planète la dernière livraison, d'où l'idée qu'il faille déjà un nouveau vaisseau pour transporter plus de matériel et ensuite qu'Ape4 refuse de leur vendre des quanta, parce que pas de raison. Ce qui ouvre la possibilité à d'autres transports (bien moins lucratifs) assez intéressants.
L'autre option serait de ne pas faire de seconde rencontre, ce qui éviterait le côté convenu mais je me dis qu'on peut avoir encore une scène amusante où Jackson rappelle au groupe à quel point ils sont pauvres et pathétiques en vendant ses propres quanta à des sommes astronomiques.
Tout cela ne doit pas masquer deux choses. Je n'ai là qu'une suite d'événements, et dans le détail je dois toujours me concentrer sur la solitude, ou plutôt sur l'usure des voyages et des voyages hors-du-temps. Il faut vraiment que je thématise sur l'influence de ces voyages sur les personnages.
Et une fois encore, il faut aussi que dans cette optique je fixe une forme, un style adapté...
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- Vuld Edone
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il y a 8 ans 8 mois #20506
par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet StarApe, espace de travail
Je n'arrête pas de me dire que le travail de planification est lent -- et c'est vrai -- mais mine de rien ça avance pas si mal.
La fin est plus ou moins trouvée. Au sens où je sais désormais à peu près ce qui arrive à Jackson.
Essentiellement, celle-ci va accepter d'aller installer un poste d'observation à côté d'une étoile sur le point de devenir une supernova (parce que les spéculateurs sont en train de parier sur la milliseconde où cette étoile va exploser). Pour une raison ou une autre les perturbations de l'étoile peuvent endommager les vaisseaux et donc quand Jackson est arrivée, son vaisseau a été endommagé. L'important derrière ça est que lorsque Rae&Co arrivent pour la secourir, la cargaison de Jackson devrait être anéantie ; mais en vérité Jackson va créer sa cargaison sur place, et sa cargaison est unique (monopole). C'est véritablement le jackpot ultime.
Là-dessus j'ai également assez bien dessiné les contours des deux premiers groupes :
Pilote
- Groupe 1
-- Épisode 2 : arrivée à Ape2, licences, Sydney et le prêt de Roan
-- Épisode 3 : résoudre ce qu'il y a avant et départ, direction Ape1
-- Épisode 4 : durant le trajet, Roan apprend comment l'espace-temps fonctionne
- Groupe 2
-- Épisode 5 : arrivée à Ape1, prison et résolution
-- Épisode 6 : après-coup et ?
-- Épisode 7 : ?
- Groupe 3 : arrivée à Ape3 et Jackson, direction Ape4
- Groupe 4 : Ape4, livraison et nouveau vaisseau
- Groupe 5 : quatrième (mais en fait troisième) livraison sur Ape2
- Groupe 6 : appel de détresse de Jordan, on l'ignore, direction Ape1
- Groupe 7 : dernière livraison, Rae convainc les autres
Final
De fait j'ai fait le bête calcul : la première livraison vaut 1 quadrillion et prend ~8% du cargo du vaisseau1. La seconde livraison vaut 10 quadrillions (sans inflation) et prend ~60% du cargo. Ce qui signifie qu'à la troisième livraison, qui vaut 100 quadrillions, il aurait fallu ~500% du cargo. Vu la situation, à l'épisode 5 Jordan ne peut pas acheter de nouveau vaisseau et doit donc repartir avec une cargaison à 100%, soit environ ~17 quadrillions. Qu'elle achète au double du prix.
Ce qui laisse 83 quadrillions à brûler en moins d'une heure. Je ne sais plus comment j'ai calculé mais à un moment elle va passer des quadrillions à tout son équipage avec mission de tout dépenser avant le départ. J'ai aussi décidé qu'à chaque voyage il y aurait une inflation de 500%. Sur 80 quadrillions il ne lui en resterait que 16.
Aussi, avec inflation, elle arrive à Ape1 avec 50 quadrillions, les vend pour 2.5 quintillions et achète pour ~850 quadrillions de quanta ( (17x5x5) x 2 ), ce qui laisse 1.6 quintillion à brûler. Puis, à Ape 4, elle en obtient pour 21 quintillions qu'elle revendra à Ape2 pour 1 hexillion. Qu'elle revendra encore sur Ape1 pour ~50 hexillions (sans inflation, ça vaut ~15 quintillions).
Je peux jouer avec les prix mais j'adore cette surenchère littérale.
Ma principale difficulté, actuellement, est de trouver ce qui se passe au groupe 3. Ca a beaucoup d'impact sur les épisodes 6 et 7 et ça tourne essentiellement sur "pourquoi Ape3 est vide". J'avais en tête une politique d'Oligopolmart pour réduire l'inflation (par la guerre) mais j'attends de trouver mieux.
J'ai aussi noté que je n'avais aucune idée d'à quoi ressemblaient les vaisseaux, ni les stations spatiales ou même les planètes (sachant qu'on ne verra jamais ces dernières que depuis l'espace).
Le premier vaisseau était au départ soit pour la contrebande, soit la lubie d'un ingénieur fou parce qu'il n'a économiquement aucun sens. Le second vaisseau devrait être, à l'inverse, une sorte de yacht reconfiguré par Jordan pour le transport de quanta. Le but étant d'opposer, pendant la moitié de l'histoire, le décor frugal et étouffant du petit vaisseau-cargo avec, dans la seconde moitié, le décor luxueux et bricolé du yacht. Le dernier vaisseau étant le vaisseau-à-quanta de Jackson, qui doit avoir ce côté "ville".
Pour les stations je sèche. Je les vois comme un vaste marché aux puces spatial : des quais, un marché pour acheter et vendre les marchandises, puis des tonnes de boutiques et de restaurants (et autres) pour les équipages. Je suis aussi en train de m'amuser avec la gravité relative de ces lieux et avec les "intelligences artificielles", en tout cas pour la station d'Ape2 (Tito)... mais sans donner aux stations de ton particulier. Ape2 est toujours une copie d'Ape1.
Je sais aussi qu'à la rencontre avec Jackson, Rae va lui donner ses jeux vidéo, donc je devrai introduire ça à l'avance. Mais je n'ai pas vraiment de conflit en place une fois passés les groupes 1 et 2.
Je n'arrive juste pas à envisager l'intrigue purement en termes de "les personnages se prennent le bec". J'ai besoin d'une intrigue derrière, mais j'ai un huis clos dans un vaisseau où rien ne peut vraiment se passer durant deux épisodes.
Ce qui est idiot parce que Rae&Co ont été conçus pour se prendre le bec.
Mais une fois encore, plus que de jouer avec cet univers, c'est le défi d'un texte fort en dialogues et reposant sur les personnages qui me motive. Donc bon.
Je trouverai.
La fin est plus ou moins trouvée. Au sens où je sais désormais à peu près ce qui arrive à Jackson.
Essentiellement, celle-ci va accepter d'aller installer un poste d'observation à côté d'une étoile sur le point de devenir une supernova (parce que les spéculateurs sont en train de parier sur la milliseconde où cette étoile va exploser). Pour une raison ou une autre les perturbations de l'étoile peuvent endommager les vaisseaux et donc quand Jackson est arrivée, son vaisseau a été endommagé. L'important derrière ça est que lorsque Rae&Co arrivent pour la secourir, la cargaison de Jackson devrait être anéantie ; mais en vérité Jackson va créer sa cargaison sur place, et sa cargaison est unique (monopole). C'est véritablement le jackpot ultime.
Là-dessus j'ai également assez bien dessiné les contours des deux premiers groupes :
Pilote
- Groupe 1
-- Épisode 2 : arrivée à Ape2, licences, Sydney et le prêt de Roan
-- Épisode 3 : résoudre ce qu'il y a avant et départ, direction Ape1
-- Épisode 4 : durant le trajet, Roan apprend comment l'espace-temps fonctionne
- Groupe 2
-- Épisode 5 : arrivée à Ape1, prison et résolution
-- Épisode 6 : après-coup et ?
-- Épisode 7 : ?
- Groupe 3 : arrivée à Ape3 et Jackson, direction Ape4
- Groupe 4 : Ape4, livraison et nouveau vaisseau
- Groupe 5 : quatrième (mais en fait troisième) livraison sur Ape2
- Groupe 6 : appel de détresse de Jordan, on l'ignore, direction Ape1
- Groupe 7 : dernière livraison, Rae convainc les autres
Final
De fait j'ai fait le bête calcul : la première livraison vaut 1 quadrillion et prend ~8% du cargo du vaisseau1. La seconde livraison vaut 10 quadrillions (sans inflation) et prend ~60% du cargo. Ce qui signifie qu'à la troisième livraison, qui vaut 100 quadrillions, il aurait fallu ~500% du cargo. Vu la situation, à l'épisode 5 Jordan ne peut pas acheter de nouveau vaisseau et doit donc repartir avec une cargaison à 100%, soit environ ~17 quadrillions. Qu'elle achète au double du prix.
Ce qui laisse 83 quadrillions à brûler en moins d'une heure. Je ne sais plus comment j'ai calculé mais à un moment elle va passer des quadrillions à tout son équipage avec mission de tout dépenser avant le départ. J'ai aussi décidé qu'à chaque voyage il y aurait une inflation de 500%. Sur 80 quadrillions il ne lui en resterait que 16.
Aussi, avec inflation, elle arrive à Ape1 avec 50 quadrillions, les vend pour 2.5 quintillions et achète pour ~850 quadrillions de quanta ( (17x5x5) x 2 ), ce qui laisse 1.6 quintillion à brûler. Puis, à Ape 4, elle en obtient pour 21 quintillions qu'elle revendra à Ape2 pour 1 hexillion. Qu'elle revendra encore sur Ape1 pour ~50 hexillions (sans inflation, ça vaut ~15 quintillions).
Je peux jouer avec les prix mais j'adore cette surenchère littérale.
Ma principale difficulté, actuellement, est de trouver ce qui se passe au groupe 3. Ca a beaucoup d'impact sur les épisodes 6 et 7 et ça tourne essentiellement sur "pourquoi Ape3 est vide". J'avais en tête une politique d'Oligopolmart pour réduire l'inflation (par la guerre) mais j'attends de trouver mieux.
J'ai aussi noté que je n'avais aucune idée d'à quoi ressemblaient les vaisseaux, ni les stations spatiales ou même les planètes (sachant qu'on ne verra jamais ces dernières que depuis l'espace).
Le premier vaisseau était au départ soit pour la contrebande, soit la lubie d'un ingénieur fou parce qu'il n'a économiquement aucun sens. Le second vaisseau devrait être, à l'inverse, une sorte de yacht reconfiguré par Jordan pour le transport de quanta. Le but étant d'opposer, pendant la moitié de l'histoire, le décor frugal et étouffant du petit vaisseau-cargo avec, dans la seconde moitié, le décor luxueux et bricolé du yacht. Le dernier vaisseau étant le vaisseau-à-quanta de Jackson, qui doit avoir ce côté "ville".
Pour les stations je sèche. Je les vois comme un vaste marché aux puces spatial : des quais, un marché pour acheter et vendre les marchandises, puis des tonnes de boutiques et de restaurants (et autres) pour les équipages. Je suis aussi en train de m'amuser avec la gravité relative de ces lieux et avec les "intelligences artificielles", en tout cas pour la station d'Ape2 (Tito)... mais sans donner aux stations de ton particulier. Ape2 est toujours une copie d'Ape1.
Je sais aussi qu'à la rencontre avec Jackson, Rae va lui donner ses jeux vidéo, donc je devrai introduire ça à l'avance. Mais je n'ai pas vraiment de conflit en place une fois passés les groupes 1 et 2.
Je n'arrive juste pas à envisager l'intrigue purement en termes de "les personnages se prennent le bec". J'ai besoin d'une intrigue derrière, mais j'ai un huis clos dans un vaisseau où rien ne peut vraiment se passer durant deux épisodes.
Ce qui est idiot parce que Rae&Co ont été conçus pour se prendre le bec.
Mais une fois encore, plus que de jouer avec cet univers, c'est le défi d'un texte fort en dialogues et reposant sur les personnages qui me motive. Donc bon.
Je trouverai.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
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il y a 8 ans 8 mois #20509
par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet StarApe, espace de travail
Okay retour sur le plan.
J'avais loupé un groupe, ce qui augmente de trois chapitres mon plan... et comme celui-ci est à peu près définitif, cela me rajoute en somme trois chapitres "de vol", au sein du vaisseau. Ce n'est au final pas un mal, même si ça m'oblige à vraiment voir les choses autrement.
Durée des voyages :
- Premier voyage : 0 chapitre (1-2)
- Seconde voyage : 1 chapitre (3-5)
- Troisième voyage : 2 chapitres (5-
- Quatrième voyage : 2 chapitres (8-11)
- Cinquième voyage : 4 chapitres (12-17)
- Sixième voyage : 4 chapitres (17-22)
Autrement dit :
- Ape1 : chapitre 1
- Ape2 : chapitres 2-3
- Ape1 : chapitre 5
- Jackson : chapitre 8
- Ape4 : chapitres 11-12
- Ape2 : chapitre 17
- Ape1 : 22-24
Ça n'a pas l'air d'un mauvais dosage. Le lecteur, comme moi, devrait d'abord s'intéresser à l'intrigue "principale", aka le marché des quanta, et je m'attends donc à une attitude du type "quand qu'est qu'on arrive ?" Qui serait la mienne. D'où la volonté de prendre de court au chapitre 2, avec cette impression d'aller plus vite que la musique, et de ralentir ensuite progressivement, jusqu'à ces longs voyages (4 chapitres) contrastant avec les pauses planétaires (réduites à 1 chapitre) puis la grosse halte d'Ape1 vers la fin, chapitres 22-24 où le but est qu'au contraire le lecteur se demande "quand qu'est qu'on part ?" Faire regretter l'espace.
Et c'est aussi le thème vers lequel je semble me diriger.
J'ai trouvé comment Rae va convaincre les autres d'aller chercher Jackson. Essentiellement, ils n'ont plus rien d'autre. Jordan va se faire refuser la "citoyenneté", malgré tout son argent. Roan est pauvre désormais, une fois encore malgré tout son argent. Plus personne n'a d'avenir, Peyton se fait proposer un emploi pourri dans le transport de fret stellaire et tous comptes faits, l'argent accumulé s'évaporerait en quelques mois.
Leur conclusion, lentement, va être qu'ils n'ont plus, ou n'ont jamais eu, de place sur leur monde de naissance. Leur "maison", c'est devenu le vaisseau qu'aura racheté Rae, et où elle dilapide son argent pour le maintenir opérationnel. Ce n'est pas vraiment la fin que je voulais, mais c'est scénaristiquement ce qui m'arrange le plus. Donc bon.
J'ai toujours vu ce texte comme l'histoire de grains de sable broyés par les rouages d'une galaxie. Mais aussi d'un groupe qui peu à peu se détache du monde, à bord de ce vaisseau hors de l'espace-temps, qui perd ses racines et ses repères. Comme des marins perdus en mer, ne faisant que de courtes escales et ne reconnaissant rien. Qui finissent par être pressés de lever l'ancre.
Je le verrais comme une fuite en avant. Un déni de la réalité.
Des personnages humains dans un monde absurde.
En regardant le plan, je remarque également autre chose qui peut jouer en ma faveur. L'épisode 2 met le lecteur devant une série de faits accomplis (~30 jours de voyage) dont il n'a rien vu. Les voyages suivants sont également épisodiques : à moins de jouer sur les ellipses, je dois choisir un moment-clé parmi tous les jours passés, qui résume le plus important. Et cela signifie qu'une grosse partie de l'activité à bord du vaisseau restera inaccessible au lecteur.
Je peux jouer là-dessus en frustrant le lecteur pour qu'il veuille, entre guillemets, "participer" à la vie à bord. Durant les escales je peux tout lui montrer, de sorte qu'il n'y a pas vraiment de curiosité, mais pour les voyages je veux laisser le maximum d'inconnues et créer l'envie d'en savoir plus. La routine qu'installent les personnages devient ainsi désirable. Et de là, lors des voyages plus longs (4 chapitres), je peux vraiment faire participer le lecteur à la vie à bord. Lui montrer la vie à bord presque semaine par semaine, quitte à faire des ellipses et des flashbacks, cette fois.
L'idée étant qu'à terme le lecteur ait vraiment envie de retrouver le monde qui l'intéresse. Et si ce monde est les escales, eh, c'est aussi exploitable. Le lecteur a juste choisi son camp (qui serait le mien...).
Je note également que si Rae apprend pour l'appel de détresse au chapitre 18, alors jusqu'au chapitre 21 on a ses tentatives pour convaincre le reste de l'équipage. J'avais pensé au départ qu'elle se laisse convaincre et n'y revienne qu'une fois la dernière livraison faite. Mais à présent il semble plutôt qu'elle doive s'entêter et que les rapports se dégradent.
Cela signifie aussi que les chapitres 13-16 (et 12 compris, en fait) doivent être le meilleur du "voyage". Le moment où l'équipage arrive à s'entendre et passe de bons moments. C'est là où je dois rendre le lecteur complice et lui faire partager l'intimité des personnages. Le joindre au groupe.
Les épisodes 9-10, et je le sens avec l'idée qu'ils tiennent des votations, sert donc de désamorçage, un peu la phase "négociation" avec remise en cause des rapports de force et début de complicité. À l'épisode 11 ils doivent toujours se détester (c'est un peu leur truc), mais ils doivent aussi vouloir améliorer les choses. Et le vaisseau du chapitre 12 est comme un deus ex, le gros cadeau de Jordan pour mettre tout le monde d'accord.
Reste donc à remplir les épisodes manquants, voir à détailler les parties de chapitres (pas vraiment nécessaire...) et surtout à fixer le style.
J'avais déjà écrit une fanfic' en anglais sur ce groupe (un one-shot) où je changeais de point de vue parmi les personnages et j'adaptais la narration en fonction, en changeant les commentaires. Maintenant, je me dis qu'il serait plus avantageux d'avoir un narrateur qui se paie "gentiment" leur tête.
La clé pourrait être Taylor. Ce personnage est prévu pour ne quasiment jamais parler, n'intervenir presque jamais -- à part un tout petit peu à la fin -- et donc à être quasiment aussi invisible qu'un narrateur. Mais c'est moyennement convaincant.
Mh. À réfléchir encore.
Pilote
- Groupe 1
-- Épisode 2 : arrivée à Ape2, licences, Sydney et le prêt de Roan
-- Épisode 3 : résoudre ce qu'il y a avant et départ, direction Ape1
-- Épisode 4 : durant le trajet, Roan apprend comment l'espace-temps fonctionne
- Groupe 2
-- Épisode 5 : arrivée à Ape1, prison et résolution
-- Épisode 6 : Rae veut démissionner
-- Épisode 7 : mini-guerre froide
- Groupe 3
-- Épisode 8 : Jackson
-- Épisode 9 : votations
-- Épisode 10 : -
- Groupe 4
-- Épisode 11 : Ape4
-- Épisode 12 : Nouveau vaisseau
-- Épisode 13 : -
- Groupe 5 : direction Ape2 ?
-- Épisode 14 : -
-- Épisode 15 : -
-- Épisode 16 :-
- Groupe 6
-- Épisode 17 : Ape2
-- Épisode 18 : Peyton joue l'appel de détresse aux cartes
-- Épisode 19 : -
- Groupe 7 : dernière livraison sur Ape1
-- Épisode 20 : -
-- Épisode 21 : -
-- Épisode 22 : Ape1, séparation
- Groupe 8
-- Épisode 23 : Réussites et échecs
-- Épisode 24 : Redémarrage
-- Épisode 25 : Hello Jackson
Final
J'avais loupé un groupe, ce qui augmente de trois chapitres mon plan... et comme celui-ci est à peu près définitif, cela me rajoute en somme trois chapitres "de vol", au sein du vaisseau. Ce n'est au final pas un mal, même si ça m'oblige à vraiment voir les choses autrement.
Durée des voyages :
- Premier voyage : 0 chapitre (1-2)
- Seconde voyage : 1 chapitre (3-5)
- Troisième voyage : 2 chapitres (5-
- Quatrième voyage : 2 chapitres (8-11)
- Cinquième voyage : 4 chapitres (12-17)
- Sixième voyage : 4 chapitres (17-22)
Autrement dit :
- Ape1 : chapitre 1
- Ape2 : chapitres 2-3
- Ape1 : chapitre 5
- Jackson : chapitre 8
- Ape4 : chapitres 11-12
- Ape2 : chapitre 17
- Ape1 : 22-24
Ça n'a pas l'air d'un mauvais dosage. Le lecteur, comme moi, devrait d'abord s'intéresser à l'intrigue "principale", aka le marché des quanta, et je m'attends donc à une attitude du type "quand qu'est qu'on arrive ?" Qui serait la mienne. D'où la volonté de prendre de court au chapitre 2, avec cette impression d'aller plus vite que la musique, et de ralentir ensuite progressivement, jusqu'à ces longs voyages (4 chapitres) contrastant avec les pauses planétaires (réduites à 1 chapitre) puis la grosse halte d'Ape1 vers la fin, chapitres 22-24 où le but est qu'au contraire le lecteur se demande "quand qu'est qu'on part ?" Faire regretter l'espace.
Et c'est aussi le thème vers lequel je semble me diriger.
J'ai trouvé comment Rae va convaincre les autres d'aller chercher Jackson. Essentiellement, ils n'ont plus rien d'autre. Jordan va se faire refuser la "citoyenneté", malgré tout son argent. Roan est pauvre désormais, une fois encore malgré tout son argent. Plus personne n'a d'avenir, Peyton se fait proposer un emploi pourri dans le transport de fret stellaire et tous comptes faits, l'argent accumulé s'évaporerait en quelques mois.
Leur conclusion, lentement, va être qu'ils n'ont plus, ou n'ont jamais eu, de place sur leur monde de naissance. Leur "maison", c'est devenu le vaisseau qu'aura racheté Rae, et où elle dilapide son argent pour le maintenir opérationnel. Ce n'est pas vraiment la fin que je voulais, mais c'est scénaristiquement ce qui m'arrange le plus. Donc bon.
J'ai toujours vu ce texte comme l'histoire de grains de sable broyés par les rouages d'une galaxie. Mais aussi d'un groupe qui peu à peu se détache du monde, à bord de ce vaisseau hors de l'espace-temps, qui perd ses racines et ses repères. Comme des marins perdus en mer, ne faisant que de courtes escales et ne reconnaissant rien. Qui finissent par être pressés de lever l'ancre.
Je le verrais comme une fuite en avant. Un déni de la réalité.
Des personnages humains dans un monde absurde.
En regardant le plan, je remarque également autre chose qui peut jouer en ma faveur. L'épisode 2 met le lecteur devant une série de faits accomplis (~30 jours de voyage) dont il n'a rien vu. Les voyages suivants sont également épisodiques : à moins de jouer sur les ellipses, je dois choisir un moment-clé parmi tous les jours passés, qui résume le plus important. Et cela signifie qu'une grosse partie de l'activité à bord du vaisseau restera inaccessible au lecteur.
Je peux jouer là-dessus en frustrant le lecteur pour qu'il veuille, entre guillemets, "participer" à la vie à bord. Durant les escales je peux tout lui montrer, de sorte qu'il n'y a pas vraiment de curiosité, mais pour les voyages je veux laisser le maximum d'inconnues et créer l'envie d'en savoir plus. La routine qu'installent les personnages devient ainsi désirable. Et de là, lors des voyages plus longs (4 chapitres), je peux vraiment faire participer le lecteur à la vie à bord. Lui montrer la vie à bord presque semaine par semaine, quitte à faire des ellipses et des flashbacks, cette fois.
L'idée étant qu'à terme le lecteur ait vraiment envie de retrouver le monde qui l'intéresse. Et si ce monde est les escales, eh, c'est aussi exploitable. Le lecteur a juste choisi son camp (qui serait le mien...).
Je note également que si Rae apprend pour l'appel de détresse au chapitre 18, alors jusqu'au chapitre 21 on a ses tentatives pour convaincre le reste de l'équipage. J'avais pensé au départ qu'elle se laisse convaincre et n'y revienne qu'une fois la dernière livraison faite. Mais à présent il semble plutôt qu'elle doive s'entêter et que les rapports se dégradent.
Cela signifie aussi que les chapitres 13-16 (et 12 compris, en fait) doivent être le meilleur du "voyage". Le moment où l'équipage arrive à s'entendre et passe de bons moments. C'est là où je dois rendre le lecteur complice et lui faire partager l'intimité des personnages. Le joindre au groupe.
Les épisodes 9-10, et je le sens avec l'idée qu'ils tiennent des votations, sert donc de désamorçage, un peu la phase "négociation" avec remise en cause des rapports de force et début de complicité. À l'épisode 11 ils doivent toujours se détester (c'est un peu leur truc), mais ils doivent aussi vouloir améliorer les choses. Et le vaisseau du chapitre 12 est comme un deus ex, le gros cadeau de Jordan pour mettre tout le monde d'accord.
Reste donc à remplir les épisodes manquants, voir à détailler les parties de chapitres (pas vraiment nécessaire...) et surtout à fixer le style.
J'avais déjà écrit une fanfic' en anglais sur ce groupe (un one-shot) où je changeais de point de vue parmi les personnages et j'adaptais la narration en fonction, en changeant les commentaires. Maintenant, je me dis qu'il serait plus avantageux d'avoir un narrateur qui se paie "gentiment" leur tête.
La clé pourrait être Taylor. Ce personnage est prévu pour ne quasiment jamais parler, n'intervenir presque jamais -- à part un tout petit peu à la fin -- et donc à être quasiment aussi invisible qu'un narrateur. Mais c'est moyennement convaincant.
Mh. À réfléchir encore.
---- ---- ----
Pilote
- Groupe 1
-- Épisode 2 : arrivée à Ape2, licences, Sydney et le prêt de Roan
-- Épisode 3 : résoudre ce qu'il y a avant et départ, direction Ape1
-- Épisode 4 : durant le trajet, Roan apprend comment l'espace-temps fonctionne
- Groupe 2
-- Épisode 5 : arrivée à Ape1, prison et résolution
-- Épisode 6 : Rae veut démissionner
-- Épisode 7 : mini-guerre froide
- Groupe 3
-- Épisode 8 : Jackson
-- Épisode 9 : votations
-- Épisode 10 : -
- Groupe 4
-- Épisode 11 : Ape4
-- Épisode 12 : Nouveau vaisseau
-- Épisode 13 : -
- Groupe 5 : direction Ape2 ?
-- Épisode 14 : -
-- Épisode 15 : -
-- Épisode 16 :-
- Groupe 6
-- Épisode 17 : Ape2
-- Épisode 18 : Peyton joue l'appel de détresse aux cartes
-- Épisode 19 : -
- Groupe 7 : dernière livraison sur Ape1
-- Épisode 20 : -
-- Épisode 21 : -
-- Épisode 22 : Ape1, séparation
- Groupe 8
-- Épisode 23 : Réussites et échecs
-- Épisode 24 : Redémarrage
-- Épisode 25 : Hello Jackson
Final
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- Vuld Edone
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il y a 8 ans 8 mois #20510
par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet StarApe, espace de travail
Grmf.
C'est là où on s'aperçoit qu'on aurait dû faire les calculs avant. J'étais parti du principe qu'à 10% de la vitesse-lumière, il s'écoulerait 30 jours pour l'équipage et 340 ans pour le reste de l'univers.
Une équation de Lorentz plus tard ( 30/ ( ( 1 - ( 299'999.9835 / 300'000 ) ) root 2 ) = ~12'800 ), pour que le voyage dure trente jours le vaisseau devrait aller à 99.9999945% de la vitesse-lumière, et le voyage s'effectuerait donc autour des 34 ans.
La bonne nouvelle, c'est que ça ne remet pas en question mon plan. Il est de toute manière trop tard pour revenir à la cryogénie et la seule chose que je devrai bousculer, c'est l'inflation. On perd aussi pas mal en "détachement" au monde, mais en même temps devoir retranscrire ces sauts au travers de siècles n'était pas évident de base... Louper 3 siècles d'histoire, il faut avoir une imagination à la Asimov.
La mauvaise nouvelle, c'est qu'à 99.9...% de la vitesse-lumière il y a un tas de problèmes qui se produisent. J'ai lu dans un journal le projet d'envoyer une petite sonde à 60'000 km/s, dans le futur je peux imaginer des vaisseaux qui vont à cette vitesse. Surtout en ligne droite et même si ça requiert du deus ex. Mais à 99.9% je suis clairement dans le space opera. Par exemple, entre autres choses, on m'avait signalé qu'à 50% de la vitesse-lumière mon équipage serait mort dû au bombardement d'hydrogène. Bon.
J'avais aussi imaginé pas mal d'histoires autour de nouveaux moteurs qui iraient à 20%, etc... pour traiter de la stagnation technologique (et générale) d'Oligopolmart. Tout ça passe à la trappe et on peut considérer qu'on a déjà des moteurs quasi-parfaits. J'avais d'ailleurs pensé que le vaisseau utilise du combustible mais vu le deus ex que c'est... euh, non.
Je pourrais bien sûr ralentir le vaisseau mais ça n'augmenterait que très marginalement le temps de voyage, tout en décuplant le temps à bord, et je sais déjà que 30 jours pour l'équipage, c'est très long.
À l'inverse... je pourrais accélérer le voyage, à 7 jours, pour que le temps passé à bord corresponde plus à l'impression qu'en a le lecteur... mais il y a toujours cette idée de marginaliser les escales et que l'essentiel de la vie se passe à bord.
Il faudra que je révise les distances, que je donne des noms et formes aux planètes et aux stations, et que je révise l'excuse pour la première rencontre avec Jackson. Mais bon.
Au moins la dilatation du temps, ça, c'est fait.
C'est là où on s'aperçoit qu'on aurait dû faire les calculs avant. J'étais parti du principe qu'à 10% de la vitesse-lumière, il s'écoulerait 30 jours pour l'équipage et 340 ans pour le reste de l'univers.
Une équation de Lorentz plus tard ( 30/ ( ( 1 - ( 299'999.9835 / 300'000 ) ) root 2 ) = ~12'800 ), pour que le voyage dure trente jours le vaisseau devrait aller à 99.9999945% de la vitesse-lumière, et le voyage s'effectuerait donc autour des 34 ans.
La bonne nouvelle, c'est que ça ne remet pas en question mon plan. Il est de toute manière trop tard pour revenir à la cryogénie et la seule chose que je devrai bousculer, c'est l'inflation. On perd aussi pas mal en "détachement" au monde, mais en même temps devoir retranscrire ces sauts au travers de siècles n'était pas évident de base... Louper 3 siècles d'histoire, il faut avoir une imagination à la Asimov.
La mauvaise nouvelle, c'est qu'à 99.9...% de la vitesse-lumière il y a un tas de problèmes qui se produisent. J'ai lu dans un journal le projet d'envoyer une petite sonde à 60'000 km/s, dans le futur je peux imaginer des vaisseaux qui vont à cette vitesse. Surtout en ligne droite et même si ça requiert du deus ex. Mais à 99.9% je suis clairement dans le space opera. Par exemple, entre autres choses, on m'avait signalé qu'à 50% de la vitesse-lumière mon équipage serait mort dû au bombardement d'hydrogène. Bon.
J'avais aussi imaginé pas mal d'histoires autour de nouveaux moteurs qui iraient à 20%, etc... pour traiter de la stagnation technologique (et générale) d'Oligopolmart. Tout ça passe à la trappe et on peut considérer qu'on a déjà des moteurs quasi-parfaits. J'avais d'ailleurs pensé que le vaisseau utilise du combustible mais vu le deus ex que c'est... euh, non.
Je pourrais bien sûr ralentir le vaisseau mais ça n'augmenterait que très marginalement le temps de voyage, tout en décuplant le temps à bord, et je sais déjà que 30 jours pour l'équipage, c'est très long.
À l'inverse... je pourrais accélérer le voyage, à 7 jours, pour que le temps passé à bord corresponde plus à l'impression qu'en a le lecteur... mais il y a toujours cette idée de marginaliser les escales et que l'essentiel de la vie se passe à bord.
Il faudra que je révise les distances, que je donne des noms et formes aux planètes et aux stations, et que je révise l'excuse pour la première rencontre avec Jackson. Mais bon.
Au moins la dilatation du temps, ça, c'est fait.
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- Vuld Edone
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il y a 8 ans 8 mois #20521
par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet StarApe, espace de travail
Petit aparté.
En voulant réfléchir aux vaisseaux, j'ai choisi une nouvelle approche qui consistait, en gros, à laisser les personnages réfléchir sur les vaisseaux. J'en suis venu à la conclusion qu'ils allaient baptiser le premier vaisseau "Vanessa", que Jordan allait détester ça, que Tito (la station d'Ape2) allait enregistrer Vanessa et les accueillir avec ce nom au second passage. Mais comme entretemps ils auront changé de vaisseau, Jordan dira que c'est illégal -- chaque vaisseau doit avoir une immatriculation différente -- d'où l'échange suivant :
"Oh, alors dans ce cas le vaisseau s'appelle..."
"Patrick !"
"... ouais, Patrick !"
"Oh, okay. Rebienvenue Patrick."
Ça semble bête mais il y a beaucoup de travail à faire pour que l'équipage s'approprie le vaisseau, et cela ouvre d'autres pistes sur la cohabitation.
Jusqu'au chapitre 5, la relation est essentiellement professionnelle. Les personnages voient leur relation comme des relations de travail. Mais à partir du chapitre 6, c'est là que ça déraille vraiment et en gros l'équipage se mutine. Jackson, au chapitre 8, explique que c'est normal et que personnellement elle tient son équipage en respect parce qu'elle est la seule à savoir faire du bon café.
À partir de là, Jordan va abandonner la tyrannie et tenter de rétablir la situation à bord. À commencer par une convention collective de travail (chapitre 9) puis en tournant un film à bord, à l'aide de l'appareil photo de Peyton (chapitre 10). À l'épisode 11 les tensions sont encore vives mais personne ne part, et c'est récompensé au chapitre 12 avec le nouveau vaisseau que l'équipage va immédiatement s'approprier.
À ce stade, les relations sont presque marchandes. L'argent n'a plus vraiment de signification à bord et du coup tout le monde achète à des prix absurdes aux autres ce qu'il veut. Ils négocient donc en permanence les biens et services et Jordan laisse faire parce qu'à terme personne ne tient les comptes.
Aussi, j'ai noté qu'au chapitre 8 Rae perdait ses jeux vidéo et Roan sortait définitivement de son isolement. Il est prévu qu'elle soit encore effacée au chapitre 9 mais au 10 elle doit réintégrer la dynamique. Enfin, le chapitre 11 doit être essentiellement spatial et se conclure sur l'approche de la planète, avec la question de savoir qui va partir.
Les épisodes 13-16 sont une sorte de récréation. Nouveau vaisseau, bien plus vaste, des tas de ressources à disposition (relativement), bref l'équipage se dit que finalement c'est pas si mal. Le but est vraiment de "vivre" ensemble et je dois me concentrer sur des épisodes très... mondains. Plus question de diviser le vaisseau en territoires, c'est plus une bande de jeunes qui s'ennuient.
Les épisodes 18-21, à l'opposé, sont empoisonnés par l'appel de détresse et le conflit qui oppose Rae au reste de l'équipage. Toute la belle dynamique mise en place vole en éclats et on se rend compte que la véritable héroïne (j'arrête pas d'oublier que ce sont des filles) est Rae. L'âme du groupe.
J'ai vaguement hésité encore pour Ape4, si je les envoyais sur une station spatiale constamment en "hyperespace" pour l'exotisme mais au final je préfère laisser ça comme une légende, parmi les propositions de Jackson. Ape4 sera une planète très "Oligopolmart".
Au final c'est mieux si les planètes se ressemblent mais "évoluent". Ape3 détruite, Ape2 qui mise sur le tout robotique, Ape1 qu'on visite trois fois... Une fois encore, ce doivent juste être des escales sans "intérêt", que le lecteur veut quitter au plus vite. Donc autant rendre les planètes aussi banales que possible.
Il y a encore pas mal d'inconnues et 8 épisodes pour ainsi dire vides, d'autres à peine ébauchés mais je pense qu'à ce stade il est temps de passer aux brouillons. Il faut que je trouve le bon style pour cette histoire ou ça n'avancera jamais.
Et le bon équilibre entre comédie et drama.
En voulant réfléchir aux vaisseaux, j'ai choisi une nouvelle approche qui consistait, en gros, à laisser les personnages réfléchir sur les vaisseaux. J'en suis venu à la conclusion qu'ils allaient baptiser le premier vaisseau "Vanessa", que Jordan allait détester ça, que Tito (la station d'Ape2) allait enregistrer Vanessa et les accueillir avec ce nom au second passage. Mais comme entretemps ils auront changé de vaisseau, Jordan dira que c'est illégal -- chaque vaisseau doit avoir une immatriculation différente -- d'où l'échange suivant :
"Oh, alors dans ce cas le vaisseau s'appelle..."
"Patrick !"
"... ouais, Patrick !"
"Oh, okay. Rebienvenue Patrick."
Ça semble bête mais il y a beaucoup de travail à faire pour que l'équipage s'approprie le vaisseau, et cela ouvre d'autres pistes sur la cohabitation.
Jusqu'au chapitre 5, la relation est essentiellement professionnelle. Les personnages voient leur relation comme des relations de travail. Mais à partir du chapitre 6, c'est là que ça déraille vraiment et en gros l'équipage se mutine. Jackson, au chapitre 8, explique que c'est normal et que personnellement elle tient son équipage en respect parce qu'elle est la seule à savoir faire du bon café.
À partir de là, Jordan va abandonner la tyrannie et tenter de rétablir la situation à bord. À commencer par une convention collective de travail (chapitre 9) puis en tournant un film à bord, à l'aide de l'appareil photo de Peyton (chapitre 10). À l'épisode 11 les tensions sont encore vives mais personne ne part, et c'est récompensé au chapitre 12 avec le nouveau vaisseau que l'équipage va immédiatement s'approprier.
À ce stade, les relations sont presque marchandes. L'argent n'a plus vraiment de signification à bord et du coup tout le monde achète à des prix absurdes aux autres ce qu'il veut. Ils négocient donc en permanence les biens et services et Jordan laisse faire parce qu'à terme personne ne tient les comptes.
Aussi, j'ai noté qu'au chapitre 8 Rae perdait ses jeux vidéo et Roan sortait définitivement de son isolement. Il est prévu qu'elle soit encore effacée au chapitre 9 mais au 10 elle doit réintégrer la dynamique. Enfin, le chapitre 11 doit être essentiellement spatial et se conclure sur l'approche de la planète, avec la question de savoir qui va partir.
Les épisodes 13-16 sont une sorte de récréation. Nouveau vaisseau, bien plus vaste, des tas de ressources à disposition (relativement), bref l'équipage se dit que finalement c'est pas si mal. Le but est vraiment de "vivre" ensemble et je dois me concentrer sur des épisodes très... mondains. Plus question de diviser le vaisseau en territoires, c'est plus une bande de jeunes qui s'ennuient.
Les épisodes 18-21, à l'opposé, sont empoisonnés par l'appel de détresse et le conflit qui oppose Rae au reste de l'équipage. Toute la belle dynamique mise en place vole en éclats et on se rend compte que la véritable héroïne (j'arrête pas d'oublier que ce sont des filles) est Rae. L'âme du groupe.
J'ai vaguement hésité encore pour Ape4, si je les envoyais sur une station spatiale constamment en "hyperespace" pour l'exotisme mais au final je préfère laisser ça comme une légende, parmi les propositions de Jackson. Ape4 sera une planète très "Oligopolmart".
Au final c'est mieux si les planètes se ressemblent mais "évoluent". Ape3 détruite, Ape2 qui mise sur le tout robotique, Ape1 qu'on visite trois fois... Une fois encore, ce doivent juste être des escales sans "intérêt", que le lecteur veut quitter au plus vite. Donc autant rendre les planètes aussi banales que possible.
Il y a encore pas mal d'inconnues et 8 épisodes pour ainsi dire vides, d'autres à peine ébauchés mais je pense qu'à ce stade il est temps de passer aux brouillons. Il faut que je trouve le bon style pour cette histoire ou ça n'avancera jamais.
Et le bon équilibre entre comédie et drama.
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- Vuld Edone
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il y a 8 ans 5 mois - il y a 8 ans 5 mois #20554
par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet StarApe, espace de travail
Hi'.
Je voulais rapidement revenir sur ce projet. J'avais buté sur le style à adopter, et du coup avant d'écrire le chapitre "pour de vrai" j'avais écrit le chapitre sous forme théâtrale. Et puis j'ai bloqué là de nouveau. L'idée était, toujours avant de chercher le style, de faire tous les chapitres en mode théâtre, mais j'ai remarqué quelques difficultés.
1) Ma tendance à synthétiser.
La fin est symptomatique à ce sujet. Je n'explique presque rien sur le projet de Jordan, et sur les problèmes qui vont se poser, ou autres. Les personnages se mettent quasiment directement au boulot et tout se fait très mécaniquement. Bref, du renard. Sauf que bien sûr pour ce type de texte, et cet univers, ça ne fonctionne absolument pas.
2) Le manque de spontanéité.
Là encore, pas de surprise, un vieux problème de renard. Déjà, tous mes personnages sont des Jordan. J'ai énormément de mal à leur donner un comportement propre. C'est vraiment sensible avec Rae, qui est censée être ultra-optimiste en toutes circonstances mais dont les réactions sont au final du soft-Jordan. La scène du distributeur est révélatrice.
À quoi s'ajoute la difficulté d'improviser. Pour moi tout doit être lié, et du coup je ne peux pas introduire une blague de nulle part, du type "y a un gars nommé Pedro qui m'appelle sans cesse au téléphone". Si je le fais, ça va s'intégrer à l'intrigue, etc... et bref, du coup quand j'essaie de mimer la spontanéité des conversations, avec des sujets qui surgissent de nulle part, ça sonne faux.
Bref, c'est assez évident mais le projet SpaceApe est toujours à l'arrêt.
Je voulais juste passer ici le texte "théâtre" du premier chapitre, question de : SpaceApe 1
Je voulais rapidement revenir sur ce projet. J'avais buté sur le style à adopter, et du coup avant d'écrire le chapitre "pour de vrai" j'avais écrit le chapitre sous forme théâtrale. Et puis j'ai bloqué là de nouveau. L'idée était, toujours avant de chercher le style, de faire tous les chapitres en mode théâtre, mais j'ai remarqué quelques difficultés.
1) Ma tendance à synthétiser.
La fin est symptomatique à ce sujet. Je n'explique presque rien sur le projet de Jordan, et sur les problèmes qui vont se poser, ou autres. Les personnages se mettent quasiment directement au boulot et tout se fait très mécaniquement. Bref, du renard. Sauf que bien sûr pour ce type de texte, et cet univers, ça ne fonctionne absolument pas.
2) Le manque de spontanéité.
Là encore, pas de surprise, un vieux problème de renard. Déjà, tous mes personnages sont des Jordan. J'ai énormément de mal à leur donner un comportement propre. C'est vraiment sensible avec Rae, qui est censée être ultra-optimiste en toutes circonstances mais dont les réactions sont au final du soft-Jordan. La scène du distributeur est révélatrice.
À quoi s'ajoute la difficulté d'improviser. Pour moi tout doit être lié, et du coup je ne peux pas introduire une blague de nulle part, du type "y a un gars nommé Pedro qui m'appelle sans cesse au téléphone". Si je le fais, ça va s'intégrer à l'intrigue, etc... et bref, du coup quand j'essaie de mimer la spontanéité des conversations, avec des sujets qui surgissent de nulle part, ça sonne faux.
Bref, c'est assez évident mais le projet SpaceApe est toujours à l'arrêt.
Je voulais juste passer ici le texte "théâtre" du premier chapitre, question de : SpaceApe 1
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Modérateurs: San, Kundïn, Zarathoustra