Le chant de la forêt
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il y a 20 ans 10 mois #395
par Aratis
Le chant de la forêt a été créé par Aratis
Le chant de la forêt
Une douce musique
Au cœur de la forêt de Loren, le silence que régnait dans les bois, laissa place à une douce mélodie. Pacifique, belle et attrayante, étaient les mots pour définir ce bonheur qu’échappait une magnifique flûte de pan. Une charmante jeune femme, supportée par l’une des branches d’un grand chêne, était concentrée à jouer cet air mélodieux. Le vent valsait sa jolie robe bleue et soulevait les longs cheveux blonds derrière les oreilles pointues que détenait l’Elfe. Sans se déraciner, les arbres autour d’elle, bougeaient de par et d’autre au rythme de la musique, alors que les oiseaux, présent eux aussi à la scène, faisaient de leur mieux pour l’accompagner.
Non loin de l’entassement d’arbres sylvestres, un chevalier de Bretonnie, bannit de l’une des grandes forteresses qu’est Quenelles, chevauchait sur le bord du fleuve Brienne, qui passait tout près de sa cité qu’il quittait lentement. Ses cheveux emmêlés noirs étaient tombés dans son dos, sur un vieux manteau troué qui lui servait d’habit. Ses grandes mains étaient posées sur la scelle que disposait le magnifique destrier de couleur noir, devenu le seul et unique compagnon de l’errant écuyer. Il était las sur son étalon, malgré qu’il puisse, à tout moment, empoigner sa lourde épée qui lui servait d’arme. Depuis qu’il avait abandonné sa citadelle, il était égaré dans de sombres pensés qui virevoltaient dans sa tête.
Noir, obscur et amer, qualifiaient certainement cet instant où il avait enfreint les plus importantes règles du code d’Honneur, celle d’attaquer un autre chevalier bretonnien et celle d’abattre un homme à terre. Lors d’une compétition de joute, ne se croyant pas apte à affronter l’un de ses adversaires, pour cause ne voulant pas se ridiculiser devant le public, il devint inquiet, tellement, qu’il en perdit l’esprit. Alors, durant sa folie, il saisit sa lame et l’enfonça dans le dos de son concurrent pour ensuite l’éliminer la pointe vers le sol, et cela devant les écuries où reposait des gardes. Maintenant, il savait, que le seul moyen de se racheter serait de trouver le saint Graal, de se mettre aux services d’une Dame, autrement un chevalier ou encore, d’accomplir de hauts faits d’arme de grand mérite pour purifier son honneur.
Son cœur n’en était point bouleversé et attristé, mais il en était plein de rancune, de dégoût et de haine. Durant que le temps progressait, les trots se poursuivaient, pour ainsi arriver devant un cairn qui lui faisait face. Toutes garnies de gris, des pierres élevées l’une sur l’autre, ressemblait étrangement, vu de loin, à un Homme aux allures immenses. Gravés à leurs centres, d’imposants symboles inquiéta quelque peu l’aventurier, mais sa colère était si grande, que cet avertissement ne lui fit pas moins obstacle. Dès lors, l'offensif cavalier mit pied dans les Landes Sauvages qui servaient de frontière à la Bretonnie.
Peu de temps s’écoula et il vit de grands arbres au loin. Ce vert vif des feuilles et de l’herbe, emmêlé avec le brun des troncs et au bleu améthyste du ciel, donnaient à ce lieu un paysage fabuleux. Comme un aveugle, l’homme avançait sans la moindre réaction devant un si bel emplacement. Le cheval, ayant marché pendant des heures et des heures, s’écroula finalement sur la longue herbe qui poussait sur le bord du fleuve. Le cavalier se releva vainement de sa haute chute et s’assit tout près de sa fidèle monture.
Le soleil, qui depuis longtemps projetait une chaleur intense, se reflétait dans l’eau calme qui demeurait devant les yeux verts de l’homme étendu sur l’animal. L’armure d’acier que portait ce dernier l’étouffait tellement, qu’il l’enleva pour la déposer tout près de lui. Le ciel bleu, le soleil ardent, le vent doux et l’eau sereine, formaient à eux seul un climat et un site propice à la baignade. Tout en gardant sa tenue, il se projeta à la source pour se rendre compte de l’eau tiède et quasi sans courant de l’immense rivière. Ne voulant pas se noyer dans les profondeurs, il nagea quelque peu près du bord toujours en réfléchissant sur son sort et à ceux qui l’ont banni.
Il se tranquillisa alors pour se laisser flotter par la mer. Il y eut soudainement un vent sec et frais dont un petit son s’introduisit brusquement dans ses rondes oreilles. Ainsi, une douce et joyeuse musique troubla lourdement ses obscurs pensés. Seul cette mélodie s’étendait dans ce lieu si calme; le bretonnien ne pouvait que l’entendre. Il se leva debout pour mieux entendre cette dernière. De ci, quiconque aurait distingué sa carcasse figée et ses yeux ronds sous ce vent muet. Cette musique avait entré dans son corps pour rejoindre son cœur. Le chant, essayant difficilement d’alléger le lourd fardeau de son cœur noir, n’en sortit que vaincu. Vaillamment, elle se querella perpétuellement pour l’envahir complètement de cet air serein.
Un long cri de folie s’échappa furieusement de ses lèvres glacées. Sa tête, qui s’agitait de haut en bas, fut vite touchée par de grandes mains qui lui étaient sienne. La créature s’abattit dans un court temps dans le sable de la mer. Il sortit de l’eau, les deux mains au sol, sa tête touchait l’herbe. Son corps tremblait comme si tous ses muscles s’étaient durement échauffés alors que sa tête remuait semblablement à un frisson qui le parcourrait continuellement. Il était essoufflé et fatigué. Il demeura ainsi, en cette position, pendant longtemps et longtemps.
À l’instant qu’il se releva, la musique, qui avait récemment disparu de son crâne, revint plus forte que jamais dans cette paix presque parfaite. Il ne pouvait entendre cette romance de nouveau. Il la détestait trop. Il la haïssait, même plus encore que ceux qui l’avaient jadis expulsé. Il ne pouvait et ne devait l’entendre, mais ce fut néanmoins le cas. Une explosion de cris se produisit alors, enterrant facilement le faible bruit qui gisait dans les environs. De longs hurlements forts et rauques s’étendirent dans les vastes plaines qui se reposaient autour de lui. Lorsque cette avalanche fut terminée, les intenses respirations l’abandonnèrent à une colère interminable.
Sur son blême visage, apparut un sourire de délire dont le regard était posé vers le ciel, à l’affût de la mélodie. Au moindre son, il attrapa son manteau, sortit son épée et se projeta à la mer. En pas de course, il enfila rapidement son manteau au noir ébène pour se cuirasser du soleil flambant. C’est alors que sous le ciel cobalt, sur le bord des profondeurs, une lame scintillante, à la main d’une ombre fanatique, se pointait vers l’admirable forêt d’Athel Loren.
**************************************************
J'aimerais bien vos commentaires, grands écrivains à la plume fine! Si vous voulez le mettre dans les murs de ce site, ne vous gêné pas! Ceci est l'introduction d'un assez grand texte.
Aratis, qui attendra avec passience!
Une douce musique
Au cœur de la forêt de Loren, le silence que régnait dans les bois, laissa place à une douce mélodie. Pacifique, belle et attrayante, étaient les mots pour définir ce bonheur qu’échappait une magnifique flûte de pan. Une charmante jeune femme, supportée par l’une des branches d’un grand chêne, était concentrée à jouer cet air mélodieux. Le vent valsait sa jolie robe bleue et soulevait les longs cheveux blonds derrière les oreilles pointues que détenait l’Elfe. Sans se déraciner, les arbres autour d’elle, bougeaient de par et d’autre au rythme de la musique, alors que les oiseaux, présent eux aussi à la scène, faisaient de leur mieux pour l’accompagner.
Non loin de l’entassement d’arbres sylvestres, un chevalier de Bretonnie, bannit de l’une des grandes forteresses qu’est Quenelles, chevauchait sur le bord du fleuve Brienne, qui passait tout près de sa cité qu’il quittait lentement. Ses cheveux emmêlés noirs étaient tombés dans son dos, sur un vieux manteau troué qui lui servait d’habit. Ses grandes mains étaient posées sur la scelle que disposait le magnifique destrier de couleur noir, devenu le seul et unique compagnon de l’errant écuyer. Il était las sur son étalon, malgré qu’il puisse, à tout moment, empoigner sa lourde épée qui lui servait d’arme. Depuis qu’il avait abandonné sa citadelle, il était égaré dans de sombres pensés qui virevoltaient dans sa tête.
Noir, obscur et amer, qualifiaient certainement cet instant où il avait enfreint les plus importantes règles du code d’Honneur, celle d’attaquer un autre chevalier bretonnien et celle d’abattre un homme à terre. Lors d’une compétition de joute, ne se croyant pas apte à affronter l’un de ses adversaires, pour cause ne voulant pas se ridiculiser devant le public, il devint inquiet, tellement, qu’il en perdit l’esprit. Alors, durant sa folie, il saisit sa lame et l’enfonça dans le dos de son concurrent pour ensuite l’éliminer la pointe vers le sol, et cela devant les écuries où reposait des gardes. Maintenant, il savait, que le seul moyen de se racheter serait de trouver le saint Graal, de se mettre aux services d’une Dame, autrement un chevalier ou encore, d’accomplir de hauts faits d’arme de grand mérite pour purifier son honneur.
Son cœur n’en était point bouleversé et attristé, mais il en était plein de rancune, de dégoût et de haine. Durant que le temps progressait, les trots se poursuivaient, pour ainsi arriver devant un cairn qui lui faisait face. Toutes garnies de gris, des pierres élevées l’une sur l’autre, ressemblait étrangement, vu de loin, à un Homme aux allures immenses. Gravés à leurs centres, d’imposants symboles inquiéta quelque peu l’aventurier, mais sa colère était si grande, que cet avertissement ne lui fit pas moins obstacle. Dès lors, l'offensif cavalier mit pied dans les Landes Sauvages qui servaient de frontière à la Bretonnie.
Peu de temps s’écoula et il vit de grands arbres au loin. Ce vert vif des feuilles et de l’herbe, emmêlé avec le brun des troncs et au bleu améthyste du ciel, donnaient à ce lieu un paysage fabuleux. Comme un aveugle, l’homme avançait sans la moindre réaction devant un si bel emplacement. Le cheval, ayant marché pendant des heures et des heures, s’écroula finalement sur la longue herbe qui poussait sur le bord du fleuve. Le cavalier se releva vainement de sa haute chute et s’assit tout près de sa fidèle monture.
Le soleil, qui depuis longtemps projetait une chaleur intense, se reflétait dans l’eau calme qui demeurait devant les yeux verts de l’homme étendu sur l’animal. L’armure d’acier que portait ce dernier l’étouffait tellement, qu’il l’enleva pour la déposer tout près de lui. Le ciel bleu, le soleil ardent, le vent doux et l’eau sereine, formaient à eux seul un climat et un site propice à la baignade. Tout en gardant sa tenue, il se projeta à la source pour se rendre compte de l’eau tiède et quasi sans courant de l’immense rivière. Ne voulant pas se noyer dans les profondeurs, il nagea quelque peu près du bord toujours en réfléchissant sur son sort et à ceux qui l’ont banni.
Il se tranquillisa alors pour se laisser flotter par la mer. Il y eut soudainement un vent sec et frais dont un petit son s’introduisit brusquement dans ses rondes oreilles. Ainsi, une douce et joyeuse musique troubla lourdement ses obscurs pensés. Seul cette mélodie s’étendait dans ce lieu si calme; le bretonnien ne pouvait que l’entendre. Il se leva debout pour mieux entendre cette dernière. De ci, quiconque aurait distingué sa carcasse figée et ses yeux ronds sous ce vent muet. Cette musique avait entré dans son corps pour rejoindre son cœur. Le chant, essayant difficilement d’alléger le lourd fardeau de son cœur noir, n’en sortit que vaincu. Vaillamment, elle se querella perpétuellement pour l’envahir complètement de cet air serein.
Un long cri de folie s’échappa furieusement de ses lèvres glacées. Sa tête, qui s’agitait de haut en bas, fut vite touchée par de grandes mains qui lui étaient sienne. La créature s’abattit dans un court temps dans le sable de la mer. Il sortit de l’eau, les deux mains au sol, sa tête touchait l’herbe. Son corps tremblait comme si tous ses muscles s’étaient durement échauffés alors que sa tête remuait semblablement à un frisson qui le parcourrait continuellement. Il était essoufflé et fatigué. Il demeura ainsi, en cette position, pendant longtemps et longtemps.
À l’instant qu’il se releva, la musique, qui avait récemment disparu de son crâne, revint plus forte que jamais dans cette paix presque parfaite. Il ne pouvait entendre cette romance de nouveau. Il la détestait trop. Il la haïssait, même plus encore que ceux qui l’avaient jadis expulsé. Il ne pouvait et ne devait l’entendre, mais ce fut néanmoins le cas. Une explosion de cris se produisit alors, enterrant facilement le faible bruit qui gisait dans les environs. De longs hurlements forts et rauques s’étendirent dans les vastes plaines qui se reposaient autour de lui. Lorsque cette avalanche fut terminée, les intenses respirations l’abandonnèrent à une colère interminable.
Sur son blême visage, apparut un sourire de délire dont le regard était posé vers le ciel, à l’affût de la mélodie. Au moindre son, il attrapa son manteau, sortit son épée et se projeta à la mer. En pas de course, il enfila rapidement son manteau au noir ébène pour se cuirasser du soleil flambant. C’est alors que sous le ciel cobalt, sur le bord des profondeurs, une lame scintillante, à la main d’une ombre fanatique, se pointait vers l’admirable forêt d’Athel Loren.
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Aratis, qui attendra avec passience!
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- Elfiriond
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il y a 20 ans 10 mois #404
par Elfiriond
Réponse de Elfiriond sur le sujet Re: Le chant de la forêt
Bon, j'ai déplacé le texte, car la partie "travaux d'écriture" n'est pas faite que pour les poèmes mais aussi les textes bruts...
Sinon, ton texte. Le déccord est joliement planté, même s'il y a quelque imprecisions (Athel Loren, c'est super loin de la mer non?)...
Le gros problème vient de la grammaire qui gâche tout, par éxemple:
Ce passage qui devrait nous faire ressentir la sensation de quelque chose qui nous traverse, ben... Nada, parce que c'est pas français... Tu devrais demander une correction (certains sur les Chroniques sont là pour ça)
En tout cas, c'est très intriguant, le héros est visiblement torturé de l'intérieur...
Elfi
Sinon, ton texte. Le déccord est joliement planté, même s'il y a quelque imprecisions (Athel Loren, c'est super loin de la mer non?)...
Le gros problème vient de la grammaire qui gâche tout, par éxemple:
Cette musique avait entré dans son corps
Ce passage qui devrait nous faire ressentir la sensation de quelque chose qui nous traverse, ben... Nada, parce que c'est pas français... Tu devrais demander une correction (certains sur les Chroniques sont là pour ça)
En tout cas, c'est très intriguant, le héros est visiblement torturé de l'intérieur...
Elfi
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- Aratis
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il y a 20 ans 10 mois #408
par Aratis
Réponse de Aratis sur le sujet Re: Le chant de la forêt
Si tu connais une personne pouvant m'aider à corriger cela, ce serait super! Sinon pour le texte, Athel Loren est loin de la mer, mais près du fleuve brienne!
perso.numericable.fr/~bumatthi/i ... tonnie.jpg
perso.wanadoo.fr/antre-monde/lgb ... /loren.jpg
Aratis, qui vous salue!
PS: Je suis pas français et je ne suis point Tolkien!
perso.numericable.fr/~bumatthi/i ... tonnie.jpg
perso.wanadoo.fr/antre-monde/lgb ... /loren.jpg
Aratis, qui vous salue!
PS: Je suis pas français et je ne suis point Tolkien!
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- Elendil
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- Messages : 106
il y a 20 ans 10 mois #409
par Elendil
Réponse de Elendil sur le sujet Re: Le chant de la forêt
Je ne pourrais pas trop t'aider car mon orthographe est encore plus foireux que le tiens !!! (ya qu'a regarder mon texte !)
Sinon c'est vrai que l'effet de la musique est très bien rendue !!
Le chevalier bretonnien est très bien décrit !!!
Il est très bien!!!
A+
presque pire que moi ! C'est pas peu dire cool:
Sinon c'est vrai que l'effet de la musique est très bien rendue !!
Le chevalier bretonnien est très bien décrit !!!
Il est très bien!!!
A+
passience
presque pire que moi ! C'est pas peu dire cool:
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Modérateurs: San, Kundïn, Zarathoustra