[Les sept compagnons] Descriptions humaines
- Iliaron
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A dire vrai, depuis quelques jours, je lis Le boucanier du roi de Feist, et j'ai remarqué à quel point des descriptions réussies donnaient un vrai plus au récit, permettaient de mettre dans l'ambiance. Ni une ni deux, et comme je réécrivais le chapitre IV pour la prochaine MAJ, j'ai décidé de tester sur deux personnages.
Pour l'instant, je n'en ai fini qu'un, pour l'autre j'ai accumulé des idées, de plus je préférerais savoir si la première se lit bien ou est trop lourde, histoire d'éviter les mêmes erreurs.
En bref, là j'ai suivi le schéma: description du visage (ce que je regarde d'abord, là c'est un des personnages, j'ai pensé qu'il faisait pareil) puis les habits. De plus, j'ai essayé de nuancer malgré tout le personnage, peut-être un peu trop.
Sans plus de commentaires, voilà ce à quoi je suis finalement parvenu après plus de temps que j'aurais cru :
Kev scruta alors vivement le visage de cet homme. La première chose qui retint son attention furent ses yeux : ils semblaient avoir vécu de longues années et vu de nombreuses choses, contemplé les pires désastres et brillé lors de fêtes enjouées ; et se tenaient calmement au centre de ce visage, comme témoins d’un âge passé et perdu. Pourtant, le reste du visage était parfaitement jeune, d’une finesse rare chez les hommes. Le nez du mercenaire était fin, semblant comme une goutte d’eau sur une feuille de chêne, à la fois pureté et beauté. Pareillement, ses lèvres, qui traçaient un fin trait rose dans ce faciès, s’inséraient avec grâce, telles la tige retenant les pétales d’une fleur au nectar enivrant. Enfin, un détail intrigua l’attention de Kev : les oreilles de l’homme étaient sans lobes, et leurs pointes se dirigeaient en une lente et harmonieuse courbe en direction du ciel. Il ne parvenait à imaginer de tels attributs sur d’autres visages, mais sur celui-ci, au contraire, des oreilles normales auraient dénaturées ce visage façonné à l’image de la nature ; la perfection émanait de cet homme !
Kev se força à finalement détacher son regard de ces oreilles si étranges et étonnantes, pour finalement s’attarder sur les vêtements du mercenaire. Là où il se serait attendu de la part d’un tel être de combat et d’argent à supporter un individu défroqué vêtu d’une épaisse armure à peine polie et grinçante et de quelques habits négligemment enfilés, il découvrait la même grâce que celle habitant le visage de l’être. Des cuissardes damasquinées, où étaient finement brodées d’un fil d’or deux plumes, montaient jusqu’aux genoux de l’homme, tandis qu’un bas de chausse de soie couvrait le reste de ses jambes. Ce vêtement était teint en marron tandis qu’un nouveau motif de plume réalisé dans un splendide camaïeu de vert ornait ses cuisses. Ensuite, il devinait aisément une ceinture de cuir à laquelle était attachée à sa gauche une dague enfoncée dans son fourreau, et à sa droite de petits sacs dans lesquels devaient reposer divers ingrédients. Enfin, son torse était couvert d’une chemise d’un marron clair – il la devinait grâce au liseré qui venait s’émousser contre le cou de l’homme – surmontée d’une fine cotte elle aussi de couleur marron. Kev fut surpris du raffinement de l’être lorsqu’il remarqua les bombardes, ces manches aux bords dentelées, qui venaient se briser sur les bracelets d’argent et d’or. Enfin une cape de couleur marron était passée au-dessus de ses vêtements et s’écoulait en pli régulier jusqu’à terre. Nul ornement sur cette dernière, et Kev devina que si l’être s’enroulait dans cette cape, il pouvait parfaitement se dissimuler aux yeux de tous et apparaître avec aisance, dague contre votre nuque. D’ailleurs, la capuche qui pendait à l’arrière de son crâne confirmait cette crainte, car, en la rabattant sous ses yeux, nul ne pouvait connaître son identité.
Edit: juste pour rire, voilà la première description dont j'étais pas peu fier :
Kev scruta alors vivement cet homme, au visage si étrange : ses yeux verts semblaient avoir vécu de longues années, mais pourtant son visage semblait jeune. Mais ce qui l’étonna le plus était ces oreilles, qui étaient pointues. Jamais il n’en avait vu de tel.
Iliaron, en quête de conseils (je sais qu'il y a une section pour ça, mais je comprends mieux quand j'ai un exemple à charge )
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- Krycek
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Voilà pour l'instant... promis je critiquera ton texte de la MAJ ! Promis... faut j'trouve du temps, pour l'instant je n'ai fait que les petits textes....
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- Iliaron
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Auparavant j'avait, disons, testé, avec un succès plutôt mitigé ( ) ces descriptions. Je trouvais que cela n'était au final pas une description, car au fond c'est tellement réparti dans le texte qu'à aucun moment on a un passage qu'avec l'homme.je ne peux que pointer le fait que tu passes un bon temps sur la description (comment ça c'est le topic ?!) mais tu devrais plus l'amener au fur et à mesure. Je me souviens que Gemmell décrivait Druss en fonction des réactions des personnes autour. Ainsi quelqu'un qui hésite à lui obéir s'y résoudra en "voyant ses yeux d'un bleu glacé... blabla". Dans le noir on croit se heurter à un "mur" : musculature... disons qu'il faut que la description de ton personnage ait un sens. Sinon le lecteur décroche de l'histoire pour bien visualiser et mémoriser le perso...
Je reste pour les descriptions un peu "ancien", d'est-à-dire que j'aime bien avoir le bloc de description du personnage (pas trop bloc non plus, donc essayer de mettre des remarques pour faire passer le tout, histoire de montrer que c'est bien vu par les compagnons). De plus, je trouve que dans la réalité, quand on voit un homme, directement on remarque plein de détails en même pas une seconde. Dans un récit, on ne peut dire que c'est aussi rapide, car comme ça prend de la place (beaucoup de caractères, je veux dire), il faut que temporellement ce soit assez long. Sinon on va nous reproche d'être illogique .
En outre, quand je lis, je dois avouer vraiment apprécier d'avoir à un moment donné eu une description autant physique que psychique, pour déjà me rapprocher un peu du personnage et mieux comprendre ses actions. Ensuite, je peux très bien continuer les descriptions à la Gemell: cela permet au texte d'être plus réaliste: un homme n'est pas imposant que lors de la description, donc on a des rappels, histoire que la description faite de l'homme ait une incidence justement sur cet homme et avec l'intéraction avec l'environnement (je veux dire: si on dit qu'un homme est athlétique, on s'attend à ce qu'un petit 100m ne le rebute pas...)
Par contre, peut-être que là j'ai justement fait trop long (faut dire que c'était ma toute première description de ce style avec les vêtements, maintenant j'en suis à trois à chaque fois les personnages s'observent entre eux (après, faut voir avec le contexte, perso j'en suis assez content, mais je peux avoir trop d'égo ; mais je n'avais pas envie de vous donner trois pages de contexte pour une page de description ). De plus, une description un peu poussé est un bon moyen pour que le lecteur se souvienne de ces personnages (pour un personnage secondaire, il est clair que je ferais bien plus court!)
Oh, mais je ne me fais pas de souciVoilà pour l'instant... promis je critiquera ton texte de la MAJ ! Promis... faut j'trouve du temps, pour l'instant je n'ai fait que les petits textes....
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- Imperator
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À la base, je voulais juste lire, mais j'ai vu ça:
Et même si je n'arrête pas d'en faire des pareilles dans mes récits, ça me fait sauter au plafond . J'ai tort sans doute, mais il n'en reste pas moins que la transition entre les deux est inexistante, dans le sens où il y a une cassure entre les deux phrases.Kev scruta alors vivement le visage de cet homme. La première chose qui retint son attention furent ses yeux :
Je traduis la chose comme ceci (en tant que lecteur pas très très fort):
"Bonjour, je vais vous décrire le visage de cet homme (et l'homme sans doute)"Kev scruta alors vivement le visage de cet homme.
"Là, on va commencer par les yeux, ensuite on verra..."La première chose qui retint son attention furent ses yeux
Bon, enlevons les sarcasmes, bêtement mis ici parce que tu passes ton permis et que mon moniteur arrête pas de me dire des trucs du genre ('tête qu'on va passer, 'tête pas, on va peut-être descendre pour aller leur demander...).
En gros, j'ai décroché de la lecture à la première phrase. Du coup le reste peut être super, j'aurais quand même ça sur la langue du début à la fin, et c'est problématique.
Bref, attention aux transitions.
Ici on pourrait écrire:
"Kev scruta alors le visage de l'homme en s'assurant de bien éviter son regard. Ce même regard, d'ailleurs..."
Bon, d'accord, on va essayer autrement:
"Kev scruta alors le visage de l'homme tandis que celui-ci laissait errait son regard vitreux le long de la pièce. Vitreux, c'était peu de le dire, inexpressif et un rien globuleux en parfaite harmonie avec des sourcils rasés, à défaut d'être inexistant. L'homme toussa, et aussitôt son gosier se rétracta pour amener le bouche à former une moue encore plus affreuse qu'à l'habitude.
C'était réellement un cauchemar à observer..."
Etc...
Là, c'est un tout petit peu mieux, avec une approche transitoire, puis une approche au travers des gestes. On peut voir une approche métaphorique aussi:
"Kev scruta le visage de l'homme et le compara instatanément à une mongolfière. C'était justifié du reste. Non content d'avoir la tête ovale, son menton aurait aisément pu servir de lest et son haleine de réchaud à gaz..."
ou
"...et le compara instantanément à une araignée, peut-être à cause de ces gros yeux bêtes, de ce menton hirsute, de ces cheveux agressifs. Probablement plus, en vérité, à cause de son regard, car il y lisait tout le dégoût propre à ces formidables arachnidés. Dédain, snobisme, idiotie au dernier degré viable pour l'humanité avant l'auto-destruction par l'organisme affligé de devoir maintenir une chose pareille en vie, mais aussi méchanceté, haine et lâcheté en si imposante proportion qu'elles semblaient vous submerger en un raz-de-marée meurtrier et vous étouffiez alors sous le poids insoutenable de l'horrible médiocrité de cet être..."
Bon, j'y vais facilement, parce que c'est du négaitf, mais côté positif on a aussi:
"... la compara à une mésange (j'ai hésité à le faire au masculin, mais après on va m'accuser...) dont elle partageait la blancheur immaculée. Immaculée, non, pas tout à fait et c'était heureux. Quoi de plus ennuyeux que la perfection, avouons-le! Elle possédait ces petits vices innocents et enfantins qui ont bercé notre jeunesse, ces petits manières un rien [et merde, j'ai plus l'adjectif] sans pourtant en abuser. Et elle en riait, et l'on riait avec elle, parce qu'au fond c'était une fille au coeur d'or, d'une générosité encore inégalée et qui se serait arraché le bras pour vous aider..."
(après une rapide relecture, les transitions sont aussi un peu faible dans cet essai)
Bon, voyons la suite de ta description (juste le temps de sauver ce message, au cas où).
***
Et hop, une répétition. Bon, je suis vache, okay... I.I I Mais bon, comme j'ai sauté dessus. Pis en plus ce qui précède est plutôt chouette.centre de ce visage, comme témoins d’un âge passé et perdu. Pourtant, le reste du visage
...
Aaargl! Mais c'est super . Très belle description.
Un vocabulaire riche, des transitions chouette, on se laisse emporter. Bref, tout bon, à quelques détails près, Kev...
Il est étonné... ben franchement, après les premières lignes, le fait qu'il soit parfait ne m'étonne absolument pas. C'est ennuyeux. Il faudrait plus jouer ironiquement sur ladite perfection, amener le lecteur à s'en amuser et y rechercher des détails...
Je dénonce:
J'irais plutôt sur un:Kev se força à finalement détacher son regard
"C'est tout naturellement que Kev laissa errer son regard jusqu'..."
Plus positif d'ailleurs.
Nous pas.Là où il se serait attendu
"Là où l'on s'attendrait, de la part d'un mercenaire...[...]... lui possédait ceci et cela, etc..."
Enfin, un truc du genre.
C'est que mon avis, mais autant ne pas faire passer Kev pour un benêt. L'autre est parfait, chouette, mais faut pas trop en faire. Kev est un être humain, donc la perfection, ça l'agace . Soit il le jalouse, soit il s'en amuse... ou alors il l'adore, mais en secret. (et comme c'est le héros et qu'il représente le lecteur, faut y aller encore plus subtilement, parce que moi, perso, je suis loin d'être prêt à adorer le premier venu).
Léger détail, je trouve cette phrase assez amusante. Elle me fait penser à ces jeunes avec capuche abaissée. Rien contre eux, j'ai voulu faire pareille (mais supporte pas de porter des pulls). Ceci étant, c'est pas une capuche qui empêche de voir qui ont est...D’ailleurs, la capuche qui pendait à l’arrière de son crâne confirmait cette crainte, car, en la rabattant sous ses yeux, nul ne pouvait connaître son identité.
Bref, reste que dans l'ensemble c'est chouette. Peut-être plus de sentiments? Je veux dire, tu nous décris le soldat idéal, beau, fort, habile, bien équipé, etc... mais derrière, y a peut-être un être simple, sympa, conscient de son panache mais modeste au final, que sais-je? Un type qu'on pourrait apprécier quoi...
Impe, en passant.
ps: pendant que j'y pense: bon anniversaire .
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- Iliaron
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Oups, je crois bien que sur trois descriptions, toutes sont aussi, haem, bien amenées que celle-ci.Et même si je n'arrête pas d'en faire des pareilles dans mes récits, ça me fait sauter au plafond . J'ai tort sans doute, mais il n'en reste pas moins que la transition entre les deux est inexistante, dans le sens où il y a une cassure entre les deux phrases.
C'est à peu près ça en fait ."Bonjour, je vais vous décrire le visage de cet homme (et l'homme sans doute)"
[...]
"Là, on va commencer par les yeux, ensuite on verra..."
ok, je note comme un gros défaut (on se rend rarement compte à quel point en une phrase on peut décrocher! (c'est d'ailleurs pour ça que je trouve impressionnant les livres que l'on peut lire sans voir le temps passer et sans jamais décrocher))En gros, j'ai décroché de la lecture à la première phrase. Du coup le reste peut être super, j'aurais quand même ça sur la langue du début à la fin, et c'est problématique.
C'est déjà mieux!"Kev scruta alors le visage de l'homme en s'assurant de bien éviter son regard. Ce même regard, d'ailleurs..."
Là j'aime cette transition, car on pense d'abord que ça va être amené un peu à ma manière (en clair, pas bien). Puis finalement non! Non, j'apprécie vraiment!"Kev scruta alors le visage de l'homme tandis que celui-ci laissait errait son regard vitreux le long de la pièce. Vitreux, c'était peu de le dire, inexpressif et un rien globuleux en parfaite harmonie avec des sourcils rasés, à défaut d'être inexistant. L'homme toussa, et aussitôt son gosier se rétracta pour amener le bouche à former une moue encore plus affreuse qu'à l'habitude.
C'était réellement un cauchemar à observer..."
Sinon, tu as vraiment des qualités de description! Sans rire, rien que pour l'idée de la toux, j'applaudis! Déjà que j'ai du mal avec les yeux
Excellent. Un peu trop futuriste pour cette description, mais c'est excellent! Avec ça, si tu n'accroches pas le lecteur !Etc...
Là, c'est un tout petit peu mieux, avec une approche transitoire, puis une approche au travers des gestes. On peut voir une approche métaphorique aussi:
"Kev scruta le visage de l'homme et le compara instatanément à une mongolfière. C'était justifié du reste. Non content d'avoir la tête ovale, son menton aurait aisément pu servir de lest et son haleine de réchaud à gaz..."
ou
"...et le compara instantanément à une araignée, peut-être à cause de ces gros yeux bêtes, de ce menton hirsute, de ces cheveux agressifs. Probablement plus, en vérité, à cause de son regard, car il y lisait tout le dégoût propre à ces formidables arachnidés. Dédain, snobisme, idiotie au dernier degré viable pour l'humanité avant l'auto-destruction par l'organisme affligé de devoir maintenir une chose pareille en vie, mais aussi méchanceté, haine et lâcheté en si imposante proportion qu'elles semblaient vous submerger en un raz-de-marée meurtrier et vous étouffiez alors sous le poids insoutenable de l'horrible médiocrité de cet être..."
Bon, voyons la suite de ta description (juste le temps de sauver ce message, au cas où).
Ah la la, les relectures n'enlèvent donc pas tous ces menus défauts qui peuvent quand même perturber la lecture!Et hop, une répétition. Bon, je suis vache, okay... Mais bon, comme j'ai sauté dessus. Pis en plus ce qui précède est plutôt chouette.
MerciAaargl! Mais c'est super . Très belle description.
Un vocabulaire riche, des transitions chouette, on se laisse emporter. Bref, tout bon, à quelques détails près, Kev...
Je dois avouer ne m'être pas posé ce problème... J'imagine que quand je trouverais quelqu'un de vraiment étonnant, au bout d'une minute, il sera toujours étonnant, même si je le visualiserais mieux.Il est étonné... ben franchement, après les premières lignes, le fait qu'il soit parfait ne m'étonne absolument pas. C'est ennuyeux. Il faudrait plus jouer ironiquement sur ladite perfection, amener le lecteur à s'en amuser et y rechercher des détails...
Pour ladite perfection, deux choses:
Déjà Kev a été sauvé par cet homme, donc il est normal qu'il le trouve admirable/parfait/super...
Ensuite, léger spoiler (donc en taille petite): [size=50:j6pmgrgx]je veux amener le lecteur à penser que cet être est peut-être trop parfait. D'ailleurs Kev y songe à la toute fin de la description, qui marque une légère rupture: le charme de la perfection est pour un temps brisé[/size]
Je vais bien voir, faut quand même garder quelques tares et autres indicesJ'irais plutôt sur un:
"C'est tout naturellement que Kev laissa errer son regard jusqu'..."
Plus positif d'ailleurs.
Arf, je n'avais pas pensé à ce problème là non plus. Il m'apparaissait logique d'admirer, même si l'on pense que c'est un mercenaire si ça se trouve pas meilleur que les autres, son sauveur.C'est que mon avis, mais autant ne pas faire passer Kev pour un benêt. L'autre est parfait, chouette, mais faut pas trop en faire. Kev est un être humain, donc la perfection, ça l'agace . Soit il le jalouse, soit il s'en amuse... ou alors il l'adore, mais en secret. (et comme c'est le héros et qu'il représente le lecteur, faut y aller encore plus subtilement, parce que moi, perso, je suis loin d'être prêt à adorer le premier venu).
Sinon, je reprécise: Kev fait partie des héros, mais n'est pas le héros (à l'origine, il aurait du être. Mais ça m'avait énervé ce point de vue d'ado d'à peine 16 ans .
C'est sûr que je ne décris pas la capuche, c'était surtout pour casser l'ambiance et faire clairement ressortir l'ambiguité du personnage. On ne sait pas s'il est bon ou s'il est mauvais, en somme. Je présente d'abord les apparences comme super, puis déjà première brisure! Kev est captivé par Mälthion (l'elfe), et quand même, il le trouve un peu trop parfait... Ensuite, deuxième brisure à la fin de la description, la méfiance de Kev réapparaît.Léger détail, je trouve cette phrase assez amusante. Elle me fait penser à ces jeunes avec capuche abaissée. Rien contre eux, j'ai voulu faire pareille (mais supporte pas de porter des pulls). Ceci étant, c'est pas une capuche qui empêche de voir qui ont est...
Enfin, cette description s'inscrit dans un léger contexte, je pense qu'avec ce que je viens de dire, ce sera simple à le trouver (lors de la MAJ avec la suite, là normal que tu ne puisses savoir ).
Je ne suis pas sûr d'avoir envie de donner même l'idée que derrière il y ait un être simple.Bref, reste que dans l'ensemble c'est chouette. Peut-être plus de sentiments? Je veux dire, tu nous décris le soldat idéal, beau, fort, habile, bien équipé, etc... mais derrière, y a peut-être un être simple, sympa, conscient de son panache mais modeste au final, que sais-je? Un type qu'on pourrait apprécier quoi...
Déjà, c'est un elfe, donc pour Kev, qui ne savait même pas que cette espèce existait, il est fasciné!
Ensuite, bon, il y a une cause claire, mais si je le dis, je révéle quand même une bonne part de mon intrigue (je précise que c'est super simple d'inclure des éléments pour bien plus tard quand l'intrigue est quasi-finie, donc j'ai certaines facilités à ajouter des touches et à compléter les trous dans l'intrigue (comment ça, j'avais pas fait de plan à la base )
Iliaron
PS:
Merci!ps: pendant que j'y pense: bon anniversaire
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- Anonymous
J'avoue cher Iliaron que tu manies l'euhphémisme avec bonheur! Pour être franc, je dirais plutôt que la description çi-faite est très indigeste. La lire est un effort pour la concentration et pour les yeux.Par contre, peut-être que là j'ai justement fait trop long
On a beau avoir de jolis mots, de belles images, le lecteur lui, va s'ennuyer. Tous les détails ne lui resteront pas. Il ne retiendra que des bribes, des mots-clés. De même l'articulation, la description du mouvement des yeux de Kev est superflue. Les phrases nominales au contraire, bienvenues.
Cette description, garde là pour toi sur un brouillon si elle peut t'aider. Mais ais pitié du lecteur, il ne suporte pas quelque chose d'aussi fastidieux. Il faut faire plus court. Plus même: il faut faire plus court et plus intense.
Cherche les mots justes qui t'éviteront de longues phrases. Décrire des parties peut-être résumé en un tout (de vieilles défroques usées par le voyage, etc... au lieu de un pantalon brun écorché, sali, que retenait une ceinture chargée de poches, elle même surmontée d'une veste de cuir brut racornie etc...) Le regard, le visage peuvent être perçus par les sentiments qu'éprouve l'observateur: un regard intelligent, profond et intimidant suffira pour que le lecteur fasse le rapprochement avec un type de personnage qui lui est familié. Car c'est ainsi que marche la mémoire du lecteur concernant les persos.
Bon, il faut que j'y aille.
Le Warza (pour ton bien...j'espère...)
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- Iliaron
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Je note. Bon, alors le prochain chapitre risque de ne vraiment pas te plaire . Trois descriptions dans la même veine (cette fichue habitude que le plus est mieux, visiblement ce n'est pas le cas).On a beau avoir de jolis mots, de belles images, le lecteur lui, va s'ennuyer. Tous les détails ne lui resteront pas. Il ne retiendra que des bribes, des mots-clés. De même l'articulation, la description du mouvement des yeux de Kev est superflue. Les phrases nominales au contraire, bienvenues
Encore noté, visiblement il faut aussi que j'applique cela au niveau du prologue, je m'attarde beaucoup trop dans ces descriptions. Plus d'intensité et moins de blabla purement rhétorique est donc souhaitable!il faut faire plus court et plus intense.
Encore ok, tes conseils me semblent justes. Il est vrai que pour ton exemple, ta première phrase m'apparaît bien plus percutante - et claire - que la deuxième.Cherche les mots justes qui t'éviteront de longues phrases. Décrire des parties peut-être résumé en un tout (de vieilles défroques usées par le voyage, etc... au lieu de un pantalon brun écorché, sali, que retenait une ceinture chargée de poches, elle même surmontée d'une veste de cuir brut racornie etc...) Le regard, le visage peuvent être perçus par les sentiments qu'éprouve l'observateur: un regard intelligent, profond et intimidant suffira pour que le lecteur fasse le rapprochement avec un type de personnage qui lui est familié. Car c'est ainsi que marche la mémoire du lecteur concernant les persos.
Ensuite, pour un type familier, j'hésite. Je n'aime pas trop réduire les personnages à une étiquette, il en faudrait beaucoup...
Pas de soucis, je ne suis pas du genre à mal prendre les critiques .(pour ton bien...j'espère...)
Iliaron
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