une histoire qui m'est contée...
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c'est une nouvelle, une histoire rapide, dont la fin ne me sera révèlée que plus tard...
c'est un premier jet, c'est la première fois que je tape une histoire au chapitre si condencés... j'espère que cela vous plaira...
il y a un prologue, 6 chapitre déjà écrit et un genre d'épilogue... mais en fait ces 6 chapitres sont le début d'une histoire...
Le royaume d’Elarion
Le royaume d’Elarion était un petit bourg tranquille perché sur le flanc d’une montagne et entouré de la forêt maudite, nommée ainsi plus tard par Elarion lui-même mais aussi par tous les ennemis du peuple du royaume.
Bénit par les dieux cette forêt entourait la quasi-totalité du royaume. Vue tout d’abord comme une fatalité empêchant le royaume de prospérer, elle fut lors des grandes guerres considérée comme une bénédiction car personne ne pouvait s’aventurer dans cette forêt avec des intentions belliqueuses. Cela ne laissait aux assaillants qu’une seule et unique route par laquelle passer et permettait au royaume de ne jamais être prit. Ainsi le royaume d’Elarion prospérait, son jeune mais ambitieux roi Elarion Kajin’ à sa tête.
Elarion était très jeune, mais il avait acquis son nom et sa richesse grâce à ses prouesses dans la chasse aux dragons. Certes considérées comme des créatures des dieux, les dragons n’en étaient pas moins perçus comme une nuisance. Leur régime alimentaire principalement composé de viande les mettaient en concurrence avec les humains peuplant la planète. Chaque jour leur nombre se réduisait tout comme leur territoire et ils finirent, poussés par la fin, par manger des humains. C’est sûrement cela qui poussa alors les gens fortunés à se cacher derrière Elarion en payant ses services afin que sur lui seul, retombe la malédiction promise lors de la destruction d’un être bénit.
Elarion se riait des croyances et ne voyait alors que par le pouvoir que lui apportaient son courage et sa dextérité. Il avait fondé son propre royaume où tout homme et femme désireux d’augmenter son niveau de vie pouvait venir vivre à condition de ne pas craindre les dites légendes punitives. Ainsi sans qu’il s’en rende compte Elarion avait peuplé son royaume de gens irrespectueux et vaniteux.
Il épousa une première femme à un jeune age. Et bien que celle-ci fût belle et noble, elle ne lui donna pas d’enfant. Il finit par en choisir une seconde qui lui réserva le même sort. Puis une troisième. Il décida donc d’épouser une femme ayant fait preuve de sa fertilité en épousant une mère. Mais là encore, une fois épousée par Elarion la femme fit plusieurs fausses couches avant de ne plus tomber enceinte.
Elarion commençait à sentir le poids d’une quelconque malédiction et redoubla pourtant dans la chasse aux dragons comme pour conjurer la fatalité ; Il refusait de s’avouer vaincu.
Chapitre I : La mystérieuse Maeve.
Lors d’une chasse mouvementé, Elarion dut faire halte dans une forêt à la tombé de la nuit. La dragonne l’avait conduit si loin de tout royaume qu’il fut contraint de passer la nuit à la belle étoile.
Les deux gardes qui l’accompagnaient étaient terrorisés par cette forêt qui leur rappelait la forêt maudite. Elarion lui-même n’était guère plus rassuré. L’endroit était sombre, ses arbres décharnés semblaient morts et vivants tout à la fois, épiant les gestes de ces intrus qui ne semblaient pas les bienvenus. La brise dans les feuilles semblait murmurer une litanie macabre à leur encontre. Le plus inquiétant au sens d’Elarion fut le manque de bruit total qui occupait cette forêt, pas un oiseau, pas une souris, pas un signe de vie extérieure à ces arbres fantomatiques, laissant là une atmosphère lourde et angoissante. Ils ne purent allumer de feu, le bois refusant, de prendre et les couvertures n’arrivaient pas à calmer la froideur du vent, imperceptible pourtant, qui soufflait sur eux les glaçant jusqu’aux os. C’est alors que dans cette nuit noire sans lune dans ce pays désolé, une torche apparue se dirigeant vers eux.
Les deux gardes terrorisés de cette apparition qu’ils prirent pour un démon partirent en courant, pris de panique. Elarion resta là cloué au sol fixant la lumière.
Une femme d’une beauté sans pareil surgit derrière cette lampe, regardant dans la direction des fuyards.
« Ils courent vers leur fin. »
Elarion ne s’en souciait déjà plus. Les couards n’avaient rien à faire au sein de son armée et pour lui cette femme seule comptait désormais. Elle avait la peau blanche comme le lait et semblait douce comme la peau d’un nourrisson. Ses longs cheveux noirs de geai renvoyaient comme des reflets mauves et faisait ressortir ses yeux jaunes ocre. Son visage était celui d’un ange descendu des cieux et sa ample tunique beige ne suffisait pas à cacher les somptueuses formes qu’Elarion devinait aux mouvement de la tunique. Elle lui tendit la main l’intimant de la suivre et sans plus réfléchir il s’éxécuta.
Sa demeure était plus que pittoresque quoiqu’ agréable. Il s’y abandonna trois jours durant, aidant la demoiselle à cultiver son potager, à rentrer ses poules, et s’adonnant à des plaisirs charnels comme il lui semblait n’en avoir jamais connu.
Mais, rappelé par le poids de ses responsabilités, il ne pu se résoudre à l’abandonner ainsi dans la forêt.
-chère Maeve. Je possède un royaume qui m’appelle et que je me dois de retrouver. Mais ne pouvant accepter de te perdre je te demande de m’y accompagner pour y devenir ma femme. Je ne te cache pas que j’en ai déjà 4 mais elles ne peuvent me donner d’enfants et je ne les aime de toute façon pas, du moins pas comme je t’aime. Accompagnes moi je t’en supplie.
Elle lui résista légèrement attendant des mots d’amour puis lui déclara sa joie de l’accompagner.
Le lendemain ils étaient sur la route et le soir, arrivèrent à la forêt maudite.
Maeve hésita à y entrer. Elarion la rassura, cette forêt n’était dangereuse que pour les gens aux intentions mauvaises. Elle fit une moue boudeuse et pressa son cheval qui refusait d’avancer. Plus ils s’enfonçaient dans la forêt plus Maeve respirait mal. Puis son cheval se cabra et mourut instantanément. Bouleversé par cet étrange phénomène Elarion plein d’amour et d’effroi tout à la fois, fit monter Maeve sur sa selle et pressa le pas afin d’aider sa compagne à respirer en sortant de cette maudite forêt. Peut avant d’arriver au bourg, il croisèrent une étrange femme. Rousse et belle, aux formes généreuses et attirantes, à la peau rosée dorée presque halée, son regard plus que tout autre les fit s’arrêter. Une succube ! Ses yeux de félins roses, ses oreilles de chat sur sa tête, son déhanché significatif et sa queue de scorpion ne laissait pas place au doute. D’ordinaire il aurait chassé puis tué la vile créature mais elle entrait dans la forêt maudite : celle-ci se chargerait sûrement d’elle. Et l’air de pitié qu’il lu dans les yeux de la succube ne pu pas le contraindre à ce qu’il jugeait d’ordinaire comme du bon sens. Il fit abstraction de la créature et ne songea plus qu’à l’état de santé de Maeve. Enfin sorti de la forêt celle-ci sembla retrouver sa vigueur mais lorsqu’elle tenta de remercier Elarion, ils remarquèrent qu’elle avait perdu sa voix. Après avoir présenter Maeve à son peuple et à ses autres femmes, Elarion fit appeler ses médecins afin de tabler sur son cas. Et trois jour plus tard n’ayant aucun résultat ni même un début de piste quant à l’origine de ce mal dont elle souffrait il déclara la forêt comme maudite et ordonna que plus personne n’y entra. Ainsi il prit Maeve pour femme au grand dam de ses autres femmes, de ses ministres et conseiller, ainsi que des hommes saints. Tous jugeaient Maeve comme une sorcière que la forêt avait punie. Elle avait probablement envoûté Elarion pour qu’il en tombe ainsi amoureux, lui, homme sans cœur que seule la richesse intéressait ! Cela semblait évident à leurs yeux à tous ! Maeve gardait toujours la tête haute face à ses accusations et Elarion ne l’en admirait que plus encore. Avec le temps les médisants ne protestèrent plus voyant que leurs propos faisaient l’effet contraire de ce qu’ils souhaitaient et finir par rabattre leurs fourberies sur la succube qui logeait dans la forêt.
Elle avait visiblement survécu et s’y était installée. Comme toute succube elle charmait les hommes saints afin de les détourner du chemin de la pieuse té mais la disparition de ceux-ci les uns après les autres la rendait coupable et démoniaque aux yeux des habitants qui ne cessaient de s’en plaindre.
Elarion lui, était tout amour et n’avait que faire de ces histoires.
Mais au bout de 3 années d’idylle il dut bien reconnaître que Maeve non plus ne lui donnait pas d’enfant. Et pas d’enfant signifiait pas d’héritier à son royaume battit selon lui à la sueur de son front. Il se voyait vieillir, Maeve était colérique et changeante, rageant contre elle-même de ne pouvoir tomber enceinte. Chaque jour elle lui disait qu’elle s’en savait capable et il la consolait comme il le pouvait, la croyant en proie à la folie. Mais plus elle rageait de ne pas pouvoir lui prouver ses dires plus Elarion se sentait à bout de nerf.
Chapitre II : Tiamat.
L’ambiance entière du royaume devint morose et querelleuse. Des intrigues se mettaient en place complétant la colère d’Elarion. Ainsi quand un de ses ministres eu l’audace de lui rappeler qu’il n’avait toujours pas de fils, il ragea, tempêta, fit chasser ce ministre de son royaume et parti rageusement en direction des écuries. Il y prit son cheval sans prendre le temps de le seller, tout juste le temps de lui mettre un filet et parti à brides abattues de ce château funeste. Il fonça droit sur la forêt maudite qu’il considérait comme la source de ses malheurs. Peut être même qu’il tuerait la succube ! Oui ! Tout cela ne pouvait être que de son fait ! Il avait permis au démon de s’installer sur ses terres, il en payait le prix ! Maeve était sûrement de bonne foi et victime de la malédiction de la succube ! Il ne pouvait en être autrement ! C’est en se persuadant ainsi et le cœur plein de haine, qu’il fonçait à travers son royaume.
Mais son cheval refusa d’entrer dans la forêt. Il se cabra à sa frontière, mettant Elarion à bas de sa monture et s’enfuit au grand galop, retrouvant le chemin de ses écuries.
Indifférent à son peuple qui le regardait de travers, Elarion hurla des propos diffamatoires et insultant envers la forêt et les dieux et entra complètement hors de lui, toute raison l’ayant abandonné, dans la forêt maudite.
Comme toute personne entrant dans cette forêt dont l’intention est de faire le mal, il se perdit irrémédiablement dans cet enchevêtrement d’arbres, de feuilles et de branches, de chemins sans fin ou début. Arrivé à une clairière il s’assit sur un rocher, mit son visage dans ses mains comme pour pleurer et releva la tête haut vers le ciel en un mouvement brusque pour hurler son désespoir.
Quand son cri fut achevé, un cri le fit sursauter en retour et toute colère l’abandonna laissant place à la surprise et à l’incompréhension. Suivant ce petit cri, ces pleurs autant qu’il put en juger, il découvrit là, derrière le rocher sur lequel il s’était assit, un enfant, savamment emmailloté qui pleurait à gorge déployée. Sûrement que le cri d’Elarion avait réveillé le bambin en sursaut provoquant sa frénésie. Il s’approcha de l’enfant, gauche et maladroit comme l’est un homme qui n’a jamais été père et qui n’a ni frère ni soeur, l’attrapa dans ses bras et l’inspecta. Ses yeux d’un rouge sang lui intimèrent un mouvement de recul et la pensée de détruire cet autre démon lui vint naturellement. Mais détruire un enfant est autre chose que de détruire un dragon…face au regard doux du petit qui c’était arrêté de pleurer dès qu’il fut dans les bras d’Elarion, celui-ci s’attendri et repoussa l’échéance se prétextant à lui-même qu’il ne l’avait pas rencontré par hasard. Cette unique pensée le dirigea à regarder de quel sexe était l’enfant et à sa grande surprise c’était un garçon. Fou de désespoir une minute auparavant Elarion se retrouvait balancer entre la décision de tuer cet enfant aux yeux anormaux et la conviction qu’il n’avait pas été mis un petit garçon par hasard sur la route de ce roi sans héritier qu’il était. Et plus il y pensait plus il s’en persuadait. Jusqu'à ce qu’il en oublie les yeux rouge de l’enfant et considéra ce dernier comme un présent des dieux.
Oubliant la malédiction dont il se croyait auparavant la cible, oubliant l’affront qu’il avait fait aux dieux en tuant des dragons et les injures qu’il avait proféré à leur encontre, oubliant la succube et la stérilité de ses femmes, Elarion parti, son cœur battant de joie, persuadé d’avoir entre les mains la réponse à ses problèmes : un enfant bénit.
Sa joie retrouvée et toute animosité disparue de son âme, Elarion retrouva sans même y penser le chemin de son château. Il ne prit pas garde non plus aux étranges regards que les gens posaient sur lui et le paquet qu’il tenait et regardait admiratif.
Il emmena le jeune enfant droit chez une sage femme qui, apeuré par le regard perçant du bambin, dut être menacée par Elarion pour reprendre ses esprits.
- Roi Elarion, le jeune enfant que tu tiens n’est pas âgé de plus de 6 lunes. Il a encore besoin du lait et de l’amour d’une mère. Mais je doute que tu trouves dans ton royaume et même au sein de tes femmes une bonne âme qui acceptera de nourrir le fils d’un dragon.
Il transperça la vieille du regard et celle-ci lui rendit, sûre de ses dires. Il lui ordonna que tout cela devait rester secret, sorti de la tente, la prenant pour folle et oublia bien vite ses propos. Le jeune Tiamat était son fils, il était bénit des dieux et il lui avait été remit en cadeau pour répondre à son problème ! Là était tout ce qu’il avait besoin de savoir et ce qu’il dirait à son peuple ! Plus tard il chercherait la source de ses problèmes, mais aujourd’hui il devait trouver une nourrice à son fils !
Comme l’avait prédit la vieille, aucune femme n’accepta de partager le lait de son enfant avec cet enfant aux yeux rouges. Aucune de ses femmes n’accepta de nourrir cette immonde créature par peur qu’il ne finisse par les dévorer. Aucune sauf Maeve. Et de son sourire en coin et de son regard froid, elle prit l’enfant, le cajola sous le regard dédaigneux et presque ravi des autres femmes songeant à ce qu’il adviendrait de leur concurrente une fois le démon grandi, mais aussi sous le regard charmé d’Elarion.
Elle partie tout de go chercher de quoi le nourrir échappant ainsi aux accusassions sourdes des uns et des autres.
Elarion n’était que plus proche de Maeve depuis ce jour, mais plus que de suivre Maeve il suivait son fils et l’évolution de son fils. Maeve en nourrissait secrètement une amère jalousie. Elle avait prit l’enfant dans le but de montrer à Elarion qu’elle était digne d’être sa femme, pas dans celui de se forger un concurrent dans l’amour et le cœur de son roi. Elle ne laissa rien remarqué cependant, laissant Elarion à ses illusions mais hors du regard de son roi, elle força une jeune servante à s’occuper du bambin. Il grandit vite et 5 printemps passèrent dans la joie et le calme, l’amour du père pour son fils se développant un peu plus chaque jour, la jalousie de Maeve se nourrissant aussi. Elarion avait renvoyé ses autres femmes en les offrant à d’autres nobles hors de son royaume. Elles avaient toutes eu la joie de devenir mère alors. Maeve rageait de plus belle. Elle s’enfermait de plus en plus souvent dans sa chambre et ne laissait plus personne y entrer. Elle allait elle-même dans la chambre du roi afin qu’il ne lui prenne pas l’envie de la retrouver dans la sienne. Mais Elarion, ses ministres ou son peuple ne s’en rendait pas vraiment compte, l’ambiance était à la joie, tout le monde avait rapidement oublié les yeux rouge de Tiamat ne voyant plus en lui que l’héritier et celui-ci était aussi doux et respectueux qu’un envoyé des dieux. Tous finirent par se dire que le roi avait peut être et même sûrement raison ; tous sauf Maeve et la vieille femme.
Un soir de pleine lune Maeve rejoignit son roi dans sa chambre. Rien d’anormal à cela sinon que la lune qui normalement ne donne pas sur la chambre du roi semblait s’être déplacée afin de les regarder. Elarion tout à sa compagne ne s’en rendit pas compte. Seule Maeve et une créature tapit dans la forêt savaient.
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Pourtant, mon jugement ne s'arrête pas à ça. En fait, je n'ai pas véritablement de jugement, car je n'ai pas suffisamment d'éléments pour juger.
En vérité, j'aimerais surtout mieux connaître ton style, sa manière de s'exprimer, d'exprimer les choses...
On notera la pauvreté éphémère des descriptions:
Pauvreté ? Par rapport à un texte basé sur la description, peut-être (et sans doute, ne serait-ce que par rapport à celui de la MAJ ). Pourtant le principal est là. On ne nous prend pas par le collet pour nous plonger littéralement dans l'ambiance à grand renfort d'effet pyrotechniques comme d'autres récits s'y complairaient (moi entre autre), mais on nous distille lentement les éléments et derrière ces descriptions neutres, c'est une atmosphère légère mais sensible qui se met en place.rassuré. L’endroit était sombre, ses arbres décharnés semblaient morts et vivants tout à la fois, épiant les gestes de ces intrus qui ne semblaient pas les bienvenus. La brise dans les feuilles semblait murmurer une litanie macabre à leur encontre. Le plus inquiétant au sens d’Elarion fut le manque de bruit total qui occupait cette forêt, pas un oiseau, pas une souris, pas un signe de vie extérieure à ces arbres fantomatiques, laissant là une atmosphère lourde et angoissante. Ils ne purent allumer de feu, le bois refusant, de prendre et les couvertures n’arrivaient pas à calmer la froideur du vent, imperceptible pourtant, qui soufflait sur eux les glaçant jusqu’aux os. C’est alors que dans cette nuit noire sans lune dans ce pays désolé,
Ce genre de phrase, par contre, me parait étrange. Est-ce normal dans ce style d'écriture, où est-ce une faute? Ce qui m'ennuie, personnellement, c'est cette idée où on pose une question dont on connait déjà en partie la réponse, qu'on y ajoute le "à sa grande surprise" et aussitôt la réponse.Cette unique pensée le dirigea à regarder de quel sexe était l’enfant et à sa grande surprise c’était un garçon.
En fait, à bien y réfléchir, c'est le "à sa grande surprise" qui m'ennuie, puisque justement il n'y a pas de grande surprise.
***
Un autre élément intéressant est l'apportde l'auteur sur le traitement des sexes. En effet, le départ est typique de l'écrit masculin, avec un héros surpuissant et bien vaniteux et de jolies filles partout, puis la suite tombe plus dans la psychologie féminine, dans le regret de ne pouvoir tomber enceinte qu'un homme (je dis ça personnellement) aura du mal à concevoir.
Je ne fais que relever ce paradoxe de la double écriture qui est en soi l'une des richesses du texte.
Ajoutons ici, si j'ose me le permettre, un retournement dans le complexe d'oedipe. Étrangement, ce n'est plus l'enfant qui doit accepter la concurrence de son père pour l'amour de sa mère, mais la mère qui doit accepter la concurrence d'un enfant pour l'amour de son mari. Les rôles sont clairement inversés à tout point de vue.
***
Le scénario... m'a finalement accroché. Au départ plutôt vide (un type qui tue des dragons, une forêt qui protège, une cité de vaniteux, des dragons un peu abstraits (on ne les voit pas)...), il s'est petit à petit enrichi (des malédictions, des histoires familiales, des quêtes, des rencontres étranges, une succube, etc...) et ne semble pas devoir s'arrêter sur ce chemin.
Entre la bassesse humaine du héros, la jalousie de sa dernière femme, un enfant étrange et toute une cohorte d'autres éléments, il y a là suffisamment de rêve pour le lecteur et de quoi forger un monde où l'on peut aisément s'immerger.
Petite question au passage: pourquoi le nom de Tiamat? (je crois l'avoir déjà entendu ailleurs)
***
Le héros: À la base, c'est un bourrin. Et pourtant, il n'en est absolument rien. S'il est sans doute capable de grands hauts faits, c'est son côté humain, sa personnalité qui ressort, et il représente aisément la lie de l'humanité, vaniteuse, haineuse, orgueilleuse et élitiste. On le sent sans scrupules, un peu bête et violents, certainement pas intelligent ou réfléchi. Il part au combat, et c'est pour se faire mettre à terre par son cheval et moqué par ses propres gens.
En fait, ce héros est en soi un rien pathétique, même s'il attirerait aisément mon mépris, ce qui me le rend personnellement sympathique.
***
Bref, beaucoup et peu à dire à la fois... Un style qui m'est encore peu connu et que j'aurais plaisir à explorer, une histoire qui ne demande qu'à se développer et qui peut s'avérer ma foi fort amusante dans son cynisme, tout ce qu'il faut pour un bon texte, mais pas de quoi me faire un avis tranché.
Par contre, je crains un peu pour la suite, particulièrement un changement subit du style vers quelque chose de plus classique. Ainsi cette intro se verrait coupée du reste du texte... pour le meilleur ou pour le pire. À voir, mais je crains cette éventuelle scission, mais serait assez étonné, je l'avoue, que l'on réussisse à écrire une histoire entière, et passionnante, avec ce style tant sa maîtrise réelle m'en semble hardue.
Impe, en passant rapidement, qui attend la MAJ (et le résultat des votes, et un verre de vodka d'ailleurs).
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Reprenons rapidement le commentaire avec une vision des fautes et quelques rapides remarques dans le texte:
Chapitre I : La mystérieuse Maeve.
Lors d’une chasse mouvementé, Elarion dut faire halte dans une forêt à la tombé de la nuit. La dragonne l’avait conduit si loin de tout royaume qu’il fut contraint de passer la nuit à la belle étoile.
Les deux gardes qui l’accompagnaient étaient terrorisés par cette forêt qui leur rappelait la forêt maudite. Elarion lui-même n’était guère plus rassuré. L’endroit était sombre, ses arbres décharnés semblaient morts et vivants tout à la fois, épiant les gestes de ces intrus qui ne semblaient pas les bienvenus. La brise dans les feuilles semblait murmurer une litanie macabre à leur encontre. Le plus inquiétant au sens d’Elarion fut le manque de bruit total qui occupait cette forêt, pas un oiseau, pas une souris, pas un signe de vie extérieure à ces arbres fantomatiques, laissant là une atmosphère lourde et angoissante. Ils ne purent allumer de feu, le bois refusant, de prendre et les couvertures n’arrivaient pas à calmer la froideur du vent, imperceptible pourtant, qui soufflait sur eux les glaçant jusqu’aux os. C’est alors que dans cette nuit noire sans lune dans ce pays désolé, une torche apparue se dirigeant (et se dirigea?) vers eux.
Les deux gardes terrorisés de cette apparition qu’ils prirent pour un démon partirent en courant, pris de panique. Elarion resta là cloué au sol fixant la lumière.
Une femme d’une beauté sans pareil surgit derrière cette lampe, regardant dans la direction des fuyards.
« Ils courent vers leur fin. »
Elarion ne s’en souciait déjà plus. Les couards n’avaient rien à faire au sein de son armée et pour lui cette femme seule comptait désormais. Elle avait la peau blanche comme le lait et semblait douce comme la peau d’un nourrisson. Ses longs cheveux noirs de geai renvoyaient comme des reflets mauves et faisait ressortir ses yeux jaunes ocre. Son visage était celui d’un ange descendu des cieux et sa ample tunique beige ne suffisait pas à cacher les somptueuses formes qu’Elarion devinait aux mouvement de la tunique. (c'est une description masculine, dont je parlais plus haut) Elle lui tendit la main l’intimant de la suivre et sans plus réfléchir il s’éxécuta.
Sa demeure était plus que pittoresque quoiqu’ agréable. Il s’y abandonna trois jours durant, aidant la demoiselle à cultiver son potager, à rentrer ses poules, et s’adonnant à des plaisirs charnels comme il lui semblait n’en avoir jamais connu.
Mais, rappelé par le poids de ses responsabilités, il ne pu se résoudre à l’abandonner ainsi dans la forêt.
-chère Maeve. Je possède un royaume qui m’appelle et que je me dois de retrouver. Mais ne pouvant accepter de te perdre je te demande de m’y accompagner pour y devenir ma femme. Je ne te cache pas que j’en ai déjà 4 mais elles ne peuvent me donner d’enfants et je ne les aime de toute façon pas, du moins pas comme je t’aime. Accompagnes moi je t’en supplie.
Elle lui résista légèrement attendant des mots d’amour puis lui déclara sa joie de l’accompagner.
Le lendemain ils étaient sur la route et le soir, arrivèrent à la forêt maudite.
Maeve hésita à y entrer. Elarion la rassura, cette forêt n’était dangereuse que pour les gens aux intentions mauvaises. Elle fit une moue boudeuse et pressa son cheval qui refusait d’avancer. Plus ils s’enfonçaient dans la forêt plus Maeve respirait mal. Puis son cheval se cabra et mourut instantanément. Bouleversé par cet étrange phénomène Elarion plein d’amour et d’effroi tout à la fois, fit monter Maeve sur sa selle et pressa le pas afin d’aider sa compagne à respirer en sortant de cette maudite forêt. Peut avant d’arriver au bourg, il croisèrent une étrange femme. Rousse et belle, aux formes généreuses et attirantes, à la peau rosée dorée presque halée, son regard plus que tout autre les fit s’arrêter. Une succube ! (cette apparition est caractéristique du style de l'auteur!) Ses yeux de félins roses, ses oreilles de chat sur sa tête, son déhanché significatif et sa queue de scorpion ne laissait pas place au doute. D’ordinaire il aurait chassé puis tué la vile créature mais elle entrait dans la forêt maudite : celle-ci se chargerait sûrement d’elle. Et l’air de pitié qu’il lu dans les yeux de la succube ne pu pas le contraindre à ce qu’il jugeait d’ordinaire comme du bon sens. Il fit abstraction de la créature et ne songea plus qu’à l’état de santé de Maeve. Enfin sorti de la forêt celle-ci sembla retrouver sa vigueur mais lorsqu’elle tenta de remercier Elarion, ils remarquèrent qu’elle avait perdu sa voix. Après avoir présenter Maeve à son peuple et à ses autres femmes, Elarion fit appeler ses médecins afin de tabler sur son cas. Et trois jour plus tard n’ayant aucun résultat ni même un début de piste quant à l’origine de ce mal dont elle souffrait il déclara la forêt comme maudite et ordonna que plus personne n’y entra. Ainsi il prit Maeve pour femme au grand dam de ses autres femmes, de ses ministres et conseiller, ainsi que des hommes saints. Tous jugeaient Maeve comme une sorcière que la forêt avait punie. Elle avait probablement envoûté Elarion pour qu’il en tombe ainsi amoureux, lui, homme sans cœur que seule la richesse intéressait ! Cela semblait évident à leurs yeux à tous ! (est-ce vu du narrateur, ou pensé par Maeve? Je crois à une figure de style involontaire) Maeve gardait toujours la tête haute face à ses accusations et Elarion ne l’en admirait que plus encore. Avec le temps les médisants ne protestèrent plus voyant que leurs propos faisaient l’effet contraire de ce qu’ils souhaitaient et finir par rabattre leurs fourberies sur la succube qui logeait dans la forêt. (du coup, on prend la succube en pitié... intéressant).
Elle avait visiblement survécu et s’y était installée. Comme toute succube elle charmait les hommes saints afin de les détourner du chemin de la pieuse té mais la disparition de ceux-ci les uns après les autres la rendait coupable et démoniaque aux yeux des habitants qui ne cessaient de s’en plaindre. (aux yeux des habitants? Décidément, on tient à nous rendre cette succube sympatique...)
Elarion lui, était tout amour et n’avait que faire de ces histoires.
Mais au bout de 3 années d’idylle il dut bien reconnaître que Maeve non plus ne lui donnait pas d’enfant. Et pas d’enfant signifiait pas d’héritier à son royaume battit selon lui à la sueur de son front. Il se voyait vieillir, Maeve était colérique et changeante, rageant contre elle-même de ne pouvoir tomber enceinte. Chaque jour elle lui disait qu’elle s’en savait capable et il la consolait comme il le pouvait, la croyant en proie à la folie. Mais plus elle rageait de ne pas pouvoir lui prouver ses dires plus Elarion se sentait à bout de nerf.
Remarquons ici ce que j'avais oublié: la succube.
Elle apparait au moment le plus étrange, presque tombée du ciel et d'une manière que d'aucuns jugeraient inadaptée. Une succube, à l'orée de la forêt, au vu et au su de tous, voilà de quoi intriguer le lecteur. Plus encore lorsque l'on peut lire de la pitié dans ses yeux. Autant dire que c'est un personnage fortement incrusté dans l'histoire qui nous arrive là. Sa rapide reprise, d'ailleurs, me l'a rendue familière, comme si tout était normal.
Et par trois fois on attirera notre bienveillance dessus:
- on lit de la pitié dans ses yeux
- les médisants qui haïsaient Maeve (et que donc nous détestions) retournent leur haine sur elle => l'ennemie des mes ennemis est mon amie
- aux yeux des habitants. Ce sont les habitants qui se plaignent, mais nous? On sent un détachement, on sent qu'elle n'est pas si maléfique qu'on le dit. Peut-être est-ce même trop sensible, mais il faut connaître la suite pour pouvoir juger.
Bref, notons encore que le style montre là toute sa grandeur, soit tout dire en peu de mots et ne dire en soi que l'important ou presque. En fait, que l'important. Ébauche de style, je crois y discerner plusieurs passages inconscients, faits à l'instinct, mais style élaboré on ne saurait assez insister là-dessus, et qui promet .
Bref, un récit étonnant, et je reste sur ma première impression, soit que sa lecture est dérangeante dans la mesure où elle sort des sentiers battus, ce qui n'en est que plus passionnant.
Impe.
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Imperator écrit: À première vue, il y a des simplicités d'écriture et des répétitions qui pourraient gâcher le texte... Le style semble en effet assez enfantin, sans la ribambelle de figures de style habituelles.
Pourtant, mon jugement ne s'arrête pas à ça. En fait, je n'ai pas véritablement de jugement, car je n'ai pas suffisamment d'éléments pour juger.
En vérité, j'aimerais surtout mieux connaître ton style, sa manière de s'exprimer, d'exprimer les choses...
On notera la pauvreté éphémère des descriptions:[...]
Pauvreté ? Par rapport à un texte basé sur la description, peut-être (et sans doute, ne serait-ce que par rapport à celui de la MAJ ). Pourtant le principal est là. On ne nous prend pas par le collet pour nous plonger littéralement dans l'ambiance à grand renfort d'effet pyrotechniques comme d'autres récits s'y complairaient (moi entre autre), mais on nous distille lentement les éléments et derrière ces descriptions neutres, c'est une atmosphère légère mais sensible qui se met en place.
=>l'effet souhaité est celui d'un conte. une histoire qui s'est déroulé, qui est raconté par un des personnages à un tiers qui raconte lui même (vous) le raconte. tout ce qui ne concerne pas vraiment l'histoire est passer comme on raconterai à des amis "tiens hier il m'est arrivée un truc!" mais doit garder ses allures de conte comme une légende qui se raconterai de génération en génération au coin du feu. d'où les effets passés, les ambiances rapides et concises: aller au nécessaire. et comme un conte tout arrive au fur et à mesure. on présente d'abord le décors du déroulement.
Ce genre de phrase, par contre, me parait étrange. Est-ce normal dans ce style d'écriture, où est-ce une faute? Ce qui m'ennuie, personnellement, c'est cette idée où on pose une question dont on connait déjà en partie la réponse, qu'on y ajoute le "à sa grande surprise" et aussitôt la réponse.Cette unique pensée le dirigea à regarder de quel sexe était l’enfant et à sa grande surprise c’était un garçon.
En fait, à bien y réfléchir, c'est le "à sa grande surprise" qui m'ennuie, puisque justement il n'y a pas de grande surprise.
=> il n'y a pas de surprise pour nous mais si on se place dans le personnage d'Elarion même s'il désire fortement que ce soit le cas il ne s'attend pas à ce que son désir devienne réalité!
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Un autre élément intéressant est l'apport de l'auteur sur le traitement des sexes. En effet, le départ est typique de l'écrit masculin, avec un héros surpuissant et bien vaniteux et de jolies filles partout, puis la suite tombe plus dans la psychologie féminine, dans le regret de ne pouvoir tomber enceinte qu'un homme (je dis ça personnellement) aura du mal à concevoir.
Je ne fais que relever ce paradoxe de la double écriture qui est en soi l'une des richesses du texte.
=> eyheyh! merci
Ajoutons ici, si j'ose me le permettre, un retournement dans le complexe d'oedipe. Étrangement, ce n'est plus l'enfant qui doit accepter la concurrence de son père pour l'amour de sa mère, mais la mère qui doit accepter la concurrence d'un enfant pour l'amour de son mari. Les rôles sont clairement inversés à tout point de vue.
=> ça et l'inceste sont des thèmes que j'aime beaucoup à voir se développer!
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Le scénario... m'a finalement accroché. Au départ plutôt vide (un type qui tue des dragons, une forêt qui protège, une cité de vaniteux, des dragons un peu abstraits (on ne les voit pas)...), il s'est petit à petit enrichi (des malédictions, des histoires familiales, des quêtes, des rencontres étranges, une succube, etc...) et ne semble pas devoir s'arrêter sur ce chemin.
Entre la bassesse humaine du héros, la jalousie de sa dernière femme, un enfant étrange et toute une cohorte d'autres éléments, il y a là suffisamment de rêve pour le lecteur et de quoi forger un monde où l'on peut aisément s'immerger.
Petite question au passage: pourquoi le nom de Tiamat? (je crois l'avoir déjà entendu ailleurs)
=> le scénario qui serait en fait plus une introduction car il est "sans fin" et c'est voulu cherche justement à ce que les héros eux même racontent la suite. soit ils le feront soit à chacun de s'inventer le sien... je posterai juste après les derniers chapitres.
le nom de Tiamat vient d'une légende (indou je crois mais sans certitude) mais si je te dis maintenant l'histoire la suite sera sans intéret.
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Le héros: À la base, c'est un bourrin. Et pourtant, il n'en est absolument rien. S'il est sans doute capable de grands hauts faits, c'est son côté humain, sa personnalité qui ressort, et il représente aisément la lie de l'humanité, vaniteuse, haineuse, orgueilleuse et élitiste. On le sent sans scrupules, un peu bête et violents, certainement pas intelligent ou réfléchi. Il part au combat, et c'est pour se faire mettre à terre par son cheval et moqué par ses propres gens.
En fait, ce héros est en soi un rien pathétique, même s'il attirerait aisément mon mépris, ce qui me le rend personnellement sympathique.
=> ouuuh j'aime beaucoup la description que tu en fais héro dans l'histoire je l'ai voulu en anti-héro justement pour contraster...
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Bref, beaucoup et peu à dire à la fois... Un style qui m'est encore peu connu et que j'aurais plaisir à explorer, une histoire qui ne demande qu'à se développer et qui peut s'avérer ma foi fort amusante dans son cynisme, tout ce qu'il faut pour un bon texte, mais pas de quoi me faire un avis tranché.
=> dans la suite il tate légèrement au "série b" cela aussi est voulu comme on romance au coin du feu et qu'on en rajoute des tonnes sur les sentiments...
Par contre, je crains un peu pour la suite, particulièrement un changement subit du style vers quelque chose de plus classique. Ainsi cette intro se verrait coupée du reste du texte... pour le meilleur ou pour le pire. À voir, mais je crains cette éventuelle scission, mais serait assez étonné, je l'avoue, que l'on réussisse à écrire une histoire entière, et passionnante, avec ce style tant sa maîtrise réelle m'en semble hardue.
Impe, en passant rapidement, qui attend la MAJ (et le résultat des votes, et un verre de vodka d'ailleurs).
=> le but n'est pas ici d'en faire une histoire complète. c'est une histoire sans fin, un conte sans morale, une petite histoire qu'un personnage raconte à un personnage annexe et inconnu sans y penser vraiment et ce personnage annexe qui ne connait pas la fin mais dont l'histoire l'a troublé...et qui le raconte à son tour...
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Reprenons rapidement le commentaire avec une vision des fautes et quelques rapides remarques dans le texte:
[...]
Remarquons ici ce que j'avais oublié: la succube.
Elle apparait au moment le plus étrange, presque tombée du ciel et d'une manière que d'aucuns jugeraient inadaptée. Une succube, à l'orée de la forêt, au vu et au su de tous, voilà de quoi intriguer le lecteur. Plus encore lorsque l'on peut lire de la pitié dans ses yeux. Autant dire que c'est un personnage fortement incrusté dans l'histoire qui nous arrive là. Sa rapide reprise, d'ailleurs, me l'a rendue familière, comme si tout était normal.
Et par trois fois on attirera notre bienveillance dessus:
- on lit de la pitié dans ses yeux
- les médisants qui haïsaient Maeve (et que donc nous détestions) retournent leur haine sur elle => l'ennemie des mes ennemis est mon amie
- aux yeux des habitants. Ce sont les habitants qui se plaignent, mais nous? On sent un détachement, on sent qu'elle n'est pas si maléfique qu'on le dit. Peut-être est-ce même trop sensible, mais il faut connaître la suite pour pouvoir juger.
Bref, notons encore que le style montre là toute sa grandeur, soit tout dire en peu de mots et ne dire en soi que l'important ou presque. En fait, que l'important. Ébauche de style, je crois y discerner plusieurs passages inconscients, faits à l'instinct, mais style élaboré on ne saurait assez insister là-dessus, et qui promet .
Bref, un récit étonnant, et je reste sur ma première impression, soit que sa lecture est dérangeante dans la mesure où elle sort des sentiers battus, ce qui n'en est que plus passionnant.
Impe.
=> je vais rougir...oui certains passage sont fait à l'instinct. comme je l'ai dis plusieurs fois, ce sont mes personnages qui me raconte une histoire et je ne fais que l'écrire...celle ci est née ici sur les chroniques...inspiré par un personnage très important pour moi et par le caractère de deux autres personnages qui sont encore flous en moi...et ne seront sûrement pas éclairés avant un moment...
j'aime les personnages torturés qui changent souvent de caractère. si on regarde la vie réelle on remarque que tout le monde change autour de nous mais que nous sommes persuadé de toujours rester le/la même...
ma principale "qualité" (puis je m'auto-évaluer sur ce point?! ...sans doute pas...) en écriture est justement que chacun des personnages me racontent ce qu'ils ressent. je suis tout le monde et ne suis personne tout à la fois...c'est ce que tu sens dans élarion. soit dit en passant... le personnage principal n'est pas Elarion. même s'il en donne l'air, il perd petit à petit son statut...ce n'est pas non plus Maeve...mais qui donc à rapporter ces faits alors?!
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- ZikL
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Suite à cette nuit Maeve se porta malade 4 semaines de suite. Inquiet pour la santé de son épouse, Elarion rageait qu’elle ne le laissa jamais entrer dans sa chambre. Et comme elle ne parlait pas, coincé derrière cette porte, il ne savait qu’elle était en vie que parce qu’elle mangeait ce que lui apportaient les servantes.
Au terme de ces 4 semaines, Maeve sortie tout sourire courant vers son roi et annonça fièrement qu’elle était enceinte. Elarion la félicita mais n’y croyait pas. Maeve sentant le malaise retourna dans sa chambre, son éternelle moue provocatrice aux lèvres. 4 mois plus tard, son ventre commença à s’arrondir et Elarion commença à y croire. Partagé entre la joie d’avoir un enfant né de son sang et le cruel dilemme qui se donnerai à lui si cet enfant était un fils car alors que ferait-il de Tiamat ?
Les mois passèrent et au neuvième mois, le soir de la nouvelle lune, le travail commença.
Elarion fit appelé la sage femme qu’il avait vu pour Tiamat. Pas vraiment heureuse de venir dans cette demeure, elle entra zyeutant le gamin de 5 printemps de travers puis lui interdisant l’accès à la mère.
Le travail commençait mal annonça-t-elle, pensant au fond d’elle que la malédiction que portait Tiamat sur cette maison en était sûrement la cause. Des heures durant Tiamat resta seul à jouer devant le trône de son père.
Elarion était au chevet de Maeve.
Finalement le bébé se décida et montra le bout de sa tête. La vieille eu alors un mouvement de recul et une expression d’effroi, mais elle finit par se reprendre entendant les cri gutturaux de la mère qui souffrait.
Elle finit par mettre au monde l’enfant, le lava rapidement et l’emmaillota, le mit dans les bras de sa mère s’attendant à une réaction de surprise, mais Maeve semblait ravie à la vue de son enfant.
- Mon roi je sais que ta maison est déjà maudite mille fois et que tu ne m’écoutera pas plus cette fois ci que lorsque tu m’as amené le garçon, mais la créature qui vient de sortir du ventre de ton épouse et qui est le fruit de tes entrailles n’est pas naturelle et devrait être noyée.
Il la regarda de travers, elle parti sans un mot ni un regard de plus, son travail accompli. Il s’approcha alors de sa femme et de son enfant.
-c’est une fille, prononça alors Maeve avec un sourire radieux.
A peine remit du choc de la naissance de son enfant et des paroles étranges de la vieille, voilà que Maeve, sa radieuse Maeve retrouvait l’usage de sa voix.
Et bien qu’il remarqua ce qui avait effrayé la vieille, qu’il vit que le nourrisson avait les cheveux gris et les yeux quasi noirs, il était heureux.
-tu ne suivra pas les conseils de cette vieille folle pas vrai ? Tu ne noieras pas le fruit de notre amour ?
-bien sûr que non ! répondit-il sans même y penser.
En sortant de la chambre de Maeve il se rendit compte que la vieille avait raison qu’il devrait noyer cette chose. Mais il avait promit à Maeve, et Tiamat avait bien réussi à vaincre les ragots de part sa gentillesse. Sa fille en ferait bien autant.
Il se souvint alors que son fils l’attendait et alla de ce pas le rejoindre. Quand il arriva il vit une scène bien étrange. Une femme d’une grande beauté à la chevelure rousse était allongée au pied du trône, repliée sur elle-même, Tiamat lui caressant les cheveux.
Il courut attraper son fils et pesta sur ses gardes qui ne l’avaient pas protégé ou du moins empêché de toucher cette étrange mendiante, puis remarqua que la femme était morte. Et cette femme n’était autre que la succube.
-Tiamat raconte moi ce qui s’est passé.
Du haut de ses 5 printemps, le jeune Tiamat était vif d’esprit et plein de bonté.
Il raconta que cette femme était entrée tremblante et faible. Qu’il avait eu peur de son regard car il n’en avait jamais vu de pareil mis à part dans les yeux d’un chat en chasse. Il s’était alors caché derrière le trône. Les gardes avaient tentés d’arrêter cette femme mais elle les avait griffé et mordue vociférant qu’elle voulait parler au roi. Elle était alors tombé au pied du trône et n’avait plus bougé. Quand il s’était approché il avait ordonné aux gardes de ne pas bouger. Il avait senti qu’elle ne respirait plus et avait consolé son âme lui jurant de la protéger.
-Mais de protéger qui ? Son âme ?
Tiamat souleva alors le bras de la succube et Elarion y vit un enfant, encore un.
-elle est née le même jour que ma sœur, dit Tiamat, c’est elle qui me l’a dit. (Montrant du doigt la succube.)
-Comment a-t-elle pu te le dire si elle était morte ?
- Son âme me l’a dit avant de partir. Elles ont été créées le même jour, le jour de la lune pleine aux rayons bleus. Elle a dit aussi que si ma sœur avait les cheveux bleus c’était à cause de ces rayons et que si ses yeux étaient si sombres c’était le fait de la même lune noire, le jour de sa naissance. Que cette combinaison était dangereuse.
-Mais comment… ?
Regardant son fils de travers il préféra écarter ces propos et se pencher sur l’enfant qui restait là, sagement, sans pleurer ni protester, malgré le corps refroidissant de sa mère, regardant Elarion d’un regard tendre et n’étant pas avare de sourire.
Il regarda la créature avec pitié. Cette petite fille avait la marque de sa race sur son visage. Elle avait un œil de chat rose comme ceux de sa mère. Peiné il se tourna vers son fils.
-Je crois qu’hélas tu ne pourras pas tenir ta promesse.
Tiamat le regardait droit dans les yeux, de ce regard si intense dont il avait le secret.
-Si tu m’as sauvé moi, enfant aux yeux rouge du démon trouvé dans les bois, d’origines inconnues et repousser de tous et que tu sauves ma sœur née avec les cheveux gris et les yeux sombres dont la conception et la naissance est reprochée, pourquoi tu ne me permets pas de tenir ma promesse en sauvant cette enfant qui n’a qu’un œil d’anormal ?
L’implacable logique de son fils mit fin à toutes les protestations qu’aurait pu émettre Elarion. Il prit la jeune enfant dans ses bras, ordonna qu’on fasse brûler le corps de sa mère et amena Tiamat et l’enfant dans la chambre de Maeve.
Celle-ci releva la tête tout d’abord un immense sourire aux lèvres, puis le perdit, voyant d’abord Tiamat puis l’étrange paquet que tenait Elarion.
-Ma douce, lui dit-il, je vais te demander de sauver un autre enfant.
Déjà peu ravie, lorsqu’elle vit l’enfant elle refusa net.
-Je suis désolée Elarion mais j’ai déjà eu du mal à avoir cette enfant. J’ai peur de ne pouvoir en nourrir deux.
Voyant la détresse de son mari qu’elle aimait quoi qu’en disent les autres, elle lui conseilla d’aller trouver sa servante qui l’avait « aider » à nourrir Tiamat. Elle saurait parfaitement comment s’y prendre et accepterai sûrement de s’occuper d’un second petit démon s’il lui promettait de la marier à un bon parti afin de la sortir de sa vie de misère.
Il suivi ses conseils et dans la perspective de se voir enfin partir d’ici libérée de son rôle de servante et de mère adoptive de démon, elle accepta.
Ainsi Fanny, fille de Maeve et Elarion, et Yura, fille de succube et déjà orpheline, grandirent dans leurs foyer respectifs.
Cependant Maeve, curieuse des prophéties de la vieille femme alla la trouver. Elle lui demanda ce qui lui permettait d’affirmer que Tiamat était un démon, que sa fille était froide comme la lune et l’impacte qu’aurait le sauvetage de cette demi-succube.
-Ma chère je crois que vous savez déjà tout ou presque. Tous les ragots que l’on a pu dire sur vous ont une base de vérité pas vrai ? Je pense sincèrement que vous aimez Elarion mais dans les premiers temps vous l’avez envoûté. Puis prisonnière comme les autres de la malédiction qui pesait sur ce royaume vous avez eu recours à la magie noire pour la vaincre et avoir un enfant pas vrai ?
-Quand bien même tout cela serait vrai vous ne répondez pas à mes questions.
-très bien. (Elle s’assit devant Maeve) Je n’ai jamais dis que Tiamat était le fils d’un démon mais le fils d’un dragon. (Les yeux interloqués de Maeve confirma ce que pensait la vieille) il a préféré l’oublier. Lui, le grand chasseur de dragon a été puni et condamné à élever un fils de la créature céleste qu’il tue pour son profit. Il élève sa perte et bien que Tiamat soit un garçon adorable, gentil et respectueux, à l’esprit vif, il n’en est pas moins le fils des créatures que Elarion veut lui apprendre à tuer.
Elle s’arrêta un temps, laissant à Maeve le temps de comprendre l’impact et l’ironie morbide de la situation.
-Mais alors ?
-Oui. Profite de ton mari. Mais ne touche pas à l’enfant tu perdrais. Quand à ta fille elle est née les cheveux bleus mais les yeux sombres. Par amour tu as voulu déjouer la malédiction mais tes manigances se sont retournées contre toi. Elève ta fille du mieux que tu pourras. Les rayons bleus de la lune sont néfastes et tu as usée de magie noire pour l’avoir. La magie noire se paye toujours. Ta fille est née belle comme le jour et envoûtante comme les étoiles. Ses cheveux bleus te rappelleront toujours que tu l’a créée un soir de pleine lune maudite et ses yeux noirs te montre le côté froid de son cœur qui n’est pas éclairé par le soleil, comme la lune de sa naissance. Elle peut rapidement déraper dans le côté du mal et des démons, à toi de faire en sorte qu’elle n’en devienne pas un.
-Mais comment… ?
-Tu as créée cette enfant. A toi de trouver. Quand à la demi succube enfin c’est peut être la créature la plus innocente de ce château. Les nuits de lune maudite seulement les succubes peuvent tomber enceinte. La lune que tu as invoqué lui a permis à elle aussi de connaître la joie d’être mère. Mais une succube ne survit pas à sa progéniture. Cette succube quoi qu’en disent les uns et les autres, n’était pas une créature néfaste. Elle agissait selon les principes de sa race, mais c’est en se trouvant honteux que les hommes saints, un à un, ont quitté en secret le pays pour la faire accuser de meurtre, cherchant vengeance pour avoir eux même succombé aux charmes de la belle. Cette enfant elle l’a créée dans l’amour et l’humilité. C’est ce qui ressortira de la petite.
-Comment peux-tu l’affirmer ? demanda Maeve sur un ton glacial.
-Ne crache pas ton venin et ta haine sur moi, c’est toi qui l’as créée. En créant une fille dont le cœur est froid comme une lune d’hiver, tu as fait naître au même moment au même endroit son opposé direct. La jeune Yura sera aussi discrète que ta fille sera éxubérante, aussi sage que la tienne sera peste, aussi douce que la tienne sera froide aussi respectueuse que la tienne sera perfide et aussi amoureuse que la tienne sera volatile. Cependant elle sera aussi trouble que la tienne sera entière. Mes mots ne te plaisent pas et pourtant…tu ne peux t’en prendre qu’à toi.
Maeve sorti de la maison de la vieille, rageuse.
Et alla retrouver son enfant.
Chapitre IV : le départ de Yura :
Plus les années avançaient et plus Maeve comprenait que la vieille folle, retrouvée morte le lendemain de leur conversation, avait définitivement raison. Elle faisait tout pour que Fanny soit une jeune fille bien sous tout rapport mais rien n’arrivait à calmer la petite quand elle hurlait, rien non plus ne la détournait de ce qu’elle avait prévu de faire mais plus que tout rien ne pouvait l’empêcher d’embêter Yura.
Tiamat prenait son rôle de grand frère des deux enfants très à cœur. Il protégeait ainsi constamment Yura des mesquineries et pièges que Fanny lui tendait et se montrait compréhensif face à la colère de Fanny. Mais il jouait le plus souvent avec Yura, qu’il savait calme, douce et respectueuse. Il adorait être avec Yura et plus le temps passait plus il excluait Fanny de son petit couple.
Maeve se rendant compte de cela fit gentiment remarquer à Elarion qu’il n’était pas digne d’un héritier de s’amouracher d’une servante, même à un si jeune âge.
Tout d’abord innocent, celui-ci évita la remarque à plusieurs reprises mais à force, il finit par voir qu’un puissant lien unissait ces deux là. Inquiet du devenir de son fils qu’il destinait plus à une fille noble de haut rang mais qui surtout, allait entrer bientôt dans l’apprentissage de l’art de la chasse aux dragons, il fini par prendre la décision qui semblait s’imposer à lui : chasser Yura.
Innocemment il reprit l’enfant à sa nourrice qui, même si un léger pincement au cœur la tenaillait, n’était que trop heureuse de se débarrasser enfin de son démon de fille adoptive et d’aller retrouver son fiancé et bientôt mari qui n’était autre qu’un chevalier d’un seigneur voisin.
Elarion convia alors un seigneur d’un autre royaume, voisin du sien, lui demandant si dans le royaume de son frère se trouvant loin, très loin du pays où résidait le royaume d’Elarion, une famille accepterait de recueillir cette enfant.
Après plusieurs mois où l’inquiétude d’Elarion ne faisait qu’accroître lorsqu’il voyait son fils et la jeune Yura jouer ensemble, un message lui parvint du royaume du dit seigneur lui affirmant qu’une famille de servants avait perdu leur fille unique en couche ainsi que le bébé mort né, et serait plus qu’heureuse d’adopter une jeune fille afin de l’élever comme la leur.
Montrant la lettre à son fils, il lui expliqua les fausses raisons du départ de Yura. Qu’elle serait plus heureuse dans un royaume où sa différence serait tolérée et sa mère inconnue, qu’elle y apprendrait un métier qui lui conviendrait et aurait un rang fixe qui lui permettrait plus tard d’avoir un travail et un mari. Un avenir brillant en somme selon Elarion, qu’elle ne pouvait espérer avoir en restant ici.
Tiamat n’était pas dupe cependant, il savait parfaitement que son père voulait les séparer lui et Yura sur les conseils de Maeve, car il n’était pas assez proche de sa sœur. Mais il n’éleva aucune protestation considérant que son père reviendrait sûrement à la raison.
Puis d’autres mois passèrent et Tiamat oublia vite, dans son insouciante jeunesse, la menace qui pesait au dessus de son bonheur.
Lorsqu’il se réveilla un matin, dans l’impossibilité de retrouver Yura, il alla trouver Fanny lui demandant quel mauvais tour elle avait encore joué à sa protégée. La jeune fille lui sauta au cou, l’embrassa en le serrant très fortement.
« On est enfin tous les deux mon frère » son visage tout sourire, sa bonne humeur apparente fit froid dans le dos de Tiamat. Puis il réalisa les paroles de la jeune fille. Il la repoussa plus violemment qu’il ne l’aurait voulu mais n’eu pas le temps de se soucier qu’elle fut tomber à la renverse. Il couru trouver son père.
Fanny avait perdu sa bonne humeur, regardant son frère partir en proie au désespoir elle songea « tu va enfin être ma proie et oublier cette garce ! »
-Que dis tu ma fille ?
-Rien maman ! répondit-elle tout sourire, se relevant et partant dans sa chambre.
Mais Maeve avait entendu et comprenait maintenant son erreur. Désemparée elle s’effondra dans le fauteuil le plus proche.
Tiamat retrouva son père, lui demanda des explications et tous les efforts d’Elarion pour calmer son fils furent vînt.
-Je t’en avais parlé mon fils.
-Mais je croyais que tu reviendrais à la raison !
-C’est la raison qui m’y a pousser…
-NON ! C’est la folie et la perversité!
Elarion n’eu pas le temps de protester que son fils parti en courant les larmes aux yeux. « Il oubliera vite » se dit-il. Décidément il se trompait.
Chapitre V : la mort d’un père, le début d’une course.
Tiamat fini par se calmer, mais il parla de moins en moins a son père. D’abord ses paroles furent empruntes de colère puis de lassitude pour finalement ne plus parler du tout. Elarion se disait que c’était son âge rebelle qui faisait cela, que ça lui passerait. Il pensait que Tiamat avait depuis longtemps oublié Yura et que ses réactions étaient dut au dur apprentissage de la chasse aux dragons.
Un matin il reçu une lettre, la lu et déclara fièrement « mon fils tu va rencontrer et tuer ton premier dragon ! », fier, Elarion voyait sa lignée de tueurs renommés se poursuivre comme il en avait toujours rêvé, il était hilare, joyeux, aussi ne comprit-il pas quand à cette déclaration Maeve fondit en larmes et partie en courant dans sa chambre, ni pourquoi son fils ne partageait pas sa joie. Qu’importe ! Les femmes étaient des créatures étranges et son fils était sûrement trop anxieux pour faire place à la même excitation que lui, tueur aguerri.
Ils partirent en fin de matinée, bien armés. Maeve lui fit de véritables adieux pleurant plus encore malgré les réprimandes d’Elarion. Elle salua Tiamat et pour la première fois l’embrassa et le serra fort dans ses bras. Intriguée par la réaction de sa mère, Fanny fit de même sans trop comprendre. Elle y voyait surtout là une manière de se coller à son frère.
Tiamat ne comprit pas non plus la réaction de Maeve mais il ne supporta pas celle de fanny. Lorsqu’il fit mine de la repousser, elle lui murmura « tu succomberas, pas la peine de toujours me repousser. Tu es le seul ici qui me résiste et bientôt je t’aurai »
Elle s’écarta de lui son visage plus angélique que jamais à tel point qu’il se demanda s’il n’avait pas rêvé ses paroles. Mais il commençait à trop bien la connaître pour savoir que quand bien même elle ne les aurait pas prononcées elle les avait au minimum sûrement pensées.
Il parti donc exaspéré par ces adieux qu’il trouvait ridicule puisqu’il revenait d’ici la fin de la semaine ! Son père mis son départ rageur sur le compte de son envie d’aller au combat ce qui le réjouit et il parti à son tour le cœur gonflé de joie et de fierté.
Ils mirent 4 jours à trouver l’antre du dragon. Il était apparemment énorme !
Elarion repéra que c’était une dragonne. Quand il trouvèrent sa tanière ils s’y embusquèrent attendant le retour de la bête. Durant ce temps Elarion expliquait à Tiamat ce qui prouvait que c’était une femelle. Tiamat n’y prêtait qu’une oreille distraite ; il avait une vague impression de déjà vu…et puis Fanny et Maeve l’avait perturbé.
L’animal arriva soudain comme surgit de nulle part devant Tiamat qui ne pouvait bouger tant cette créature l’impressionna. Elle était immense, puissante et radieuse ! Son père hurla derrière lui mais il ne comprenait pas regardant la créature dans les yeux….ses yeux….si…. envoûtants…c’est alors qu’Elarion frappa de son épée le museau de la dragonne, lui tranchant un naseau et que Tiamat recula.
« Frappe mon fils ! » hurlait Elarion. Mais pour une raison inconnue Tiamat ne pouvait se résoudre à porter l’épée sur cette sublime créature.
« frappe je te dis ! Seul je n’y arriverais pas !! Elle est bien trop grande ! » Mais Tiamat n’entendait pas. Les écailles argentées brillantes de la créature faisaient danser des lumières autour de lui et il trouvait cela magnifique et berçant.
« Bon sang Tiamat réveille toi ! Tu es un fils de tueur de dragon ! Tue ce dragon ! » Tu es un fils de tueur…un fils de tueur de dragon….tu es un fils….entendait-il en écho dans sa tête.
Lorsqu’il retomba sur terre, Tiamat vit son père essoufflé un genoux à terre et la tête de la dragonne à ses pieds, l’épée dans la gorge, vivant encore difficilement.
« Vas y mon fils. Je sais que c’est dur la première fois, mais tu dois la mettre à mort. » Voyant que son fils ne bougeait pas, Elarion ragea, arracha son épée à la gorge du dragon et s’apprêtait a frapper en plein cœur afin de l’arracher définitivement quand Tiamat hurla comme il n’avait jamais hurlé avant. Devant un tel cri Elarion tourna la tête vers lui, et la dragonne prit ce moment de répit pour relever sa tête et frapper si fort Elarion qu’il vola à travers la pièce, frôlant de peu Tiamat , immobile, pour s’écraser contre le mur du fond, tête en avant.
La dragonne se releva, sa blessure guérissant à vue d’œil. Elle devint femme, et ses yeux….ses yeux restèrent rouge ! Rouge comme ceux de tiamat ! Elle s’approcha de lui, la douceur et l’amour se peignant sur son visage. Elle tendit sa main vers la joue de tiamat, l’y déposa, la caressa. « Mon enfant. Tu es si beau. Et tu t’es souvenu de moi »
Tiamat ne bougeait pas. Il comprenait mais refusait de comprendre tout à la fois. Il avait toujours su qu’Elarion l’avait trouvé, qu’il avait été adopté et qu’il n’avait jamais connu ses parents. Mais un dragon… Devant son regard perdu, la dragonne à forme humaine lui expliqua qu’il n’aurait jamais été en meilleure sécurité qu’au sein même de la demeure de l’ennemi. Qu’elle avait dut l’abandonner pour mieux le protéger. Qu’elle savait qu’il se rappellerait que les dragons étaient des êtres bénits des dieux et que lui seul désormais pouvait mettre fin aux tueurs de dragons de la demeure d’Elarion. Les dieux avaient punit ce tyran en l’empêchant d’avoir un héritier. Il ne pouvait donc qu’accepter le présent qu’elle lui faisait, même si cela devait le détruire. Elle l’embrassa puis fit mine de partir. Il la rattrapa par le bras, lui demandant s’il la reverrait et s’il rencontrerait son père.
« Nous ne nous reverrons sûrement pas. Tu dois trouver ta famille et…ton père est mort. Demi-dragon de sa condition, il était dans les deux camps et à la fois dans aucun. Il a fini par se faire tuer par une bande d’humains en colère qui ne supportaient plus cet être hybride, le traitant de démon ».
Tiamat connaissait trop bien l’histoire. Il comprit cependant qu’il n’était pas un dragon à part entière lui non plus. Et devant ses yeux interrogateurs elle lui expliqua en mot de la fin : « tu as plus de dragon que d’humain en toi. Tu as la sagesse, la force et les pouvoirs des dragons, même si jusque là tu n’a pas eu à les utiliser. Tu en as aussi la douceur. Mais ton côté humain bien que faible en toi, te permet d’éprouver bien plus de sentiments que nous n’en éprouvons. Cela peut te servir mais aussi te guider sur la mauvaise voie. Veilles à rester droit et digne des dragons ! Ta force destructrice est illimitée et tu es immortel. Tu peux être un tyran ou quelqu’un de bien. A toi de voir. Mais tu ne pourras jamais rejoindre les dragons, ton coté humain t’obligeant à garder cette apparence humaine. » Puis elle l’embrassa, redevint le dragon qu’il avait vu, elle se tourna vers lui une dernière fois « ce que j’aimais te bercer à la lumière de mes écailles » entendit-il dans sa tête comme des pensées et elle s’envola.
A ce moment Tiamat entendit le bruit roque que produisit Elarion et se rappela de son père. Il courut vers lui, pour se rendre compte qu’il ne pourrait rien faire pour le sauver. Sa tête avait percuté le mur avec bien trop de force pour qu’il ne supporte le choc.
-Papa..
-J’ai toujours su Tiamat…j’ai toujours su que tu étais un dragon. Tu sais aussi bien que moi que je vais mourir et que tu n’éprouves aucune pitié pour moi pas vrai ? J’ai su en te voyant perdu devant la dragonne puis en voyant ses yeux rouge…je n’ai tué que des dragons aux yeux verts ou bleu, c’est la première aux yeux rouges et la plus grande des dragons que je vois. J’ai su que c’était quelqu’un de ta famille. J’ai cru… qu’en la tuant je te récupèrerai. (Il s’arrêta) Maeve le savait. C’est pour cela qu’elle m’a fait tant d’adieux. Je… je suis désolé Tiamat. Désolé de t’avoir caché cette partie de l’histoire. Je voulais que tu sois mon héritier. Mais je ne suis pas destiné à en avoir…
-Tu oublies Fanny…
-Fanny a le cœur froid et elle te veut. Oui ça aussi je le sais. Tu aimes Yura pas vrai ? Et elle ne le supporte pas. Méfie toi d’elle. Tu es plus grand et plus fort et Yura a des atouts cachés dans son corps de douce petite fille, mais Fanny n’abandonnera pas.
Puis il embrassa son fils sur le front et mourut ainsi.
Il avait raison. Tiamat n’éprouvait pas de pitié car il ne craignait pas la mort. Pour lui son père avait vécu ce qu’il devait vivre et sa mort comme sa vie avait un but. Cependant il ne pourrait pas supporter de retourner dans le royaume de son père, d’en devenir l’héritier et de supporter les mesquineries de ces gens qui le peuplait.
Il mit son père dans le nid de la dragonne et l’enflamma. Que le tueur meure en héro se dit-il.
Puis il parti sans savoir où il irait. Il ne savait qu’une seule chose : son père et sa mère lui avait dit de trouver sa famille, et la seule qu’il eusse jamais aimé était Yura. Il devait donc la retrouver.
Chapitre VI : la vie en mer.
A force de marcher des mois durant, il arriva le long de la mer. Là une famille de pêcheurs, le voyant maigre et sans le sou, lui offrit à manger. Puis, ne sachant où aller proposa d’apprendre à pêcher à son tour. Il s’installa ainsi dans le village de pêcheur, apprenant vite, très vite, à pêcher, à naviguer, et devint rapidement le meilleur. Mais il n’en avait pas oublié Yura.
Il devait trouver plus.
Il fini par aller au grand port, trouver un travail de marin. Il se distingua là encore très rapidement du groupe. Il parcouru sur son bateau de nombreux villages, ports, villes et pays. Mais jamais de trace de Yura.
C’est une nuit qu’un navire pirate aborda son bateau. Il se défendit corps et âme mais arrivait à manier le navire en même temps. Devant son adresse, le capitaine pirate demanda à Tiamat s’il souhaitait devenir pirate ou mourir avec son équipage.
Tiamat répondit qu’il n’était que simple marin et que ce n’était pas son équipage mais que la condition de pirate ne lui apporterai pas plus ce qu’il cherchait qu’en étant un simple et honnête marin. Et qu’ils essaient de le tuer, au moins il connaîtrait l’expérience…raya-t-il.
Tout d’abord étonné, car pensant que Tiamat était le capitaine ou au moins le second de ce navire, le capitaine pirate finit par demander ce qu’il cherchait.
« une demi succube, rousse, avec un œil de chat rose, portant le nom de Yura »
L’équipage pirate était hilare. Les succubes étaient dangereuses et ne voudrait pas d’un tel avorton ! Rien que ça ! Il s’en fait pas le gringalet ! Mais sur un geste de leur capitaine, l’équipage se tut.
-Je l’ai vu ta succube.
-Vraiment ?
-Oui. On ne peut pas louper une femme aussi belle et parfaite, aussi discrète et douce même avec ses bourreaux. De plus elle m’a marqué justement à cause de son œil rose à la pupille féline.
-Saurais tu me dire où ?
-Devient l’un des miens et je t’y conduirais.
-Pourquoi vouloir de moi dans votre équipage.
-Tiamat Kajin’, fils du célèbre chasseur de dragons Elarion Kajin’, disparu voilà près d’un an avec son père. Mais on a retrouvé les cendres de son père et supposé que Tiamat avait été dévoré par le dragon. Sa femme en a longuement pleuré et sa fille s’est enfuie, perdue dans la folie à ce qu’on raconte.
-Fanny…Tu veux donc une récompense en me ramenant chez moi ?
-Non. Je sais qui tu es, tes yeux te trahissent. Je connais ta mère, elle m’a volé deux marins dans mes débuts de pirate.
-Et alors ? C’est donc la vengeance que tu cherches ?
-et alors ton père était un de ces marins. C’était mon capitaine. N’ai pas l’air si étonné. Sa condition de dragon en faisait l’un des meilleurs. Il était droit, juste, battant, il était le plus valeureux combattant mais aussi l’homme le plus honnête que j’ai jamais rencontré.
-C’était un pirate…répondit Tiamat comme objection au côté honnête de son supposé père.
-Crois tu que l’on devienne pirate par plaisir ? Nous n’avons pas notre place parmi les gens « normaux » voilà tout. Tu n’y as pas la tienne non plus que je sache quoi que tu es bénéficié d’une chance inouïe jusque là.
-Et que peux tu m’avancer pour preuve de la véracité de tes dires ?
Le capitaine pirate appela son second.
-Tu te souviens de Kélorian ?
-Pour sûr !
-Parle lui en.
-Kélorian était notre cap’taine il y a de cela au moins 15 printemps. On était de jeunes et écervelés matelots mais il nous a tout apprit. Pis un jour on a vue Deidra, la dragonne. Elle tournait depuis longtemps autour de not’ navire. Ah ! Le cap'taine il l’a envoyé balader, il a hurler des méchancetés, il lui a ordonné de nous laisser tranquille. Pis un jour on a accosté sur une île. Et Deidra nous attendait sous sa forme humaine. Elle l’a regardé droit dans les yeux et lui a dit « demi-homme, pourquoi tu me hais ? » ah ! Je m’en souviendrais toujours parce qu’il l’a regardée avec autant d’intensité qu’elle le faisait et il lui a répondu que c’était parce qu’elle était trop jolie pour lui. On s’est bien fichu du cap’taine nous jeunes qu’on était. Mais un regard des yeux rouge de Deidra ; tiens un peu comme les tiens ; et on était glacé. Ce qui était drôle puisqu’elle était un dragon, hinhin…rhm…enfin bref. Elle est resté avec le cap’taine durant une semaine. Toujours avec lui dans ses moindres mouvements. Pis elle a pris le bateau avec nous…on en était pas vraiment heureux parce que une femme sur un bateau….’fin un matin j’me suis l’vé pour prendre mon tour de garde et j’ai vu la Miss Deidra en dragon, tenant dans une patte un marin et dans l’autre not’ cap’taine. J’ai hurlé qu’elle voulait les manger, qu’elle les kidnappait mais on a rien pu faire. 1 semaine plus tard elle a ram’né le cap’taine mais jamais le marin.
Il nous a dit qu’elle avait dut lui parler et qu’elle l’avait ramené pour son bien mais qu’il n’avait plus cœur à la piraterie. On a pas trop compris mais il a promut not’ cap’taine de maintenant au poste de second. Comme s’il savait…pis cinq jours plus tard on a été abordé par quatre navires et ils ont brûlé vif notre cap’taine. Mais il est pas mort ! Alors on a apprit qu’il était demi-dragon et qu’ils avaient l’intension de se venger des dragons sur notre cap’taine, alors…comme ici on est tous un peu différents, qu’on a tous été rejeté des gens d’la terre et même des aut’ marins, et qu’il était un peu not’ père à tous ben…on a voulu l’aider. Il nous a dit comment le tuer et on l’a tué…
Il s’arrêta en proie à cette douloureuse pensée. Puis il releva la tête et regarda Tiamat dans les yeux comme sondant son âme.
-Maintenant que j’en parle me semb’ bien qu’il nous a dit que Deidra devait protégé leur enfant…T’a les mêmes yeux qu’la miss toi…
-Cesse donc de le scruter comme ça ! ordonna son capitaine. Tu te doutes bien que je ne t’ai pas demandé de tout raconter à un étranger ! Et prends pas cet air étonné ça te donne l’air d’un saumon fris ! Oui c’est le fils de Kélorian ! Je l’ai longtemps cherché et je l’ai retrouvé y a longtemps. Mais v’là qu’il nous tombe dans les pattes. Alors, autant lui dire la vérité.
-Je n’ai toujours pas de preuves.
Poussant un soupir plus que bruyant Le capitaine emmena Tiamat à la proue du bateau. L’emblème était un énorme dragon. Et dedans était gravés les noms de Deidra sur une aile et de Kélorian dans l’autre. Puis le second les rattrapa et mis dans la main de Tiamat un pendentif.
« C’est le pendentif du cap’taine. » dit-il. Il reconnu cet emblème. Maeve avait brûlé une couverture lorsqu’il avait cinq ans…à la naissance de Fanny. Il y avait un dessin dessus…un dragon-serpent gris, caché par une poche autant qu’il s’en souvenait. Maeve l’avait brûlé s’assurant qu’Elarion n’avait jamais vu cet emblème. Elle l’aimait donc son père, elle qui avait engendré une si étrange créature qu’était sa sœur et avait fait exiler Yura !
Il céda et rejoignit l’équipage du capitaine Bélégario. Celui-ci l’emmena aux quatre coins du monde. Il était effectivement un excellent pirate et Bélégario ne cessait de le lui rappeler.
Ils accostèrent sur l’île où le capitaine avait croisé la belle Yura. Tiamat apprit qu’elle avait été élevée par une famille de servants puis vendu comme serveuse dans une auberge mal famée. En allant à cette auberge il apprit qu’elle n’avait pas été la « bonne poire » que l’aubergiste croyait au début, qu’elle avait eu une période « étrange » et qu’il avait vu disparaître nombre de clients suite à des escapades nocturnes de Yura. Du coup il l’avait vendue il y avait environ trois mois à un marchand d’esclaves qui passait dans le coin. Il se dirigeait vers le royaume de Hanajimeï, la reine guerrière.
En allant dans ce pays il apprit que personne n’avait acheté Yura, son œil rose faisant peur à ces gens de vieilles légendes.
De plus en plus en proie à la colère contre les mauvais traitements qu’avait subi et subissait encore sa douce Yura, Tiamat devint rapidement dangereux pour lui-même et pour les autres. Il cassait facilement divers objets du bateau, avait remonté l’encre à main nue pour couler un bateau ennemi qui les retardait, manquant de couler le navire pirate par la même occasion, ou bien encore avait failli tuer le cuisinier en le regardant simplement droit dans les yeux, emplis de colère. Celui-ci avait mis trois jours pour s’en remettre et ça n’avait pas calmé Tiamat. En proie au doute le capitaine se demandait comment le calmer ou bien alors le virer. La quête de Tiamat avait prit le contrôle du bateau et l’équipage n’avait plus le choix que de chercher Yura dans l’espoir que la retrouver calmerai ce turbulent et dangereux marin qu’il devenait…mais quelle puissance et quel butin ils avaient tous amassé depuis qu’il était à bord ! Sa force, sa dextérité, son intelligence faisait qu’aucun combat ne déplorait de lourdes pertes côté pirates et ils pouvaient attaquer les navires les mieux armés et les mieux équipés. Et plus il fulminait de rage, plus les combats étaient rapides, simples…et sanglants. L’équipage commençait à avoir peur de lui et lui perdait pied dans son propre esprit.
Le capitaine se décida de tenter d’aller lui parler, repoussant la peur de mourir le cerveau étriqué par les yeux de Tiamat.
-Eyh ! Qu’est-ce qui t’arrive ?
-Les gens me dégoûtent ! Elle est si douce, si gentille…et ils ne font que profiter de sa douceur pour se servir d’elle à des fins…
-Ola ola ! Calmes toi ! Tu n’a plus rien du Tiamat que j’ai fais embarquer. Tu étais posé et calme. Tu ressemblais à s’y méprendre à ton père avec l’assurance de ta mère…et là j’ai l’impression de voir le seigneur des enfers en personne ! Regardes l’équipage. Au moindre de tes mouvements ils tremblent, à chaque combat contre un bateau c’est à peine si nous avons besoin de te suivre tant ton désir de sang devient grand…crois tu que ta douce Yura aimerait retrouver un bourreau ou le Tiamat avec qui elle a grandi ?!
Il parti pour le laisser méditer. Il savait que son discours avait eu un effet sur Tiamat, il ne savait pas encore lequel et préférait ne pas le savoir trop tôt.
Les jours suivants, les mois même, Tiamat redevint Tiamat. Il ne savait pas trop si c’était grâce à lui…plusieurs marins affirmaient le voir parler tout seul…d’autres encore affirmaient que le vent lui répondait et pourtant ils ne voyaient jamais personne avec lui. Le principal étant qu’il ne risquait plus d’exploser et de tuer à chaque seconde, l’équipage se fichait de savoir s’il devenait fou tant que ça le calmait. Alors ils n’y prétèrent pas attention.
Plusieurs mois passèrent en quête de Yura et le butin des pirates grossissait toujours autant.
Lorsqu’il découvrir un bateau échoué et des naufragés. Etranges naufragés cependant, ils étaient nus et beaucoup étaient sans cheveux. Ils les recueillirent sur leur navire leur donnant à manger et les dirigeant au port le plus proche. Mais aux détours des conversations, Tiamat apprit qu’ils étaient à bord d’un transporteur d’esclaves dans lequel se trouvait Yura !
Elle avait été embarquée dans un canot de sauvetage mais il n’y avait pas de place pour tous.
Tiamat comprit qu’il ne lui restait plus qu’à partir avec les esclaves pour retrouver Yura. Il se fit raser la tête et se mêla à la foule quittant ses amis pirates à grandes embrassades.
Epilogue :
Tiamat parti au sein des esclaves et comme il s’y attendait ils furent vite rattrapés par leurs bourreaux.
La plupart invendables puisque évadés et abîmés par les flots, la faim et la maladie, les esclavagistes décidèrent de les noyer sans prendre le temps de faire un tri quelconque. Un tel rassemblement de personne allait vite éveiller l’attention des gardes du royaume. Ainsi ils fut enfermé dans une boite qui prenait l’eau et envoyé dans les eaux profondes. Il en faut certes plus pour tuer un dragon mais il entendait les cris de douleur et de morts des esclaves qu’ils avaient sauvés peut avant et sa haine redoublait. Il finit par se libérer et nagea nu dans la mer perdu dans les flots. L’équipage du Dragonite l’avait suivi fort heureusement et le recueilli de nouveau.
« On a pu retrouver que toi »
Désolé de cette nouvelle, il demanda si l’on pouvait suivre le navire d’esclaves. Mais il était depuis longtemps parti.
Il alla noyer le soir même son chagrin devant ce nouvel échec dans une auberge d’une île où ils avaient accosté. L’alcool l’assomma et il s’endormi profondément.
Il entendit des voix parler, de sa condition de dragon, qu’elle était dangereuse pour tous, qu’il fallait qu’il s’en aille. Il entendit son capitaine hurler des « non » à se casser la voix. Il entrouvrit les yeux et vit le second étendu par terre, mort. Il referma les yeux, entendit un bruit sourd….et n’entendit plus rien.
Ce que Tiamat ignorait dans l’histoire, c’était que sa sœur Fanny apprenant la mort de son père et probablement de son frère décida qu’il ne pouvait pas être mort sans qu’elle en fut convaincue, et qu’elle le chercherait sans répit. Elle ne savait pas si c’était par amour ou par autre chose mais elle voulait retrouver son frère et l’empêcher d’aimer une autre rivale, maintenant que Yura n’était plus entre elle et Tiamat. Et elle était suffisamment futée pour le retrouver même aux enfers. Elle s’enfui peu de temps après la nouvelle du château familiale, ne disant au revoir qu’à sa mère. Celle-ci ne fut pas dupe sur la raison du départ précipité de sa fille et savait parfaitement ce qu’elle avait en tête et malgré le désespoir qui la rongeait de perdre en prime sa fille unique, elle la laissa aller.
Il ignorait aussi que Yura avait vécu dans la pauvreté et la misère tout ce temps. Qu’elle avait été aimée mais le manque d’argent avait contraint ses parents adoptifs à tenter de lui offrir mieux en la vendant. Hélas ils n’avaient pas fait le meilleur des choix pour elle et belle comme le jour et désirable comme l’est une succube, elle fut bientôt assaillie de demandes et de remarques plus ignobles les une que les autres. Mais son cœur éternellement pur, ne s’offusqua pas de ses demandes tout en refusant à chaque fois.
Elle eu une puberté dure et difficile. Elle ne savait pas pourquoi, elle avait tout le temps horriblement faim. Mais tout ce qu’elle avalait ne la sustentait pourtant pas. Elle avait aussi de nombreuses pertes de mémoire, ne comprenant pas pourquoi chaque matin à son réveil elle se trouvait dans une chambre qui n’était pas la sienne. Troublée et perturbée par ces étranges phénomènes elle commençait à se sentir seule et déprimée. Elle apprit par hasard que Tiamat était à sa recherche, et cela lui remit du baume au cœur. De ce jour ses pertes de mémoires cessèrent…pour une raison qui lui était obscure….
"tout ceci ma p'tite dame c'est un marin du Dragonnite qui m'l'a dit. Et ma foi à la mort de cap'taine et de son second tous les aut' marins y z'ont cru qu'c'était c't'enfant d'dragon qui les avait bouffé et c'était enfui. mais les marins du dragonnite eux ils s'avaient... baf! pensez dont j'y est pas cru moi non plus mais j'l'ai vue la p'tite qu'il cherchait! cette enfant de succube et quand on voit cette enfant on comprend le gamin d'Elarion...pis j'l'ai vue aussi la peste de la Maeve! à ça! elle est plus succube que la succube elle même! et d'puis qu'elle sait qu'on a r'vue son frère elle a remué les enfers!
'fin du coup moi j'y es cru à c't'histoire et pis j'devais la raconter. Si on r'trouve le gamin faut y dire de pas rentrer. les dragons ont déserté, les succubes sont pourchassées,les fées sont montrés du doigt... les gens y voient pas eux que sans magie on court à la misère! nan! ils voient que qu'ils pourraient avoir encore plus de richesse avec les trésors des "autres". alors si vous pouvez la raconter ma p'tite dame cette histoire! p'tete que les deux gamines et l'fils dragon y s'ront mieux ensemble...là où personne peut les trouver..."
l'homme cracha dans un pot, jeta de l'argent sur la table, héla le garçon de service plus fort et plus sauvagement qu'il n'était nécessaire avant de me saluer d'un regard en coin et de partir comme si rien n'avait été dit...
je me levai à mon tour pour sortir de cet infâme endroit, intriguée par l'histoire que l'on venait de me conter. l'insésissable Tiamat n'était donc pas celui que chacun cherchait à détruire, prenant l'histoire de ce jeune homme comme prétexte à la destruction des expèces autre que l'espèce humaine. Mais cette histoire n'était basée que sur des suspicions bien pratiques.
j'en vîns à la conclusion que si je trouvais Fanny je trouverai Tiamat.
m'embarquant sur un bateau vers l'endroit où la demoiselle fut vu pour la dernière fois...
Le destin en voulu différemment. une effroyable tempête detruisi notre navire, je me réveillais sur une île...
"vous allez bien madame?"
je levais les yeux...un jeune homme joliement apprêté, les cheveux noirs, une boucle d'oreille et une tresse de plumes...ses yeux rouge de braises chaudes...
"Tiamat?
-Vous me connaissez?
-plus que vous ne croyez. je vous cherchais..."
fin
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Premier signe d'une longue série...et Tiamat avait bien réussi à vaincre les ragots de part sa gentillesse. Sa fille en ferait bien autant.
Mon commentaire sera, pour le moment, très court, d'autant plus que je n'ai pas digéré le texte.
Toutefois, une chose me semble claire. Un type (de Solaris) a dit qu'il y avait plusieurs éléments à un récit (les personnages, l'intrigue, le style, etc...) et que l'un pouvait rattraper l'autre.
Et bien autant certaines transitions, certains passages sont peut-être à retravailler, autant j'apprécie beaucoup l'intrigue et les personnages. Étrange d'ailleurs, très étrange.
Une chose qui m'a beaucoup plongé dans le texte est le fait de ne jamais savoir où tu voulais en venir. Les pistes se font et se défont, la logique est limitée. Une autre chose peut-être, c'est qu'à chaque instant des dizaines de possibilités s'offraient à l'histoire. Derrière quelques phrases, c'était toute une aventure qui se cachait.
Dur à expliquer, pour peu que je le comprenne même...
Toutefois, j'ai la nette impression que tu as fortement écourté le texte. Tu avais de nombreux éléments pour une intrigue poussée, fouillée, alourdie et tu as choisi une voie rapide. Bien ou mal, actuellement je n'ose pas me prononcer.
Impe, il va me falloir revenir avec du recul sur ce texte.
ps: sortie de nouveaux thèmes:
- les créatures magiques sont gentilles
- inceste entre frère et soeurs (même si en vérité ils n'en sont pas)
- amour filial...
- 4, 4, 4.... que des 4 et un 5.
Et derrière l'intrigue, ce sont les personnages qui m'ont plu. Yura, aimable et dangereuse, Tiamat, jeune, écervelé, prêt à tomber dans le mal absolu, Fanny, vicieuse, Maeve... et Elarion, égal à lui-même, un peu trop aveugle peut-être, ou au contraire parfaitement trop sûr de lui.
En tout cas, je retravaillerais la transition de la bataille du dragon:
Ils mirent 4 jours à débusquer leur proie et au terme du 4ème jour Elarion commença à éprouver certaines craintes (premier indice pour installer la tension) car tout laisser à croire que le monstre ne ressemblerait pas aux autres..."Ils mirent 4 jours à trouver l’antre du dragon. Il était apparemment énorme !
Elarion repéra que c’était une dragonne. Quand il trouvèrent sa tanière ils s’y embusquèrent attendant le retour de la bête. Durant ce temps Elarion expliquait à Tiamat ce qui prouvait que c’était une femelle. Tiamat n’y prêtait qu’une oreille distraite ; il avait une vague impression de déjà vu…et puis Fanny et Maeve l’avait perturbé.
L’animal arriva soudain comme surgit de nulle part devant Tiamat qui ne pouvait bouger tant cette créature l’impressionna. Elle était immense, puissante et radieuse ! Son père hurla derrière lui mais il ne comprenait pas regardant la créature dans les yeux….ses yeux….si…. envoûtants…c’est alors qu’Elarion frappa de son épée le museau de la dragonne, lui tranchant un naseau et que Tiamat recula.
Il n'en laissa rien voir à Tiamat et dans ce but chassa cette pensée. La bête était une dragonne, c'était évident, et les indices ne manquaient pas. Telle empreinte, telle odeur. Tiamat ne prêtait qu'une oreille distraite aux explications de son père, car il avait ressenti lui aussi que cette chasse apparamment anodine allait s'avérer bien différente. Mais pour lui, un autre sentiment prenait le dessus, un sentiment de déjà-vu, un sentiment inexplicable de bien-être en ces lieux hostiles.
Et soudain le monstre surgit, plus grand encore que tout ce qu'ils avaient pu imaginer, plus impressionnant que l'ensemble des dragons pourchassés jusqu'alors. Elarion, pour la première, se sentit un instant impuissant face à l'adversaire.
La pensée s'arrêta là. L'arrivée de la dragonne avait été si brusque que ni le père, ni le fils n'était parvenu même à observer leur adversaire en détail avant que celui-ci ne les chasse d'un grand coup de queue qu'Elarion évita avec maîtrise mais qui projet Tiamat au sol sans heureusement lui faire grande mal.
Ce dernier ne se releva pas, obnubilé qu'il était par le spectacle terrible qui se déroulait à présent sous ses yeux. Et pour lui, le plus dérangeant n'était pas simplement le combat titanesque d'un humain contre une montagne de muscles et de haine, ce n'était pas l'affrontement de la brindille contre le fleuve de rage mais une impression plus profonde, une sensation encore inconnue, comme un vague souvenir qui remontait en lui avec toute la puissance de longues années de détention. Cette créature, il la connaissait, sans savoir d'où, sans savoir comment, mais il se remémorait chaque écaille, chaque pique et les grands yeux si envoûtant...
C'est à ce moment qu'Elarion..."
Bon, ça casse pas des briques et ça a pas grand chose à voir avec ton style, je m'en excuse d'avance. C'était juste pour montrer un autre extrême et voir quel éventuel compromis pouvait être trouvé.
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.
Je n'ai toutefois qu'une phrase pour conclure:
"Ce mot "fin" n'est, je l'espère, qu'un début..."
Impe, où est le tome 2?
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oui j'ai énormément raccourcie le texte. j'avais en tête quelque chose d'extrêmement détaillé mais ce devait ressemblé a un conte, un récit... hors trop de détails aurait utué cet effet... et puis comme tu dis, le mystère permet bien des pistes et chacun peut voir le royaume et la mentalité des gens tel qu'il le veut.
pour le récit du dragon oui ça me plait bien la façon dont tu l'a retapé mais une chose me dérange. l'arrivée du dragon.
elle "surgit" litéralement devant Tiamat le regardant droit dans les yeux. comme arrivée de nul part...tête contre tête a la limite du touche/touche...
dans ton écrit, je ne retrouve pas ce morceau...mais j'avoue, je trouve que je n'ai pas assez insisté sur l'étrange regard qu'ils partagent tous les deux et qui empêche élarion d'attaquer tout de suite car il sait!
et bien la suite je ne comptais pas en faire ou pas dans le même style... plus romancer. ce personnage est nouveau pour moi et je n'arrive pas encore a le cerner... je le trouve souvent trop doux puis trop mystérieux... il se cache se défile... alors j'ai du mal encore ...
mais promis s'il y a une suite je la mettrais
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À vrai dire, en l'état, tout cela me fait penser à une sorte de préambule, une partie d'un plus grand ensemble, un univers qui ne demande qu'à être exploré, des personnages qui ne demandent qu'à être repris...j'avais en tête quelque chose d'extrêmement détaillé mais ce devait ressemblé a un conte, un récit... hors trop de détails aurait utué cet effet...
C'est ce que tu dis ici?:lle "surgit" litéralement devant Tiamat le regardant droit dans les yeux. comme arrivée de nul part...tête contre tête a la limite du touche/touche...
dans ton écrit, je ne retrouve pas ce morceau...
J'avoue que je ne l'avais pas noté. Au contraire, j'avais surtout retenu que:’animal arriva soudain comme surgit de nulle part devant Tiamat qui ne pouvait bouger tant cette créature l’impressionna. Elle était immense, puissante et radieuse ! Son père hurla derrière lui mais il ne comprenait pas regardant la créature dans les yeux….ses yeux….si…. envoûtants…
Justement ça... c'est tout ce que j'ai retenu du passage .je trouve que je n'ai pas assez insisté sur l'étrange regard qu'ils partagent tous les deux et qui empêche élarion d'attaquer tout de suite car il sait!
Enfin, tout ça pour dire, sur le moment, que j'espère vivement qu'il y aura une suite!
Impe.
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je vais aussi essayé de "corriger" un peu le passage des yeux, d'accentué un peu sur ce regard partagé...c'est un passage auquel je tiens...
merci en tout cas de ton aide et de tes critiques je vais soigneusement les réétudier afin de poursuivre...
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Je n'en suis pas étonné, vu que j'ai moi-même été tenté de développer quelque chose.j'ai 2 personnes à qui j'ai fais lire l'histoire qui ont finie par se créer une histoire autour de la mienne mais reliée...
Il faudrait que j'approfondisse un peu ma critique alors... Mais franchement, je n'ai pas le temps de jouer à ça. J'ai des milliers de choses à faires, des tas de problèmes, et absolument pas de temps.je vais soigneusement les réétudier afin de poursuivre...
Impe, qui rêve de devenir un bot.
ps: j'ai failli oublier de dire ce pourquoi je répondais:
Je ne peux que t'encourager à continuer, il y a un vrai potentiel à développer.t ben écoute la suite n'était pas prévue du tout mais les réponses que tu m'a fait m'ont encouragée à y réfléchir...et finalement je crois que j'en ai envie...
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j'en ai écrit plus mais je voulais savoir déjà si cela restait dans l'ambiance et le ton donné au précédent texte...ou si c'est vraiment trop décalé...
ma mère (ben vi ma première lectrice forcément) pense qu'il me faudrait continuer sur un conte...
j'ai du mal a repartir dans ce sens a la vue de la fin du précédente récit...
qu'en pensez vous?
merci d'avance!
"-Où étais-tu partie ?
Tiamat KAJIN’ et moi étions devenus amis. Coincés sur cette île depuis de si nombreux mois que j’en avais perdu le compte, nous avions eu tout le temps de discuter des changements survenus dans les pays voisins. Cette île semblait avoir échappé depuis toujours aux navires marchants, aux explorateurs et aux exploiteurs par la même occasion. Même les pirates ne semblaient pas la connaître car aucun navire n’approcha de ces côtes durant tout ce temps.
Cependant elle était peut être notre salut car ainsi Tiamat était en sécurité sur cette île. Je lui avait relaté ce que l’homme à la taverne m’avait conté et conseillé. Tout d’abord troublé, il sembla par la suite inquiet du devenir de Yura sa bien-aimée puis plus le temps avançait plus il s’inquiétait également du devenir de Fanny, sa sœur. Par de nouveaux naufragés nous avions eu des échos de Maeve. Le royaume d’Elarion était sous son contrôle et la forêt protégeait toujours cette terre où la plupart des êtres « différents », comme était désormais nommé toute créature non-humaine, y trouvait refuge. Il y avait semblait-il des résistants parmis les « différents » qui tentaient de raisonner par la force ou par la parole les esprits de plus en plus avides et étriqués des humains mais ceci ne faisait qu’empirer les choses et donner de nouveaux arguments pour les « chasses » dont ils étaient victimes.
L’angoisse allié d’une mauvaise humeur surprenante de Tiamat, causa quelques incidents sans importance. Plus il grandissait plus il semblait savoir contrôler ces accès de rage et ses pouvoirs de dragon. Cependant les Nouveaux naufragés aidant, ses pouvoirs commencèrent à faire peur aux autres et lui et moi finîmes par nous retrouver quelque peu isolé du groupe. Nous savions lui et moi que si nous réussissions à sortir de cette île, il serait rapidement dénoncé aux premières autorités que nous croiserions. Aussi finit-il par comprendre qu’il devait avant tout se préoccuper de lui-même et qu’il ne lui restait qu’à espérer que Yura et Fanny s’en sortiraient seules. J’avais semblait-il réussi a quelque peu le rassurer quant au sort de Yura, Lui expliquant que ce que j’avais pu réussir à en savoir montrait qu’elle avait quelques atouts cachés qui lui permettrait de se défendre. Quant à Fanny il savait pertinemment que son apparence, si elle semblait froide et dangereuse, pouvait aussi se faire douce et angélique et qu’elle saurait se fondre dans la masse comme se faire remarquer lorsqu’il le faudrait pour s’en sortir. Elle était rusée et belle et tout portait à croire que Yura était aussi belle et captivante qu’elle pouvait être dangereuse en cas de nécessité.
Sur notre île, l’activité allait croissante, car les tensions se faisant palpables nous décidions tous ensemble qu’il était temps de confectionner nous même notre bateau pour prendre la mer. Il y avait parmis nous des marins chevronnés, des menuisiers, des pêcheurs, des chasseurs, des couturières, des charpentiers et des esclaves en majorité. Il y avait bien deux ou trois nobles mais ceux-ci durent également mettre la main à la pâte et oublier leur rangs et leurs bonnes manières s’ils voulaient également sortir d’ici. Heureusement pour nous l’un des charpentiers avait déjà travaillé à la construction d’un navire. Il prit naturellement la tête du chantier et chacun le suivi sans discuter.
Bizarrement, lorsque chacun vit la force que Tiamat pouvait développer, plus personne ne dit un mot contre lui et ils acceptèrent même de lui parler de plus ou moins prêt. Il ne semblait pas vraiment s’en rendre compte me répétant que chacun se sentait mieux lorsqu’il était en activité. Mais je le soupçonnais de tenter de s’en convaincre lui-même ne voulant pas croire que ce n’est que par profit qu’ils s’intéressaient à lui et faisaient semblant d’être ses amis. Pourtant il restait distant, jouant les préoccupés par une chose ou une autre que lui seul pouvait savoir."
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Certes nous ne sommes plus dans un conte, mais l'ambiance y est.
Dur de juger sur une simple introduction, mais personnellement je crois que tu as tout intérêt à persévérer dans cette voie.
Petit détail tout de même:
Imaginons que le lecteur n'ait pas lu la première partie, il ne comprendra pas exactement qui est Yura et qui est Fanny.il sembla par la suite inquiet du devenir de Yura sa bien-aimée puis plus le temps avançait plus il s’inquiétait également du devenir de Fanny, sa sœur.
Ainsi, il serait peut-être bon de détailler juste un petit peu ce passage-ci:
Afin de ressortir en quelques mots leurs personnalités et leur place dans la précédente histoire.J’avais semblait-il réussi a quelque peu le rassurer quant au sort de Yura, Lui expliquant que ce que j’avais pu réussir à en savoir montrait qu’elle avait quelques atouts cachés qui lui permettrait de se défendre. Quant à Fanny il savait pertinemment que son apparence, si elle semblait froide et dangereuse, pouvait aussi se faire douce et angélique et qu’elle saurait se fondre dans la masse comme se faire remarquer lorsqu’il le faudrait pour s’en sortir. Elle était rusée et belle et tout portait à croire que Yura était aussi belle et captivante qu’elle pouvait être dangereuse en cas de nécessité.
Ainsi cette introduction serait-elle une bonne transition par la même occasion.
De même:
Pourquoi ne pas dire comment ils s'y étaient retrouvés?Coincés sur cette île depuis de si nombreux mois que j’en avais perdu le compte, nous avions eu tout le temps de discuter des changements survenus dans les pays voisins.
Impe, rapidement avant de partir, pour réponde à tes questions...
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je vais rectifier quelques petites choses, l'inspiration m'est venue hier au soir mais j'avais besoin de savoir avant tout si je pouvais continuer avec ce ton
je vais donc en profiter pour y inclure les modifications que tu suggère
merci beaucoup dès que j'ai bien écris je t'en fais part
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De rien, c'est un plaisir.merci beaucoup
Tu devrais le mettre à la prochaine MAJ. J'te promet pas des bouquets de fleurs (), mais en tout cas plus de réponses.dès que j'ai bien écris je t'en fais part
Impe.
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C'est assez compliqué... en plus, faut payer deux ou trois pots de vin à Gulix, mais ça, on ne le dit pas .comment dois je le mettre dans la maj???
Plus sérieusement, c'est quand même un brin lourd d'un certain côté.
Il faut aller sur le site des chroniques:
www.les-chroniques.org/site/
Puis cliquer sur l'onglet avec la plume dans l'encrier, en haut à droite de la page. (c'est marqué "connexion").
Là, on tappe son identifiant (moi: Imperator) puis son mot de passe (moi: **********). On entre alors sur le site SPIP avec une centaine de fonctionnalités étranges et amusantes ou angoissantes selon le point de vue et on fouille un petit peu de tous les côtés en faisant deux trois bêtises au passage.
Finalement, on trouve "créer un nouvel article" ou un truc du genre, on ctrl-C/ctrl-V notre texte dans l'espace blanc et on oublie pas, comme un certain Imperator que je ne nommerais pas par décence, de demander la publication de ce texte en appuyant sur le bouton prévu à cet effet.
***
Pour avoir un compte sur SPIP, il faudrait aller sur ce post:
www.les-chroniques.org/forum/viewtopic.php?t=477
et donner son nom (exemple: Zikl) (qui servira d'identifiant) et son adresse mail (exemple: on sait tous ce que c'est qu'une adresse mail @idéefixe.ru).
Ensuite, c'est Gulix qui nous envoie un PM avec un petit message.
Login : imperator
Mot de passe : Balthazar (à changer)
Pour se connecter, il faut cliquer sur la plume dans l'interface du site !
***
L'autre technique, c'est le pot de vin, c'est plus cher mais assez efficace .
S'il y a le moindre problème, je suis certain qu'il y aura au moins une personne pour te répondre rapidement .
Impe, qui aime embrouiller les choses simples.
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merci (c'est plus clair a 13h00 lol )
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je remet cette partie aussi parce que je l'ai modifiée
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