Je voudrais savoir..

Bon, voilà, c'est un texte que j'ai écrit pour ma douce... J'ai hésité à le mettre, et il n'a pas sa place dans une MAJ. Cependant, j'aimerais avoir l'avis objectif de gens, sur sa qualité littéraire quoi... Donc, je le mets, mais si vous voulez pas le lire, ben le lisez pas, et si un modo juge que c'est pas sa place ben vire-le.

Bon, le titre est nul, j'admets, j'avais épuisé ma dose de créativité lol

Pour toi. Pour moi. Pour nous.

Un souffle pour une éternité,
Un millénaire pour une heure.
Pour toi, peut-être des futilités,
Pour moi, un bandage sur mon cœur.

Il suffit que l’on s’éloigne un instant,
Pour que cette triste mélopée investisse mon âme.
Morbides chimères, je vis au rythme de vos cryptogrammes,
Fragrances oniriques me désorientant.

Rêves impossibles ou souvenirs ?
Dame ! Je ne saurais le dire !
Comment est-ce possible que se mêlent
Ainsi irréel et naturel ?

Car il ne fait aucun doute
A mes yeux que notre rencontre,
Et l’amour que l’on se démontre,
Vaut mieux qu’un croisement de routes.

Cette harmonie qui s’exhale
De nos souffles enlacés,
Cet Equilibre colossal
Dans nos regards enchassé

Me disent très clairement
Que ma place, s’il en est une,
N’est point dans le firmament,
Ni sur une quelconque Lune,

Mais bien à l’abris de tes bras
Au soleil qui rayonne de tes yeux,
Sous l’arôme fugace de tes cheveux.
A tes côtés sont mes pas.

Pourtant, il y a ce mur,
Cette surprise, cette incompréhension,
Face à ces manifestations d’affection,
Qui nous retiennent en césure

Lorsque d’autres nous voient.
Ou bien si de loin on se contacte,
Voire quand nos corps louvoient,
Distance, Etonnement sont un pacte.
Par ça, je ne sais si tu souffres,
Ne serait-ce qu’un tout petit peu
De cette absence, de ce gouffre,
Penses-tu à nous quand tu le peux ?

Tu dois sans doute me trouver ridicule
Toi qui crains et exècre ce que
Tu appelles « à l’eau de rose ».
Blesses-moi si tu le veux.

Mais je veux te dire à quel point je brûle,
Et prend sciemment le risque,
Que notre amour, là, je close.
Me retenir, je ne peux.

A ma vie, tu es essentielle.
Ta voix est ma nuit et ma Lune,
Tes yeux mon Soleil et mon ciel,
Ton amour, toute ma fortune.

Je voudrais être une forêt pour
Que toujours de tes lèvres tu me désaltères.
Ou alors une planète autour
De tes hanches, qu’elles soient mon berceau ma lumière.

Que ne suis-je un oiseau
Porté par le vent de tes mains ?
Un poisson dans les tendres eaux
Bercées au souffle de ton sein ?

Les mots me manquent
Pour finir ces vers.
Et toi aussi.
Mon visage est blême.

Deviens mon ankh,
Ravive mon cœur,
Jamais ne scie
Toi et moi. Je t’aime.

Je me suis un peu arrêté sur ton poème.

Si j'ai bien compris, tu veux avant tout un avis litteraire, mais avant je tiens juste te dire que du point de vue emotionnel il est tout simplement magnifique. On sent que de bout en bout il est sincère, ce qui, à mon sens est l'essentiel dans la poésie.

Pour ce qui est du point de vue litteraire pur, d'abord je tiens à préciser que mes cours de français sont loin et que techniquement il se pourrait que je dise deux ou trois conneries.

La chose que je relève d'abord et qui me "choque" le plus c'est la difference du nombre de pieds dans les vers où on compte de 4 pieds jusqu'aux alexandrins (12 ou 13). Je trouve perseonellement que ça casse un peu le rythme.

Ensuite c'est l'enchainement des types de rimes (suivies, croisées...) selon les strophes. En effet, je n'ai pas remarqué de rythme précis. Ce qui fait que le tout est un peu brouillon et la musicalité est moindre à la lecture.

Après les critiques, une mention spéciale au vocabulaire qui agrémente joliment le texte sans pour autant le rendre lourd.

les paroles sont jolies mais le rythme me "blesse" dans le sens où en le lisant a voix haute j'ai un peu de mal...
ceci dit le mettre en chanson pourrait le rendre vraiment magnifique