[Brouillon] On va faire simple.

Voilà le jeu :
On donne un énoncé de départ, vous mettez par écrit tout ce qui vous passe par la tête pour l'améliorer.
En d'autres termes, écrivez un brouillon.

Un sujet par participant, commencez par citer l'énoncé de départ et finissez en citant le résultat de votre brouillon. Entre deux, mettez votre recherche qu'il n'est évidemment pas question de modifier après coup puisque le but est moins le résultat que le brouillon lui-même.
Dites-vous aussi qu'écrire un résultat n'empêche pas de continuer le brouillon par la suite, en remplaçant bien sûr l'ancien résultat par le nouveau (et alors il sera apprécié d'intégrer l'ancien résultat au brouillon).
On discute du brouillon des autres A côté du brouillon , sur le sujet prévu à cet effet (en fait non mais qu'il serve au moins à quelque chose).

Ca donne donc :

Enoncé simple

Brouillon

Résultat

Voyez ça comme une inspiration imagée mais avec un énoncé simple à la place de l'image et une limite quantitative fixée à une seule phrase. Ah oui, le brouillon en plus, bien sûr.

L'énoncé : "L'enfant dort."

Bonne idée, je vais travailler ma grammaire (qui en a bien besoin), donc si tu souhaites me corriger Feurnard, n'hésites pas !!!

- L'enfant dort.

- L'ombre approche silencieusement mais l'enfant dort.
- L'ombre de l'immonde bête poilue approche mais l'enfant dort toujours d'un sommeil réparateur.
- L'ombre de l'immonde bête puante et poilue approche silencieusement, évitant les pièges savamment disposés à travers la maison mais l'enfant dort toujours d'un sommeil réparateur.
- L'ombre noire de l'immonde bête poilue précède le monstre qui approche silencieusement, d'autant plus impressionnant dans la faible lumière dispensée par la lune, évitant les pièges savamment disposés à travers la maison, mais l'enfant dort toujours d'un sommeil réparateur entre ses parents, niché au creux du lit, profitant de la chaleur corporelle familliale.

Après édition, Krycek écrit: - L'ombre noire de l'immonde bête poilue précède le monstre qui approche silencieusement, évitant les pièges savamment disposés à travers la maison... ombre d'autant plus impressionnante dans la faible lumière dispensée par la lune mais l'enfant dort toujours entre ses parents d'un sommeil réparateur, niché au creux du lit et profitant de la chaleur corporelle familliale.

Question : peut-on revenir en arrière, modifier une structure, remplacer un de nos mots ? Voilà donc un petit essai, en attente de validation par Feurnard pour voir si je vais dans le bon sens... intéressant mine de rien !

Edit : en fait je me rend compte que ma phrase est très lourde !

J'ai réécri le message d'introduction, dis-moi sur "Autour du brouillon" si c'est mieux. Je pars du principe, maintenant, qu'il vaut mieux que vous le fassiez comme vous le sentez plutôt que je n'impose une manière précise.
Au fait, trois erreurs morpho-syntaxiques dans ton énoncé final, Krycek.

A mon tour.

L'enfant dort.

L'enfant dort / innocent / un petit enfant des neiges / (pourquoi des neiges, je ne sais pas, symbole de pureté peut-être) l'enfant dort encore, / il dort / il dort et ne se doute pas . L'enfant dort sans doute, dort sur le lit innocent d'un blanc neigeux qui le recouvre / douceur d'éther (consonantisme, idée du rêve) . L'enfant dort et sur ses mains, ses doigts serrés qui s'oppressent (je voulais écrire "se pressent" par paronymie) / sous le silence sépulcral de la lune / moribonde / L'enfant dort sans doute, souffle court au cours du vent, dort (disparition du lit) tend ses doigts / ses mains / dort et tend ses doigts qui se pressent à la douceur innocente / la douceur du sable innocent (sable à la place de la neige)

L'enfant dort sans doute, souffle court au cours du vent, dort et tend ses doigts qui se pressent à la douceur du sable innocent.

Précedement, Krycek écrit: - L'ombre noire de l'immonde bête poilue précède le monstre qui approche silencieusement, évitant les pièges savamment disposés à travers la maison... ombre d'autant plus impressionnante dans la faible lumière dispensée par la lune mais l'enfant dort toujours entre ses parents d'un sommeil réparateur, niché au creux du lit et profitant de la chaleur corporelle familliale.

- L'immonde bête poilue est précédée par son ombrenoire, approchant silencieusement, évitant les pièges savamment disposés à travers la maison... ombre d'autant plus impressionnante dans la faible lumière dispensée par la lune mais l'enfant dort toujours entre ses parents d'un sommeil réparateur, niché au creux du lit et profitant de la chaleur corporelle familliale. <-- non c'est nul !! Erreur.

- Dans la faible lumière dispensée par la Lune, l'immonde bête poilue approchait silencieusement évitant les pièges savamment disposés dans la maison, précédée de son ombre noire qui avait déjà avalé l'enfant dormant toujours entre ses parents, d'un sommeil réparateur et niché au creux du lit, profitant de la chaleur corporelle familliale.

En fait je me dit que je l'ai trop compliquée ma phrase ! Je vais y réfléchir plus en profondeur...