[Pastiches] Introduction combat.
- gilfuin
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il y a 17 ans 6 mois #12618
par gilfuin
Un orage se levait dehors. La porte fenêtre brisée allait et venait, frappant le mur au rythme des courants d'airs. Des feuilles de papier volaient au centre de la pièce, s'échappant des livres qui gisaient là comme emportés par une tornade.
L'Ombre venait d'arriver et la vision de ces textes éventrés et déchirés au sol lui perça le coeur. Gardant sa cagoule, l'être -presqu'imperceptible dans l'obscurité- sortit une bourse de cuir sèche et l'ouvrit délicatement par peur d'en renverser le contenu. Il y trempa son index, puis se pressa d'inscrire quelques signes sur sa peau. Les lettres qu'il dessinait n'avait vraiment rien de commun...c'était comme si il les avait inventé et que seul lui savait leur donner un sens.
Après avoir recouvert entièrement son avant bras de ce langage inconnu, l'Ombre se redressa en direction de la porte cassée. Un chuchotement s'évada de son manteau sombre qui se transforma vite en un chant de rage et de haine. La peinture sur sa chair s'illumina alors et dans la fraction de seconde qui suivit...il avait disparu.
Un sentier parsemé de feuille rougeatres...l'autonome...des arbres noirs et sordides...un vent violent...des éclairs de colère qui frappaient le ciel comme pour indiquer le chemin à suivre...encore d'autres arbres...puis le son d'une foulée...une course essouflée qui ralentit...la cible était en vue!
Le voleur courait comme un fou à travers la piste humide et glissante lorsqu'un choc se produisit. Un impact violent entre l'air et la terre qui fit se soulever les feuilles mortes et éclaboussa entièrement le pauvre inconscient qui serrait fermement le parchemin antique dans sa main si frêle.
L'Ombre réapparut alors devant lui. Toujours difficilement discernable malgré les flashs incessants. Levant à nouveau la tête vers le voleur, sa présence n'avait plus besoin de justification. Sous sa cagoule, il n'y avait que le néant, pourtant son bras se tendit lentement et de l'index, toujours, il pointa le parchemin. Un son guttural résonna alors:
"Nut! Nut! Nut!"
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[Pastiches] Introduction combat. a été créé par gilfuin
[size=150:223otjyq]LIEN VERS POST ORGANISATION DES COMBATS:[/size]
[url:223otjyq]www.les-chroniques.org/forum/viewtopic.php?t=915[/url]
Un orage se levait dehors. La porte fenêtre brisée allait et venait, frappant le mur au rythme des courants d'airs. Des feuilles de papier volaient au centre de la pièce, s'échappant des livres qui gisaient là comme emportés par une tornade.
L'Ombre venait d'arriver et la vision de ces textes éventrés et déchirés au sol lui perça le coeur. Gardant sa cagoule, l'être -presqu'imperceptible dans l'obscurité- sortit une bourse de cuir sèche et l'ouvrit délicatement par peur d'en renverser le contenu. Il y trempa son index, puis se pressa d'inscrire quelques signes sur sa peau. Les lettres qu'il dessinait n'avait vraiment rien de commun...c'était comme si il les avait inventé et que seul lui savait leur donner un sens.
Après avoir recouvert entièrement son avant bras de ce langage inconnu, l'Ombre se redressa en direction de la porte cassée. Un chuchotement s'évada de son manteau sombre qui se transforma vite en un chant de rage et de haine. La peinture sur sa chair s'illumina alors et dans la fraction de seconde qui suivit...il avait disparu.
Un sentier parsemé de feuille rougeatres...l'autonome...des arbres noirs et sordides...un vent violent...des éclairs de colère qui frappaient le ciel comme pour indiquer le chemin à suivre...encore d'autres arbres...puis le son d'une foulée...une course essouflée qui ralentit...la cible était en vue!
Le voleur courait comme un fou à travers la piste humide et glissante lorsqu'un choc se produisit. Un impact violent entre l'air et la terre qui fit se soulever les feuilles mortes et éclaboussa entièrement le pauvre inconscient qui serrait fermement le parchemin antique dans sa main si frêle.
L'Ombre réapparut alors devant lui. Toujours difficilement discernable malgré les flashs incessants. Levant à nouveau la tête vers le voleur, sa présence n'avait plus besoin de justification. Sous sa cagoule, il n'y avait que le néant, pourtant son bras se tendit lentement et de l'index, toujours, il pointa le parchemin. Un son guttural résonna alors:
"Nut! Nut! Nut!"
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- Vuld Edone
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il y a 17 ans 6 mois #12642
par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re: [Pastiches] Introduction combat.
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Alors le voleur s’effraya et prit la fuite entre les arbres tordus et lourds. L’Ombre le suivit du regard. Toujours attentif au parchemin qui bougeait et pendait dans la main du voleur qui courait. Un vent terrible agita la forêt ténébreuse qui entoura l’inconscient épuisé et terrorisé. L’instant d’après… l’Ombre ressurgit devant lui. Le son guttural continua :
« Nut! Nut! Nut! »
L’orage recouvrait le pauvre fou de ses trombes et battait les troncs qui penchaient comme arrachés par la tempête. Le manteau sombre repoussait la pluie violente et hurlait de colère et de furie. Le voleur écoutait comme une statue le son discordant et profond du néant. Tremblant de peur devant l’Ombre, sa fuite n’avait plus de sens. Sur son visage, il n’y avait que la panique, alors il leva le parchemin devant lui et d’une main, dans l’instant même… il le déroula pour le lire.
L’Ombre se jeta sur lui et l’attaqua de toute sa puissance. Il le frappait avec son bras lorsqu’un bouclier le repoussa. La voix frêle et hésitante du voleur libérait la puissance du parchemin. Encore faiblement exprimée malgré la lecture affolée. Alors l’Ombre décida de fuir pour éviter la décharge imminente du parchemin. Le voleur se retrouva seul, lisant les signes cabalistiques avec fascination. Dans la tempête tonitruante qui l’entourait et le fouettait avec ses trombes qui tombaient comme des filets. C’était comme si il était obligé de lire jusqu’au bout et du sang coulait déjà de sa bouche et de ses yeux.
Une terre couverte de ronces… l’hiver éternel… de vastes espaces défoncés… un ciel rongé de ténèbres… des roches coupantes qui l’entouraient comme si une armée de lame allait s’abattre sur lui… puis un souffle… une dernière respiration… le battement du cœur vide… la mort.
L’Ombre regardait un espace calciné, après que le voleur ait disparu.
Alors le voleur s’effraya et prit la fuite entre les arbres tordus et lourds. L’Ombre le suivit du regard. Toujours attentif au parchemin qui bougeait et pendait dans la main du voleur qui courait. Un vent terrible agita la forêt ténébreuse qui entoura l’inconscient épuisé et terrorisé. L’instant d’après… l’Ombre ressurgit devant lui. Le son guttural continua :
« Nut! Nut! Nut! »
L’orage recouvrait le pauvre fou de ses trombes et battait les troncs qui penchaient comme arrachés par la tempête. Le manteau sombre repoussait la pluie violente et hurlait de colère et de furie. Le voleur écoutait comme une statue le son discordant et profond du néant. Tremblant de peur devant l’Ombre, sa fuite n’avait plus de sens. Sur son visage, il n’y avait que la panique, alors il leva le parchemin devant lui et d’une main, dans l’instant même… il le déroula pour le lire.
L’Ombre se jeta sur lui et l’attaqua de toute sa puissance. Il le frappait avec son bras lorsqu’un bouclier le repoussa. La voix frêle et hésitante du voleur libérait la puissance du parchemin. Encore faiblement exprimée malgré la lecture affolée. Alors l’Ombre décida de fuir pour éviter la décharge imminente du parchemin. Le voleur se retrouva seul, lisant les signes cabalistiques avec fascination. Dans la tempête tonitruante qui l’entourait et le fouettait avec ses trombes qui tombaient comme des filets. C’était comme si il était obligé de lire jusqu’au bout et du sang coulait déjà de sa bouche et de ses yeux.
Une terre couverte de ronces… l’hiver éternel… de vastes espaces défoncés… un ciel rongé de ténèbres… des roches coupantes qui l’entouraient comme si une armée de lame allait s’abattre sur lui… puis un souffle… une dernière respiration… le battement du cœur vide… la mort.
L’Ombre regardait un espace calciné, après que le voleur ait disparu.
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