C'est mal, c'est bien, c'est mieux.
- Vuld Edone
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il y a 16 ans 6 mois #14309
par Vuld Edone
C'est mal, c'est bien, c'est mieux. a été créé par Vuld Edone
Vous devez connaître le principe du "c'est bien, c'est mal, c'est pire". Je n'ai pas pu m'empêcher de l'inverser à propos de l'écriture. Partant d'une minuscule idée, je me suis retrouvé avec sept pages accumulées de ces triplets, que je vous ressers. S'il me fallait les juger, beaucoup seraient faibles et supprimés, mais eh, restons positifs !
Attention, c'est "relativement" long.
Voici donc le petit jeu du "c'est mal, c'est bien, c'est mieux" :
Inspiration
C’est mal :
Vous n’avez pas d’idées.
C’est bien :
Mais vous allez en trouver une !
C’est mieux :
Elle sera forcément meilleure que la précédente !
C’est mal :
Vous n’avez toujours pas d’idées.
C’est bien :
Au moins, vous aurez essayé !
C’est mieux :
Ca ne vous aura pas demandé beaucoup d’efforts.
C’est mal :
Votre page est blanche.
C’est bien :
Vous avez une page à disposition.
C’est mieux :
Vous êtes encore là, c’est bon signe.
C’est mal :
Vous perdez la foi en l’écriture.
C’est bien :
Vous ne perdez pas grand-chose.
C’est mieux :
Nous non plus.
C’est mal :
Vous avez une idée, mais elle est nulle.
C’est bien :
Au moins, vous gardez les pieds sur terre…
C’est mieux :
Vous savez maintenant qu’il y a pire que ne pas avoir d’idées du tout.
C’est mal :
Des fois, vous avez l’impression que, légèrement, ça sert à rien.
C’est bien :
Tant que ce n’est qu’une impression, tout va bien.
C’est mieux :
Pour oublier ces idées noires, écrivez !
C’est mal :
A défaut d’idée, vous avez repris celle d’un autre.
C’est bien :
Votre texte n’attirera certainement pas son attention.
C’est mieux :
Votre texte l’a fait ! Vous pouvez être fier de vous, vous avez un lecteur !
C’est mal :
Vous voulez écrire un texte sur un drogué paranoïaque au bord de la dépression.
C’est bien :
Vive la liberté d’expression !
C’est mieux :
La longueur du texte est inversement proportionnelle aux pulsions suicidaires du personnage.
C’est mal :
Vous avez trop d’idées pour pouvoir choisir.
C’est bien :
Faites un mélange !
C’est mieux :
Le résultat est pour le moins original, même pour vous.
C’est mal :
On vous a dit que votre idée était nulle.
C’est bien :
Quelqu’un a les pieds sur terre pour vous.
C’est mieux :
Que diriez-vous d’écrire des mots assassins sur l’adversité ?
C’est mal :
Vous aviez une idée, mais vous l’avez perdue.
C’est bien :
C’est le moment d’écrire sur le sort cruel de tout artiste dans la réalité du monde.
C’est mieux :
C’était ça, votre idée.
C’est mal :
Votre idée est trop vague pour être exploitée.
C’est bien :
Vous n’êtes pas forcé d’avoir une idée pour écrire votre texte !
C’est mieux :
Personne ne s’en rendra compte !
C’est mal :
Vous cherchez l’inspiration durant les cours.
C’est bien :
Vos textes vous consolent des notes dans votre carnet.
C’est mieux :
S’ils ne lisent pas vos textes, les gens lisent au moins votre carnet de notes !
C’est mal :
Vous n’avez décidément pas d’idées.
C’est bien :
Vous savez, vous évitez le pire.
C’est mieux :
Vous n’êtes même pas conscient du pire, quelle chance !
Planification
C’est mal :
Vous ne savez pas faire un plan.
C’est bien :
Vous n’avez pas besoin d’un plan.
C’est mieux :
En fait, vous n’avez besoin de rien ni de personne !
C’est mal :
Non, sérieux, vous ne savez pas faire un plan.
C’est bien :
C’était durant les cours, vous savez, ceux que vous n’avez pas suivi.
C’est mieux :
N’allez pas y chercher tête baissée ! Planifiez, ça ira plus vite.
C’est mal :
Votre plan fait autant de pages que votre texte.
C’est bien :
Vous avez toujours le choix de blâmer le plan.
C’est mieux :
Cherchez encore dans vos cours, vous trouverez bien comment faire !
C’est mal :
Votre plan ne vous aide pas.
C’est bien :
Oui, mais vous en avez un !
C’est mieux :
Qui fait toujours autant de pages que votre texte !
C’est mal :
Votre plan révèle la nullité de votre idée.
C’est bien :
Votre plan a rempli sa fonction.
C’est mieux :
Il est temps de remplir la votre.
C’est mal :
Vous avez dépassé la dizaine de titres principaux.
C’est bien :
Normal, il n’y a que des titres principaux.
C’est mieux :
Vu qu’il y a un titre principal par phrase.
C’est mal :
Votre plan ne correspond pas au texte.
C’est bien :
Votre texte le lui rend bien.
C’est mieux :
Pendant qu’ils se disputent, vous pouvez faire autre chose.
C’est mal :
Votre plan est trop détaillé.
C’est bien :
Vous avez confondu avec votre texte.
C’est mieux :
C’est le moment de remettre en question ledit texte.
C’est mal :
Vous ne savez pas dans quel ordre mettre les événements.
C’est bien :
Vu vos événements, ça n’a pas d’importance.
C’est mieux :
Ca peut attendre tant qu’il vous manque les personnages.
C’est mal :
Votre plan est vide.
C’est bien :
Votre tête est pleine.
C’est mieux :
Le transfert de l’une à l’autre devrait en théorie résoudre le problème.
C’est mal :
Votre plan est moche.
C’est bien :
Personne ne le lira.
C’est mieux :
Vous êtes déjà préparé psychologiquement au moment fatidique.
C’est mal :
Vos prises de notes vous servent de plan.
C’est bien :
Vos prises de notes vous servent de plan.
C’est mieux :
On vous surnomme « Jean-sans-peur ».
C’est mal :
Vous n’avez pas besoin de plan, tout est dans votre tête.
C’est bien :
Moins d’efforts signifient moins de dépit devant l’échec.
C’est mieux :
Vous aurez peut-être la même logique pour votre texte.
C’est mal :
Vous n’arrivez pas à définir vos personnages.
C’est bien :
Ce n’est pas le rôle de la planification.
C’est mieux :
Vérifiez dans vos prises de notes, que vous étiez censé faire avant.
Evénements
C’est mal :
Vous n’avez prévu que le grand combat de la mort contre le méchant.
C’est bien :
Cette fois, votre plan reflète votre texte !
C’est mieux :
Y a pas à dire, il déchire, ce combat.
C’est mal :
Votre héros doit combattre cinquante gobelins.
C’est bien :
C’est de la sci-fi, ce seront des pirates de l’espace.
C’est mieux :
Vous avez là une occasion de vous débarrasser de votre héros.
C’est mal :
L’histoire se résume à sauver une princesse.
C’est bien :
Ce n’est qu’un résumé !
C’est mieux :
C’est plus drôle quand on connaît le reste.
C’est mal :
Vous tenez absolument à votre passage au magasin d’alimentation pour acheter des carottes.
C’est bien :
Les carottes n’existent pas sur Zblorg, écrivez sur Zblorg.
C’est mieux :
Votre événement s’accordera parfaitement au niveau général du texte.
C’est mal :
Vous avez placé vos événements n’importe comment.
C’est bien :
Vos personnages font déjà n’importe quoi.
C’est mieux :
C’est très proche de ce que vous aviez en tête.
C’est mal :
Vous avez prévu dix pages pour un mariage.
C’est bien :
Vous en aviez prévu cent pour la description des égouts.
C’est mieux :
Finalement, ouais, un paragraphe c’est mieux.
C’est mal :
Une cloche qui sonne n’est pas un événement.
C’est bien :
Vous n’avez pas à l’écrire cent fois au tableau noir.
C’est mieux :
Vous n’avez pas à l’écrire du tout.
C’est mal :
Vous avez prévu un événement où rien ne se passe.
C’est bien :
Ca ne dénature pas beaucoup le texte.
C’est mieux :
C’est votre passage le plus réussi !
C’est mal :
Vous vous retrouvez avec deux événements contradictoires.
C’est bien :
Cela ne nuit pas à l’histoire.
C’est mieux :
Comme la moitié des événements, d’ailleurs.
C’est mal :
Vous tenez absolument à un retournement de situation.
C’est bien :
Tuez le héros, non, sérieux, tuez-le.
C’est mieux :
Mieux, mieux, tuez l’héroïne !
C’est mal :
Enième combat, vous avez peur de lasser votre lectorat.
C’est bien :
Votre lectorat ne vous lit plus depuis longtemps (vous vous en doutiez).
C’est mieux :
Vous apprenez doucement à penser comme le lecteur.
C’est mal :
A la fin, il devait y avoir une révélation ultime.
C’est bien :
Vous ne risquez pas de décevoir en ne révélant rien.
C’est mieux :
Dites que tout ça n’était qu’un rêve !
C’est mal :
Votre personnage doit expliquer la situation durant une heure.
C’est bien :
C’est une heure de combats à cinquante gobelins en moins.
C’est mieux :
A la fin, le lecteur a peut-être compris de quoi on parle.
Personnages
C’est mal :
Votre héros est destiné à sauver le monde.
C’est bien :
Au moment de l’envoyer à la broyeuse, vous ne regretterez pas vos efforts.
C’est mieux :
La broyeuse, c’est jouissif.
C’est mal :
La seule femme du texte ne sait pas s’habiller et s’extasie au moindre éternuement du héros.
C’est bien :
Les écrivaines sont excusées.
C’est mieux :
Voilà, maintenant huit des dix personnages sont des blondes mal habillées.
C’est mal :
Vous n’avez toujours pas envoyé votre héros à la poubelle.
C’est bien :
C’est beau, l’acharnement !
C’est mieux :
Dites-vous que vous rendez service à votre personnage, et à votre texte.
C’est mal :
Vos personnages sont tous des dieux vivants.
C’est bien :
Tiens, cette fois le lecteur vous lit.
C’est mieux :
Vous pouvez donc allègrement parler de leurs parties d’échecs !
C’est mal :
Votre héros est émotif.
C’est bien :
Rassurez-vous, personne ne sait vraiment ce que ça veut dire.
C’est mieux :
Par définition, c’est ce qu’on attend d’un personnage.
C’est mal :
Votre héros de quinze ans est capitaine de vaisseau.
C’est bien :
L’ennemi a à peu près le même âge.
C’est mieux :
Certains arrivent à faire passer de telles histoires, pourquoi pas vous ?
C’est mal :
La moitié de vos personnages n’ont pas de nom.
C’est bien :
L’autre moitié les envient.
C’est mieux :
Le nom du héros compte quatorze syllabes.
C’est mal :
Vos personnages ne servent à rien.
C’est bien :
Vos personnages sont adaptés aux événements.
C’est mieux :
C’est la faute du héros, supprimez-le.
C’est mal :
Vous tenez absolument à votre vendeuse de fleurs.
C’est bien :
Le lecteur tient absolument au contraire.
C’est mieux :
Le lecteur a toujours raison.
C’est mal :
Il vous faut trouver un hobby à l’un de vos personnages.
C’est bien :
Selon l’époque ce sera lancer de caillou, escrime, paintball ou pilotage de vaisseaux.
C’est mieux :
C’est encore mieux quand vous ne tenez aucun compte de l’époque.
C’est mal :
L’histoire du héros tient sur un carambar.
C’est bien :
C’est bon, le carambar.
C’est mieux :
Jetez l’emballage à la poubelle, et une bonne fois pour toutes, le héros avec !
C’est mal :
Votre monstre intermédiaire se téléporte et crache des flammes.
C’est bien :
On s’en sort pas trop mal.
C’est mieux :
Pitié ! Faites que le héros ne soit pas le seul à l’attaquer bêtement !
C’est mal :
Votre scientifique a réponse a tout, sauf aux questions importantes.
C’est bien :
C’est un personnage réaliste.
C’est mieux :
Tant qu’il n’invente pas une machine par paragraphe…
Décors
C’est mal :
Vos personnages se déplacent au milieu de nulle part.
C’est bien :
Vous n’êtes pas si nul ! Vous avez étiqueté, château, forêt, grotte…
C’est mieux :
L’absence de description permet de lire plus vite.
C’est mal :
Votre colline fait quatre mètres carré.
C’est bien :
Il doit bien en exister des comme ça, dans la réalité.
C’est mieux :
Maintenant votre héros peut enfin voir l’armée cachée derrière !
C’est mal :
La durée d’un voyage est inversement proportionnelle à la distance.
C’est bien :
La durée est proportionnelle au nombre de combats.
C’est mieux :
Le nombre de combats est inversement proportionnel à leur intérêt.
C’est mal :
Vos personnages ne dorment pas, ne boivent pas, ne mangent pas, ne se rasent jamais.
C’est bien :
Ils arrivent encore à aller au petit coin.
C’est mieux :
C’est utile quand on les abandonne des années dans une prison.
C’est mal :
Il existe quelque chose appelé porte.
C’est bien :
Vos personnages savent très bien l’enfoncer de l’épaule ou du pied.
C’est mieux :
Les plus patients crochètent à merveille la serrure.
C’est mal :
Le donjon se trouve toujours à l’entrée du château.
C’est bien :
De toute manière, à part l’entrée et le donjon, il n’y a rien.
C’est mieux :
Moins de destructions, tout bénéfice !
C’est mal :
S’il faut dormir, c’est à l’auberge.
C’est bien :
Des fous furieux vont en installer jusqu’au sommet des montagnes.
C’est mieux :
En sci-fi, c’est simplement irrésistible.
C’est mal :
Les villes regorgent de banques et de bijouteries.
C’est bien :
Nous éviterons l’événement du magasin d’alimentation.
C’est mieux :
Votre héros habite dans un coffre-fort, ne mentez pas.
C’est mal :
Dans l’espace, tout le monde vous entend.
C’est bien :
Habituellement, vos personnages n’ont rien à dire.
C’est mieux :
On avait déjà les radios qui communiquent en instantané depuis l’autre côté de l’univers.
C’est mal :
Vous avez décrit à fond la maison de votre héros pour rien.
C’est bien :
Jamais rien n’est inutile, servez-vous en !
C’est mieux :
Votre texte d’aventure a tourné au huis clos.
C’est mal :
Votre gare ne compte qu’un quai.
C’est bien :
C’est un petit village ?
C’est mieux :
C’est adapté au seul wagon de votre train.
C’est mal :
La nuit tombe plus vite qu’une boule de pétanque.
C’est bien :
Elle ne dure le plus souvent qu’une seconde.
C’est mieux :
Vos personnages harassés par la fatigue ne s’en rendent pas compte.
C’est mal :
Votre décor est moche.
C’est bien :
Vous décriviez un bas-fond.
C’est mieux :
Totalement inutile à l’intrigue.
Ecriture
C’est mal :
Vous bloquez à la première phrase.
C’est bien :
Ce sera la meilleure de tout le texte.
C’est mieux :
Vous l’aurez terminé plus tôt que prévu.
C’est mal :
Vous ne savez pas où arrêter votre phrase.
C’est bien :
C’était quelque part à la première ligne.
C’est mieux :
Vous n’avez plus à chercher parmi les vingt-quatre autres.
C’est mal :
Un mot vous fait douter.
C’est bien :
Allez regarder dans le dictionnaire.
C’est mieux :
Maintenant, vous ne doutez plus.
C’est mal :
Horreur ! Une répétition !
C’est bien :
Horreur ! Le reste du texte !
C’est mieux :
Faites comme tout le monde, fermez les yeux, regardez par la fenêtre.
C’est mal :
Toutes vos phrases font moins de trois mots.
C’est bien :
Vous vous traitez de poète.
C’est mieux :
Votre héros aurait pu écrire ce texte.
C’est mal :
La phrase ne vous plait pas.
C’est bien :
Vérifiez que vous n’ayez pas un don divinatoire.
C’est mieux :
Vérifiez les autres phrases, à tout hasard.
C’est mal :
Votre paragraphe remplit la page.
C’est bien :
Au moins votre texte fait une page ou plus.
C’est mieux :
Accusez la police soixante-douze, le gras et l’interligne à deux point cinq.
C’est mal :
Non, un sous-titre n’est pas nécessaire !
C’est bien :
Mais les gens vont adorer vos quinze pages de dialogue !
C’est mieux :
Sur comment votre héros est le meilleur !
C’est mal :
Vous n’avez plus d’encre.
C’est bien :
Vous utilisez un traitement de texte.
C’est mieux :
Votre imprimante est dernier cri !
C’est mal :
Vous balancez trois adjectifs par mot.
C’est bien :
Ce ne sont pas toujours des synonymes.
C’est mieux :
Certains signifient même quelque chose !
C’est mal :
Les relatives sont interminables.
C’est bien :
En ce bas-monde, tout est relatif.
C’est mieux :
Un jeu de mots minable vous rendra toujours confiance en votre texte !
C’est mal :
Vous avez le besoin d’effacer tout ce qui ne vous convient pas.
C’est bien :
La page blanche doit finir par vous être familière.
C’est mieux :
Arrivé à ce stade, ça ne se remarque plus.
C’est mal :
Vous vous acharnez sur une tournure atroce.
C’est bien :
Le texte ne cèdera pas.
C’est mieux :
Blâmez votre plan, votre héros, l’humidité de l’air.
C’est mal :
L’écriture demande trop d’efforts, vous abandonnez.
C’est bien :
Lâche ! Votre héros vous montre l’exemple, en battant sans la moindre difficulté ses adversaires !
C’est mieux :
C’est quand vous faites le moins d’efforts que vous écrivez le plus.
Relecture
C’est mal :
Vous ne vous relisez pas.
C’est bien :
Le lecteur accordera autant d’attention à votre texte.
C’est mieux :
Vous pensez comme le lecteur ! Bravo !
C’est mal :
Vous relisez, pour découvrir que tout est parfait.
C’est bien :
Sans les lunettes, ça change.
C’est mieux :
Ouvrez ces paupières, n’ayez pas peur.
C’est mal :
Relire cent vingt pages, c’est pénible.
C’est bien :
C’est à ça que sert un plan.
C’est mieux :
Vous étiez censé vous relire bien avant.
C’est mal :
Qu’attendez-vous pour corriger ?
C’est bien :
Oui, non, je comprends, pas tout le texte quand même.
C’est mieux :
Retenez-vous de tout effacer, par précaution.
C’est mal :
Deux événements se suivent très mal, que faire ?
C’est bien :
Le numéro des urgences n’est pas une solution !
C’est mieux :
Celui de la police non plus !
C’est mal :
Vous avez changé une phrase.
C’est bien :
C’est la fête ! Fondue dans les alpages !
C’est mieux :
Choisissez bien le fromage, c’est important.
C’est mal :
Vous commencez la relecture par le milieu.
C’est bien :
Et si c’était par la fin que tout commençait ?
C’est mieux :
Des fois, l’instinct nous fait éviter le pire.
C’est mal :
Vous avez relu, vous avez corrigé, vous êtes persuadé d’avoir tout fait.
C’est bien :
Bien entendu votre avis d’auteur est indiscutable !
C’est mieux :
Un avis extérieur est donc totalement superflu !
C’est mal :
Vous remarquez qu’une partie de chapitre ne sert à rien.
C’est bien :
Ne lisez pas le reste.
C’est mieux :
Dites-vous que vous pensez comme le lecteur, et que le lecteur ne comprend rien à votre art !
C’est mal :
Vous évitez par tous les moyens le moment fatidique.
C’est bien :
Si vous écrivez, c’est bien pour qu’on vous lise, non ? Allez, du courage !
C’est mieux :
Prenez exemple sur votre héros, qu’on adule avant qu’il ne lève le petit doigt !
C’est mal :
La première critique est méchante.
C’est bien :
Vous avez mis à jour une conspiration mondiale.
C’est mieux :
La charge atomique dans votre chambre va enfin servir !
C’est mal :
Ils s’acharnent sur votre texte.
C’est bien :
Restez calme, cool, zen.
C’est mieux :
Allez lire leurs textes, rendez-leur la monnaie de leur pièce !
C’est mal :
Vous avez envie d’écrire une suite.
C’est bien :
Stop, arrêtez de respirer, prenez de vacances, ne bougez plus, rendez-vous, allez en retraite dans un monastère.
C’est mieux :
De préférence, attendez d’avoir une bonne idée.
Attention, c'est "relativement" long.
Voici donc le petit jeu du "c'est mal, c'est bien, c'est mieux" :
Inspiration
C’est mal :
Vous n’avez pas d’idées.
C’est bien :
Mais vous allez en trouver une !
C’est mieux :
Elle sera forcément meilleure que la précédente !
C’est mal :
Vous n’avez toujours pas d’idées.
C’est bien :
Au moins, vous aurez essayé !
C’est mieux :
Ca ne vous aura pas demandé beaucoup d’efforts.
C’est mal :
Votre page est blanche.
C’est bien :
Vous avez une page à disposition.
C’est mieux :
Vous êtes encore là, c’est bon signe.
C’est mal :
Vous perdez la foi en l’écriture.
C’est bien :
Vous ne perdez pas grand-chose.
C’est mieux :
Nous non plus.
C’est mal :
Vous avez une idée, mais elle est nulle.
C’est bien :
Au moins, vous gardez les pieds sur terre…
C’est mieux :
Vous savez maintenant qu’il y a pire que ne pas avoir d’idées du tout.
C’est mal :
Des fois, vous avez l’impression que, légèrement, ça sert à rien.
C’est bien :
Tant que ce n’est qu’une impression, tout va bien.
C’est mieux :
Pour oublier ces idées noires, écrivez !
C’est mal :
A défaut d’idée, vous avez repris celle d’un autre.
C’est bien :
Votre texte n’attirera certainement pas son attention.
C’est mieux :
Votre texte l’a fait ! Vous pouvez être fier de vous, vous avez un lecteur !
C’est mal :
Vous voulez écrire un texte sur un drogué paranoïaque au bord de la dépression.
C’est bien :
Vive la liberté d’expression !
C’est mieux :
La longueur du texte est inversement proportionnelle aux pulsions suicidaires du personnage.
C’est mal :
Vous avez trop d’idées pour pouvoir choisir.
C’est bien :
Faites un mélange !
C’est mieux :
Le résultat est pour le moins original, même pour vous.
C’est mal :
On vous a dit que votre idée était nulle.
C’est bien :
Quelqu’un a les pieds sur terre pour vous.
C’est mieux :
Que diriez-vous d’écrire des mots assassins sur l’adversité ?
C’est mal :
Vous aviez une idée, mais vous l’avez perdue.
C’est bien :
C’est le moment d’écrire sur le sort cruel de tout artiste dans la réalité du monde.
C’est mieux :
C’était ça, votre idée.
C’est mal :
Votre idée est trop vague pour être exploitée.
C’est bien :
Vous n’êtes pas forcé d’avoir une idée pour écrire votre texte !
C’est mieux :
Personne ne s’en rendra compte !
C’est mal :
Vous cherchez l’inspiration durant les cours.
C’est bien :
Vos textes vous consolent des notes dans votre carnet.
C’est mieux :
S’ils ne lisent pas vos textes, les gens lisent au moins votre carnet de notes !
C’est mal :
Vous n’avez décidément pas d’idées.
C’est bien :
Vous savez, vous évitez le pire.
C’est mieux :
Vous n’êtes même pas conscient du pire, quelle chance !
Planification
C’est mal :
Vous ne savez pas faire un plan.
C’est bien :
Vous n’avez pas besoin d’un plan.
C’est mieux :
En fait, vous n’avez besoin de rien ni de personne !
C’est mal :
Non, sérieux, vous ne savez pas faire un plan.
C’est bien :
C’était durant les cours, vous savez, ceux que vous n’avez pas suivi.
C’est mieux :
N’allez pas y chercher tête baissée ! Planifiez, ça ira plus vite.
C’est mal :
Votre plan fait autant de pages que votre texte.
C’est bien :
Vous avez toujours le choix de blâmer le plan.
C’est mieux :
Cherchez encore dans vos cours, vous trouverez bien comment faire !
C’est mal :
Votre plan ne vous aide pas.
C’est bien :
Oui, mais vous en avez un !
C’est mieux :
Qui fait toujours autant de pages que votre texte !
C’est mal :
Votre plan révèle la nullité de votre idée.
C’est bien :
Votre plan a rempli sa fonction.
C’est mieux :
Il est temps de remplir la votre.
C’est mal :
Vous avez dépassé la dizaine de titres principaux.
C’est bien :
Normal, il n’y a que des titres principaux.
C’est mieux :
Vu qu’il y a un titre principal par phrase.
C’est mal :
Votre plan ne correspond pas au texte.
C’est bien :
Votre texte le lui rend bien.
C’est mieux :
Pendant qu’ils se disputent, vous pouvez faire autre chose.
C’est mal :
Votre plan est trop détaillé.
C’est bien :
Vous avez confondu avec votre texte.
C’est mieux :
C’est le moment de remettre en question ledit texte.
C’est mal :
Vous ne savez pas dans quel ordre mettre les événements.
C’est bien :
Vu vos événements, ça n’a pas d’importance.
C’est mieux :
Ca peut attendre tant qu’il vous manque les personnages.
C’est mal :
Votre plan est vide.
C’est bien :
Votre tête est pleine.
C’est mieux :
Le transfert de l’une à l’autre devrait en théorie résoudre le problème.
C’est mal :
Votre plan est moche.
C’est bien :
Personne ne le lira.
C’est mieux :
Vous êtes déjà préparé psychologiquement au moment fatidique.
C’est mal :
Vos prises de notes vous servent de plan.
C’est bien :
Vos prises de notes vous servent de plan.
C’est mieux :
On vous surnomme « Jean-sans-peur ».
C’est mal :
Vous n’avez pas besoin de plan, tout est dans votre tête.
C’est bien :
Moins d’efforts signifient moins de dépit devant l’échec.
C’est mieux :
Vous aurez peut-être la même logique pour votre texte.
C’est mal :
Vous n’arrivez pas à définir vos personnages.
C’est bien :
Ce n’est pas le rôle de la planification.
C’est mieux :
Vérifiez dans vos prises de notes, que vous étiez censé faire avant.
Evénements
C’est mal :
Vous n’avez prévu que le grand combat de la mort contre le méchant.
C’est bien :
Cette fois, votre plan reflète votre texte !
C’est mieux :
Y a pas à dire, il déchire, ce combat.
C’est mal :
Votre héros doit combattre cinquante gobelins.
C’est bien :
C’est de la sci-fi, ce seront des pirates de l’espace.
C’est mieux :
Vous avez là une occasion de vous débarrasser de votre héros.
C’est mal :
L’histoire se résume à sauver une princesse.
C’est bien :
Ce n’est qu’un résumé !
C’est mieux :
C’est plus drôle quand on connaît le reste.
C’est mal :
Vous tenez absolument à votre passage au magasin d’alimentation pour acheter des carottes.
C’est bien :
Les carottes n’existent pas sur Zblorg, écrivez sur Zblorg.
C’est mieux :
Votre événement s’accordera parfaitement au niveau général du texte.
C’est mal :
Vous avez placé vos événements n’importe comment.
C’est bien :
Vos personnages font déjà n’importe quoi.
C’est mieux :
C’est très proche de ce que vous aviez en tête.
C’est mal :
Vous avez prévu dix pages pour un mariage.
C’est bien :
Vous en aviez prévu cent pour la description des égouts.
C’est mieux :
Finalement, ouais, un paragraphe c’est mieux.
C’est mal :
Une cloche qui sonne n’est pas un événement.
C’est bien :
Vous n’avez pas à l’écrire cent fois au tableau noir.
C’est mieux :
Vous n’avez pas à l’écrire du tout.
C’est mal :
Vous avez prévu un événement où rien ne se passe.
C’est bien :
Ca ne dénature pas beaucoup le texte.
C’est mieux :
C’est votre passage le plus réussi !
C’est mal :
Vous vous retrouvez avec deux événements contradictoires.
C’est bien :
Cela ne nuit pas à l’histoire.
C’est mieux :
Comme la moitié des événements, d’ailleurs.
C’est mal :
Vous tenez absolument à un retournement de situation.
C’est bien :
Tuez le héros, non, sérieux, tuez-le.
C’est mieux :
Mieux, mieux, tuez l’héroïne !
C’est mal :
Enième combat, vous avez peur de lasser votre lectorat.
C’est bien :
Votre lectorat ne vous lit plus depuis longtemps (vous vous en doutiez).
C’est mieux :
Vous apprenez doucement à penser comme le lecteur.
C’est mal :
A la fin, il devait y avoir une révélation ultime.
C’est bien :
Vous ne risquez pas de décevoir en ne révélant rien.
C’est mieux :
Dites que tout ça n’était qu’un rêve !
C’est mal :
Votre personnage doit expliquer la situation durant une heure.
C’est bien :
C’est une heure de combats à cinquante gobelins en moins.
C’est mieux :
A la fin, le lecteur a peut-être compris de quoi on parle.
Personnages
C’est mal :
Votre héros est destiné à sauver le monde.
C’est bien :
Au moment de l’envoyer à la broyeuse, vous ne regretterez pas vos efforts.
C’est mieux :
La broyeuse, c’est jouissif.
C’est mal :
La seule femme du texte ne sait pas s’habiller et s’extasie au moindre éternuement du héros.
C’est bien :
Les écrivaines sont excusées.
C’est mieux :
Voilà, maintenant huit des dix personnages sont des blondes mal habillées.
C’est mal :
Vous n’avez toujours pas envoyé votre héros à la poubelle.
C’est bien :
C’est beau, l’acharnement !
C’est mieux :
Dites-vous que vous rendez service à votre personnage, et à votre texte.
C’est mal :
Vos personnages sont tous des dieux vivants.
C’est bien :
Tiens, cette fois le lecteur vous lit.
C’est mieux :
Vous pouvez donc allègrement parler de leurs parties d’échecs !
C’est mal :
Votre héros est émotif.
C’est bien :
Rassurez-vous, personne ne sait vraiment ce que ça veut dire.
C’est mieux :
Par définition, c’est ce qu’on attend d’un personnage.
C’est mal :
Votre héros de quinze ans est capitaine de vaisseau.
C’est bien :
L’ennemi a à peu près le même âge.
C’est mieux :
Certains arrivent à faire passer de telles histoires, pourquoi pas vous ?
C’est mal :
La moitié de vos personnages n’ont pas de nom.
C’est bien :
L’autre moitié les envient.
C’est mieux :
Le nom du héros compte quatorze syllabes.
C’est mal :
Vos personnages ne servent à rien.
C’est bien :
Vos personnages sont adaptés aux événements.
C’est mieux :
C’est la faute du héros, supprimez-le.
C’est mal :
Vous tenez absolument à votre vendeuse de fleurs.
C’est bien :
Le lecteur tient absolument au contraire.
C’est mieux :
Le lecteur a toujours raison.
C’est mal :
Il vous faut trouver un hobby à l’un de vos personnages.
C’est bien :
Selon l’époque ce sera lancer de caillou, escrime, paintball ou pilotage de vaisseaux.
C’est mieux :
C’est encore mieux quand vous ne tenez aucun compte de l’époque.
C’est mal :
L’histoire du héros tient sur un carambar.
C’est bien :
C’est bon, le carambar.
C’est mieux :
Jetez l’emballage à la poubelle, et une bonne fois pour toutes, le héros avec !
C’est mal :
Votre monstre intermédiaire se téléporte et crache des flammes.
C’est bien :
On s’en sort pas trop mal.
C’est mieux :
Pitié ! Faites que le héros ne soit pas le seul à l’attaquer bêtement !
C’est mal :
Votre scientifique a réponse a tout, sauf aux questions importantes.
C’est bien :
C’est un personnage réaliste.
C’est mieux :
Tant qu’il n’invente pas une machine par paragraphe…
Décors
C’est mal :
Vos personnages se déplacent au milieu de nulle part.
C’est bien :
Vous n’êtes pas si nul ! Vous avez étiqueté, château, forêt, grotte…
C’est mieux :
L’absence de description permet de lire plus vite.
C’est mal :
Votre colline fait quatre mètres carré.
C’est bien :
Il doit bien en exister des comme ça, dans la réalité.
C’est mieux :
Maintenant votre héros peut enfin voir l’armée cachée derrière !
C’est mal :
La durée d’un voyage est inversement proportionnelle à la distance.
C’est bien :
La durée est proportionnelle au nombre de combats.
C’est mieux :
Le nombre de combats est inversement proportionnel à leur intérêt.
C’est mal :
Vos personnages ne dorment pas, ne boivent pas, ne mangent pas, ne se rasent jamais.
C’est bien :
Ils arrivent encore à aller au petit coin.
C’est mieux :
C’est utile quand on les abandonne des années dans une prison.
C’est mal :
Il existe quelque chose appelé porte.
C’est bien :
Vos personnages savent très bien l’enfoncer de l’épaule ou du pied.
C’est mieux :
Les plus patients crochètent à merveille la serrure.
C’est mal :
Le donjon se trouve toujours à l’entrée du château.
C’est bien :
De toute manière, à part l’entrée et le donjon, il n’y a rien.
C’est mieux :
Moins de destructions, tout bénéfice !
C’est mal :
S’il faut dormir, c’est à l’auberge.
C’est bien :
Des fous furieux vont en installer jusqu’au sommet des montagnes.
C’est mieux :
En sci-fi, c’est simplement irrésistible.
C’est mal :
Les villes regorgent de banques et de bijouteries.
C’est bien :
Nous éviterons l’événement du magasin d’alimentation.
C’est mieux :
Votre héros habite dans un coffre-fort, ne mentez pas.
C’est mal :
Dans l’espace, tout le monde vous entend.
C’est bien :
Habituellement, vos personnages n’ont rien à dire.
C’est mieux :
On avait déjà les radios qui communiquent en instantané depuis l’autre côté de l’univers.
C’est mal :
Vous avez décrit à fond la maison de votre héros pour rien.
C’est bien :
Jamais rien n’est inutile, servez-vous en !
C’est mieux :
Votre texte d’aventure a tourné au huis clos.
C’est mal :
Votre gare ne compte qu’un quai.
C’est bien :
C’est un petit village ?
C’est mieux :
C’est adapté au seul wagon de votre train.
C’est mal :
La nuit tombe plus vite qu’une boule de pétanque.
C’est bien :
Elle ne dure le plus souvent qu’une seconde.
C’est mieux :
Vos personnages harassés par la fatigue ne s’en rendent pas compte.
C’est mal :
Votre décor est moche.
C’est bien :
Vous décriviez un bas-fond.
C’est mieux :
Totalement inutile à l’intrigue.
Ecriture
C’est mal :
Vous bloquez à la première phrase.
C’est bien :
Ce sera la meilleure de tout le texte.
C’est mieux :
Vous l’aurez terminé plus tôt que prévu.
C’est mal :
Vous ne savez pas où arrêter votre phrase.
C’est bien :
C’était quelque part à la première ligne.
C’est mieux :
Vous n’avez plus à chercher parmi les vingt-quatre autres.
C’est mal :
Un mot vous fait douter.
C’est bien :
Allez regarder dans le dictionnaire.
C’est mieux :
Maintenant, vous ne doutez plus.
C’est mal :
Horreur ! Une répétition !
C’est bien :
Horreur ! Le reste du texte !
C’est mieux :
Faites comme tout le monde, fermez les yeux, regardez par la fenêtre.
C’est mal :
Toutes vos phrases font moins de trois mots.
C’est bien :
Vous vous traitez de poète.
C’est mieux :
Votre héros aurait pu écrire ce texte.
C’est mal :
La phrase ne vous plait pas.
C’est bien :
Vérifiez que vous n’ayez pas un don divinatoire.
C’est mieux :
Vérifiez les autres phrases, à tout hasard.
C’est mal :
Votre paragraphe remplit la page.
C’est bien :
Au moins votre texte fait une page ou plus.
C’est mieux :
Accusez la police soixante-douze, le gras et l’interligne à deux point cinq.
C’est mal :
Non, un sous-titre n’est pas nécessaire !
C’est bien :
Mais les gens vont adorer vos quinze pages de dialogue !
C’est mieux :
Sur comment votre héros est le meilleur !
C’est mal :
Vous n’avez plus d’encre.
C’est bien :
Vous utilisez un traitement de texte.
C’est mieux :
Votre imprimante est dernier cri !
C’est mal :
Vous balancez trois adjectifs par mot.
C’est bien :
Ce ne sont pas toujours des synonymes.
C’est mieux :
Certains signifient même quelque chose !
C’est mal :
Les relatives sont interminables.
C’est bien :
En ce bas-monde, tout est relatif.
C’est mieux :
Un jeu de mots minable vous rendra toujours confiance en votre texte !
C’est mal :
Vous avez le besoin d’effacer tout ce qui ne vous convient pas.
C’est bien :
La page blanche doit finir par vous être familière.
C’est mieux :
Arrivé à ce stade, ça ne se remarque plus.
C’est mal :
Vous vous acharnez sur une tournure atroce.
C’est bien :
Le texte ne cèdera pas.
C’est mieux :
Blâmez votre plan, votre héros, l’humidité de l’air.
C’est mal :
L’écriture demande trop d’efforts, vous abandonnez.
C’est bien :
Lâche ! Votre héros vous montre l’exemple, en battant sans la moindre difficulté ses adversaires !
C’est mieux :
C’est quand vous faites le moins d’efforts que vous écrivez le plus.
Relecture
C’est mal :
Vous ne vous relisez pas.
C’est bien :
Le lecteur accordera autant d’attention à votre texte.
C’est mieux :
Vous pensez comme le lecteur ! Bravo !
C’est mal :
Vous relisez, pour découvrir que tout est parfait.
C’est bien :
Sans les lunettes, ça change.
C’est mieux :
Ouvrez ces paupières, n’ayez pas peur.
C’est mal :
Relire cent vingt pages, c’est pénible.
C’est bien :
C’est à ça que sert un plan.
C’est mieux :
Vous étiez censé vous relire bien avant.
C’est mal :
Qu’attendez-vous pour corriger ?
C’est bien :
Oui, non, je comprends, pas tout le texte quand même.
C’est mieux :
Retenez-vous de tout effacer, par précaution.
C’est mal :
Deux événements se suivent très mal, que faire ?
C’est bien :
Le numéro des urgences n’est pas une solution !
C’est mieux :
Celui de la police non plus !
C’est mal :
Vous avez changé une phrase.
C’est bien :
C’est la fête ! Fondue dans les alpages !
C’est mieux :
Choisissez bien le fromage, c’est important.
C’est mal :
Vous commencez la relecture par le milieu.
C’est bien :
Et si c’était par la fin que tout commençait ?
C’est mieux :
Des fois, l’instinct nous fait éviter le pire.
C’est mal :
Vous avez relu, vous avez corrigé, vous êtes persuadé d’avoir tout fait.
C’est bien :
Bien entendu votre avis d’auteur est indiscutable !
C’est mieux :
Un avis extérieur est donc totalement superflu !
C’est mal :
Vous remarquez qu’une partie de chapitre ne sert à rien.
C’est bien :
Ne lisez pas le reste.
C’est mieux :
Dites-vous que vous pensez comme le lecteur, et que le lecteur ne comprend rien à votre art !
C’est mal :
Vous évitez par tous les moyens le moment fatidique.
C’est bien :
Si vous écrivez, c’est bien pour qu’on vous lise, non ? Allez, du courage !
C’est mieux :
Prenez exemple sur votre héros, qu’on adule avant qu’il ne lève le petit doigt !
C’est mal :
La première critique est méchante.
C’est bien :
Vous avez mis à jour une conspiration mondiale.
C’est mieux :
La charge atomique dans votre chambre va enfin servir !
C’est mal :
Ils s’acharnent sur votre texte.
C’est bien :
Restez calme, cool, zen.
C’est mieux :
Allez lire leurs textes, rendez-leur la monnaie de leur pièce !
C’est mal :
Vous avez envie d’écrire une suite.
C’est bien :
Stop, arrêtez de respirer, prenez de vacances, ne bougez plus, rendez-vous, allez en retraite dans un monastère.
C’est mieux :
De préférence, attendez d’avoir une bonne idée.
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- San
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- Messages : 1069
il y a 16 ans 6 mois #14333
par San
Réponse de San sur le sujet Re: C'est mal, c'est bien, c'est mieux.
Excellent
"Votre héros aurait pu écrire ce texte."
Merci Fufu', c'est tellement vrai tout ça... Je veux dire, c'est très bien vu de souligner tous ces points, et de cette manière.
Motivation
C'est mal :
Vous n'avez pas ouvert un bloc notes depuis des mois, ni les chroniques depuis plusieurs semaines.
C'est bien :
Vous êtes là en tout cas !
C'est mieux :
Si au moins c'était pour rester !
"Votre héros aurait pu écrire ce texte."
Merci Fufu', c'est tellement vrai tout ça... Je veux dire, c'est très bien vu de souligner tous ces points, et de cette manière.
Motivation
C'est mal :
Vous n'avez pas ouvert un bloc notes depuis des mois, ni les chroniques depuis plusieurs semaines.
C'est bien :
Vous êtes là en tout cas !
C'est mieux :
Si au moins c'était pour rester !
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- Krycek
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- Messages : 2935
il y a 16 ans 6 mois #14334
par Krycek
Réponse de Krycek sur le sujet Re: C'est mal, c'est bien, c'est mieux.
Humm...
C'est mal :
Plus personne sur les Chroniques.
C'est bien :
Ah bon ? Non pas vraiment.
C'est mieux :
San revient... ENFIN !
C'est mal :
Plus personne sur les Chroniques.
C'est bien :
Ah bon ? Non pas vraiment.
C'est mieux :
San revient... ENFIN !
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- Vuld Edone
- Auteur du sujet
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- Messages : 2178
il y a 16 ans 5 mois #14346
par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re: C'est mal, c'est bien, c'est mieux.
C'est mal :
Vous ne savez pas quoi répondre.
C'est bien :
La nuit porte conseil.
C'est mieux :
Il est marqué "attention, ce sujet est vieux de plus de cent vingt jours, êtes-vous sûr de..." quand vous y répondez.
C'est mal :
Vous n'avez rien à dire.
C'est bien :
Vous y êtes habitué.
C'est mieux :
A défaut, flattez-vous, ça ne peut pas faire de mal !
C'est mal :
Vous tournez autour du sujet.
C'est bien :
Tout le monde s'intéresse au mode de tir combiné de l'artillerie contemporaine !
C'est mieux :
Le tir multiple à impact simultané, aussi appelé MRSI...
C'est mal :
Votre message est ironique.
C'est bien :
On ne sait pas bien ce que c'est, l'ironie.
C'est mieux :
On ne sait pas bien ce que c'est, votre message.
C'est mal :
Vous ne savez pas comment conclure.
C'est bien :
Vous avez le choix entre mettre un point ou tout effacer.
C'est mieux :
Pourquoi choisir ?
Vous ne savez pas quoi répondre.
C'est bien :
La nuit porte conseil.
C'est mieux :
Il est marqué "attention, ce sujet est vieux de plus de cent vingt jours, êtes-vous sûr de..." quand vous y répondez.
C'est mal :
Vous n'avez rien à dire.
C'est bien :
Vous y êtes habitué.
C'est mieux :
A défaut, flattez-vous, ça ne peut pas faire de mal !
C'est mal :
Vous tournez autour du sujet.
C'est bien :
Tout le monde s'intéresse au mode de tir combiné de l'artillerie contemporaine !
C'est mieux :
Le tir multiple à impact simultané, aussi appelé MRSI...
C'est mal :
Votre message est ironique.
C'est bien :
On ne sait pas bien ce que c'est, l'ironie.
C'est mieux :
On ne sait pas bien ce que c'est, votre message.
C'est mal :
Vous ne savez pas comment conclure.
C'est bien :
Vous avez le choix entre mettre un point ou tout effacer.
C'est mieux :
Pourquoi choisir ?
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- San
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- Messages : 1069
il y a 16 ans 5 mois #14376
par San
Réponse de San sur le sujet Re: C'est mal, c'est bien, c'est mieux.
C'est mal :
Vous écrivez en ce moment sur un blog...
C'est bien :
Ca reste de l'écriture.
C'est mieux :
Enfin une oeuvre accessible au grand public! \o/
C'est mal :
Vous écrivez en ce moment sur un blog, hé oui, ça craint quand même, faut insister.
C'est pire :
En plus c'est même pas votre blog...
C'est pas si mal :
Vous allez mettre le lien quelque part sur les Chroniques, au cas où!
C'est mal :
Vous avez une MAJ ou deux de retard
C'est bien :
Après tout les week-end où on ne sait pas quoi faire, ça existe (sans doute)
C'est mieux :
En tout cas les textes ne se sauveront pas
Vous écrivez en ce moment sur un blog...
C'est bien :
Ca reste de l'écriture.
C'est mieux :
Enfin une oeuvre accessible au grand public! \o/
C'est mal :
Vous écrivez en ce moment sur un blog, hé oui, ça craint quand même, faut insister.
C'est pire :
En plus c'est même pas votre blog...
C'est pas si mal :
Vous allez mettre le lien quelque part sur les Chroniques, au cas où!
C'est mal :
Vous avez une MAJ ou deux de retard
C'est bien :
Après tout les week-end où on ne sait pas quoi faire, ça existe (sans doute)
C'est mieux :
En tout cas les textes ne se sauveront pas
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Modérateurs: San, Kundïn, Zarathoustra