Monthy3 - L'ennemi intérieur, Chap. 4 (Indices) [août 2006]
- San
- Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Messages : 1069
En tant que titre du chapitre, "Indices" ne m'évoquait pas grand-chose. Bien sûr qu'il y a des indices dans ce genre d'histoire Si je ne me trompe, il y en a sans doute un peu partout En tout cas, un bon moment que ce quatrième chapitre de l'ennemi intérieur.
Quelques petits relevés :
"il semblait y avoir deux coupables, indépendants les uns des autres."
plutôt l'un de l'autre, dans ce cas-là.
"- Excusez notre compagnon, c’est un barde."
D D
"Annah foudroya Therk du regard ; décidément, il ne changerait jamais. De l’argent à la clef, et il occultait toute la dimension mystérieuse des propos du barde. Puisque ceci ne l’intéressait pas, elle ne partagerait pas la cupidité du guerrier."
Je ne comprends pas le "puisque ceci ne l'intéressait pas". De quoi parle-t-on, et quel rapport avec la suite de la phrase?...
"Pour la première fois depuis son enfance, ses yeux reprirent une teinte vive, pour mieux laisser couler ses larmes."
Je ne m'attendais vraiment pas à la voir pleurer... cette Arme de chair. Ca fait... biz z arre.
"Devenant une nouvelle fois éthéré, Kjeld appela à lui les énergies encore présentes dans l’air ; délicatement, il les manipula pour créer un nouveau-né magique. Puis il tira avec une surprenante violence sur les fils qui le formaient, déroulant toute une vie. La création devint un enfant, l’enfant devint homme, l’homme devint vieillard, le vieillard devint squelette ; en même temps, le corps du nécromancien profitait de cette vitalité perdue. A la fin du sortilège, il était indemne. Kjeld le regagna.
- Impressionnant."
Pour sûr, ça l'est Alors c'est ça, la nécromancie Et cet enfant, on lui a volé sa vie quand même! N'avait-il pas le droit de vivre? Ce sort de soin m'a l'air un peu criminel... A moins que le bébé créé n'ait été tout au plus qu'un pantin de chair, tout juste vivant comme l'est un tournesol, mais pas sentient? Quand même, c'est moralement limite...
"Eh quoi ? Pensais-tu que ce magicien était un sage ? Allons, il aurait bien trop détonné au milieu des autres ! Avant de poursuivre, débarrasse toi de ta naïveté"
Ah, bien, peut-être que le bébé était sentient et que le sorcier a volé sa vie impunément et en toute cruauté. Là, je comprends mieux.
"Tu es passé par là, aussi, n’est-ce pas ? Tu te croyais uniquement capable de faire le mal, alors que tu as peut-être sauvé ton monde..."
Ah, non... Pas tout le monde alors, désolée
Bon, bon, bien bien, très bien même, et pour ce qui est des indices, comme attendu on est servis. Un bon chapitre qui se termine sur une note un peu dissonnante (le sorcier-enquêter officiel qui devient de plus en plus bête et méchant), c'est alléchant pour la suite
San, et je garde Pandémonium pour un autre moment.
PS : génial ces petites Maj, à peine commencées elles sont déjà finies, ça me donnerait presque envie d'écrire maintenant
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Krycek
- Hors Ligne
- Messages : 2935
Pas grand chose à dire Monthy sinon que mon attrait pour cette saga grandit à chaque chapitre. Quoiqu'ilen soit préviens à l'avance si un chapitre est IMPORTANT ou vraiment prépondérant, je relirai le tout depuis le début afin de ne rien rater.
Quelques remarques tout au plus :
- Le roi est mort mais il n'y a pas de remplaçant ni même de bazar dans le royaume... la plupart du temps, la mort d'un roi par meurtre précéde un début de guerre civile ou autre important évènement et là non, pas de réaction du peuple ou des nobles.
- je voulais savoir comment tu choisissais les intervention de la "voix-off", si elles ont une importance particulière ou si ce n'est qu'un moyen de prendre du recul par rapport à l'histoire. Disons que cette voix-off m'intrigue de plus en plus par rapport à la façon dont tu construis son discours.
Voilà Monthy3, exit les commentaires vis à vis de la mémoire de tes persos sur un chapitre où tu utilise les persos principaux sans trop mélanger.
Reste que c'est ton défaut principal, à mon sens, l'utilisation/mémorisation/présentation de tes persos. Sans cela l'histoire devient difficile à suivre... mais si je note ça c'est parce que ton style est poussé mais agréable, on le sent vraiment bien écrit ton texte et sans mots en trop... j'espère que je suis compréhensible dans mes propos .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Falc'hun
- Hors Ligne
- Messages : 402
Première impression à froid: on se croirait dans un roman d'espionnage et en même temps dans un bouquin où un journaliste nous révèle les coulisses du pouvoir. C'est à la fois troublant et plaisiant, en un mot, j'aime (en fait ça fait deux mots).
Passons maintenant à une analyse un peu plus poussée.
Tout d'abord un grand bravo pour les dialogues, surtout entre les nobles, qui transpirent de perfidie et de sous entendu. On sent qu'ils ont tous quelques cadavres bien au chaud dans un placard. Et que le but du jeu c'est de trouver celui des autres tout en gardant caché les siens.
Ce que je trouve aussi interessant c'est que les personnages qui pourraient, qui devraient être les "méchants" sont en fait les plus honnêtes et les plus humains: les mercenaires qui ont un honneur, l'Arme de chair qui pleure, Lame Trouble qui se fait discret dans ce chapitre. Ce contraste est vraiment intéressant.
De même la découverte de la personnalité réelle du nécromancien et l'intervention à ce moment de la voix off m'ont beaucoup plus. Une question cependant, choisi-t-on sa magie où est elle innée? Parcequ'au fond, nécroman, c'est pas forcément ce que l'Abbé Pierre aurait choisi je pense. Pour ce qui est du duel magique et du coup de la régénération, je suis comme san, bluffé.
Par contre lors de la pérégrination de nos trois sympathiques mercenaires dans le chateau, j'ai l'impression que tu voulais créer une athmosphère assez pesante. Mais j'ai plus compris que tu voulais le faire que ressenti. Peut être qu'une description un peu plus poussée qui permettrait de mieux imaginer le décors, le rendre plus oppressant ,si telle était ton intention, serait efficace.
Il y a aussi un petit endroit où j'ai un peu tiqué au niveau du style:
Je trouve que séparer la phrase en deux ou trois rendrait la lecture plus agréable et la description plus efficace. Sinon, pour la "porte d'a peu pret dix bon...", la répétition des "p" et le "b" saccadent un peu la phrase. Et puis cette partie de la phrase dénotte un peu avec ton style. Style au demeurant que je trouve agréable et plaisant à lire. C'est léger et coulant tout en restant d'un très bon niveau de langue.Ils arrivèrent en fin de matinée à l’entrée principale, une immense porte d’à peu près dix bons mètres de haut, protégée par deux robustes herses de fer, et accessible uniquement par un pont-levis de bois renforcé par des plaques de fer, qui permettait d’enjamber des douves verdâtres à la profondeur inconnue.
Je vois avec plaisir que le barde garde son élocution si particulière et si charmante. Il y a par contre le vers
que je trouve un peu saccadé et difficile à lire. Même si en relisant plusieurs fois on s'y fait, lors de la première lecture j'ai eu du mal à suivre.Ce, jusqu’à en être ivres.
Et maintenant mon impression sur ce chapitre à froid. "Indices", il y en a assurement dans ce chapitre, certains que je n'ai pas vu, et certains que j'ai vu, mais que je ne sais encore où mettre dans ce puzzle 100 000 pièces. J'aime assez aussi ce cheminement parallèle des protagonistes qui ont finalement se rejoindre quelque part (ou pas, qui sait?).
Au final une question me brûle les lèvres: Monthy3, c'est pour bientôt la suite?
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Iliaron
- Hors Ligne
- Messages : 427
Il y a aussi des phrases comme :
J'en redemande!De ne pas m’étendre sur les causes somme toute évidentes de la mort du roi ?
- Non. Plutôt de justement considérer comme évidentes ces causes.
C'est sûr que ce serait négliger le texte que d'oublier le reste.
Et bien, le narrateur refait son retour par deux fois, et ses passages sont toujours aussi réussis, franchement! Tu parviens à t'adresser au lecteur sans vraiment donner de leçon, comme si lui aussi lisait ton texte et comparait la vie des héros à la sienne. J'aime aussi.
En fait, le défaut est cette nappe de brouillard dans lequel évolue ton intrigue, en partie du à l'espacement des différents chapitres. Dommage. Je ne parviens pas à suivre les raisonnements des protagonistes, par exemple avec la couleur de la magie, le fait que àa frappe maintenant les nobles... Je m'y perds un peu.
Par ailleurs, le combat magique m'a semblé étrange, car d'un certain côté le nécromancien meurt (son corps) mais il peut en fabriquer un autre, comme si l'esprit vivait ailleurs, mais alors, où? En ce cas, pourquoi, par exemple, il ne pourrait pas créer un nouveau corps à Thorlof? Et surtout, pourquoi a-t-il eu peur? Les attaques étaient physiques, non mentales, donc il ne pouvait pas vraiment mourir...
Mais je ne te cache pas qu'en même temps, de longues descriptions pour expliquer cela seraient ennuyeuses au possibles... (et oui, je suis compliqué ).
Bref, un texte que j'apprécie de par sa narration, de même que l'intrigue car elle me semble bien ficelé, mais je n'arrive pas à trouver un des côtés pour m'y accrocher et avancer .
Iliaron
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Monthy3
- Hors Ligne
- Messages : 673
___________________________________
@ San
Pour le lecteur, il y en a effectivement un peu partout... Mais là, il s'agit des permiers réels indices obtenus par les personnagesEn tant que titre du chapitre, "Indices" ne m'évoquait pas grand-chose. Bien sûr qu'il y a des indices dans ce genre d'histoire Clin d'oeil Si je ne me trompe, il y en a sans doute un peu partout Moqueur
Très juste"il semblait y avoir deux coupables, indépendants les uns des autres."
plutôt l'un de l'autre, dans ce cas-là.
Un passage un petit peu maladroit. Alors :"Annah foudroya Therk du regard ; décidément, il ne changerait jamais. De l’argent à la clef, et il occultait toute la dimension mystérieuse des propos du barde. Puisque ceci ne l’intéressait pas, elle ne partagerait pas la cupidité du guerrier."
Je ne comprends pas le "puisque ceci ne l'intéressait pas". De quoi parle-t-on, et quel rapport avec la suite de la phrase?...
- ce qui intéresse Therk : l'argent qu'on leur donnerait s'ils résolvaient la mort du roi en bonus
- ce qui n'intéresse pas Therk : le fait qu'Arandir ressente une magie similaire à celle qu'il utilise et qui semble être rarissime.
Conséquence : Annah, écoeurée de la vénalité de Therk, les pousse à rebrousser chemin.
Plus clair ?
Et pourquoi donc ? Parce qu'elle suinte la méchanceté ? Allons, ne te laisse pas avoir par les apparences"Pour la première fois depuis son enfance, ses yeux reprirent une teinte vive, pour mieux laisser couler ses larmes."
Je ne m'attendais vraiment pas à la voir pleurer... cette Arme de chair. Ca fait... biz z arre.
Hmmm... Crois-tu que la voix en italique s'adresse toujours à toi ?"Tu es passé par là, aussi, n’est-ce pas ? Tu te croyais uniquement capable de faire le mal, alors que tu as peut-être sauvé ton monde..."
Ah, non... Pas tout le monde alors, désolée Sourire
_____________________________________
@ Krycek
Considère qu'ils sont tous aussi importants les uns que les autresPas grand chose à dire Monthy sinon que mon attrait pour cette saga grandit à chaque chapitre. Quoiqu'ilen soit préviens à l'avance si un chapitre est IMPORTANT ou vraiment prépondérant, je relirai le tout depuis le début afin de ne rien rater.
La suite au chapitre 5 Mais, comme tu le notes, aucun noble n'a fait mine de réagir ou de profiter de cette mort. Est-ce parce qu'ils ne veulent pas être accusés du meurtre ? Parce qu'ils sont innocents ? Parce que le coupable est mort et ne peut pas en profiter ?Quelques remarques tout au plus :
- Le roi est mort mais il n'y a pas de remplaçant ni même de bazar dans le royaume... la plupart du temps, la mort d'un roi par meurtre précéde un début de guerre civile ou autre important évènement et là non, pas de réaction du peuple ou des nobles.
Quant au peuple, il manque de volonté pour réagir. Un roi ou un autre, après tout, pour eux, c'est la même chose.
D'une part, comme tu le dis, ça permet de se poser un peu, de prendre du recul... mais elle a d'autre part un rôle plus important, qui sera de plus en plus visible. Enfin, pas tellement un rôle... Je ne sais pas vraiment que dire, sinon te proposer de remarquer le balancement qui s'opère dans ce chapitre : comme je l'ai dit à San, crois-tu que la voix s'adresse toujours à toi ? Pense-tu que l'auteur te parle ? Ou est-ce plutôt le narrateur qui s'adresse au personnage entré dans la taverne...- je voulais savoir comment tu choisissais les intervention de la "voix-off", si elles ont une importance particulière ou si ce n'est qu'un moyen de prendre du recul par rapport à l'histoire. Disons que cette voix-off m'intrigue de plus en plus par rapport à la façon dont tu construis son discours.
Je pense que cette voix s'estompera au bout d'un moment, quand son interlocuteur sera bien défini.
Ouf, enfin !Voilà Monthy3, exit les commentaires vis à vis de la mémoire de tes persos sur un chapitre où tu utilise les persos principaux sans trop mélanger.
Parfaitementj'espère que je suis compréhensible dans mes propos Très content
__________________________________________
@ Falc'hun
Première impression à froid: on se croirait dans un roman d'espionnage et en même temps dans un bouquin où un journaliste nous révèle les coulisses du pouvoir. C'est à la fois troublant et plaisiant, en un mot, j'aime (en fait ça fait deux mots).
Je m'applique particulièrement là-dessus, même si ce n'est parfois pas suffisantTout d'abord un grand bravo pour les dialogues, surtout entre les nobles, qui transpirent de perfidie et de sous entendu. On sent qu'ils ont tous quelques cadavres bien au chaud dans un placard. Et que le but du jeu c'est de trouver celui des autres tout en gardant caché les siens.
Attention à ne pas commettre l'erreur inverse, qui serait de considérer ces charmants mercenaires et les 2 assassins comme gentilsCe que je trouve aussi interessant c'est que les personnages qui pourraient, qui devraient être les "méchants" sont en fait les plus honnêtes et les plus humains: les mercenaires qui ont un honneur, l'Arme de chair qui pleure, Lame Trouble qui se fait discret dans ce chapitre. Ce contraste est vraiment intéressant.
J'hésite encore à développer ce point-là, je le ferai sans doute dans quelques chapitres. Je peux te dire en revanche que c'est inné, que c'est la magie qui choisit son utilisateur...De même la découverte de la personnalité réelle du nécromancien et l'intervention à ce moment de la voix off m'ont beaucoup plus. Une question cependant, choisi-t-on sa magie où est elle innée? Parcequ'au fond, nécroman, c'est pas forcément ce que l'Abbé Pierre aurait choisi je pense. Pour ce qui est du duel magique et du coup de la régénération, je suis comme san, bluffé.
Le duel magique était un réel plaisir à écrire
En fait, c'est plus la description que l'atmosphère qui est pesante Tu as raison, l'ensemble est un peu lourd, ça se sent à la lecture, comparé au reste du texte en général moins "j'en fais des tonnes".Par contre lors de la pérégrination de nos trois sympathiques mercenaires dans le chateau, j'ai l'impression que tu voulais créer une athmosphère assez pesante. Mais j'ai plus compris que tu voulais le faire que ressenti. Peut être qu'une description un peu plus poussée qui permettrait de mieux imaginer le décors, le rendre plus oppressant ,si telle était ton intention, serait efficace.
Voilà le genre typique de phrase à rallonge à éviter, effectivement. C'est un peu dans le même ordre d'idée que ta précédente remarque, en fait. Le problème, c'est que j'ai tendance, dans les courte phrases, à user et abuser du verbe "être". Peut-être qu'avec quelques phrases nominales...Je trouve que séparer la phrase en deux ou trois rendrait la lecture plus agréable et la description plus efficace. Sinon, pour la "porte d'a peu pret dix bon...", la répétition des "p" et le "b" saccadent un peu la phrase. Et puis cette partie de la phrase dénotte un peu avec ton style. Style au demeurant que je trouve agréable et plaisant à lire. C'est léger et coulant tout en restant d'un très bon niveau de langue.
Eh bien, pour septembre, ça risque d'être un peu juste (mais sait-on jamais...). Donc, au pire, pour octobreAu final une question me brûle les lèvres: Monthy3, c'est pour bientôt la suite?
_______________________________________
@ Iliaron
Etonnant, comme Falc'hun, je trouve ce passage un peu lourd PDe tout ce texte, je retiens une seule chose; le passage dans le château; descriptions sublime qui aurait pu ravir la deuxième place à krycek! Non, vraiment, c'est ce style-là de narration que j'apprécie, quand, foudroyés par la peur, les descriptions sont réalisées en intégrant cette peut aux mots. Superbe!
Effectivement, c'est un peu dommage... Je ne pense pas que le défaut soit la nappe de brouillard, je pense surtout que c'est l'espacement des chapitre dû aux MAJ, comme tu le dis aussi et comme me l'a déjà fait remarquer Zara. Bah, ça peut au moins me servir d'excuse : "quoi, tu ne comprends pas ? Normal, c'était abordé avant, dans un autre chapitre ! Si si !"En fait, le défaut est cette nappe de brouillard dans lequel évolue ton intrigue, en partie du à l'espacement des différents chapitres. Dommage. Je ne parviens pas à suivre les raisonnements des protagonistes, par exemple avec la couleur de la magie, le fait que àa frappe maintenant les nobles... Je m'y perds un peu.
Hop, quelques petits éclaircissements avant un chapitre plus descriptif : le corps de Kjeld n'est pas mort, il est simplement salement amoché. C'est pourquoi, quand il revient dedans, il perd connaissance. Ensuite, tu as pu note le terme "écartelée" à propos de son âme : en gros, si elle ne rejoignait pas rapidement son corps, le lien qui la retenait à lui était coupé... et le corps mourait, pendant que l'âme se fondait aux rubans de magie environnants.Par ailleurs, le combat magique m'a semblé étrange, car d'un certain côté le nécromancien meurt (son corps) mais il peut en fabriquer un autre, comme si l'esprit vivait ailleurs, mais alors, où? En ce cas, pourquoi, par exemple, il ne pourrait pas créer un nouveau corps à Thorlof? Et surtout, pourquoi a-t-il eu peur? Les attaques étaient physiques, non mentales, donc il ne pouvait pas vraiment mourir...
En gros :
- corps et âme sont reliés par un "fil"
- si le corps meurt, le fil se rompt et l'âme est dispersée (sauf certains cas )
- si l'âme reste trop longtemps en dehors du corps, le fil se brise et même résultat ; à noter que pratiquer la magie affaiblit le lien et donc diminue la durée maximale laissée à l'âme hors du corps
- Thorlof étant mort, son âme était perdue donc lui redonner un corps était inutile.
Est-ce plus clair ? N'hésite pas à demander des précisions !
Bref, un texte que j'apprécie de par sa narration, de même que l'intrigue car elle me semble bien ficelé, mais je n'arrive pas à trouver un des côtés pour m'y accrocher et avancer Embarassé .
Un jour, j'y arriverai
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Falc'hun
- Hors Ligne
- Messages : 402
Je trouve que c'est déjà pas mal du tout.Je m'applique particulièrement là-dessus, même si ce n'est parfois pas suffisant
N'y a t il donc que corruption et mal dans ce monde. Ne reste-t-il aucun espoir?Attention à ne pas commettre l'erreur inverse, qui serait de considérer ces charmants mercenaires et les 2 assassins comme gentils
Mais comment la magie choisit-elle son porteur...?J'hésite encore à développer ce point-là, je le ferai sans doute dans quelques chapitres. Je peux te dire en revanche que c'est inné, que c'est la magie qui choisit son utilisateur...
Tu n'es pas obligé de répondre si c'est important pour l'intrigue, c'était surtout une question rhétorique.
Je trouve pas que la description soit lourde, au contraire, je crois qu'un peu plus développée elle gagnerait en atmosphère pesante. Quelques détails du genre: "les statues les écrasaient de leur immensitée" ,"les monstres maléfiques représentés dans les teintures" ou "les diablotins sculptés dans les bas reliefs semblaient les épier à chaque instant" pourraient renforcer l'atmosphère.En fait, c'est plus la description que l'atmosphère qui est pesante Tu as raison, l'ensemble est un peu lourd, ça se sent à la lecture, comparé au reste du texte en général moins "j'en fais des tonnes".
( Amosphère! Atmosphère! Est ce que j'ai une gueule d'atmosphère?)
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Zarathoustra
- Hors Ligne
- Messages : 2081
En fait, on a l'impression que les choses commencent vraiment, que tout ce qui précéède avait pour but d'arriver à ça. Et c'est effectivement bien agréable à suivre.. et curieusement, je trouve du coup que les précédents chapitres ont des passages bien laborieux(mais je te l'avais déjà signalé). A près des chapitres de présentation, on entre donc dans le vif du sujet: certains réapparaissent enfin, on cerne un peu mieux lqui est qui (même si j'ai du mal avec certains personnages secondaires).
Le gros point fort me parait être cette intrigue qui se met enfin en place. On sent qu'elle est complexe, comme on en a peu eu ici. Elle joue sur plusieurs niveaux et exploiten de manière très intéressante la magie (je dois dire que j'ai rarement lu des trucs auquel j(adhérais vraiment jusqu'à présent mais là, elle est vraimebnt intégré dans l'histoire, on a même l'impression qu'elle est au coeur sans être la solution miracle des situations. Donc un grand bravo à toi (même si je reste sur mes gardes ).
Concernant le style, je retrouve certaine lourdeurs que j'ai remarqué dans les autres livraisons, notamment dans le premier paragraphe, un abus biz z arre du terme "cela", à l'effet très malheureux, je trouve).
exemple:
-> surtout qu'on peut en trouver avant et après.Bien sûr, Kjeld n’était pas dupe, mais cela lui importait peu ; au contraire, cela lui permettait de se distraire en cherchant à mettre mal à l’aise Mederick. Cela allait être le cas aujourd’hui.
Par contre, j'accroche vraiment pas avec les vers du barde. C'est un peu lourd à la force, voire ridicule dans bien des cas. Même si on sent que c'est pas serieux et que ce la ta sert à faire un gag/clin d'oeil.
Donc on a affaire à une nouvelle histoire parce que nous sommes dans une immense enquête avec plusieurs acteurs qui livrent chacun une partie du secret. C'est vraiment passionnant. Autant j'étais réservé sur le jeu de pistes.indices du début (et le suis toujours parce que je ne suis pas certains que ce soit si nécessaire car il n'est pas nécessaire de tout donner des éléments que le lecteur ne peut toutefois pas comprendre. Du moins pas aussi systématique comme tu l'as fait), autant là, j'apprécie particulièrement la manière dont tu donnes des pistes, certaines bonnes, certaines sans doute fausse, qui créée un tout très réjouissant. Notamment, ta façon de faire raisonner tes perso sur l'interprétations des faits. Parfois, j'ai même eu l'impression que tu nous donnais tes propres réflexions sur ta propre intrigues, avec notamment les pistes que tu n'as pas voulu suivre.
Une petite question: Comment écris-tu? Avec un plan, et toute l'intrigue de préconstruite? Ou alors avec despistes que tu ouvres en improvisant et qui te donnent des solutions inesperées?
Mais , en tout cas, un bon chapitre!
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Monthy3
- Hors Ligne
- Messages : 673
@ Falc'hun
Qui sait ?N'y a t il donc que corruption et mal dans ce monde. Ne reste-t-il aucun espoir?
C'est un "choix aléatoire" , mais cela sera développé ultérieurementMais comment la magie choisit-elle son porteur...?
Tu n'es pas obligé de répondre si c'est important pour l'intrigue, c'était surtout une question rhétorique.
_________________________________________________
@ Zara
Merci pour le commentaire !
Lesquels, par exemple ?A près des chapitres de présentation, on entre donc dans le vif du sujet: certains réapparaissent enfin, on cerne un peu mieux lqui est qui (même si j'ai du mal avec certains personnages secondaires).
C'est à la fois mon amibtion et ma crainte, celle de ne pas être à la hauteur... Mais bon, il faut bien se mouiller pour voir si ça marche Ah, et pour être au coeur, la magie l'est sans doute encore plus que tu ne le crois...Le gros point fort me parait être cette intrigue qui se met enfin en place. On sent qu'elle est complexe, comme on en a peu eu ici. Elle joue sur plusieurs niveaux et exploiten de manière très intéressante la magie (je dois dire que j'ai rarement lu des trucs auquel j(adhérais vraiment jusqu'à présent mais là, elle est vraimebnt intégré dans l'histoire, on a même l'impression qu'elle est au coeur sans être la solution miracle des situations. Donc un grand bravo à toi
Je n'en doute pas !(même si je reste sur mes gardes Clin d'oeil ).
Effectivement... Je n'y avais pas fait attention, merci de le relever.Concernant le style, je retrouve certaine lourdeurs que j'ai remarqué dans les autres livraisons, notamment dans le premier paragraphe, un abus biz z arre du terme "cela", à l'effet très malheureux, je trouve).
exemple:
Citation:
Bien sûr, Kjeld n’était pas dupe, mais cela lui importait peu ; au contraire, cela lui permettait de se distraire en cherchant à mettre mal à l’aise Mederick. Cela allait être le cas aujourd’hui.
-> surtout qu'on peut en trouver avant et après.
Je trouve que ça apporte un peu de fraîcheur à l'ensemble. Après, bon, on aime ou on n'aime pas... C'est encore une sorte d'"essai" (et puis, ce n'est franchement pas ce qu'il y a de plus difficile à modifier a posteriori)Par contre, j'accroche vraiment pas avec les vers du barde. C'est un peu lourd à la force, voire ridicule dans bien des cas. Même si on sent que c'est pas serieux et que ce la ta sert à faire un gag/clin d'oeil.
Ouf, me voilà déjà rassuré ! Le récit commence en effet à prendre forme, pour l'instant un peu plus (mais à peine) centré sur les mercenaires... Le suivant devrait confirmer cette voie (j'en suis à la fin).Donc on a affaire à une nouvelle histoire parce que nous sommes dans une immense enquête avec plusieurs acteurs qui livrent chacun une partie du secret. C'est vraiment passionnant.
Si c'était la deuxième réponse, je vois assez mal comment je parviendrais à réunir à la fin cet enchevêtrement et éparpillement de pistes Non, pour une fois, j'ai vraiment un plan, certes très sommaire, et une intrigue qui a (en théorie) une conclusion. Quand je dis "un plan", c'est que j'ai noté les événements primordiaux, comme par exemple la mort de chaque personnage (cette chaîne de morts, d'ailleurs, est très efficace pour conserver le fil et la cohérence du récit) ainsi que les grosses découvertes. Je prévois aussi, par exemple, des passages à la première personne (dans longtemps, ceux-là ).Une petite question: Comment écris-tu? Avec un plan, et toute l'intrigue de préconstruite? Ou alors avec despistes que tu ouvres en improvisant et qui te donnent des solutions inesperées?
Au final, ça ne fait quand même pas grand-chose (j'introduis de nouveaux personnages selon l'inspiration, quand il m'en faut), mais c'est suffisant pour me donner une certaine structure
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Imperator
- Hors Ligne
- Messages : 751
Ceci dit, je ne sais pas trop où aller. J'ai un énorme mal à pénétrer le texte, à me sentir concerné. Au niveau des personnages, par exemple, je ne reconnais plus personne, et je suis particulièrement dérouté par:
Cool, c'est un noble sans importance. J'ai beau savoir qu'il n'en est rien, du moins à ce qu'il semble, j'ai envie de prendre ça au mot.- Ah, lui ? Bah, ce n’était qu’un noble sans importance. Mais bon, si vous y tenez... Allez-y. »
De même pour l'assassin que je considérais jusqu'à présent comme un homme:
Les sonorités sont trop féminines et l'arme trop féminin et bref, tout me laisse désormais à penser qu'il s'agit d'une femme. On s'en fiche un peu, me diras-tu, mais j'en suis à me poser ce genre de question (et je te soupçonne d'ailleurs d'avoir amené cette sous-problématique pour donner du mystère à ce personnage).L’Arme de chair pénétra une nouvelle fois dans l’échoppe de Soran, alors qu’une nuit sans lune régnait dehors. Elle aurait dû ne rien voir, mais sa vie
Alors qui, quoi? Mon seul repère reste le groupe d'aventuriers qui deviennent du coup mes vrais héros à moi, ceux à qui je peux m'identifier parce qu'ils ont l'air au moins aussi largués que moi.
J'avoue que j'ai plus tendance qu'à le croire... J'en suis à me demander pourquoi tous ces types réagissent comme cela. J'ai l'impression, comme Mederick sans doute, d'être face à un groupe d'abrutis qui s'en fichent ou qui sont complices.Mais s’il y avait quelqu’un de fou dans cette salle, ce soir-là, c’était bien le roi, pas l’assassin.
Enfin bref, autant tout résumer: je nage, je surnage et souvent me noie.
***
Ceci étant, les autres ont déjà relevés plusieurs bons points, entre l'ambiance et le style. Reste à mes yeux la question de l'assassin, "l'arme de chair" qui commence doucement à me faire tourner en bourrique (j'avoue que je commence à sérieusement en vouloir à ce texte de se vouloir trop énogmatique sur cet assassin qui, je le rappelle, est un ultra-rambo évolué à la caféïne.).
En vérité, je pense être légèrement aveuglé par mon animosité avec ce personnage (je ne lui en veux même pas pour son caractère ou ses actions, je le trouve juste mal conçu, horripilant par son absurdité, presque ridicule dans son mystère, plat au niveau des sentiments et, à côté de mon groupe d'aventuriers, carrément inintéressant.
C'est là mon sentiment, purement subjectif et en aucun cas un fait, rappelons-le, mais je ne peux que le dire, puisque c'est malheureusement ce que je pense.
Je viens de me rendre compte que je n'avais même pas noté cette tentative de "débourrinisation".Elle aurait dû ne rien voir, mais sa vie d’assassin lui avait permis de développer une sorte de nyctalopie, encore imparfaite. Cela suffisait à se repérer ou à trouver les éléments pas trop petits, tels que les dagues ou les parchemins.
Bon, puisque c'est tout ce qui m'intéresse et ce qui m'obnubile avec ce texte, faisons l'inventaire de ce que je reprochais à l'arme de chair et ce que je lui reproche au travers de ce passage:
je lui reprochais:
- son bourrinisme
- son manque d'humanité (dans le sens => capable de penser et ressentir)
et à présent, dans ce passage:
- son soudain changement de sexe qui me fait désespérer de jamais le comprendre
- son nom... l'arme de chair, répété dix fois, ça en devient ridicule à mes yeux. C'est une façon, du moins le vois-je ainsi, de me dire qu'il s'agit de quelque chose de précis (cf: une arme de chair) mais que moi, pauvre lecteur, je ne le sais pas et que le narrateur si. Du coup, je dois me farcir cet ******* de narrateur qui se la pète devant moi en me faisant bien remarquer qu'il en sait plus que moi et refuse de me révéler quoi que ce soit. Bref, j'enrage. (au passage, narrateur n'est pas égal à auteur, et le lecteur que je suis réagit en tant que lecteur, en tant que personne je suis beaucoup plus réfléchis et tolérant que cela . C'est juste que je lis pour m'amuser, alors lorsque quelque chose me vexe, me frustre ou autre, je deviens très irascible).
Arme de chair:
- c'est une arme, or une arme est un outil, souvent manié par quelqu'un
- de chair: fait penser au golem, comme construit en chair, me fait penser que le fait qu'il soit en chair n'aille pas de soit, donc qu'il soit d'origine (je n'ai pas le mot exact sous la langue) "manufacturée".
- l'ensemble fait penser à une sorte de phrase ultime stlye "ultimate fighter" ou "project zero", enfin bref, résultat de laboratoire.
Alors autant dire que je ne serais pas fâché d'apprendre enfin que monsieur est né dans une éprouvette ou le ventre de sa mère, qu'il est manipulé ou s'est échappé, qu'il est une pastèque mutante ou que sais-je, mais bon dieu qu'on avance un peu avec lui ou je deviens fou...
(ps: même si j'écris littéralement ce qui me passe par l'esprit , ne le prend pas trop durement, j'ai une très large tendance à exagérer les choses et à caricaturer...)
***
Les réflexion du narrateur à présent:
Bof, va bien. Au fond, je trouvais et trouve l'intervention plutôt pertinente, même si je n'accroche pas à fond, c'est une bonne transition.Ah, l’amitié ! Y a-t-il quelque chose de plus précieux dans ce monde ? Pour l’instant, il semble que non, tant cette dernière resplendit dans les cœurs en proie aux ténèbres. Admire leur complicité, leur assurance, leur joie : peux-tu en dire autant ? Non, pas vraiment, n’est-ce pas ? Mais quelle beauté ! Qu’elle semble déplacée dans ce monde où ne semble régner que la laideur ! Si déplacée que ce dernier ne peut la tolérer...
Mais regarde ! Ils ont enfin trouvé l’endroit qu’ils cherchaient ! Est-ce par cette nouvelle chaleur qui animait leur cœur ? Qui sait, ce château est tellement étrange...
À vrai dire, je ne l'ai jamais pensé une seule seconde...Eh quoi ? Pensais-tu que ce magicien était un sage ?
À nouveau, je continue dans ma série de coups de gueule (je commence de plus en plus à penser que tu fais les frais de ma colère contre le bouquin qu'on lit actuellement pour l'école) pour dire que là, le narrateur se fout littéralement de ma gueule et me prend pour un gamin...Avant de poursuivre, débarrasse toi de ta naïveté : chacun poursuit un but, jamais identique.
Dans mon cas, contemplation ne convient vraiment pas...avec plus ou moins de succès, comme tu le découvriras tôt ou tard en poursuivant ta contemplation...
Bref, autant je trouve la première intervention relativement pertinente, la seconde ne fait qu'enfoncer le clou dans mon crâne et me déconnecte totalement.
***
Concluons... ais-je apprécié? Oui, par moment, notamment en suivant l'équipe d'aventuriers qui m'amuse beaucoup, qui a un côté un peu "folklorique", un peu drôle et un peu sérieux à la fois, bref, qui semble réserver de jolies surprises.
Ais-je détesté? Malgré mon commentaire, je dirais que le seul passage que je n'aie réellement pas apprécié est celui de l'arme de chair, à cause de ma relation avec ce personnage. Et encore, c'est beaucoup dire. Au fond, ça m'énerve donc ça me pousse à lire, mais si j'avais eu le bouquin entre les mains, j'aurais d'abord prononcé une bonne série de jurons histoire d'exprimer mon mécontentement contre le narrateur et le bouquin, puis aurais repris ma lecture.
Reste que j'atteins doucement un seuil limite de tolérance avec le personnage de l'assassin qui a intérêt à se dévoiler rapidement à moi ou à laisser place nette à l'autre équipe, parce qu'il m'est aussi passé par l'esprit l'idée d'immoler simplement le livre...
Maintenant, objectivement je ne peux rien dire. Il me faudrait du temps pour comprendre ma réaction et je ne suis pas dans un période où ça m'est aisément possible, d'autant plus qu'on approche de la limite. Mon commentaire va souvent plus loin que ma pensée elle-même, mais dans l'ensemble, je reproche au texte:
- de ne pas donner d'indices suffisant sur l'arme de chair
- de laisser la narrateur vouloir diriger nos sentiments, ce qui est, en ce qui me concerne, une atteinte à ma liberté de penser et ne peux que me vexer et me mettre en froid avec le narrateur. (et du même coup diminuer le respect que j'aurais pour lui et donc l'intérêt pour son histoire)
- c'est un peu tout... le reste est plutôt chouette.
À noter le combat entre magiciens qui était agréable. Au final, on comprend plutôt bien et ça donne un peu d'action.
Impe, qui préfère s'arrêter là pour ne pas s'enfoncer plus...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Monthy3
- Hors Ligne
- Messages : 673
Ce qui est étrange, à la longue, c'est que j'obtiens à chaque nouveau chapitre des avis opposés. D'un côté, Zara me dit qu'il commence enfin à s'immerger alors qu'il avait lourdement critiqué le chapitre précédent, de l'autre j'avais eu un avis plutôt positif de ta part sur le chaître 3, et là j'ai un aveu de perte de repères...J'ai un énorme mal à pénétrer le texte, à me sentir concerné.
Je ne sais pas trop qu'en penser, ni quoi faire pour que ça change Bref, continuons.
Et pourquoi en as-tu envie ? Pare que le contexte est assez trouble et que tu n'es sûr de rien ? Si c'est ça, c'est un bon point... D'autant plus que tu sens bien que la réaction des gardes est exagérée (je parle aussi d'angoisse, si je me souviens bien) ou feinte. Tu sais qu'il n'en est rien, dis-tu, et tu as bien raison !je suis particulièrement dérouté par:
Citation:
- Ah, lui ? Bah, ce n’était qu’un noble sans importance. Mais bon, si vous y tenez... Allez-y. »
Cool, c'est un noble sans importance. J'ai beau savoir qu'il n'en est rien, du moins à ce qu'il semble, j'ai envie de prendre ça au mot.
Je te trouve quand même particulièrement attentif lors de la lecture... Oui, tu as inventé l'ambiguité, c'est bien une femme. Et on ne s'en fiche pas tant que çaDe même pour l'assassin que je considérais jusqu'à présent comme un homme:
Citation:
L’Arme de chair pénétra une nouvelle fois dans l’échoppe de Soran, alors qu’une nuit sans lune régnait dehors. Elle aurait dû ne rien voir, mais sa vie
Les sonorités sont trop féminines et l'arme trop féminin et bref, tout me laisse désormais à penser qu'il s'agit d'une femme. On s'en fiche un peu, me diras-tu, mais j'en suis à me poser ce genre de question (et je te soupçonne d'ailleurs d'avoir amené cette sous-problématique pour donner du mystère à ce personnage).
Alors qui, quoi? Mon seul repère reste le groupe d'aventuriers qui deviennent du coup mes vrais héros à moi, ceux à qui je peux m'identifier parce qu'ils ont l'air au moins aussi largués que moi.
C'est bien normal, de te demander ça ! C'est mon but, de te faire te poser des questions. Et d'apporter ensuite les réponses, mais ça, ce n'est pas encore très visible Pense aussi au fait que le retour de l'Invocation les trouble bien plus que cet "assassinat".J'avoue que j'ai plus tendance qu'à le croire... J'en suis à me demander pourquoi tous ces types réagissent comme cela. J'ai l'impression, comme Mederick sans doute, d'être face à un groupe d'abrutis qui s'en fichent ou qui sont complices.
Avec tes propos, je ne suis pas convaincuEnfin bref, autant tout résumer: je nage, je surnage et souvent me noie.
Passons à l'Arme de chair, pour laquelle tu développes une animosité que je ne m'explique pas
Rien que ça !je le trouve juste mal conçu, horripilant par son absurdité, presque ridicule dans son mystère, plat au niveau des sentiments et, à côté de mon groupe d'aventuriers, carrément inintéressant.
Peut-on vraiment parler de tentative de débourrinisation ? Je vais encore sembler être de mauvaise foi, mais il n'est pas si bourrin que ça. Qu'a-t-il tué ? Un marchand et trois voleurs...Je viens de me rendre compte que je n'avais même pas noté cette tentative de "débourrinisation".
Depuis le début, j'emploie les mêmes sonorités. Et si tu ne t'en rends compte que maintenant, c'est pour avancer l'idée que c'est une femme... à raison ! Au contraire, je crois que tu comprends parfaitement cet assassinet à présent, dans ce passage:
- son soudain changement de sexe qui me fait désespérer de jamais le comprendre
Bah, euh, en fait, c'est juste un pseudonyme Comme "Lametrouble", il signifie quelque chose, mais quelque chose de moindre importance. Si je l'ai appelée comme cela, c'est parce qu'elle est couverte d'armes (tu as vu contre le marchand, elle s'est servie de pas moins de 3 armes) et donc que la mort peut provenir de n'importe quelle partie de son corps...- son nom... l'arme de chair, répété dix fois, ça en devient ridicule à mes yeux. C'est une façon, du moins le vois-je ainsi, de me dire qu'il s'agit de quelque chose de précis (cf: une arme de chair) mais que moi, pauvre lecteur, je ne le sais pas et que le narrateur si. Du coup, je dois me farcir cet ******* de narrateur qui se la pète devant moi en me faisant bien remarquer qu'il en sait plus que moi et refuse de me révéler quoi que ce soit. Bref, j'enrage.
Oui, de façon directe ou indirecte, d'ailleurs...- c'est une arme, or une arme est un outil, souvent manié par quelqu'un
En général, les armes sont d'acier. Pour rendre "honneur" à son style de combat très particulier (enfin, son style d'armement, surtout), on considère que ses armes sont "de chair". Je m'exprime mal, mais tu as compris le principe- de chair: fait penser au golem, comme construit en chair, me fait penser que le fait qu'il soit en chair n'aille pas de soit, donc qu'il soit d'origine (je n'ai pas le mot exact sous la langue) "manufacturée".
Euh, là, comment te dire... Non- l'ensemble fait penser à une sorte de phrase ultime stlye "ultimate fighter" ou "project zero", enfin bref, résultat de laboratoire.
Mais pourquoi tant d'acharnement sur ce pauvre petit personnage sensible ? Tu en as plein d'autres sur qui défouler ta rageAlors autant dire que je ne serais pas fâché d'apprendre enfin que monsieur est né dans une éprouvette ou le ventre de sa mère, qu'il est manipulé ou s'est échappé, qu'il est une pastèque mutante ou que sais-je, mais bon dieu qu'on avance un peu avec lui ou je deviens fou...
Je dois t'avouer que j'ai surtout ri en lisant ce passage, ta critique est tellement bien écrite(ps: même si j'écris littéralement ce qui me passe par l'esprit Embarassé , ne le prend pas trop durement, j'ai une très large tendance à exagérer les choses et à caricaturer...)
Certains, si (cf San)Citation:
Eh quoi ? Pensais-tu que ce magicien était un sage ?
À vrai dire, je ne l'ai jamais pensé une seule seconde...
Le narrateur ne s'adresse plus forcément à toi...À nouveau, je continue dans ma série de coups de gueule (je commence de plus en plus à penser que tu fais les frais de ma colère contre le bouquin qu'on lit actuellement pour l'école) pour dire que là, le narrateur se fout littéralement de ma gueule et me prend pour un gamin...
Mais qui te dit que, dans le cas du voyageur, il ne s'agit pas d'une contemplation ?Citation:
avec plus ou moins de succès, comme tu le découvriras tôt ou tard en poursuivant ta contemplation...
Dans mon cas, contemplation ne convient vraiment pas...
Si ça peut te rassurer, il n'apparaît pas dans le chapitre suivant. Ne détruis pas encore ton pc, ça va allerReste que j'atteins doucement un seuil limite de tolérance avec le personnage de l'assassin qui a intérêt à se dévoiler rapidement à moi ou à laisser place nette à l'autre équipe, parce qu'il m'est aussi passé par l'esprit l'idée d'immoler simplement le livre...
Attention, si le narrateur pouvait aiser jouer le rôle de l'auteur et le voyageur celui du lecteur, un glissement s'opère dans ce chapitre. N'oublie pas que je n'ai jamais affirmé la correspondance auteur-narrateur et voyageur-lecteur. Il faut aussi que tu prennes cela en ligne de compte- de laisser la narrateur vouloir diriger nos sentiments, ce qui est, en ce qui me concerne, une atteinte à ma liberté de penser et ne peux que me vexer et me mettre en froid avec le narrateur. (et du même coup diminuer le respect que j'aurais pour lui et donc l'intérêt pour son histoire)
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Imperator
- Hors Ligne
- Messages : 751
Faut avouer, en effet, qu'on est pas souvent très clairs...Ce qui est étrange, à la longue, c'est que j'obtiens à chaque nouveau chapitre des avis opposés. D'un côté, Zara me dit qu'il commence enfin à s'immerger alors qu'il avait lourdement critiqué le chapitre précédent, de l'autre j'avais eu un avis plutôt positif de ta part sur le chaître 3, et là j'ai un aveu de perte de repères...
Je ne sais pas trop qu'en penser, ni quoi faire pour que ça change Bref, continuons.
Pour dire la vérité, j'en avais envie parce que je cherchais à organiser des repères, à savoir qui était qui, le rôle de chacun, etc... du coup, c'était tellement plus simple pour moi de me dire que celui-là, c'était un noble sans importance. (d'ailleurs j'en étais venu à faire l'amalgame avec tous les nobles qui n'étaient pas le roi, ça me facilitait tellement la tâche).Et pourquoi en as-tu envie ? Pare que le contexte est assez trouble et que tu n'es sûr de rien ?
Oui, tu as inventé l'ambiguité, c'est bien une femme. Et on ne s'en fiche pas tant que ça
C'est tiré du premier chapitre de l'ennemi intérieur... Donc en fait, l'assassin et l'arme de chair ne sont pas la même personne? Décidément, je suis vraiment largué . (je crois que le mieux que j'aie à faire, lorsque j'aurais le temps, c'est de tout relire à tête reposée).Dans une ruelle similaire à tant d’autres ruelles des quartiers pauvres, c’est-à-dire obscure, humide, boueuse, puante - et tellement triste - deux hommes faisaient face à un troisième.
À noter:
Bref, aucun doute que l'assassin, lui, est un homme.c’était lui. Ainsi, une dague effilée et parfaitement aiguisée se réchauffait dans un fourreau noir, fourreau qui frottait contre le long manteau de l’assassin. La seule autre chose qui frappait l’observateur au premier aperçu de l’homme était son pendentif : une pièce de cuivre, attachée par une petite chaîne de fer, qui reposait sur sa poitrine et s’agitait au moindre mouvement, émettant alors un léger grincement. C’est cette silhouette, un visage sombre engoncé dans des vêtements plus sombres encore, qui était en train de parler.
“Gardez votre salive, je n’ai pas besoin de raison pour tuer. C’est mon métier.
C'était le roi quand même . Et je dois dire qu'il me semble évident qu'accuser de prime abord et aveuglément l'assassin, même si ça pourrait très bien être lui, ne sert à rien. Ils auraient meilleur temps de lancer les recherches à son sujet et de continuer sur d'autres pistes de l'autre... M'enfin... (de toute manière, c'est très secondaire, c'était juste un rien de rancoeur contre ce roi qui reste seul avec un assassin...)C'est bien normal, de te demander ça ! C'est mon but, de te faire te poser des questions. Et d'apporter ensuite les réponses, mais ça, ce n'est pas encore très visible Pense aussi au fait que le retour de l'Invocation les trouble bien plus que cet "assassinat".
En fait, c'est un des passages de ma critique où la parole a dépassé la pensée... je me suis laissé emporter... Mais ça reste un ordre d'idée.Rien que ça !
Certaines personnes peuvent tuer trente deux personnes et être considérées comme faibles, d'autres trois et être considérées comme des bourrins. La différence est dans la manière de tuer et souvent la raison. Ici, le problème, c'est la manière...Peut-on vraiment parler de tentative de débourrinisation ? Je vais encore sembler être de mauvaise foi, mais il n'est pas si bourrin que ça. Qu'a-t-il tué ? Un marchand et trois voleurs...
Dès le départ, on sait que les autres n'ont aucune chance. Ils ne perdent pas parce qu'ils ont fait une erreur, parce qu'ils ont paniqué, parce qu'ils sont tombés dans un piège ou qu'ils manquent d'entraînement... Non, ils perdent parce qu'ils ont en face un truc ûber bourrin.
À côté de ça, on a des persos qui évitent autant que possible le combat, font attention, utilisent la ruse, etc... typiquement, je m'attends du groupe d'aventuriers à ce que chacun use de ses talents en équipe pour remporter la victoire, encore que le guerrier puisse sans doute en remontrer à plus d'un, mais lui aussi devra fuir devant un trop grand nombre.
L'arme de chair, elle, elle semble tout simplement invulnérable, à part...
Ah... Ben... d'accord. Mais j'avoue avoir du mal à imaginer quelqu'un dire: "Salut, on m'appelle l'arme de chair".Bah, euh, en fait, c'est juste un pseudonyme Comme "Lametrouble", il signifie quelque chose, mais quelque chose de moindre importance. Si je l'ai appelée comme cela, c'est parce qu'elle est couverte d'armes (tu as vu contre le marchand, elle s'est servie de pas moins de 3 armes) et donc que la mort peut provenir de n'importe quelle partie de son corps...
Habituellement, les pseudos sont des raccourcis, tout comme lametrouble est une compression de deux mots et qui n'ont pas réellement de sens direct, contrairement à l'arme de chair. M'enfin, c'est très subjectif....
Je comprends, mais je ne sais pas si le lecteur comprendra bien...Je m'exprime mal, mais tu as compris le principe
Disons que c'est l'impression que ça me donnait.Euh, là, comment te dire... Non
Personnellement, je suis navré de l'avoir écrite, car je la trouve trop virulente (et oui, pour moi c'est déjà bien trop virulent), impulsive et trop peu objective. En deux mots, je ne la trouve pas très constructive.Je dois t'avouer que j'ai surtout ri en lisant ce passage, ta critique est tellement bien écrite
Mais alors à qui? Comment pourrais-je comprendre qu'il s'adresse à quelqu'un d'autre? Pour cela?:Le narrateur ne s'adresse plus forcément à toi...
Pourtant il s'agit là d'une figure de style descriptive généralement admise comme telle, difficile de s'imaginer que le voyageur, ce n'est pas moi...Vois-tu cette ville, voyageur ? On l’appelle la Cité des Seigneurs, ou encore la Cité des Merveilles. Ah, quelles terribles merveilles cet endroit nous fait admirer ! Mais tu as l’air estomaqué de découvrir ce monde, un monde qui n’est pas le tien ; rassure-toi, très vite il te sera familier ; laisse-moi te renseigner pour l’instant.
Ben en vérité, j'aimerais bien en apprendre plus sur lui/elle . Donc si je suis rassuré dans un sens, je le regrette presque de l'autre .Si ça peut te rassurer, il n'apparaît pas dans le chapitre suivant. Ne détruis pas encore ton pc, ça va aller
N'oublie pas que je n'ai jamais affirmé la correspondance auteur-narrateur et voyageur-lecteur. Il faut aussi que tu prennes cela en ligne de compte
Ce genre de phrase me fait réellement penser qu'on s'adresse à moi. Il y a un dialogue fait par le narrateur, je lis "t'", donc un "tu" et comme je lis j'ai l'impression d'entre quelqu'un dans ma tête dire "tu", donc s'adresser à moi...Je t’invite désormais à t’intéresser au reste de la ville.
Là c'est moi qui m'explique mal .
Impe.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Monthy3
- Hors Ligne
- Messages : 673
Non, ce sont bien deux personnages très différentsDonc en fait, l'assassin et l'arme de chair ne sont pas la même personne? Décidément, je suis vraiment largué Kirby malin
Ce n'est pas totalement faux, après tout... C'est vrai que j'ai un peu laissé de côté la partie "réactions suite à la mort" mais bon, deux jours plus tard, son testament apprendra à tout le monde le nom de l'héritier (> chapitre suivant).C'était le roi quand même Kirby malin. Et je dois dire qu'il me semble évident qu'accuser de prime abord et aveuglément l'assassin, même si ça pourrait très bien être lui, ne sert à rien. Ils auraient meilleur temps de lancer les recherches à son sujet et de continuer sur d'autres pistes de l'autre... M'enfin...
Là-aussi, je dois avouer que tu es dans le vrai. Ceci dit, tu ne verras pas d'autres massacres avant un certain temps, je pense... Considère juste qu'il s'agit d'une "démonstration". Mais ce personnage restera effectivement au-dessus de presque tous les autres...Certaines personnes peuvent tuer trente deux personnes et être considérées comme faibles, d'autres trois et être considérées comme des bourrins. La différence est dans la manière de tuer et souvent la raison. Ici, le problème, c'est la manière...
Tu es dans le vrai (décidément !), d'autant plus qu'un fléau d'armes n'est pas forcément l'arme la plus pratique pour faire face à plusieurs adversairestypiquement, je m'attends du groupe d'aventuriers à ce que chacun use de ses talents en équipe pour remporter la victoire, encore que le guerrier puisse sans doute en remontrer à plus d'un, mais lui aussi devra fuir devant un trop grand nombre.
A part...L'arme de chair, elle, elle semble tout simplement invulnérable, à part...
D'une part, apparemment, on ne connaît pas son nom donc, pour le raccourcir, c'est pas trop ça D'autre part, elle justifiera aussi son nom de la façon dont tu le penses... Après tout, un assassin est toujours le bras armé d'un sinistre individu !Habituellement, les pseudos sont des raccourcis, tout comme lametrouble est une compression de deux mots et qui n'ont pas réellement de sens direct, contrairement à l'arme de chair. M'enfin, c'est très subjectif....
Si ça peut te rassurer, j'ai déjà vu bien plus démoralisant et bien moins constructif !Personnellement, je suis navré de l'avoir écrite, car je la trouve trop virulente (et oui, pour moi c'est déjà bien trop virulent), impulsive et trop peu objective. En deux mots, je ne la trouve pas très constructive.
Eh bien justement, pourquoi serais-tu le voyageur ? Est-ce que tu portes une épée à deux mains ? La véritable question est : "Pourquoi s'adresserait-il forcément à toi ?" Non ?Pourtant il s'agit là d'une figure de style descriptive généralement admise comme telle, difficile de s'imaginer que le voyageur, ce n'est pas moi...
Paradoxe, quand tu nous tiensBen en vérité, j'aimerais bien en apprendre plus sur lui/elle Kirby malin. Donc si je suis rassuré dans un sens, je le regrette presque de l'autre Kirby malin.
Et c'est moi qui comprends ! Mais je n'ai pas grand-chose à rajouter...Ce genre de phrase me fait réellement penser qu'on s'adresse à moi. Il y a un dialogue fait par le narrateur, je lis "t'", donc un "tu" et comme je lis j'ai l'impression d'entre quelqu'un dans ma tête dire "tu", donc s'adresser à moi...
Là c'est moi qui m'explique mal Moqueur.
N'hésite pas à poser des questions !
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.