file L'Histoire du Beau Doux Chevalier - San [septembre 2006]

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il y a 18 ans 2 mois #10492 par Imperator
Oh le (très) joli texte que nous avons là.
Avant tout, je dois dire que je le juge extrêmement favorablement, car:
- le style est réellement maîtrisé (du moins il me semble)
- l'histoire, bien que simple, est efficace
- qu'du bon quoi...

Je n'ai pas vu de "grosse" erreur durant ma lecture, rien qui puisse réellement me choquer (la morale légère, mais ce n'est pas une faute d'écriture, c'est un plus), bref... Ma critique sera donc plus du décorticage.

Notamment, je me demande si tout cela a un sens autre que le pur divertissement.

***

Sens du texte.
Résumons rapidement le texte:
- introduction: un beau chevalier se fait toutes les dames de la cour, on cherche à le faire partir (on reviendra sur son rapport avec les autres)
- développement: (la route fut bien longue à plus réputée de la région) le beau chevalier se fait toutes les filles du pays, combat comme un dieu et trouve sa future femme
- conclusion: la prophétie s'accomplit et il a sa femme.

Bref, on a le conte de fée classique d'une part, et toute cette histoire de sexe d'une autre. Sachant que c'est un domaine sur lequel je suis hyper pudique, je me ferais un plaisir de l'explorer 8) .
Nous allons devoir voir:
- évolution du personnage principal
- critique positive/négative de ces pratiques
- rencontre avec la reine
- serment fait au roi
- relations avec les autres
et avant tout:
- sens moral du conte.

Une piste d'ailleurs:

Et, alors que le maléfice de l’anneau s’était dissipé, un nouveau charme fut tissé, le plus puissant que tous, le plus doux et désirable des enchantements, entre le Beau Doux Chevalier et la compagne de son coeur.

On compare l'amour à un pouvoir magique, ce qui est relativement banal, mais à voir...

***

Commençons par le commencement: j'ai la sensation qu'il n'y a pas de moral. raison ou tort, c'est ce que je dois découvrir, mais j'ai cette sensation. À première vue, on a là le personnage "fantasmé" avec sa caractéristique ma foi fort amusante de faire tomber toutes les damoiselles et tout ce qui en découle. Bref, une simple caractéristique sans piliers souterrains. (ça donne de la couleur au texte quoi).
Je suis poussé dans cette optique par le contraste saisissant dans la relation du héros avec les autres protagonistes.

À l'encontre, l'épisode avec la reine me semble être la clé pouvant mener, éventuellement, à prouver au contraire que tout ceci est réfléchi.

Je sens que ça peut être passionant.

***

Évolution du personnage principal:
Le héros commence par être un bellâtre (édit: vous remarquerez que je suis jaloux d'un personnage qui n'existe pas, c'est un comble! :P

Erwynn était pourtant bien plus intéressé par l’amitié et l’amour que par les aventures de chevalier ; et il n’avait point conscience que son coeur vaillant réclamait grandes batailles et grande renommée. Au fond de lui, il se sentait digne d’être un roi, mais jamais il n’avait pu se l’avouer. Aussi trouvait-il simplement son bonheur auprès de ses compagnons, et son plaisir auprès de ses amies, qui se battaient chaque soir pour partager sa couche.


Puis le voilà qui devient... un bellâtre aventurier avec une quête! Ce qui lui ajoute:
- une ambition (réussir sa quête)
- de l'honneur, etc...
Bref, l'archétype du chevalier errant.
Je peux d'ailleurs le dire dès maintenant, ce texte me fait penser au "Chevalier de la charette" ou "l'histoire de Lancelot" qui est dans le même style.

Ensuite vient le serment fait au roi. Du coup notre "bellâtre" devient chaste (et d'autant plus respectable à nos yeux, on voit là une augmentation de son honneur, autant dire qu'on commence à s'identifier, ce qui est en plus bon pour notre égo).

Enfin, il réussit sa quête et tombe amoureux.

Vous aurez remarqué que d'un personnage frivole et volage (libertin, totalement rebutant, étonnant, étrange), nous sommes parvenu à l'archétype de l'amoureux reconnu par la société ^^ .

On notera enfin, au niveau de sa progression, ceci:

Erwynn comprit bien que le Roi voulait ainsi le détourner de son commerce avec toutes ces femmes qui succombaient à son charme, ce qui lui convenait certes assez bien, tant il aspirait à trouver une compagne de son coeur et de ses jours - n’allons point jusqu’à dire qu’il s’était lassé de jouir de son corps aussi souvent.

Voilà donc LA raison de son changement... L'auteur dit, en premier plan, que c'est l'amour (ou du moins ses racines) et sous-entend assez activement qu'il est simplement las. Dérision de l'amour? La fin semble l'infirmer, mais à voir... peut-être. Et pourtant, c'est clairement une dérision de l'amour.
"Officiellement, il cherchait une amie unique, mais entre nous, là, comme ça, il en avait juste marre quoi..."

Voilà pour la progression du personnage, ce que l'on peut résumer par:
être anormal pour la société => aventure et quête => amoureux typique et idéal.

***

Critique positive/négative de ces pratiques
En négatif:
- il s'est lassé
- les très nombreux sarcasmes
- le choquant...
Et c'est tout, mais c'est suffisant.
En positif:
- ...c'est amusant?
- personne ne lui en veut

À noter que tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil. (oui, je l'ai déjà avoué, je suis jaloux, j'ai le droit, non? ;) ). On a pas notre frustré de première (en dehors du lecteur, et encore), mais uniquement:
- des damoiselles toutes très jolies (bizarre, ça doit être la France où y a que des jolies filles, mais c'est pas comme ça chez moi :P )
- des damoisaux qui plaisent aux filles et sans morale (se tirent une fille à plusieurs, se trouvent une fille chaque soir... même le cas le plus extrême que je connais dans la région n'en est pas là ^^ . M'enfin, ça peut se trouver, mais la plupart du temps... enfin bref).

Où veux-je en venir? Facile. C'est un conte de fée, donc tout le monde il est gentil (je dis conte de fée par facilité, hein, on se comprend) et il est beau. Mais qu'est-ce que ça donne niveau positif négatif? Ma foi, simplement qu'on a de jolis jeunes gens qui profitent de leur beauté. Ce n'est pas hyper choquant en soi.

Bon, il s'est lassé, c'est facile à comprendre comme argument négatif:
héros se lasse + lecteur affilié au héros = lecteur se lasse et comprend qu'y a autre chose... (ceci dit, l'auteur montre bien que c'est pas vraiment l'amour, du moins à ce stade de l'histoire)

Les sarcasmes:

et lorsqu’Erwynn eut déserté les lieux, les compagnons restants se sentirent obligés de la réconforter de leur mieux tous en même temps, d’autant mieux qu’ils ne pouvaient plus contenir le désir violent de la posséder qui les avait tous assaillis à sa vue.

Je traduis: ils se font une tournante (et on peut même déduire qu'elle était consentante, mais c'est pas sûr). Si ça c'est pas un sarcasme négatif...

L'épisode de la reine en est un aussi. Le héros fait voeu de chasteté (on se comprend) et voilà que la reine en personne vient s'offrir à lui (la représentante de la justice en somme). Pas hyper probant, mais on peut en tirer quelque chose.

Enfin, pendant les voyages, il passe plus de temps à coucher qu'à dormir et ce à plusieurs reprises dans le texte. Oh le beau sarcasme. (quand on voyage, normalement, on dort et on marche, on ne se contente pas de coucher à tout va). Ici le fait de coucher amène une condition négative, car ça pose problème pour le voyage.

Ces exemples me suffiront, je laisse le soin à l'auteur de nous dévoiler les autres. (ou à mes chers confrères qui ne manqueront pas de dépouiller cette petite histoire de ses atours...).

Le choquant... on notera la progression du perso qui nous devient de plus en plus sympatique au fur et à mesure de l'abandon de ses habitudes et la fin sur un clacissisme total. Inhérent à l'argument sur la lassitude, donc je ne développe pas.

Enfin, notons en positif que l'auteur s'amuse de tout cela.
Les sarcasmes sont sortis avec humour, ce chevalier est amusant, on le prendrait presque en pitié. Le malheureux est épuisé durant ses voyages, etc...

Ils trouvèrent le brave jeune homme près de la lisière de la forêt, très occupé à compter fleurette à la douce Maëlle, la damoiselle la plus fraîche et enjouée du village, aux formes si gracieuses que tout homme qui la croisait n’avait de cesse de la désirer. Erwynn était en vérité en train de la déshabiller lorsque ses compagnons arrivèrent,

Cette petite dose de complicité est elle aussi amusante. L'auteur nous invite à nous amuser à ces "jeux" du sexe où "compter fleurette" signifie "déshabiller" (je ne fais que lire ce qui est écrit ^^ ). On parle de "jeux" sexuels, et lorsque l'auteur y donne une touche intimiste, c'est un peu le lecteur qui y participe, ce qui ne peut que l'amuser.

À noter que l'ambiance tout le monde il est beau tout le monde il est gentil contribue à dédramatiser tout ça et y donner l'aspect d'un jeu.

Or n'est-ce pas le but de l'auteur que de montrer que justement non, ce n'est pas un jeu? Les sarcasmes peuvent largement y faire croire, et le dénouement de même. Une piste claire se dessine, voyons où elle mène...

***

Rencontre avec la reine
Rencontre avec la reine...
Première partie: Erwynn semble respecter sa chasteté et joue le chérubin effarouché.
Seconde partie: speach de la reine.
Troisième partie: conclusion sur une partie de jambe en l'air.

« As-tu donc oublié que ton serment t’engageait envers moi aussi bien qu’envers ton Roi et ta femme ? Tu t’es mis à mon service et cette nuit je te réclame ce que tu me dois. Sache aussi que tu ne partageras plus le lit d’aucune femme après moi, hormis celui qui sera ton nid d’amour avec ton épouse jusqu’à la fin de tes jours. A présent, j’entends que tu tiennes ta parole. »

Voici le speach en question. Si on lit entre les lignes:
"Je suis ta reine: couche avec moi".
Franchement, vous y croyez vous, aux arguments invoqués?
- tu m'as prêté serment. Faux, il a clairement compris que le roi lui avait désormais interdit d'être volage. Or il cocufie le roi... Le roi aurait-il été d'accord de lui offrir la reine? Allons, entre nous, c'est pas sérieux. Clairement, c'est un prétexte de la reine qui joue d'autorité et sur les mots.
- Je serais la dernière femme. En deux mots: je suis la seule que tu pourra toucher: profite!

Elle invoque donc son désir pour elle et en même temps joue sur les mots pour contourner le serment. Bref, notre chaste, qui n'est pas dupe (comme le lecteur, j'ose l'espérer ^^ ) est en vérité un bien joli filou qui renie aussitôt que l'occasion s'en présente son serment. Joli l'honneur et la voie de l'amour.

Conclusion:

Ainsi, la jolie Reine et le tendre Erwynn se créèrent-ils cette nuit-là de très agréables souvenirs communs.

"jolie reine". (tout le monde il est...)
Et on ne dit pas qu'ils ont couché ensemble. On parle d'agréables souvenirs communs. Quelles couples cachent ainsi leur relation par des sous-entendus? Les amants et maîtresses qui cocufient un mari ou une femme bien sûr. Par quelques mots, on montre au lecteur qu'au fond, tout ceci est secret et que chacun se gardera bien d'en parler.
Sarcasme d'ailleurs, au passage.

***

Serment fait au roi

« Gentil jeune homme, je ne voudrai de Chevalier à mon service qui ne soit entièrement dévoué à son Roi, à sa Reine et à son épouse, et seulement à ceux-ci. Si je puis compter sur ta parole, tu seras alors Chevalier selon ma volonté, car tu es sans doute brave et vaillant. »

Jusque là, rien d'étrange...C'est du blabla moyen-âgeux.

Erwynn comprit bien que le Roi voulait ainsi le détourner de son commerce avec toutes ces femmes qui succombaient à son charme,

Voici la traduction de l'auteur. Soit tout simplement cesser toute activité volage.

Notons la raison de ce serment:

Le Roi, qui avait eu vent des prouesses de nature plutôt discutable du bel Erwynn, amant de toutes les femmes qui croisaient son chemin, songea qu’il était peut-être sage de poser quelques conditions avant d’armer Chevalier ce beau jeune homme.

En deux mots, le roi fait ça surtout pour des questions d'honneur.
Étrange, parce qu'en lisant, j'ai eu l'impression, d'avance, qu'il craignait pour la reine ou des princesses (mais surtout la reine, c'est à dire sa femme). Malheureusement, aucune preuve pour étayer mes affirmations, mais on peut voir dans la suite une sorte de preuve de ce fait, puisque malgré le serment la reine couche avec notre chevalier.

***

Relations avec les autres
Allons-y clairement:
- tout le monde l'aime
- on veut l'écarter parce qu'il fait de l'ombre (les compagnons)
- on veut l'obliger à se contenter d'une femme (le roi)

Alors on l'aime, oui et non...
Oui, parce que c'est écrit, et parce que du début à la fin tout le monde l'aide, que ce soit:
- les compagnons dont il est écrit noir sur blanc qu'ils l'aiment et ne lui veulent pas de mal.
- les paysans et autre du chemin qui lui donnent à manger en échange de travaux
- le roi qui l'adoube chevalier

Non, parce que:
Les compagnons vont "gentiment" foutre leur rival dehors.

les jeunes hommes de la région commençaient à s’échauffer sérieusement, et malgré tout le respect et l’amitié que chacun éprouvait pour Erwynn, on finit par souhaiter son départ.

Déjà là, on sent la tension.

afin de trouver un moyen discret de l’envoyer à l’aventure sur les chemins le plus longtemps possible, sans salir son honneur pour autant, car ils ne lui voulaient pas le moindre mal.

On protège son honneur, tout de même, mais ça reste un complot.
D'ailleurs, discret peut aussi vouloir dire ne pas se mouiller. L'auteur s'étant montré fort dans les sous-entendus, les sarcasmes, etc... on est en droit d'y penser.

Après avoir délivré son message, le vieil homme disparut, ne laissant derrière lui qu’un petit tas de gomina.

Cette nouvelle mit les compagnons en joie,

Gomina... je ne sais pas ce que c'est (du gel?). Cependant, la disparition mystérieuse du vieux précédent une saute de joie, ça ne peut que péjorer cette saute de joie...

songeant que le soir même ils pourraient sans doute enfin partager le lit d’une jeune fille douce et accueillante

Bref, ils se foutent de ce qui va arriver à Erwynn (qu'il puisse se trouver une femme ou non), tout ce qui les intéresse c'est d'avoir à nouveau une pu... pucelle à dépuceler.

Enfin, on voit bien que les compagnons sont loins d'être aussi gentils et attentionnés qu'il y parait, puisque par deux fois leur conduite est excusée alors qu'on sent l'énorme raillerie:

car c’était bien leur devoir de gentilshommes que de consoler toutes celles qui auraient le coeur brisé après le départ d’Erwynn.

Maëlle était inconsolable de le voir se détourner d’elle si facilement, et lorsqu’Erwynn eut déserté les lieux, les compagnons restants se sentirent obligés de la réconforter de leur mieux tous en même temps, d’autant mieux qu’ils ne pouvaient plus contenir le désir violent de la posséder qui les avait tous assaillis à sa vue.


Les paysans, eux, on s'en fiche, mais finalement ce sont leurs filles qui comptent, et elles fatiguent notre chevalier. Du reste, le marchand "abuse" d'Erwynn par sa fille. Bref bref... (notons aussi que les repas sont compensés par des travaux).

Le roi, enfin, se fiche pas mal de ce chevalier, mais tient à assurer ses arrières. Pas de quoi fouetter un chat.
Quant aux femmes (dont la reine en grande première), elles sont présentées comme des tra... traîtresses à leurs maris ou pères, ce qui n'est pas sans me laisser penser à une scène de "Fanfan la tulipe".

Notre chevalier si aimé? Je n'y crois pas, du moins pas avant la fin où la servante veut l'aider et les compagnons aident aussi de manière relativement normale.

***

Nous arrivons à:
Sens moral du conte.

Avons-nous assez d'éléments en main? Peut-être.
L'amour, à première vue, sort grand gagnant de toute cette histoire. C'est lui qui, dans la conclusion, met un point final au texte avec un joli happy end qui est même marqué.
Le libertinage, quant à lui, est passablement décrié, même si amusant.

Et pourtant, nous avons une grosse critique de l'amour lui-même, et même à plusieurs reprises si j'ose me le permettre.

Reste un élément dont il n'a pas été question: l'anneau du père.

Et je vais rapidement (parce que je fatigue là, il se fait tard et j'ai une foule de chose à faire ce week-end) en finir:
- l'anneau représente l'amour filial
- on parle de l'amour pur et idéalisé
- on parle de l'amour physique
Et chacun est en soi mis en avant et récrié. (sauf l'anneau, mais on parlera là de complexe d'oedipe...)

Alors finalement quoi? Un conte sur l'amour, oui, sur les différentes formes d'amour, on peut le voir ainsi.
Finalement, ce conte, c'est d'abord la victoire de l'amour pur sur l'amour physique. Et oui, tout simplement.
Alors pourquoi avoir critiqué l'amour pur et idéalisé? Parce que cette critique était sans conséquence, puisque faite par le héros alors que celui-ci n'avait pas connu l'amour.

Bref, l'amour pur n'est plus péjoré, l'amour physique est totalement mis au tapis (pas totalement, mais il mourra avec la reine, il faut donc revoir autrement cette scène, et je n'en ai vraiment pas envie pour le moment) et quant à l'amour filial... Ben...

Nous avons deux histoires:
- celle d'un jeune garçon qui vit d'amour physique
- celle d'une jeune fille qui vit de l'amour filial
Et leur rencontre donne:
- l'amour idéalisé.

Pas plus compliqué que cela. À noter que je trouve un peu grossier ces raccourcis caricaturaux, mais bon, ça n'empêche pas le conte d'être agréable à lire et distrayant.
Quant à la morale, elle est millénaire.

Allez, pour le plaisir, je révèle l'histoire de la fille:
- À l'époque, une jeune fille se devait d'aimer son père jusqu'à ce qu'elle soit grande et, un jour, devenue mature, elle découvre l'homme et ses vertus et du même coup l'amour pur avant de se marier. C'est (en théorie) toujours le cas, du moins dans la conscience populaire.
Et celle du garçon:
- Un jeune garçon est sensé se tapper un bon millier de jeunes filles avant de se rendre compte que l'esprit humain a d'autres utilités que de mouvoir le corps dans un accouplement bestial.

Bref:
- fille => amour sage (filial)
- garçon => amour violent (libertinage)
Voilà en quoi c'est caricatural. M'enfin, que voulez vous, c'est de la vox populi.

***

Ce que j'aurais souhaité découvrir:
Et oui, j'avais un espoir. Il s'agissait de découvrir une recherche philosophique sur le sens ou non de l'accouplement bestial, une véritable confrontation entre celui-ci et l'amour idéalisé. L'apport de l'amour filial (aussi nommé affection) dans le tas eût été intéressant.

Ici, on dit que:
- l'amour physique, c'est pas bien (si si, c'est exactement ce qui est dit, si si)
- l'amour idéalisé, c'est trô bô (désolé, il est vraiment tard, alors je laisse mes sentiments personnels interférer)
- l'amour filial c'est:

n’ayant pas même conscience du tort qu’il lui faisait.

Je crois que ça résume assez bien.

Alors que l'on aurait pu avoir:
- l'amour physique: c'est le sens même de la vie, l'instinct, la bestialité, la norme en quelque sorte, la loi du plus fort, la sélection naturelle, le libertinage et ses subordonnés, etc...
- l'amour idéalisé: c'est une création de l'esprit, un fait de société, besoin d'ordre dans la société, maintien de cohésion dans la structure familiale, etc...
- l'amour filial: c'est l'affection, l'éducation des enfants, etc...

Et pourtant, on a des pistes dans ce sens, beaucoup de pistes, mais j'ai l'impression, au final, que ce n'est pas abouti.

***

Conclusion de ma critique:
Allez, on va encore me taxer de fausse modestie, ben c'en est pas! Je crois franchement m'être planté dans ma critique et qu'il me faudrait tout revoir, parce que j'ai avancé à l'aveugle et qu'il me faudrait un ou deux jours de réflexion pour tout mettre en ordre.

J'ai dit que la réflexion sur le sujet n'était pas développée à mon sens... ben finalement, c'est pas si mal. Le texte eut-il été du même accabit si développement? Je me permets de le croire, mais ce n'est qu'une probabilité. Néanmoins, je reste de l'avis que ce texte est une ovation à l'amour idéalisé et pur, qu'il reste une distraction et qu'il a avant tout pour lui un style superbe.

***

Le style:
Parce qu'il me reste cinq minutes.
J'ai retenu deux choses au niveau du style:
- le parler moyen-âgeux: il nous met dans l'ambiance, donne de belles tournures aux phrases, du moins crée une atmosphère propice et finalement crée une complicité avec le lecteur.
- les sarcasmes et sous-entendus: superbes! J'ai adoré ces allusions, ces manières de dire les choses sans les dire. Même si c'est court, c'est joli.

***

Voilà. Un superbe texte qui va sans doute se trouver sur le podium. Il mériterait que je revienne dessus, notamment après la réponse de l'auteur, mais on verra au niveau de mes disponibilité. Je reste convaincu que ma critique est incomplète, baclée et en grande partie éparpillée, voire carrément perdue dans les méandres de la folie. (voir ce qui n'est pas et passer à côté de l'essentiel).

Enfin bref: mes félicitations pour ce texte.

Impe, qui se pose quelques questions existentielles quand même au niveau de l'écriture.

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il y a 18 ans 2 mois #10494 par Zarathoustra
Réponse de Zarathoustra sur le sujet Re: L'Histoire du Beau Doux Chevalier - San [septembre 2006]
Diantre, Impe m'a devancé! Je voulais commencer sur ce texte. Il a bien resumé (hum, hum, si on peut dire :D ) mon analyse du texte.
C'est vrai que le texte campe un décor idyllique parfait et que très vite, on se rend compte qu'il y a une forme de second degré dans tout ça. En l'occurence, le beau et doux chevalier est quand même un gros obsédé qui n'a pas forcément inventé l'eau chaude. Même chose, les femmes sont effectivement pas flatteusement décrit au niveau chasteté et constance dans leur amour, par contre, effectivement, physiquement, les voilà toutes dotées d'immense qualité.
Donc le texte a effectivement tous les éléments du conte de fée mais les pousse à l'extrème pour en devenir humoristique.

Il y a un très bel effort pour conserver un style très médieval et féerique qui joue sur les sous entendus. C'est l'autre côté très réussi du texte. C'est texte plein sourire amusé.

Maintenant, la limite serait plutôt dans le scénario qui n'offre aucune difficulté, aucun rebondissement. On attend une ch'tite surprise, qui ne vient jamais. C'est sans doute trop linéaire, surtout que la trame de l'histoire est très vite bien précisé.
Autre point, il y a un côté très répétitif dans les conquètes. Disons qu'à la longue, c'est plus trop drole. Il aurait été intéressant soit de vraiment jouer sur ce comique de répétition en jouant sur des situations plus variées. Et puis, tu te moque gentiment des conventions des contes, mais il manque parfois de certaines nuances. Il faut bien voir que les contes de notre enfance ont parfois des dimensions beaucoup plus complexes qu'il n'y parait. Et Walt Disney a souvent "gommer" ces aspects. Des parents qui veulent se débarasser d'enfants, des relents d'inceste, une violence très éloignée du monde de l'enfance (le loup mange une grand mère, puis on découpe le ventre du loup... Les films gores en font guère plus). Donc tu détournes le côté gentil des contes de fées, sans souligner leur côté "sombre". L'enfant aime être rassuré, certes, par des choses simples, mais il aime avoir peur également.

Dernier point, le chevalier est vraiment lisse (c'est même un euphémisme). Généralement, dans ces cas, il y a un personnage dans l'ombre qui fait contrepoids. Là il n'y a rien. A vouloir détourné l'esprit, tu as pris une direction qui simplifie autant leur côté le plus superficiel. Je suppose que ce n'était peut-être pas ton but non plus.

Donc le texte et la morale sont volontairement légères, mais il me manque un peu d'asperités et de surprises pour être sans réserve. Mais c'est un bon texte. Un texte noir est souvent articiellement concideré comme profond. Ici, il est beaucoup moins superficiel qu'il ne parait (malfrétout ce que j'ai dit), disons faussement innocent, même si on sent qu'il a été avant tout écrit pour le plaisir. Et bien, on retrouve parfaitement ce plaisir en le lisant. C'est l'essentiel.

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il y a 18 ans 2 mois #10496 par Imperator

Autre point, il y a un côté très répétitif dans les conquètes. Disons qu'à la longue, c'est plus trop drole. Il aurait été intéressant soit de vraiment jouer sur ce comique de répétition en jouant sur des situations plus variées.

Je suis relativement d'accord, dans la mesure où le texte est plutôt court et que ça ne porte pas "trop" à conséquence. (sans parler du besoin de l'auteur d'appuyer sur ce point-là).

Et puis, tu te moque gentiment des conventions des contes, mais il manque parfois de certaines nuances.

Voilà le pourquoi de ma réponse à la critique de Zara (enfin, à ta critique quoi ^^ ).
En fait, je me suis d'abord dit: "Tiens, j'avais absolument pas vu ça comme ça, un puissant élément à explorer et tout l'enthousiasme qui va avec..."
Mais rapidement, je me suis demandé si on pouvait réellement y voir une critique des contes de fées...

Le fameux "Et ensuite..." de Petimuel (si je ne me trompe pas) était une "raillerie" des contes de fées (plus que cela, mais bon...).
Ici, je me demande...

Comme tu le fais remarquer, il manquerait un peu tout. Le conte présent a les sonorités d'un conte de fée et en vérité les respecte à fond. Malgré une certaine critique de ces femmes, on ne les dénigre pas vraiment (du moins pour le libertin que je suis), j'en veux pour preuve le "la jolie reine" (n'oublions pas que pour un enfant, l'habit fait le moine et les méchants sont laids et les gentils sont beaux) et la banalisation de ce bordel constant (dédramatisation).
Donc finalement, comme d'hab', tout le monde il est beau, etc...

On a une intro des contes, la progression du personnage principal, une quête épique, une belle dame à sauver et un joli happy end.

Critique des contes de fée? Je n'arrive pas à en trouver d'éléments, et c'est bien dommage, car:
"CA AURAIT ETE GENIAL!".

Il faut bien voir que les contes de notre enfance ont parfois des dimensions beaucoup plus complexes qu'il n'y parait. Et Walt Disney a souvent "gommer" ces aspects.

Je me souviens de mon frère choqué par l'interprétation de ces contes selon Freud (et donc la libido, etc...). Du reste, je n'en doute pas une seconde, et c'est vrai que ça aurait été intéressant à mettre en lumière.

Donc le texte et la morale sont volontairement légères

Quelle morale légère? Au début, oui, c'est très léger... Mais dans l'ensemble, la morale est "amour pur meilleur que amour physique", ce qui est l'un des fondements (dépassé à mon goût) de notre société. C'est léger car banal, mais y en a une.

Ceci dit, dans l'ensemble on est très d'accord, et particulièrement sur le fait que le texte est avant tout agréable à lire, mais peu profond, superficiel pour reprendre tes termes, Zara.

Impe, enfin bref, c'était surtout au niveau de ce texte comme critique des contes, j'attends d'en voir des preuves.

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il y a 18 ans 2 mois #10502 par Zarathoustra
Réponse de Zarathoustra sur le sujet Re: L'Histoire du Beau Doux Chevalier - San [septembre 2006]
Disons que, pour reformuler autrement, San prend plaisir à détourner un texte et un style qui se veut a priori profondément innocent et pur et détourne allègrement l'ensemble vers le franchement grivois derrière le vernis initial.
J'ai pensé au Conte parce que la trame est très proche de la belle au bois dormant: la prédiction d'une sorte de malédiction selon une prophétie, l'amour qui sauve l'innocente jeune fille d'un père possessif. Au lieu du point de vue féminin, on a le point de vue masculin.
Mais elle détourne aussi tous les récits chevaleresques puisqu'ici notre chevalier agit/pense plus avec sa b**** qu'avec sa tête.

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il y a 18 ans 2 mois #10506 par Imperator
Je pense pouvoir dire que je comprends 8) .

Impe, qui est entièrement d'accord d'ailleurs.

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il y a 18 ans 1 mois #10525 par Monthy3
Bonjour

J'ai presque honte d'émettre un avis aussi peu enthousiaste après les critiques de mes prédécesseurs :oops: Mais bon.

Je dois avouer avoir lu ce texte sans vraiment rentrer dedans. Je trouve l'humour finalement assez basique, sans cette petite touche de folie/génie que l'on peut retrouver dans l'Ogre, par exemple. Là, tu reviens à une sorte de facilité, l'humour grivois. Et sans faire des étincelles avec, puisque, comme l'a noté Zara, c'est vraiment répétitif. Au début, ça m'a fait sourire ; au milieu, ça m'a lassé. J'attendais peut-ête trop ?

Autre point : le personnage principal est vraiment... Ce n'est même pas qu'il est caricatural, c'est qu'il n'a aucune profondeur à mon goût. Ok, Impe note une évolution, et elle me semble juste ; mais c'est vraiment minime et trop peu développé pour suffire.

Enfin, dernier regret, la linéarité du récit. Il ne se passe strictement rien d'imprévu ; aucun événement annexe, juste une quête parfaitement lisse.


Bon, désolé d'être si négatif. Pour contrebalancer ça, je trouve le style bien maîtrisé, vraiment. J'ai vraiment eu l'impression de... lire un conte, aussi bien par le vocabulaire que par les personnages autour (par exemple, le "tout le monde il est gentil" relevé par Impe ;) ). Le titre est également très adapté, car cette touche d'humour est bienvenue au vu du texte.


Bref, ce que je te reproche, c'est ce manque d'inventivité/de fantaisie que tu as pu nous faire découvrir dans l'Ogre. 8)

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il y a 18 ans 1 mois #10539 par San
Arf, je n'écris pas des Ogre tous les jours (pour répondre à Zara.)

Et je ne sais pas si les récits du Graal - Lancelot et compagnie - sont considérés comme des contes de fée, ce sont plutôt leurs ancêtres, et c'est dans ce contexte que je me place... Vous allez me dire que ça change pas grand-chose? C'est juste que ça ne sert à rien de comparer aux vrais contes, ceux qu'on connait tous, c'est une histoire, et même une histoire à dormir debout.

Zara écrit: Maintenant, la limite serait plutôt dans le scénario qui n'offre aucune difficulté, aucun rebondissement. On attend une ch'tite surprise, qui ne vient jamais. C'est sans doute trop linéaire, surtout que la trame de l'histoire est très vite bien précisé.

Je me suis pas trop foulée pour le scénar'... C'est vrai, sans aucune hésitation, et pas étonnant pour moi qui sais comment je l'ai écrit : phrase après phrase, ou à la limite paragraphe après paragraphe, j'ai mis un peu tout ce qui me passait par la tête après avoir lu quatre tomes du cycle du Graal de Markale, et pour la fin c'est la transposition presque exacte d'un de mes rêves/rêveries d'il y a trois ans.

Impe écrit: Critique des contes de fée? Je n'arrive pas à en trouver d'éléments, et c'est bien dommage, car:
"CA AURAIT ETE GENIAL!".

Ca m'a aussi l'air plaisant à lire. Moi, je ne suis pas assez calée en décortication, je crois (et je sais pas si je voudrais m'améliorer) pour écrire quelque chose de vraiment critique.

Autant que je précise maintenant que le beau doux Chevalier est inspiré de mon fiancé. Non pas qu'il soit beau ou doux ou coureur de jupons, enfin, vous pouvez aisément deviner ce qui correspond ou pas dans les trucs les plus évidents. Il m'a simplement servi de moule pour couler un beau doux chevalier dedans. Je me demande les traits "humainement réalisables" qu'on trouve dans ce chevalier d'ailleurs? En pensant à son inspirateur je dirais tous, (sauf que la fibre du coureur de jupons ne se développe jamais comme ça, ou assez rarement, je suppose). En lisant Impe on dirait aucun :) Bref.

Le héros est donc l'archétype du bellâtre-trop chanceux-mièvre et pas très supportable pour un lecteur masculin, je dois dire que les héros de conte de fée m'agacent souvent pour ces raisons ; mais c'est aussi un type gentil (je veux dire pas méchant), qui s'attire la gentillesse des autres (en tout cas toujours leur tolérance), suffisamment innocent pour avoir sa jolie femme au final (parce qu'il a mené à bien sa quête...)
On ne sait pas s'il ne sera pas encore libertin après, mais elle est là, il a porté son attention sur elle, ça suffit pour faire un happy end. Ils partagent quelque chose - dont on peut dire que c'est l'amour idéalisé, et c'est aussi une prolongation de l'amour des compagnons du chevalier et de la demoiselle, et ça remplace (avantageusement je dirais) l'amour filial pour la fille, et puis ça la délivre aussi. Et on peut tout regrouper dans le même sac au final, car tout le monde est beau et gentil,... tout le monde aime...
Enfin, il y a du bon dans tous mes personnages même les plus insignifiants, et surtout dans les plus signifiants, et le pire dans cette histoire, c'est que j'y crois :D Dans l'Ogre, mes personnages sont gentils, et c'est Yan et le Nain qui ont créé les méchants (je crois bien) - San, ou le manichéisme amputé de sa principale moitié. Donc, l'équilibre du bien et du mal n'est pas du tout là, ce qui nous donne une histoire superficielle et boiteuse. Heureusement que c'est agréable à lire ^^ (et ça l'était énormément à écrire bien entendu.)

Pour ce qui est de la beauté des femmes,... ça se passe il y a longtemps, c'est pour ça ;)

Impe écrit: Vous aurez remarqué que d'un personnage frivole et volage (libertin, totalement rebutant, étonnant, étrange), nous sommes parvenu à l'archétype de l'amoureux reconnu par la société.

Le "rebutant" m'étonne un peu là, surtout vu ce que tu dis par ailleurs. Et puis la société, dans mon histoire, c'est les filles qui se jettent sur le chevalier, les autres qui l'aident ou se font aider de lui (selon leurs possibilités) ou encore ceux qui essaient de le manipuler, mais l'attaquer vilement comme de vrais méchants serait trop pour leur conscience, donc ils le font de manière détournée.
Je ne crois pas qu'il ait eu besoin de plus de reconnaissance. Et il y a une tension dans ses relations avec les autres, parce que la société ne marche pas tout à fait comme ça. Et s'il n'est pas super attentionné, même si quand même c'est déjà pas mal, ses compagnons le sont généralement moins.
Il suit une voie qu'on a tracée pour lui, une espèce de prophétie (à deux balles si vous me permettez) mais c'est parce qu'il est (autant que possible) innocent, que rien ne le retient plus que ça, qu'il est attiré par l'aventure - la lassitude est comme une fatigue du corps, et le voyage un moyen de se ressourcer universel, même si son voyage ne sera pas si reposant que ça ; mais c'est un élément secondaire.

Donc à la base, il est frivole et volage, et devient banal à la fin. Les héros qui accomplissent leur quête ont tous cet air de banalité... (les fins de conte de fée m'ont souvent laissée sur ma faim). En outre, ce n'est jamais une fin en soi. Quelle que soit la fin, c'est l'histoire qui compte pour moi, que ce soit un film, un roman, ça se voit quand j'écris. Ca doit être pour ça que je ne me rappelle jamais les fins des films... (un mystère élucidé :D )

Après avoir délivré son message, le vieil homme disparut, ne laissant derrière lui qu’un petit tas de gomina.

Réf à O'Brother. Je voulais depuis longtemps caler quelque part ce petit tas de gomina. A proprement parler, il n'a rien à fiche là ^^

car c’était bien leur devoir de gentilshommes que de consoler toutes celles qui auraient le coeur brisé après le départ d’Erwynn.

Oui, railleries. Et si les femmes sont pas trop vertueuses, c'est mis en arrière-plan dans l'histoire, et ce qu'on a en avant, c'est les mecs du début qui cherchent qu'à se faire les gonzesses que monopolisait le chevalier, et le chevalier lui même, qui couche avec plein de filles sans avoir rien fait pour ça, et sans que ça lui apporte autre chose qu'un plaisir immédiat (je suis quand même d'avis qu'il y a autre chose dans la vie, l'univers et le reste). Et puis la reine, qui agit un peu paradoxalement, enfin, ça va tout à fait dans le même sens que le reste, sauf qu'elle c'est la reine, donc elle a l'air d'avoir plus son mot à dire (d'ailleurs elle le dit.) Mais au fond, elle est comme les autres filles qui ont jalonné le parcours du chevalier... elle a juste besoin d'une meilleure excuse.

Impe écrit: Sens moral du conte.

C'est une histoire à la morale bien légère, il n'y a pas de moralité.
Le libertinage, quand il passe par Erwynn, n'est pas décrié, il l'est par contre pour les mecs du début, sans raison valable je les aime pas trop (la raison non valable serait qu'ils ont envoyé Erwynn sur les routes et ont ainsi décidé tous seuls et à sa place).

Impe écrit: Et oui, j'avais un espoir. Il s'agissait de découvrir une recherche philosophique sur le sens ou non de l'accouplement bestial, une véritable confrontation entre celui-ci et l'amour idéalisé. L'apport de l'amour filial (aussi nommé affection) dans le tas eût été intéressant.

Je suis d'accord avec toi, ça aurait fait un texte plus riche et intéressant :P Mais il n'aurait pas du tout véhiculé la même chose. Je suis vraiment dans ce texte. Y a pas à dire, j'ai des idées un peu tordues plein la tête, mais la plus tordue c'est cette vision douce et lisse (de je sais pas quoi). J'ai pas dû être assez maheureuse pour qu'elle ternisse, et je crois que vous ne le souhaitez pas trop. Bref, ta remarque est très constructive Impe puisqu'elle m'intéresse beaucoup!

Impe écrit: Alors que l'on aurait pu avoir:
- l'amour physique: c'est le sens même de la vie, l'instinct, la bestialité, la norme en quelque sorte, la loi du plus fort, la sélection naturelle, le libertinage et ses subordonnés, etc...
- l'amour idéalisé: c'est une création de l'esprit, un fait de société, besoin d'ordre dans la société, maintien de cohésion dans la structure familiale, etc...
- l'amour filial: c'est l'affection, l'éducation des enfants, etc...

Et pourtant, on a des pistes dans ce sens, beaucoup de pistes, mais j'ai l'impression, au final, que ce n'est pas abouti.

Mais je n'ai pas de quoi l'écrire pour le moment (je n'ai pas le recul et la sagesse nécessaires, en réalité je suis encore dans cette problématique. Quand j'en serai sortie peut-être... Si on en sort)

Impe écrit: Néanmoins, je reste de l'avis que ce texte est une ovation à l'amour idéalisé et pur, qu'il reste une distraction et qu'il a avant tout pour lui un style superbe.

Merci, et oui, il me plaît d'ailleurs avant tout pour ça. Sans avoir à réfléchir, il est distrayant. Si on y pense, il est marrant. Si on y croit, il est biz z arre, et ça... ;)

Merci Impe pour ta critique (qu'à vrai dire j'attendais avec impatience), Zara pour ton excellent résumé (pas un résumé d'Impe mais un résumé de mon texte) qui je crois est fort juste, et Monthy3 pour le contrepoint.
C'est trop bien les Chroniques, il y a ici tout ce que je cherche ^^


San, qui corrigera les éventuelles fautes plus tard dans ce post, en 2h je n'ai encore pas lu la Maj :'( Mais je suis heureuse ^^

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il y a 18 ans 1 mois #10549 par Falc'hun
Un texte de San qui n'est pas l'Ogre, interessante découverte.

Ma première immpression lorque j'ai lu le one shot, c'est que j'ai vraiment cru, au ton, que je relisais un bon vieux Chtrétien de Troy. On se retrouve vraiment dans un style propre aux contes chevaleresques mais avec cette particularité du style très léger et agréable de San.

Avec plus de réflexion, l'histoire même si elle est scénaristiquement très classique, voire banale. Mais le contenu en lui même est vraiment original et rafraîchissant.

Le personnage au début du texte n'a rien du chevalier sans peur et sans reproche. Néanmoins dans le contexte du texte, celui qui pourrait passer pour un affreux matcho trouve tout à fait sa place. Tout comme son entourage on l'envie, le jalouse peut être, mais à aucun moment on ne lui en veut vraiment.
Puis il part sur les routes dans ce qui pourrait être un voyage initiatique n'est qu'une continuité de sa vie "sédentaire". Peut être au plus se rend il compte qu'il n'est pas heureux comme ça.
Puis au moment où le roi lui demande de pretter serment, le jeune homme fait place au chevalier plus classique, défenseur de la veuve et de l'orphelin.
De plus, sa "relation" avec la reine n'est pas sans me rappeler un certain Lancelot et sa reine.

Quand au style je n'ai pas grand chose à redire.

Je suis parfois un peu perdu par ta ponctuation:

Erwynn, qui se sentait très concerné par son devoir et son avenir, décida de quitter le village sur-le-champ, prenant tout juste le temps de dire adieu à ses parents

Je trouve que la première virgule est peut être de trop.

Maëlle était inconsolable de le voir se détourner d’elle si facilement, et lorsqu’Erwynn eut déserté les lieux, les compagnons restants se sentirent obligés de la réconforter de leur mieux tous en même temps, d’autant mieux qu’ils ne pouvaient plus contenir le désir violent de la posséder qui les avait tous assaillis à sa vue.

J'aurai mis la premiere virgule apres le "et" peut être mis un point avant "d'autant".

Bien vite, la nouvelle se répandit dans toute la région qu’un charmant jouvenceau au visage enchanteur et au corps divin recherchait une femme pour en faire son épouse, et aussitôt toutes les jeunes filles à marier et leurs familles, ainsi que les veuves, et même les femmes déjà mariées simplement désireuses d’inviter ce bel éphèbe dans leur lit au moins une nuit, toutes se présentèrent à Erwynn, qui n’avait que l’embarras du choix quant à se trouver chaque soir une compagne pour la nuit.

Je trouve la phrase un peu longue, j'ai du m'yreprendre pour la lire. Une coupure serait plus agréable.

Il y a quelques autres phrases mais qui m'ont moins génées.


Sinon il y a quelques phrases que je trouve un peu maldroites

Au petit matin, il était vidé

Je trouve que le terme "vidé" dans cle contexte grivois mais subtil est un peu déplacé. Qu'il dénotte un peu. Mais bon, j'ai peut être l'esprit mal placé.

avant d’armer Chevalier

Je ne trouve pas l'expression très bien choisie, "Armer chevalier" je trouve ça un peu biz z arre.

Après ce sont des détails et des impressions parsonnelles.

Au contraire, j'ai trouvé le combat entre le chevalier et le baron dans la plus pure tradition du roman de chevalerie. D'un côté le chevalier blanc, de l'autre le chevalier noir. Le combat interminable, les deux hommes perdant leur sang par d'innombrables blesssures...
Tout simplement super.

Et, alors que le maléfice de l’anneau s’était dissipé, un nouveau charme fut tissé, le plus puissant que tous, le plus doux et désirable des enchantements, entre le Beau Doux Chevalier et la compagne de son coeur

.
...
Que dire sinon que c'est super beau.

Enfin bref, un très joli texte que j'ai pris grand plaisir à lire.

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il y a 18 ans 1 mois #10554 par San
Merci Falc'hun pour ta critique, qui est, il faut bien l'avouer, plus "facile" que celles d'Impe et Zara! :)

Pour ce qui est de la ponctuation, il doit y avoir des choses perfectibles c'est sûr. Des fois j'hésite entre couper une phrase par un point, une virgule ou rien du tout, généralement je me fie à la sonorité je crois, mais il y a deux trucs dans ce que tu as relevé qui méritent correction, et j'en trouverai sûrement plus quand je repasserai le texte au peigne fin (dans quelque temps).
(Je suis à peu près sûre que ça se dit, "armer Chevalier" quelqu'un.)

Bon, moi aussi ça m'étonne, de poser dans les Chroniques un texte qui ne soit pas l'Ogre, mais ce ne sera pas le dernier! ;)

Et j'ai réussi une scène de combat? Mais c'est super ça!!! Youpi ^^
Euh, sinon, je ne sais plus si j'ai déjà lu Chrétien de Troy (orthographe?) mais ça me dit quelque chose, je ne sais plus trop... J'essairai de jeter un coup d'oeil ;)

Et au vu des parallèles que tu fais avec les récits du genre les chevaliers de la table ronde, je crois comprendre que j'ai atteint mon but dans ce texte (qui était, au fond, d'écrire un texte sympa dans cet univers-là).

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il y a 18 ans 1 mois #10560 par Falc'hun

(Je suis à peu près sûre que ça se dit, "armer Chevalier" quelqu'un.)

Si tu le dis. Je chercherais bien mais j'ai pas trop le temps en ce moment, entre ma rentré, le texte que je prépare pour la prochaine maj ... et puis aussi Lego Star Wars.

mais ce ne sera pas le dernier!

Cette nouvelle emplit mon coeur de joie.

Et j'ai réussi une scène de combat? Mais c'est super ça!!!

Pour coller encore un peu plus au style chevaleresque, tu pourrais décrire un petit peu plus la dernière passe d'armes qui décide de l'issue du combat. Du genre: "Il rassembla ses dernières forces pour asséner un coup d'une puissance incroyable au chevalier noir..."

je crois comprendre que j'ai atteint mon but dans ce texte

J'en suis persuadé.

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il y a 18 ans 1 mois #10602 par Krycek
Ben je vois qu'Impé s'est défoncé sur la critique !!! Ben moi qui voulais faire court... ben j'vais le faire quand même.

Au délà des répititions au niveau des "or" (au début des paragraphes si tu cherches) dont tu aurais pu te passer je ne vois pas grand chose à corriger. De toutes façons Zara l'aurait pointé s'il y avait eu.

Côté style, on retrouve ta patte assez satirique parfois :

San écrit: [...]et ils se hâtèrent d’aller porter à l’oreille d’Erwynn la prophétie écrite dans les étoiles, songeant que le soir même ils pourraient sans doute enfin partager le lit d’une jeune fille douce et accueillante - car c’était bien leur devoir de gentilshommes que de consoler toutes celles qui auraient le coeur brisé après le départ d’Erwynn.

San écrit: Erwynn promit, et ainsi put coucher avec la fille. Au petit matin, il était vidé [...]

Sur cette dernière on voit que tu ne lésines pas sur les termes !!!

A part un manque évident d'éducation de la part de ce chevalier (bah oui, on dirait qu'il n'a pas entendu parler des MST lui), c'est un conte biz z arre d'un nouveau genre entre un obsédé et une innocente dans un monde tordu. Sympa... on attends néanmoins une chute humoristique ou graveleuse qui mettrait un point final au style de ce texte.

Dis moi San, as-tu eu récemment des démêlés sexuels avec des gars ? Quelquechose à régler avec la gente masculine ? Il aurait été bien de développer cette partie (je ne parle pas d'en faire un récit porno) mais d'accentuer ta satire sur ce plan.

Reste que ça fait toujours plaisir de lire quelquechose de ce style, de ton style devrais-je dire, même si j'attendais plus d'ironie/satire/moquerie de ta part.

Krycek, qui a décidément du mal à se concentrer avec l'avatar de San.

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il y a 18 ans 1 mois #10608 par San
:D D D

Arf, Krycek ^^

Ben, je n'ai pas vraiment de compte à régler avec la gent masculine, (ou bien j'en ai presque autant contre la gent féminine, Cf critique d'Impe) et mon texte a une chute finalement très/trop innocente vu le monde dans lequel les personnages évoluent, et la façon dont ils se comportent...
La chute n'est peut-être pas en accord avec le style du reste du texte, si j'ai bien compris? Pourtant...

Cette chute est une libre adaptation d'une rêverie que j'avais fait à l'époque où je n'étais pas encore avec mon fiancé, mais je le connaissais (et Swani c'est moi et lui le Chevalier, vous voyez un peu le genre) donc, il se peut que cette fin arrive comme un cheveu sur la soupe.
Mais à cette étrange histoire je voulais une jolie fin, comme si à la suite de telles errances (et ce ne sont certes pas les pires qu'on puisse imaginer), on pouvait toujours retourner à un état "pur" et "enviable" (quelque chose comme ça). D'ailleurs, vrai ou pas?

Sur ce, je m'en retourne à mon tp de programmation système.

@Krycek : oui j'aime aussi beaucoup mon avatar.

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il y a 18 ans 1 mois #10609 par Krycek
Ah vu de ce point là, elle me plaît la morale de ton histoire. Ce n'est plus à l'eau de rose mais plutôt une façon de dire que quoi qu'il en soit on peut toujours laver ses "péchés"... oui j'aime bien :)

Et Swani il incarne vraiment le chevalier ? Dans toutes ses bassesses ? :D ;)

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il y a 18 ans 1 mois #10613 par San
Swani, c'est la fille ;)

Erwann n'incarne qu'un certain type de Chevalier (qui me parait assez irréel d'ailleurs), avec au final, et bien... aucune bassesse, si l'on peut dire. Du moins, c'est comme ça que je le vois... ;)

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il y a 18 ans 1 mois #10886 par Gulix
J'avais pu lire en Avant-Première ce texte de San, et je vais donc le critiquer en Avant-Dernière :roll:

J'ai apprécié ce texte pour ce que je pense qu'il soit : un texte récréatif pour l'auteur. Le mélange conte de fée et histoire moyen-ageuse passé agréablement, avec légèreté. Le scénario n'est certes pas très évolué, de même que les personnages. Tu les écornes tous avec malice, et c'est bien agréable.

Pas grand chose d'autre à dire, sinon que ça fait encore un nouveau style sur les Chroniques (de mémoire de Gulix, jon n'avait pas encore publié ce genre de texte), et que j'aurais dû le garder pour le dessert, parce qu'il passe aussi bien qu'une boule de glace à la menthe. 8)

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il y a 18 ans 4 semaines #10889 par San

Gulix écrit: ça fait encore un nouveau style sur les Chroniques (de mémoire de Gulix, on n'avait pas encore publié ce genre de texte)

Il faut dire que des genres bâtards (je parle de mélange de conte de fée + médiéval, fantasy + burlesque, horreur + sci-fi...) on peut en créer à volonté et pratiquement à l'infini, autant qu'il est possible d'allier les différents genres reconnus (certains ne vont pas très bien ensemble, c'est sûr).
Au départ plutôt très médiéval-fantastique, les Chroniques accueillent déjà beaucoup plus de genres, je pense à la science-fiction, la poésie...
En restant dans le cadre de l'imaginaire, je crois que le nombre de genres qu'on peut intégrer aux Chroniques est déjà très grand, et seules les préférences des auteurs le limite. Le but n'est pas d'avoir plein de genres, mais chaque nouvel auteur est susceptible d'apporter un nouveau genre qui cadre bien avec les Chroniques.
Je crois aussi que c'est rafraîchissant, et ça nous permet de ne pas se "gaver" de fantasy par exemple. Les MàJ n'en sont que plus intéressantes, mais départager des textes de genre très différent peut devenir une véritable gageure!

et que j'aurais dû le garder pour le dessert, parce qu'il passe aussi bien qu'une boule de glace à la menthe. 8)

Merci pour le compliment! :)

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il y a 18 ans 4 semaines #10917 par Iliaron
Sympa comme texte, j'ai bien aimé, car vraiment très léger, qui ne se prend nullement au sérieux.

Avec ton héros et les autres personnages qui sont décris dans toute leur première partie comme attirés tous par la même chose (non, je ne parle pas que du chevalier :roll: ^^ ), ça donne de suite le ton. Et comme manifestement ce texte ne se prend pas au sérieux, et que tu ne cherche pas non plus à développer ce genre de passages (avec des blagues vaseuses et une avalanche de sous-entendus lourds, par exemple), c'est passé très bien, alors que j'avais quelques doutes au début. C'est un texte qui se complaît dans l'humour limite, et qui pourtant ne se perd pas dans les méandres.

Et puis, au final, le texte s'élève un peu, quitte ces relations purement physiques pour découvrir un nouveau sentiment (non, nuance, là il découvre un sentiment, avant il n'y en avait pas :lol: ). Cela, j'ai bien aimé aussi, car ton récit aurait pu toujours être la répétition de même choses, mais racontés de manière différentes, et au final il n'en est rien, ton texte va plus loin que seulement de l'humour.

Mais bon, le sens moral est quand même vraiment léger, et ce que j'ai préféré sont bien les quelques blagues courtes. Développées, elles seraient devenues lourdes, mais racontées comme tu le fais, en plein dans la narration, elles sont hilarantes. Comme le voyage de deux jours qui dure un mois... Tu le racontes comme si cela ne pouvait que se passer comme cela, et j'apprécie vraiment le pseudo sens moral que tu donne au héros (et aux autres gentilshommes qui prennent sur eux pour consoler les jeunes femmes ;) .


Voilà pour ce court texte, qui me semble à la bonne longueur (plus long, et ç'aurait pu être répétitif). Je n'ai d'ailleurs même pas parlé de l'histoire, qui me semble en fait assez anecdotique, et qui m'est apparu avoir été inventé pour permettre les délires de(s?) auteur(s). Vraiment sympa, donc!



Iliaron

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il y a 18 ans 4 semaines #10923 par San

Iliaron écrit: Voilà pour ce court texte, qui me semble à la bonne longueur (plus long, et ç'aurait pu être répétitif). Je n'ai d'ailleurs même pas parlé de l'histoire, qui me semble en fait assez anecdotique, et qui m'est apparu avoir été inventé pour permettre les délires de(s?) auteur(s).


Le scénario n'est pas très développé, l'histoire est effectivement assez anecdotique.

On m'a conseillé (pas ici), si je voulais donner un réel intérêt au texte, de l'intégrer dans une suite de nouvelles de ce genre avec une sorte de fil directeur, chaque petit texte passant sur un personnage ou une facette importante. Un peu à la manière dont c'est fait pour la quête du Graal, les Chevaliers de la table ronde, Merlin et compagnie. Mais pour le moment du moins, ce n'est même pas en projet, mais si l'ambition se réveille en moi, on ne sait jamais ;)

C'est moi le seul auteur ;) J'ai écrit cette histoire pour la faire lire à Yan donc c'est aussi un délire entre nous deux, si on veut.

Voilà, merci pour ta critique Iliaron et merci à tous d'avoir lu :)

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il y a 18 ans 4 semaines #10930 par Zarathoustra
Réponse de Zarathoustra sur le sujet Re: L'Histoire du Beau Doux Chevalier - San [septembre 2006]

Gulix écrit: ça fait encore un nouveau style sur les Chroniques (de mémoire de Gulix, on n'avait pas encore publié ce genre de texte)

A a limite, on a Elfiriond qui avait fait avec Finebune un truc très léger mais dans une logique finale assez détournée.

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Modérateurs: SanKundïnZarathoustra
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