[Halloween 2006] Apogée, de Krycek
- San
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C'est un texte engagé vers l'écologisme je dirais, mais en tant que tel il ne dit pas simplement que ça va très mal finir pour l'humanité à force de tout polluer et de faire disparaître des espèces...
Voilà que tout pourrait s'arranger, dans une fiction/anticipation où les gêneurs se sont barrés de notre chère planète (il ne reste plus que ceux qui l'aiment et se préoccupent de sa santé... C'est déjà beaucoup demander), où la diversité des espèces n'est plus menacée, et où, grâce à plein de technologies intéressantes et des lois appliquées sur la protection de l'environnement, les hommes vivent tous en harmonie avec la terre.
C'est plus qu'optimiste sur certains points, et tellement réaliste sur le reste qu'on y croirait presque Ou qu'on aurait surtout envie d'y croire. En tout cas, le brin d'optimisme est là, et c'est un bon brin
Passons un peu plus largement sur les détails maintenant :
Je crois que pour tous tes textes c'est une de mes remarques, mais des virgules me manquent vraiment assez régulièrement, dans des tournures de phrases non pas lourdes, mais pas simples, qui mériteraient d'en avoir une ou deux. La plupart du temps ça ne gêne pas, mais si j'en relève une ou deux, j'espère que tu me pardonneras Pour que tu voies ce que je veux dire.
Il y a aussi (encore) des erreurs de conjugaison au passé simple/imparfait.
Mais faisons un relevé dans l'ordre du texte plutôt, je vais essayer de ne pas en laisser passer :
=> pritIl en pris connaissance.
_ Convoquez moi l’équipe chargée de l’étude pour lundi matin et les Continentaux pour lundi après midi.
=> Dans ces deux répliques, il manque un trait d'union. Là :_ Puis je demander quelle décision vous allez prendre ?
Convoquez-moi
Puis-je?
déglutitElle dégluti puis se reprit rapidement,
la mitIl plia la feuille en quatre et la mis dans la poche intérieure de sa veste.
Je ne dirais pas qu'un ascenseur "monte" les personnes... J'aurais mis "emporta" par exempleNeski sortit prestement de son bureau et gagna l’ascenseur qui le monta vers les ponts supérieurs de la navette de transport.
Là j'aurais mis une virgule, pour séparer les deux participes présents (reposant / donnant). Je le lis en séparant bien les deux parties de la phrase, c'est comme s'il y avait une virgule pour moi, sauf que je la cherche, vu qu'il n'y en a pas : je ne sais pas si c'est juste moi?... Aussi, "d'un ton rouge foncé et bronze doré", ça fait deux tons, il faudrait tourner ça autrement je pense, du genre "d'un ton rouge foncé mêlé de bronze doré" par exemple.Les canapés et bars en bois étaient tous d’un ton rouge foncé et un bronze doré reposant donnant au salon une ambiance feutrée et chaleureuse.
aperçutNeski pivota sur sa droite et aperçu
'Me suis perdue dans la phrase... Sans virgule, et les mots dans un ordre qui ne me paraît pas des plus logique... En essayant de retourner ça, j'aurais vu un "cercle de poudre métallique de deux mètres de diamètre dessiné à même le sol, délimitant la zone d'arrivée."Ils étaient rassemblés autour d’un cercle dessiné à même le sol de poudre métallique de deux mètres de diamètre délimitant la zone d’arrivée.
=> Ca me fait penser à James Bond et son sens de l'humour, pas forcément très recherché, mais du même genre. (On a regardé une bonne dizaine de James Bond ces temps-ci... Ils sont pas très animés les tout vieux! )Neski appréciait le Président pour son caractère pince sans rire.
tournure un peu "paysanne" si j'ose dire? => "et même si c'était plutôt une charge", "et même si c'était une charge plus lourde"? Je ne suis pas sûre de ce que tu voulais dire, je pencherais pour la première... :et même si c’était plus une lourde charge pour faire décoller ma carrière,
"ainsi" et "aussi" sont redondants, non? Il faudrait en enlever un des deux, soit :de le voir ainsi s’intéresser aux cloisons d’aussi près,
"de le voir s'intéresser aux cloisons d'aussi près"
ou "de le voir ainsi s'intéresser aux cloisons de (très) près".
s'accrutLa lumière s’accrue doucement dans le hall
acquitCe même Sénat acquis à cet effet
Je ne suis pas sûre, mais si Amérique du Nord a un genre, j'aurais dit féminin => devenueL’Amérique du Nord était aussi devenu un endroit où il faisait bon vivre
Les maisons sont faites de bois, ou de bambou ou de terre séchée? Souvent de bambou ou de terre séchée, mais alors quand sont-elles faites de bois? Parfois, le reste du temps? La tournure contient une sorte de contradiction... Si elles sont faites de bois, elles ne sont pas faites de bambou et de terre séchée, ou bien si c'est additionné, il faudrait le préciser, je dirais...Autour de l’océan Indien, les populations étaient revenues aux maisons faites de bois, souvent de bambou ou de terre séchée
Il manque une virgule importante ici, dans une phrase aussi longue : celle après "dont les fauves". J'avais d'abord compris que seuls les fauves (parmi les animaux sauvages) vivaient dans les parties reculées du continent africain - auquel cas on comprend mal ce que viennent faire les autres animaux sauvages dans la phrase. En fait => "Les animaux sauvages, dont les fauves, vivaient dans les parties reculées..."Les animaux sauvages, dont les fauves vivaient dans les parties plus reculées du continent africain, jouxtant la grande forêt équatoriale qui reprenait siècle après siècle sa position dans ces contrées autrefois désertiques.
Alors, pour ceux qui comme moi sont tentés de chercher "domotique" dans un dico : fr.wikipedia.org/wiki/DomotiqueSur terre, les maisons étaient toutes équipées de domotique donnant un aspect écarté à leur domicile
Au passage, bravo pour ton vocabulaire, il est vraiment riche et bien documenté, c'est impressionnant, tout comme j'étais impressionnée par Pandémonium à vrai dire, sauf que là tu ne peux pas tout inventer
Et donc, bon point pour la domotique, mais en quoi cela donne un aspect écarté à un domicile?... (j'ai du mal à imaginer ce que c'est qu'un aspect écarté...)
pluriel tout du long, donc "l'auscultaient" (c'était si bien parti )Ici les gens respectaient et entretenaient leur planète, la cultivaient ou encore l’auscultait
"où" et "y" désignent la même chose, donc redondant.où l’on n’avait auparavant pas les fonds nécessaires d’y envoyer des équipes scientifiques.
=> où l'on n'avait auparavant pas les fonds nécessaires d'envoyer (pour envoyer) des équipes scientifiques.
voudrais…avant tout je voudrai souligner
Mélange de tournures. => de ce monument ne subsiste plus depuis des lustres que le pourtour en pierre...Bien sûr, de ce monument n’existe plus depuis des lustres que le pourtour en pierre affleurant autour de cette place.
un soucidans un soucis d’équité
ressentitNeski ressenti la réticence du Président à quitter les lieux
Restez-vous?_ Restez vous pour le feu d’artifice ?
j'aurais vraiment aimé_ Sachez que j’aurai vraiment aimé mais que je dois déjà repartir.
il manque un article. Et puis une petite virgule?la remarquant le Président glissa dernier mot :
"la remarquant, le Président glissa un dernier mot"
J'aurais mis une ou deux virgules... avant Sénateur, après retraite. Au passage, adresser plusieurs félicitations c'est mieux qu'une seule, mais tu n'es pas obligé_ Très bien, j’espère que vos ornements seront efficaces Sénateur. Je doute de pouvoir revenir ici avant ma retraite ainsi je vous souhaite bon courage et une nouvelle fois félicitation pour votre œuvre.
dépendet ne dépends plus de moi,
soulèvement donc? Je crains que le texte n'ait été sabré...Il nous fallait cela, même si ce statut de réserve naturelle est un aboutissement, je n’ai jamais cru qu’une loi nous protégerait du reste de l’espace en cas de soul%E
Il faudrait corriger ça, s'il manque un bout du texte, ce serait dommage qu'on ne puisse pas le commenter! Même si ça a l'air à peu près fini
Une petite remarque sur les passages narratifs en italique.
Le premier est tout à fait naturel, pour poser la situation. Mais pour le deuxième j'étais un peu dubitative : ça change de sujet, je ne sais pas, peut-être qu'il y aurait moyen de mieux l'intégrer encore.
Le troisième rattrape ça de toute manière, il est tout à fait à propos et bien encadré, donc au final, ça passe très bien
Que dire de plus, à part que ça donne un peu envie d'y être
J'aime ta vision de la science-fiction, du moins les lectures que tu nous en donnes. Pandémonium est l'image d'un monde perdu dans la guerre, celui-ci est un véritable rêve de paix mondiale et d'harmonie... Mais tous deux donnent envie, et tous deux ne sont pas tout à fait croyables
En fait, je pense vraiment que tu as une plume merveilleuse pour la science-fiction (on pourrait étendre au fantastique). Il y a quelque chose de rare et de précieux dans ce que tu écris
Voilà, moi en tout cas je suis conquise.
Krycek, Président
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- Krycek
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Je vais faire en sorte de poster la fin ici dès ce soir... et voir avec Gulix comment je peux m'en sortir.
Je te remercie San pour toutes tes remarques...
On dirait bien que j'ai un problème de grammaire, moi qui pensait être dénué de ces problèmes... Pfff Donc les virgules (je comprends, ce texte était compliqué parce que je voulais dire tant de chose mais très rapidement pour éviter de l'alourdir et... j'me suis loupé.Ok) et toujours la correction orthographique de Word qui me bouffe,j'en suis arrivé à croire ce que le logiciel me proposait alors qu'à la base j'écris ces mots correctement...
Krycek qui va devoir s'activer et chercher un Bescherelle de toute urgence !
EDIT : Voici donc la fin d'Apogée, bien que cela me semble être du sale boulot, je me permet de la proposer ici. Le texte reprend sur les dernières paroles de Neski :
<--Problème réglé par Gulix
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- San
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J'avais aussi oublié de faire remarquer que ton bouclier d'énergie me rappelle fortement celui qui protège Atlantis, dans Stargate Atlantis.
Dû à la technologie super-avancée des Anciens, il utilise de l'énergie propre etc, je pense que c'est de là que me vient cette image (les boucliers d'énergie sont si souvent utilisés en fiction, que ça peut être étrange que celui-ci ne me rappelle qu'Atlantis).
Donc, les ultimes remarques
Je crois qu'aujourd'hui,Je crois que aujourd’hui,
Il manque quelque chose là, non? (du genre, "dit-elle")Mais une avancée que nous gardons pourtant jalousement sous vitrine, faisant une allusion railleuse au bouclier.
En l'occurrence, il a déjà décidé tout seul, donc c'est très ironique de dire qu'ils vont décider ensembleet décider de maintenir cette nouvelle sous silence, ensemble.
=> "pas besoin de sortir le message de sa poche intérieure pour se rappeller son contenu/pour s'en rappeler le contenu" plutôtLe Sénateur n’avait pas besoin sortir le message de sa poche intérieure pour se rappeler le contenu.
Une bonne fin pour ce One-Shot.
C'est du bon boulot
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- Krycek
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- Falc'hun
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Après la première letcure je reste un peu rêveur devant cete vision idylique de notre avenir...
Tout d'abord, les personnages politiques sont pour une fois des gens qui ne sont pas là pour la place mais dans le but de faire avancer les choses dans le bon sens et d'agir pour le bien de tous, non pas dans leur interêt personnel. C'est un exemple qui nous montre qu'au final il est possible d'améliorer les choses avec des gens honnêtes et de bonne volonté.
Pour ce qui est de la navette, principal décors, je la trouve réussie elle aussi. elle a un côté intimiste malgré la taille assez impressionante. L'ambiance est assez intime même si il y a de nombreuses personnes dans la navette.
De plus, l'insertion des parties en italique retrace super efficacement l'histoire de la Terre sans que ce soit lourd. Les petites allusions aux grandes guerres aux limites de l'espace exploré rendent la Terre que tu décris paradisiaque.
Malgré tout ce système retombe dans certains travers des hommes comme ce contrôle hyper strict à l'immigration sur Terre, quelque part les choses restent les mêmes.
Pour finir, le fax est vraiment bien exploité puisqu'il apparait en dbut de texte puis est oublié lors de la suite du récit pour ressortir à la fin comme un diable de sa boîte. Du coup l'effet d'annonce de la présence de ce fameux minerais à un impact d'autant plus fort.
Pour finir je ne vois pas pour l'instant de gros défaut au texte, peut être completerais-je ma critique par la suite.
Falc'hun, encore la tête dans les étoiles grâce à Krycek.
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- Krycek
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Oui, je crois que l'on est assez loin de Pandemonium ici. En fait, parfois je me disais (en référence à ma suggestion de textes ce mois-ci) que 'Apogée' pouvait être l'épilogue de 'Pandemonium'... non pas que je vous donne la fin de la saga (d'ailleurs je ne suis pas encore sûr de ce qu'elle sera) mais en y pensant...San écrit: J'aime ta vision de la science-fiction, du moins les lectures que tu nous en donnes. Pandémonium est l'image d'un monde perdu dans la guerre, celui-ci est un véritable rêve de paix mondiale et d'harmonie... Mais tous deux donnent envie, et tous deux ne sont pas tout à fait croyables
Allez, un deuxième vase, après celui d'Impé, pour les fleurs que San m'envoie. Merci beaucoup, c'est touchant.San écrit: En fait, je pense vraiment que tu as une plume merveilleuse pour la science-fiction (on pourrait étendre au fantastique). Il y a quelque chose de rare et de précieux dans ce que tu écris
C'est gentil à toi Falc'hun, c'est tout ce que j'espérai...Falc'hun écrit: Falc'hun, encore la tête dans les étoiles grâce à Krycek.
Comme le dit Eheyna à la fin, une belle oeuvre des hommes derrière dans une armoire vitrée... malgré tout ça ne me dérangerait pas que l'humanité finisse de cette façon....... par là je veux dire que lorsque les états d'Afrique et Asie vont se développer ils se diront : "Merde alors, ces cons ils sont été plus rapides que nous, ont tout pris et ont tout détruit... que nous reste-t-il ?" ceci en parlant de nous et des amerloques.Falc'hun écrit: Malgré tout ce système retombe dans certains travers des hommes comme ce contrôle hyper strict à l'immigration sur Terre, quelque part les choses restent les mêmes.
Dans Apogée, étant donné qu'il y a plusieurs planètes, on laisse la possibilité aux hommes de choisir. Tandis que dans la réalité il n'y a qu'une planète... et les écolos doivent la partager avec les pollueurs, les hommes de paix avec les hommes de guerre. On a qu'une planète à partager en 6 milliard de parts.
Krycek, non non je ne cherche pas du tout à vous faire voter écolo en Mai.
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- Monthy3
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Après la lecture de ce texte, je ne sais pas vraiment que dire... Je commence par le plus facile : sur la forme, j'approuve les remarques de San, et j'y ajoute une répétition :
que nous avons remis en état.
« Autrefois dévastée, cette planète a été remise en état,
Sur le fond... Difficile de critiquer la construction du texte, l'enchaînement, avec les passages en italique qui nous expliquent la situation présente, voire qui anticipent sur la fin de l'histoire (je pense au dernier passage). Maintenant, j'ai trouvé le texte un peu long, notamment lors de la description de chaque continent ; je trouve ce passage trop insistant, presque moralisateur (alors que je doute que telle ait été ton intention ).
Sinon, le coup du fax est bien joué, et je trouve que la fin tranche vraiment à tout ce que tu as exposé pendant le texte : "tout ça pour ça", dans le sens "tous ces efforts consentis prêts à être anéantis par un foutu minerai". Pas de doute, c'est vraiment une bonne fin (à défaut d'être aussi belle que la vison que tu donnes de la Terre ).
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- Krycek
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En effet ce n'était pas le but recherché. A la base je voulais écrire un texte dans l'avenir sur une planète Terre paradisiaque. Mais pour amener ceci j'ai dû construire l'histoire autour, comment ils y étaient arrivés. Puis, comme pour tout One Shot, il faut un but, ainsi est né le coup du minerai.Monthy3 écrit: Maintenant, j'ai trouvé le texte un peu long, notamment lors de la description de chaque continent ; je trouve ce passage trop insistant, presque moralisateur
Il se trouve que ce passage sur les continents est finalement le dernier écrit. En aucun cas je ne le souhaitai lourd, mais je le conçois indispensable. S'il n'avait pas été là, on aurait pas pensé à une belle planète, juste une planète nettoyée/déserte. Ici j'expose ce que les hommes restant ont cherché à faire et la finalité, en "vol" de l'amérique du sud, par l'Europe et L'Asie puis l'Afrique et l'Océanie ainsi que l'Océan, qui n'est pas un environnement humain et qui a pris le temps de se régénérer.
Je comprends que tu puisses le penser moralisateur, pourtant j'ai fait le maximum pour ne pas paraître satirique ou sarcastique vis à vis du passé dans ce passage. Le texte était construit autour, afin de laisser rêver, rien de plus.
J'aurai pu le situer sur une autre planète genre Ipedia-X78 mais ça n'aurait pas eu sa vocation rêveuse et ça n'aurait pas été touchant.
Disons que ta critiques me permet de m'affirmer sur un point : OUI je suis écolo dans l'âme et NON je n'ai pas cherché à écrire un tract pour le WWF et/ou Greenpeace. Ce n'était que l'expression d'un rêve.
Pour en revenir à ce que tu as dit, ce passage est peut-être un peu long, mais il reste la pierre angulaire du OneShot : pourquoi se protègent-ils ? sur quoi travaillent-ils tous ?
Mais ne t'en fais pas, j'avais bien vu :
Mais il était important de le souligner, lire ce texte sans arrière pensée.Monthy3 écrit: alors que je doute que telle ait été ton intention
Krycek, et puis fallait bien que la SF fasse rêver parfois, me rattrapper de Pandemonium !
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- Zarathoustra
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Je trouve que ton petit message introductif ôte un peu de l'effet du texte. Sans kui, on aurait été plus surpris par le côté "optimiste", alors que là, dés qu'il pointe sans bout du nez, on le prend immédiatement pour argent content.
L'un des points fort du texte, c'est sa construction. Tu arrives habilement à parler du passé, du présent et de l'avenir tout en jouant sur le suspense du fax. Au fait, un fax, à cette époque, je doute que ça existe encore, je suppose que ce serait hyper archaique (déjà aujourd'hui le mail le détrone de plus en plus, je suppose dans 10 ans encore plus, alors dans plusieurs siècles, n'en parlons pas), je dis ça juste en passant, vu ta volonté d'être crédible.
Le charme du texte est bien sûr d'imaginer une planète avec ces images paradisiaques alors qu'on est en actuellement de plus en plus alarmiste sur leur avenir. En ce sens, le texte nous permet de voir la chance qu'on a mais aussi le mal que l'on a déjà fait et la direction catastrophique que notre modèle de développement prend. Surtout qu'on sait que beaucoup de choses sont et seront irréverscibles… Donc même si on a du mal à imaginer une telle retournement de situation écologique, l'idée d'évacuer les méchants humains dans l'espace et de laisser les gentils ici est par contre intéressante. Un peu naîve mais pas tant que ça, puisque leur départ s'explique par des raisons mercantiles et prédatrices en quelque sorte. En ce sens, le texte est à la fois utopiste mais lucide.
La fin est finalement assez inattendue. Je m'attendais pas à une telle nouvelle. C'est bien joué parce que ça nous replace directement avec ce qui se passe aujourd'hui. C'est une façon de dire: "voilà, actuellement on fait ça, et si on ne change pas, jamais on aura droit à ce paradis.
Donc au final, un texte qui se place, à mon avis, à la hauteur de l'objectif de l'auteur et finalement du lecteur. J'entends par là que le contrat est rempli, ni plus ni moins. C'est peut-être aussi sa limite, tu nous place dans une situation où s'attend à certaines choses que l'on a au final, mais sans être non plus que rasasié. Disons qu'il manque un ch'ti truc pour le podium du mois...
PS: par contre, j'ai du mal à bien cerner le titre. Du moins, le titre me parait trop général. Bref, le contraire de San...
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- Krycek
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Zara écrit: Au fait, un fax, à cette époque, je doute que ça existe encore, je suppose que ce serait hyper archaique (déjà aujourd'hui le mail le détrone de plus en plus, je suppose dans 10 ans encore plus, alors dans plusieurs siècles, n'en parlons pas), je dis ça juste en passant, vu ta volonté d'être crédible.
Voilà cet étonnement permettait de justifier cette idée. Le fax était une manière d'avoir un papier comme preuve avec une date dessus en cas de poursuites...Krycek dans Apogée écrit: _ Voici une dépêche importante de la commission d’étude se trouvant au nord de la Russie, fit Eheyna en lui tendant un fax fraîchement imprimé.
_ Un fax ?! Je suis désolé mais je ne suis pas sûr d’avoir le temps de m’occuper de ceci aujourd’hui. Vous savez que beaucoup de choses ont encore besoin d’être réglées avant la cérémonie et…
Mais il est vrai que j'ai beau y avoir pensé, j'ai zappé par la suite de revoir cette idée.
Pour le titre, j'ai volontairement enlevé tous les termes sauf un dans le texte qui le rappellait. L'apogée de la civilisation en somme, l'apogée de l'humanité et ce texte iluustrait un des ces premiers pas... de la SF vraiment futuriste ou fictive alors !!!
L'idée qui manque pour le podium ? Je ne sais pas, par contre je suis heureux d'avoir écrit cet OS qui me permet de mettre à plat un rêve. Rien de plus.
Merci Zara pour ta critique !
Krycek, la SF serait un correcteur ortho de Word qui ne me corrige pas pour y mettre des fautes !
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- gilfuin
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Je vois pas trop quoi y redire, les remarques sur la forme ont déjà été faite, même si personnellement, ça n’a pas gêné ma lecture. On sent que tu maîtrises.
Peut être que si j’avais à faire un seul reproche, il se placerait sur l’intensité du récit. Déjà, d’un point de vue totalement subjectif, je préfère quand ça bouge un peu…D’autre part, d’un point de vue plus objectif, la scène de la déclaration en public, qui je suppose, est là pour justement faire monter un peu l’intensité du texte, n’arrive peut être pas tant que ça à remplir son objectif. Pourtant, après relecture, j’ai constaté, que tu avais mis tous les éléments qu’il fallait pour la préparer, d’ailleurs le rythme est bien réglé, mais j’aurais certainement préféré que ce moment là du récit soit plus ‘fort’, et plus ‘percutent’ (ça ce sont les adjectifs qu’on utilise quand on sait pas exactement ce qu’on veut dire…la critique qui marche à coup sur ).
PS : pourtant ya les houras du public, l’idée des monuments, le discours sympa…mais…mais…mais…
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- Krycek
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Merci à toi !
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- gilfuin
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- Gulix
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Pas grand chose à rajouter par rapport aux autres. Tout est cohérent, à part peut-être que tout semble comme maintenant. Un changement climatique tel que la fonte du Pôle Nord (c'est indiqué) aurait dû bouleverser l'aspect des terres (afrique verte ?, zones inondées, autres inventions ???)
En lice pour le titre de Récit de la MAJ, pour l'instant
_ Vous ne laisseriez pas Athan, votre petit fils piquer dans la réserve de bonbons. Pourtant vous savez qu’il aime ça, qu’il est en âge d’en profiter… mais vous savez aussi qu’il n’est pas en âge d’apprécier ce rationnement à sa juste valeur…
J'ai adoré cette parabole (c'est ça le terme, non ?), vraiment. Très juste.
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- Krycek
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@San
j'avais oublié de répondre à cette remarque :
Ce qu'il veut c'est une sorte de jurisprudence. Si tes parents prennent une décision te concernant que tu juges d'un point de vue différent, tu n'y penseras aps de la même façon s'ils prennent cette décision en prenant ton avis en compte.San écrit: Citation:
et décider de maintenir cette nouvelle sous silence, ensemble.
En l'occurrence, il a déjà décidé tout seul, donc c'est très ironique de dire qu'ils vont décider ensemble
Je veux dire par là que neski souhaite que cette décision soit prise par tout le monde afin d'être sûr qu'elle pérénise et non pas qu'un changement de sénateur boulverse la donne.
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- eLiZ
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(Le coup du fax : ça m'a fait la même impression que Zara => quoi, il lui envoie même pas ça par mail ? C'est has-been, le fax ! ^D^ ^ Mais bon, je comprends les motivations, alors ce léger anachronisme n'est pas si méchant. )
Je suis quelqu'un d'assez écolo dans l'âme... aussi ai-je pu sourire devant tes descriptions idylliques. Mais je n'y crois pas une seconde. Non, pas une seconde, si bien que je n'ai pas franchement pu rêver. Aussi mon sourire est-il rapidement devenu sarcastique... à mon grand dam.
J'ai été gênée principalement par les passages en italique. J'ai aussi encore du mal avec les écrits de SF ici (c'est quand même un drame... pourtant j'adore l'anticipation... mais j'aime beaucoup quand elle est décrite comme une évidence, et pas comme "nous voici 1000 ans plus tard notre planète actuelle..." Non, je préfère que l'univers soit parfaitement autonomisé du nôtre dans un premier temps, parce qu'il me paraît plus crédible à mes yeux en ce sens - voir Le Passeur de Lowry par exemple, ou le célébrissime Meilleur des Mondes d'Huxley) mais je suis peut-être pas dans une bonne période pour. En tout cas, les récits encyclopédiques narrant les faits de manière neutre, à visée purement explicative... me rebutent complètement. Je sais bien que dans un one-shot on peut pas trop faire autrement, mais pour ce sujet par exemple, un texte beaucoup plus développé m'aurait moins rebutée, étrangement, et où donc on aurait eu distillé ce que tu développes en italique.
Par ailleurs, ton propos étant assez clair et assez précis, je trouve que tes personnages souffrent du même coup d'une certaine carence. Ils manquent peut-être d'un peu de consistance et ont surtout une valeur utilitaire à mes yeux... ben, ils servent ton utopie en somme, et puis c'est tout. Si bien qu'il n'y a pas la moindre trace d'ambiguïté dans leurs agissements et dans leurs pensées. Ce que je trouve dommage car cela rend, selon moi, le propos plus irréaliste encore. Je dois manquer de candeur, pour véritablement me laisser porter par un propos aussi "bienveillant".
Je trouve que l'idée est noble, mais que son traitement est un peu naïf... Quant à taire la nouvelle du gisement, je n'y crois pas une seconde.
Enfin, quelques détails concernant cette affaire de "planètes" multiples permettant ainsi à chaque être humain de faire des choix : ça c'est un peu facile. Parce que franchement, je ne vois pas ce que ça change. Pourquoi se préoccuper des sorts des populations éloignées de nous, qui n'habitent pas avec nous ? Et pourquoi, dans le cas d'une société interplanétaire, se foutre royalement du sort des humains sur les autres planètes existantes ? Je trouve que c'est un peu trop facile, comme idée. L'humanité forme un tout, qu'elle habite sur des continents différents ou des planètes différentes, non ? Abolir les distances interplanétaires revient au même qu'abolir les distances intercontinentales. Quant à dire que les humains auraient le choix ça ! J'avoue que je n'y crois pas non plus, héhé. Les plus pauvres iraient s'enterrer sur les planètes les plus délaissées, les plus asséchées, les plus détruites, car les seules à leur portée ; les planètes les plus abondantes et les plus riches seraient convoitées par les plus riches... Rien ne changerait fondamentalement. Et je ne vois pas ce que ça change de laisser crever des gens sur un continent différent que sur une planète différente...
En somme, je suis écolo dans l'âme mais surtout profondément humaniste. Donc, j'ai aussi été un peu gênée par le propos qui m'a paru naïf...
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- Krycek
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Oui, c'est un OS et je ne pouvais me permettre de développer le tout sur plusieurs chapitres (jai déjà bien assez à faire avec Pandemonium). D'un autre côté il y a deux temps dans ce texte :Eliz écrit: Je sais bien que dans un one-shot on peut pas trop faire autrement, mais pour ce sujet par exemple, un texte beaucoup plus développé m'aurait moins rebutée, étrangement, et où donc on aurait eu distillé ce que tu développes en italique.
- L'italique qui retrace ce qui s'est passé jusqu'à ce jour
- le "normal" qui explique ce qui se passe aujourd'hui
Ainsi, les deux se "rencontrent" à la fin, où l'on voit tout ce à quoi ils ont été confrontés avant (là ça aurait fait une sacré longue saga !) et au final ce à quoi il sont arrivés.
Comme je l'ai mis au dessus, je parle d'Aujourd'hui. Pandemonium est une réalité alternative, Star Wars un space Opera et ici c'est une anticipation dans le sens où je "prévois" (dans ma boule, je vois, je vois...) ce qui pourrait arriver. Ainsi il fallait que je commence comme ça. Et d'ailleurs ce cliché au départ me permettait de suite de vous mettre dans le bain : c'est ici, sur terre, dans tant de temps et voilà ce qui s'y passe. Ainsi il y a plein de questions que vous éludez sur ce qui s'est passé et je comble les trous...
Eliz écrit: Par ailleurs, ton propos étant assez clair et assez précis, je trouve que tes personnages souffrent du même coup d'une certaine carence. Ils manquent peut-être d'un peu de consistance et ont surtout une valeur utilitaire à mes yeux...
Là je trouve amha que tu te contredis dans le sens où mes persos ont justement, vis à vis de ce par quoi ils sont passé, développé une différence de réflexion. Taire la nouvelle du gisement tu n'y crois pas de nos jours... eux par contre ils en sont arrivés là. Même s'ils ne s'en rendent pas compte, leur amour de la planète a créé une haine du lobbyisme. Ce n'est pas DU TOUT naïf dans le sens où c'est un fait : on n'arrivera jamais à ce stade car nous partageons la même planète et que les 2 partis (écolos et lobbies) concernent l'entière planète sur des idées radicalement opposées (C'est comme avoir Sarkozy président avec Ségolène Royal comme présidente... en même temps). Les deux ne sont pas compatibles... sauf dans Apogée où l'ont a plusieurs planètes.Eliz écrit: Quant à taire la nouvelle du gisement, je n'y crois pas une seconde.
Voir La guerre des mondes par Alexis Aubenque où chaque planète revient à une période de l'histoire qui lui convient. C'est aussi la SF. Tu me dis que c'est un peu facile et pourtant j'ai expliqué comment ils en sont arrivés là, je n'ai pas dit "ça comme ça et c'est tout.".Eliz écrit: Enfin, quelques détails concernant cette affaire de "planètes" multiples permettant ainsi à chaque être humain de faire des choix : ça c'est un peu facile.
C'est une idée que l'on ne trouve que dans peu de récits de SF. Bizarrement, c'est l'exact contrepied de la SF (amha encore une fois). je ne vais pas ouvrir un débat là dessus...Eliz écrit: L'humanité forme un tout, qu'elle habite sur des continents différents ou des planètes différentes, non ?
Sauf que les exoplanètes sont en quantités pratiquement illimitées. Si tu pars sur le point qu'il n'y a pas de changement alors la SF n'aurait pas lieu d'être... on y perds alors tous les récits concernant des batailles entre grands consortium, on perds tous ces Star Wars et autres Aliens voire des supports comme Starcraft. De nos jours on vis aisément alors que sur l'autre face de la Terre des gens meurent alors qu'on pourrait y faire quelquechose. Dans l'espace avec d'autres planètes, les distances étant mêmes abolies comme tu le dis, on reste un humain à taille humaine et dès lors tout nous dépasse... tu vois ce que je veux dire ? La distance est abolie en terme de temps ou de facilité à voyager mais elle ne l'est aucunement dans la tête d'un Homme... ce qui mène à ce genre de choses.Eliz écrit: Abolir les distances interplanétaires revient au même qu'abolir les distances intercontinentales.
Ca me fait biz z arre que tu parles de naïveté... alors que dans l'en tête j'avais mis pour "rêver". C'était le propos du texte, faire fi de certaines idées préconçues pour imaginer un peu plus.Eliz écrit: En somme, je suis écolo dans l'âme mais surtout profondément humaniste. Donc, j'ai aussi été un peu gênée par le propos qui m'a paru naïf...
Au final, je comprend tout de même que tu puisses ne pas avoir accroché et donc encore moins aimé. Néanmoins ta critique reste intéressante et constructive. Merci à toi !
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Avant tout, on remarque les éléments suivant:
- écologie
- Rome antique (zone neutre d'un état unifié)
- limite des lois et du cours naturel des choses (en gros, un traité ne protège pas)
Alors, alors...
En fait, si je comprend bien, tu nous présente du SF optimiste avec une vision de notre futur qui se veut optimiste, bref, c'est de l'optimisme et... enfin bref, je m'égare.
L'écologie:
On trouve de nombreuses citations d'énergies propres, renouvelables, etc... (attention à la définition d'énérgie renouvelable, le bois en est une, et donc le charbon aussi) Et, si je voulais résumer, cette phrase:
L'énérgie renouvelable en signe de civilisation, voilà qui est remarquable. Et une vision très écologiste (parce qu'autant le dire, la seule énergie qui nous intéressera jamais, c'est celle qui profuit un max avec peu)._ L’énergie renouvelable n’est pas encore leur force Eheyna… nous arrivons enfin à produire assez d’énergie pour vivre en autarcie et nous protéger par la même occasion. Je crois que aujourd’hui, la population de la Terre a effectué un grand bond pour notre civilisation.
Notons ceci:
Une centrale nucléaire mise comme déchet, certains vont sauter au plafond, surtout en France . On voit aussi là une critique des grandes villes qui se retrouve tout au long du texte. (un coup amusant:la débarrassant de tous les déchets que constituaient centrales nucléaires, déchets radioactifs, décharges en plein air, épaves de pétroliers, installations militaires et industrielles, routes et autoroutes, aéroports et parkings, tours et gratte-ciels …
)Autour de l’océan Indien, les populations étaient revenues aux maisons faites de bois, souvent de bambou ou de terre séchée.
Bref, pourquoi en parler? Parce que c'est peut-être un peu trop "forcé". Tu appuies par trop là-dessus ce qui pourrait aisément empêcher certains de prendre le texte au sérieux, de le considérer comme crédible. Moi-même, qui ne renie pas le besoin d'énérgie propres et renouvelables, j'ai beaucoup souri du début à la fin du point de vue extrême que tu adoptes. Il y aurait eu moyen de dire la même chose mais en argumentant plus et avec moults sous-entendus qui auraient amené le lecteur à te donner son entier soutien. M'enfin bref.
La rome antique:
Tu présentes la Terre comme un lieu neutre, ce qui fait immanquablement penser à la Rome antique avec Rome justement. Or ce même élément est repris par la suite avec le fameux message et le coup des défenses planétaires. C'est une seconde problématique que tu ressors là, celle d'un lieu de rencontre et sensé rester neutre malgré l'apparence d'impossibilité.
Il est intéressant de constater que tu vois la Terre, dès lors, comme un endroit fermé, très fermé où personne n'entre (contrairement à Rome), totalement autarcique et aussi... dénué d'intérêt autre que la beauté des paysages. Comme si cette richesse remplaçait toutes les autres. À plusieurs reprises d'ailleurs tu la compares au reste de la galaxie en décrivant ce reste comme plongé dans le superflu et l'inutile. On rejoint là l'idée écologiste. Mais c'est déjà beaucoup plus subtile, puisqu'on peut en quelque sorte être d'accord.
La limite des lois et traités:
Le principal thème de ton texte reste la limite des traités. Tu nous fais un portrait idyllique de la planète et nous prouve par A+B (enfin, surtout par A tout seul) que tout va au mieux et tout a été fais au mieux, et il y a cette petite nuance d'une prédisposition "pour le cas où", comme si, finalement, ce fameux paradis terrestre si avancé sur le reste de la galaxie devait un jour cesser d'être un lieu à part et rejoindre l'anarchie du reste.
Donc d'une certaine manière, tu essaies de montrer ce qui pourrait nous arriver de mieux, tout en reconnaissant les limites du monde.
Niveau sens, je ne crois pas qu'on puisse tant développer plus que cela. C'est un peu un texte de propagande contre la folie des hommes, leur développement à outrance et égoïste ainsi que leur peu de cas des choses importantes.
Cela se marque d'ailleurs assez bien dans l'idée où le projet datait de 500 ans et avait mis ces 500 ans à se développer et se construire, mais que l'on sent qu'il suffirait que l'on prenne conscience de la présence du minerai pour qu'en quelques semaines ou mois tout s'écroule.
Dernière touche d'optimisme néanmoins, le gouverneur qui veut partager le contenu du document en espérant que ça passera. C'est beau l'espoir.
¨
***
On notera les intrigues superposées:
- le morceau de papier (message)
- le grand projet (avec venue du président, etc...)
Pour tout dire, j'avais commencé à mêler les deux, et je pense que ça a en grande partie été fait pour.
Voilà le passage qui mêle. En effet, dit ainsi, le message semble devoir tout foutre à terre avant d'avoir atteint le but, alors qu'il doit savoir que ça ne devrait pas avoir d'effet immédiat. Mais ça reste parfaitement logique. Du reste, c'était une éventualisté prévue, que quelqu'un s'intéresse un jour à cette planète.Eheyna attendit une ou deux secondes et voyant que le Sénateur n’avait plus rien à lui dire, elle tourna les talons et referma derrière elle la porte de son grand bureau. Neski jeta un dernier coup d’œil au fax. Pourquoi aujourd’hui ? Nous sommes trop proches à présent de notre but. Il plia la feuille en quatre et la mis dans la poche intérieure de sa veste.
Je reste donc entre deux tons, entre l'idée où le message est trop mêlé à la venue du président et l'idée où, malgré tout, la fin est très ironique, avec la découverte de ce minerai.
D'ailleurs, on notera:
qu'il y a là une annonce avant de découvrir la teneur du message de ce que ce dernier implique. Puisque des système solaires se font la guerre pour un champ d'astéroïdes, il y a fort à parier que partout où il y aura de ce métal il y aura des batailles. C'est petit dans le texte, mais son rôle est d'importance.Il se souvint que l’annonce du moratoire Terrien avait fait l’effet d’un pet dans un trou noir comparée à celle d’une guerre se préparant entre deux systèmes solaires se disputant un champ d’astéroïdes constitués de ce métal parmi tant d’autres
***
Bon, on l'aura compris, j'ai été quelque peu ennuyé par l'insistance écologique, mais j'ai beaucoup apprécié tout ce qui touche au message, de sa réception au dévoilement de son contenu en passant par les indices devant nous permettre de comprendre ce qu'il signifie réellement (parce que, en plus, j'avais lu ce contenu avant le reste du texte et, évidemment, seul comme ça, je n'en comprenais pas le sens, comme quoi ...)
Pour le reste, on retrouve ton style habituel. Néanmoins, pour une courte nouvelle, j'ai l'impression qu'il convient bien moins. Ici, peu d'actions et beaucoup de réflexions. Or les transitions doivent être un peu faibles et les descriptions trop longues, car ça en devient vite lourd. Mais je suppose aussi que ce ne doit pas être étranger à ta volonté de nous démontrer le bienfondé de l'écologie dans l'avenir de l'humanité.
Donc, en conclusion (parce que je suis vanné, je l'admet), je dirais qu'il faudrait éviter, comme dit ici:
[url:1ult9amk]www.les-chroniques.org/forum/viewtopic.php?t=368[/url]
de trop vouloir jouer sur la moral et plus se laisser aller à l'histoire elle-même en laissant la moral s'installer d'elle-même (quitte à donner un ou deux coups de pouce).
Tiens, pour citer François Pérusse, au pire, y a cette technique:
- Un tel m'a appelé sur mon portable dans mon jacuzzi pour me parler de mes copropriétés.
- Et alors?
- Rien, je voulais juste te dire que j'ai un portable, un jacuzzi et des copropriétés...
Mine de rien, ça fonctionne .
Dans ton cas:
"Un ingénieur s'approcha du gouverneur (je caricature):
- Monsieur, la marée a de nouveau endommagé l'installation huit comme la dernière fois.
Cette installation, c'était la dernière touche au réseau des centrales capteuses de marée en mer du nord [...]. Il restait encore certains problèmes à régler, mais les résultats étaient dors et déjà bien supérieurs aux prévisions. Néanmoins, le gouverneur demanda à ce que l'on procède à de nouvelles vérifications avant de [...]"
Enfin, je dis ça, mais des techniques il y en a plein.
Impe, en coup de vent.
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Pour le traité, en effet, je voulais mettre en avant que de toutes façons, les moratoires en cours sur Terre (aujourd'hui, dans la réalité) n'ont qu'une valeur morale, rien de plus... le jour où il y aura un gros évènement (cf Pandemonium par exemple) ces idées, ces traités partiront aux oubliettes. récemment je me suis penché sur cette idée et l'ai comparé au fait qu'il existe des traités "de bonne conduite pour la guerre", genre les conventions de Genève et il est impressionnant de voir qu'ils sont plus respectés que les moratoires de Greenpeace (c'est un exemple rien de plus) et je voulais glisser cette idée.
Pour ce qui est de l'écologie je voudrais au moins m'expliquer sur un point et critiquer vos critiques (non pas que je ne les accepte pas).
- A aucun moment je n'ai souhaité écrire un récit prônant de quelque façon que ce soit, une idéologie particulière. je sais que vous ne me le reprochez pas et pourtant je préfère le dire.
- En effet, j'ai des convictions assez écologiques mais en aucun cas à tendances politiques. Je doute d'ailleurs être plus écologiste que quicquonque d'entre vous.
Voilà où je veux en venir :
- En écrivant ce texte, j'imaginais simplement un monde où j'aimerai vivre et laisser, pour une fois, libre part à l'utopie dans un récit (ce que l'on fait de moins en moins). En fait je voulais mêler conte et réalité. un mélange de ce que l'on trouve dans les BD (Astérix), les mangas (Princesse Sarah), les animés (Chihiro, Mononoke Hime); vous savez, où l'herbe est bien tondue sur des immenses plaines, où l'eau paraît bleue et brillante partout !!!
Ainsi tout ce que j'ai fait c'est décrire un monde qui au final pourrait être issu de l'heroïc fantasy. Un monde de science fiction où la terre est délaissée pour manque de ressources naturelles, ce qui de toutes façons n'est pas tant de la fiction. Et au final, en y repensant, il est vrai que l'on peut y voir un texte à tendence politique... surtout écologiste. Je l'admet, j'ai mal traité ce sujet.
En résumé : Vous avez tous relevé un discours écologique dans mon texte alors que (je vous l'assure) ce n'en était pas mon intention. Je dis cela parce qu'il est intéressant de voir que finalement, la façon dont on écrit, les idées que l'on veut faire passer... la communication dans un récit n'aura JAMAIS l'effet escompté (principe de base en CRH -Communication et Ressources Humaines)...
Voilà, ce n'est pas un coup de gueule et encore moins un déni de vos critique loin de là. Simplement une (longue ?!) remarque sur le fait que je ne voyais pas en écrivant ce texte un discours écologiste, pas plus que je n'y écrivait une morale... tout au plus une de mes utopies. Vraiment.
Merci à tous pour vos critiques et surtout à San qui m'a pointé du doigt les nombreuses fautes et points à améliorer... une fois fait, je jetterai un coup d'oeil et verrai ce que je pourrais faire pour tes remarques Impé qui ont donné à penser à un texte moralisateur (cf remarques d'Eliz).
Krycek, une dernière fois, qui accepte vos remarques et n'en a fait qu'une rapide analyse.
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C'est étrange, je n'ai vu aucune référence biblique dans ton texte, pas de comparaison avec l'eden ou de noms bibliques, mais peut-être ais-je mal lu. (la fatigue, ça aide pas).Au final, on se rend compte que même après avoir chassé la menace du Paradis (cf la bible) on y trouve encore une pomme (l'isium)...
À nouveau, tu parles de Paradis mais je n'ai pas l'impression que cette dimension existait dans le texte, pas quelque chose de surnaturel., la menace partie (les lobbies et les humains "esclaves" de leur avidité) et qu'il ne restait sur Terre qu'un Paradis
C'est peut-être plus évident pour moi parce que je joue à faire de la diplomatie RP sur un jeu nommé Continent (enfin, jouais). Or il est clair que lorsqu'on est en position de force, ce n'est pas un misérable traité même signé par les plus grands qui va nous empêcher d'attaquer, du moment qu'on peut en assumer les conséquences on s'en contrefiche. (et Rome a été envahie par des romains ).les moratoires en cours sur Terre (aujourd'hui, dans la réalité) n'ont qu'une valeur morale, rien de plus... le jour où il y aura un gros évènement (cf Pandemonium par exemple) ces idées, ces traités partiront aux oubliettes
Il faut remarquer que la guerre est quelque chose qui fait beaucoup plus peur que les problèmes à long terme de l'écologie. De plus, ces traités ont été outrepassés durant les grandes guerres et ce à maintes reprises et le seraient encore en cas de guerre générale et sans merci. Leur respect actuel n'a qu'un but: rassurer l'opinion sur cette illusion bien morale de la guerre "propre" (avec l'idéologie du bombardement stratégique, etc...).et il est impressionnant de voir qu'ils sont plus respectés que les moratoires de Greenpeace (c'est un exemple rien de plus)
Pour l'écologie, sans doute ce sentiment vient-il de ta longue description des moyens écologiques mis en oeuvre pour améliorer la planète. Si tu voulais parvenir à tes fins, peut-être aurait-il fallu plus décrire le monde et faire l'impasse sur ces usines, etc... Montrer du doigt non les causes, mais les conséquences, parler des vertes prairies plus que de la disparition de la centrale nucléaire et de son remplacement par une éolienne off-shore (dont le terme technique et anglais nous place dans un contexte industriel et technologique bien lointain d'un paradis simple et agréable).
Bref, parler de nature en parlant d'installation mécaniques, voilà qui est assez paradoxal en un sens .
Après y a tout le jeu de la focalisation, puisque par moment tu es en interne avec le gouverneur et par la suite en externe pour découvrir le monde, ce qui est à exploiter car c'est, à mes yeux, une excellente solution.
Impe, à la bourre à la bourre à la bourre!
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