[Halloween 2006] Adoubement - Iliaron/Iggy
- dude
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J'ai trouvé l'idée de base vraiment très sympa et le résultat est à la hauteur d'un texte co-écrit par deux chevaliers chroniqueurs!
Ce qui m'a marqué, c'est que pour un exercice de co écriture, les styles des deux auteurs se fondent assez bien et le final est plutôt homogène (surtout que je connais bien le style d'Iggy! ).
Iggy m'avait parlé de son idée avant de se lancer dans l'écriture, et je dois dire que ça a peut être facilité ma compréhension de l'histoire... Chaque passage est réussi, avec une préférence pour le passage sf et le dernier paragraphe sur l'inévitable cérémonie d'intronisation (manque plus que le banquet à la Astérix! ). J'ai trouvé la lecture plaisante d'un bout à l'autre et je me suis vraiment amusé à retrouver la déclinaison de nos deux héros à travers ces différents univers. Chapeau!
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- Gulix
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Qui plus est, comme l'a souligné Dude, le texte est très homogène, et, pour ma part, aucune idée de qui a écrit quoi
Le seul défaut que je trouve à ce texte, c'est peut-être l'équilibre, et la non-résolution d'un fil rouge : Dalek. Pour l'équilibre, on découvre trois histoires distinctes (si je ne me trompe pas), avec l'ouvrier, le vengeur et les robots. Et ces derniers sont sous-exploités, alors que les autres ont plus du double de traitement. Un meilleur équilibrage aurait à mon avis amélioré le texte.
Voilà, Gulix, qui est ébahi de la qualité de cette MAJ, et qui aimerait bien devenir aussi Chevalier !
[EDIT parce que Krycek il poste en même temps que moi]
C'est vrai que la cérémonie fait très mariage. Je voyais presque Iggy amenant Iliaron à l'autel , avec Kundin n'attendant que l'ouverture du buffet
[/EDIT]
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- Krycek
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C'est la première fois, je crois, que je lis un texte en coécriture (à moins que pendant le transfert...) et il se trouve que l'apport de 2 auteurs rend un texte forcément impeccable...
Je me permet une toute petite remarque : dans la cérémonie d'intronisation, je ne pouvais m'empêcher de penser à un mariage... coquace !
Bravo Iliaron & Iggy !
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- Iggy Grunnson
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dans la cérémonie d'intronisation, je ne pouvais m'empêcher de penser à un mariage... coquace !
Un mariage? ciel, mais que fait Noel Mamère ?
En fait, c'est vrai qu'on peut penser à ça effectivement. On a essayé de rester assez proche de ce qui avait été fait pour les précédents adoubements mais avec la présence de l'autel entres autres, force est de reconnaître qu'il y a un peu de ça.
Iggy, qui n'a vraiment rien d'autre à faire aujourd'hui
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- San
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- Messages : 1069
Vous avez tous deux un bon style et je me demande un peu qui a écrit quoi ou d'où viennent les idées exactement...
Parler d'un patch-work serait peut-être abusif, c'est plus un récit par différentes touches successives, et plutôt réussi. En tant que tel, ce n'est pas évident de trouver l'équilibre souhaitable et l'harmonie entre les différentes touches, et c'est vrai que ce n'est pas parfait de ce côté là.
Touche d'humour sympa, mais les // // :-D D ne pas forcément nécessaires...C’est une longue route qui nous attend, jeune Padawan. »
//
//
:-D D
//
//
Je reviens sur une ou deux petites fautes :
peut« - C’est ici que ta vie peux changer, mon gars »
marchesEnfin, les deux compères arrivèrent devant une volée de marche.
Les dialogues : il y a une ou deux répliques qui commencent assez malheureusement par des petites flèches d'énumération au lieu des tirets ou guillemets, ils sont rares dans le texte donc si c'était possible les remplacer totalement. (Edit de Gulix : c'est corrigé ;->)
Vos dialogues sont pas mal dans l'ensemble, vivants, mais il y a quelque chose qui me chiffonne, j'imagine mal ces dialogues se dérouler comme ça en vrai. Je dirais que les personnages ont des réactions que je ne comprends pas toutes... (mais surtout dans les dialogues)
différends à mon avis, et franchement, quelqu'un qui me parlerait sur ce ton, il pourrait même plus manger une salade!! x Non mais, pour qui il se prend, ce sale nain.« Gravis les marches et oublie tes différents, ou bien retourne à tes vengeances inutiles. »
Tout ça pour dire que c'est une des réactions que je ne comprends pas ("Oh ben oui, faisons comme tu dis, je n'attendais que tes ordres depuis toujours!")
Ca a l'air joli! En plus la volée de marches a son "s", mais du coup, c'est une répétitionUne large allée de dalles courait depuis la porte jusqu’au centre de la pièce, où une courte volée de marches menait à un autel de pierre taillée.
La cérémonie d'intronisation est belle, ... ça donnerait presque envie de devenir Chevalier Chroniqueur
Bon, j'avoue que le passage que j'apprécie le moins est celui avec les robots, qui semble un peu déplacé et isolé (au niveau du style et du fait qu'il est tout seul). A part ça, c'est du bon!
Bravo pour ce texte et félicitations au nouveau Chevalier!
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- Iggy Grunnson
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il pourrait même plus manger une salade!! x Non mais, pour qui il se prend, ce sale nain.
De toute façon, un vrai nain n'aime que la bière. C'est dit
La cérémonie d'intronisation est belle, ... ça donnerait presque envie de devenir Chevalier Chroniqueur
Et bien, c'est un peu l'objectif! Un petit exercice de coécriture est toujours très sympa, et j'espère que ce premier essai avec Iliaron en motivera d'autres. L'autre idée, plus ambitieuse, est aussi de développer un background commun aux chevaliers chroniqueurs, projet sur lequel quelques uns d'entre nous se sont déjà mis à travailler dans l'ombre. Avis aux intéressés!
Iggy
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- Zarathoustra
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Je trouve l'idée de placer les Disons que si le but était de faire réaliste, je dirais que ce réalisme était un peu excessif... Disons que Zola n'est quand même pas trop le berceau de nos récits...
L'un des points forts de ce texte, c'est le ton parfois très décalé, y compris dans la première époque. Il y a effectivement le coup du poème qui est croutsillant...
Concenant le style, bon, j'ai deviné la touche d'Illarion et celle d'Iggy par ou par là (du moins je suppose), mais globalement, le texte fonctionne bien et il est parfois difficile de cerner le veritable auteur.
Bref, ce texte pose des hypothèses et des possibilités qu'il serait intéressant de développer dans d'autres textes. Je suis sûr qu'il y a plein de choses à faire sur les
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- Falc'hun
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A la lecture, le texte a fait naître en moi une véritable émotion. J'y reviendrai plus tard.
Tout d'abord la façon d'aborder le texte est vraiment originale et bien trouvée. Ce petit voyage en quelque sorte initiatique est interessante puisqu'elle nous fait passer dans tous les styles et les genres que les chroniques représentent.
De plus cette que les chroniques soient présentées avec une image de refuge est quelque part assez vrai si on se base sur le monde d'internet. Les chroniques sont en quelque sorte un des refuges de l'altruisme, de l'entraide et de la belle plume. J'aime vraiment cette vision.
Pour ce qui est du style en lui même je n'ai pas vraiment remarqué les passages écrits par l'un ou par l'autre. Sinon au niveau des idées j'ai eu l'impression de reconnaître celles d'Iliaron ou Iggy. Mais bon, je peux aussi me tromper.
Sinon pour la scène de l'adoubement en tant que telle les autre on pas mal parlé de mariage, mais elle m'a aussi beaucoup fait penser à la scène de fin de "Un Nouvel Espoir" (ep IV de star wars pour les incultes).
Sinon, j'ai parlé au début de l'émotion qu'a fait naître le texte. Je crois que c'est dû à la fois à la notion de refuge évoquée tout au long du texte mais aussi cette présentation du chateau et de son jardin dont la description est aussi agréable et idyllique. Par la suite la cérémonie elle même poursuit dans l'émotion née dans le jardin tout naturellement sans trop en faire. En lisant on glisse tout doucement jusqu'à la fin dans un sorte de beatitude. J'exagère le trait mais c'est vraiment la sensation que j'ai eu.
Voilà tout, et ça donne vraiment envie d'être à son tour adoubé et de faire partie du noble ordre des chevaliers chroniqueurs.
Longue vie aux Chevaliers.
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- Monthy3
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A côté, j'en oublierais presque de relever les rares détails qui m'ont gêné : un style un peu lourd dans le 2e passage (accumulation d'adjectis au début du paragraphe), et la répétition dans le texte de tournures qui, même éloignées, donnent l'impression, justement, d'être répétées : je pense au mot "sporadiquement" (pourtant, il est court, mais il me marque) et à l'expression "l'échevau de ses souvenirs" (vraiment lourde à mon goût).
Mais qu'importe, bien vite je me suis plongé dans la magie du texte, et ne peux que vous applaudir pour cette magnifique coécriture.
Je laisse le mot de la fin à Falc'hun :
Voilà tout, et ça donne vraiment envie d'être à son tour adoubé et de faire partie du noble ordre des chevaliers chroniqueurs.
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- eLiZ
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J'ai trouvé le style particulièrement fluide et agréable voire poétique à de nombreux moments (notamment dans les descriptions).
Je trouve le premier morceau le moins fluide de tous. Les autres coulent mieux à mon avis (la différence avec le deuxième passage notamment m'a beaucoup frappée).
Dommage, comme l'a dit Gulix, que certaines pistes n'aient pas été développées jusqu'au bout.
J'ai beaucoup aimé la structure, reprenant le binôme central de l'intrigue à des époques différentes. Ca marche très bien, et les deux personnages me semblent assez sympathiques.
C'est donc un texte qui fait honneur aux Chroniques, je pense.
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- Imperator
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Avant tout, vous m'avez peut-être inspiré pour une courte nouvelle. C'est que ça donne envie.
Mais passons. Voici un texte écrit en commun, plus encore un texte écrit pour l'intronisation d'un chevalier. N'ayant pas lu les autres du même genre, je ne peux pas comparer et je ne crois pas que ce soit nécessaire.
Cependant, j'avoue être perdu. Bon, à première vue, les différentes parties n'ont pas vraiment de liens entre elles. On a une histoire qui se déroule à l'époque moderne et une au moyen-âge fantastique, et quelques liens entre les deux, notamment le "on se reverra" et le "Igor" et "Iggy"... Ainsi que la présent de Larry et Iliaron dans les deux (Larry étant proche d'Iliaron).
Dans les deux (les trois?), on a un être perdu, au plus bas, désespéré qui est recueilli par un autre décliné sous la forme d'un riche contremaître, d'un robot et d'un nain guerrier. Le passage du robot est étonnant, puisque c'est la seule fois où l'accueilli et l'accueillant sont au même niveau social.
J'ajoute au passage que la blague du poème était à la fois drôle et touchante, c'est très réussi. D'ailleurs, je m'y arrête une seconde:
Alors pourquoi n'est-ce pas ridicule? Je pense que le silence joue un grand rôle. En effet, nous sommes en focalisation semi-interne sur ce coup, voire même interne. Du coup, on s'identifie au robot qui écoute et juge. Or comment juge-t-il cela? En faisant un silence, signe de respect. Et on se sent poussé nous aussi au respect. Si on enlevais ce silence, on aurait l'impression que c'est une immense blague, mais ce petit passage "un silence" amène toute une dimension respectueuse très intense.« - Il y a un poème, qui me vient toujours en tête dans ce genre de moments. » dit Ig avec un écho métallique. « Je me suis dit que tu voudrais peut-être l’entendre.
- Dis toujours. » répondit l’autre, qui justement ne semblait pas y tenir.
« Et bien, cela commence comme ça :
110001101100001010100101010
1010101010111000101000100101 0010101111001110001010110111. »
Un silence.
« - C’était très beau. Très émouvant. » murmura finalement Ili-467. L’espace d’une seconde, Ig eut l’impression de voir une goutte de liquide de refroidissement qui perlait depuis la commissure de ses yeux.
Par contre, pour l'étude du poème, je passe, je ne lis pas le binaire .
***
Alors finalement, pourquoi avoir opté pour cette forme en trois histoires parallèles qui ne se recoupent finalement pas vraiment (seul le moyen-âge nous amène aux chroniques proprement dites, les autres ne font que promettre d'y parvenir)?
Notons que la première histoire, avec l'ouvrier, est une critique de la société de consommation, du capitalisme à outrance et une sorte de cri contre la vie de l'ouvrier qui ne fait que bosser sans autre horizon que ses rouages rouillés.
La seconde histoire, elle, parle de deux robots devant un monde (le même que celui de l'ouvrier) qui est mort. La terre se meurt, tout va mal et finalement, on présente un échappatoire, une mystérieuse communauté des chroniques.
« Il existe… Il existe une planète. Une espèce de sanctuaire pour les parias, un havre de paix et de sagesse. Ets-ce que je peux avoir confiance en toi ?
Les chroniques y sont présentées non plus comme un simple abri pour un miséreux contre un monde cruel et chaotique capitaliste, mais comme un lieu , un sanctuaire pour reprendre le terme exact, de paix et surtout: de sagesse. C'est ambitieux . Et repris dans la "quête de savoir", comme si venir dans les chroniques faisait partie d'une quête à part, d'une quête d'une "vérité" qu'on pourrait y découvrir. À voir.« - Les Chevaliers Chroniqueurs, mon ami. » souffla Ig sur un ton de mystère. « Ils recueillent et protègent tous ceux qui sont prêts à les accompagner dans leur quête de savoir.
La dernière histoire, celle d'un type voulant se venger et qu'un nain épargne et recueille. Voulant se venger? De quoi? On ne le saura jamais, comme si, néanmoins, ne pas être dans les chroniques, vivre dans le monde extérieur amenait à être poussé au vice, entouré du vice et nourri par lui.
Iliaron aurait-il des vengeances à oublier? Non, je n'y crois pas. Cette vengeance semble désigner les vices du monde. En fait, on présente le monde comme inutile et les chroniques comme la voie à suivre, en quelque sorte...« - C’est ici que ta vie peux changer, mon gars » annonça le nain. « Gravis les marches et oublie tes différents, ou bien retourne à tes vengeances inutiles. »
Mais cela ne répond pas à ma question. Alors faisons une approche par les personnages:
Larry, Ili-467, Iliaron sont une et une seule personne. On la décrit comme:
- triste et rebelle avec Larry, un enfant de haute stature qui s'ennivre (et fume la pipe?)
- un robot un peu désabusé, passif, résigné avec Ili-467, mais très joyeux
- un type voué à sa vengeance que plus rien d'autre n'intéresse, prêt à tuer et être tué avec Iliaron.
Bref, en fait on raconte juste de trois manière différentes la même histoire... Et donc chacune est sensée apporter quelque chose.
Alors quoi? Les chroniques, ce serait:
- un lieu de refuge contre le monde adulte du boulot-métro-dodo capitaliste
- un refuge contre la disparition du monde, ou contre l'adversité
- un lieu de grande sagesse contre la folie inutile des hommes.
Bon, essayons un autre chemin... Larry en a marre du monde et quitte son boulot, il devient Iliaron, un type qui veut se venger.
Mais il est recueilli par Igor, il devient alors Ili-467, un robot triste comme l'était Larry et qui a besoin qu'on l'aide et que Ig va aider en dévoilant les chroniques.
Le nain a guidé Iliaron jusqu'au chroniques.
Là c'est logique. En fait, c'est l'histoire de Larry qu'on nous raconte, Larry n'étant qu'une image.
On parle de l'histoire d'un type qui:
- en a marre de bosser comme un dingue pour rien (très jolie formulation avec les prunes)
- pense à se venger du monde
- est pris en main par un autre personnage qui lui explique qu'il existe un endroit
- est amené par ce personnage à cet endroit.
Et cette histoire est racontée par des morceaux différents mais finalement tous symboliques, parfaitement symboliques. Il est normal qu'Iliaron soit au moyen-âge pour se venger du comte Dalek, puisque cela correspond bien à sa vision des choses, une époque où il suffit d'avoir des muscles et une simple hachette (et non un fusil mitrailleur dur à obtenir). Normal aussi que lorsqu'il reçoit de l'aide, il laisse éclater sa tristesse au grand jour à celui qui vient l'aider avec une vision d'un monde qui disparaît dans les flammes.
D'ailleurs:
Voici le lien avec la première histoire. C'est bien le même personnage qui s'est barré de la fabrique après avoir foutu le bronx et il parle bien à son contremaître, ou tout du moins à un ami .« - Je suis foutu, pas vrai ? » souffla Ili de sa voix électrique, où, curieusement, perçait une pointe de tristesse. « Après l’incident de la fabrique… »
Et enfin, on en revient au moyen-âge, parce que finalement c'est plus chouette ainsi, et que c'est le seul monde présenté où on peut imaginer du soleil et du formidable. Et puis, les sept compagnons, ça se passe à cette époque (tout comme la notion de chevaliers "chroniqueurs").
Je crois que je tiens le bon bout là. Enfin pigé ce texte.
***
Au niveau du style, énormément de détails pour la majeur partie maîtrisés. Je note néanmoins:
Un passage moins travaillé que le reste (même si je me doute que l'ensemble n'a pas dû être peaufiné jusqu'au moindre détail, encore que...). Attention à la répétition, attention à la concordance des temps, et la dernière phrase est un peu... décalée. Surtout le fait d'avoir mis le verbe au présent. Lapsus?A court d’injures, Larry s’arrête un instant pour reprendre son souffle avant de recommencer aussitôt ses imprécations.
« - Vous vivez seul ? » le questionne vivement le contremaître avant une nouvelle débauche d’injures.
« - Ben sûr, qu’y voulez vous qu’y vive ‘vec moi ? » beugle en un hoquet l’homme ivre.
« - Pas de famille ? »
« - Et qu’où qu’elle vivrait ? » hurle-t-il. Cependant, Igor note que le ton est déjà moins féroce, comme si l’employé l’apprécie. Enfin, il ne faut tout de même pas se réjouir trop vite…
Voilà, j'ai envie d'écrire, même si je ne vais sans doute pas parvenir à quoi que ce soit, mais voilà, un joli texte, complexe mais fort bien écrit, avec une assez grande recherche et une ambition à la hauteur de l'événement et qui plus est maîtrisée et réalisée.
Un seul mot donc: Bravo.
Impe, je ne sais pas qui a eu l'idée, si tout cela était voulu, mais c'est très réussi.
ps: au niveau du style néanmoins, en dehors de la construction du texte, il me semble que vous ne prenez pas autant de risques que vous le pourriez, ce qui m'a laissé une impression quelque peu fade, un peu comme si en dehors du sens du texte, les sentiments manquaient. On a certes le coup du poème et de légères sensations, mais vous ne voulez pas nous plonger dans le texte, dans la détresse d'Iliaron . C'est d'ailleurs sans doute mieux ainsi.
ps 2: Pourquoi fume-t-il la pipe? Si l'alcool est hors de prix, comment le tabac peut-il être accessible? Et puis, ça colle peu au personnage débauché de Larry, non?
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- Iliaron
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ALors, pour Impe, je passe rapidement et y reviendrai plus en détail pendant les vacs quand j'aurais plus le temps!
A la base, notre idée avait été de raconter la même histoire à travers plusieurs époques, en fait, c'était plus la relation entre les personnages qui évoluait. Je ne me rappelle plus vraiment d'où était venu l'idée, mais ça c'est finalement fait comme ça!
D'ailleurs tu peux noter qu'au final, l'histoire se passe surtout au Moyen-Âge, ne serait-ce que pour le terme Chevaliers Chroniqueurs, puis par habitude d'écrire des mondes imaginaires se passant à cette époque...
Pour autant, c'est sûr qu'il y a eu collaboration, mais nous ne nous sommes pas non plus posés toutes les questions que tu montre là, avec les liens entre les mondes et les personnages (bon, du moins, pour les personnages, assez, mais pour les mondes, du moins pour moi, très peu! D'ailleurs, c'est Iggy qui a lancé le monde moyen-âgeux et "futuriste". D'une certaine manière, on découvrait un peu à chaque fois l'orientation du récit, on avait notre fil rouge au début, on savait où on voulait aller (à l'adoubement), comment (lien entre Illiaron et Iggy au travers des époques) mais on ne savait pas forcément de quoi serait fait le récit à chaque passage.
Je répondrais de manière plus précise vers Noël, et je relirais nos premiers messages pour me souvenir de comment on avait décidé les mondes parallèles.
Iliaron
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- Imperator
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Je reconnais. Néanmoins, les époques sont en soi moins importantes que le sentiment qu'elles dégagent .A la base, notre idée avait été de raconter la même histoire à travers plusieurs époques,
Ce que je notais pour "les sept compagnons". Cependant, l'histoire commence dans les temps modernes +100 ans, donc loin du moyen-âge, et d'une certaine manière c'est presque du 1er degré .D'ailleurs tu peux noter qu'au final, l'histoire se passe surtout au Moyen-Âge, ne serait-ce que pour le terme Chevaliers Chroniqueurs, puis par habitude d'écrire des mondes imaginaires se passant à cette époque...
Je voulais juste mettre en évidence l'enchaînement logique des ambiances et des événements, car, au départ, je pensais que c'était la même histoire écrite plusieurs fois dans différentes époques alors que, comme tu le dis, ce n'en est qu'une mais qui se passe alternativement dans différentes époques.
Impe, on attendra Noël.
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