[Décembre 2006]Natures Profondes Chp 2 - Gulix
- gilfuin
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Il y a quelques erreurs de frappes (je pense pas que ce sont des erreurs de grammaires, juste de la précipitation ou de l'inattention), mais je noterai surtout certains passages un peu douteux au niveau du sens surtout, et de la cohérence ensuite:
soit c’est une erreur de formulation, soit « le meilleur » désigne quelque chose que je n’ai pas compris.« C’était sans doute le meilleur »
« C’était sans doute la meilleure chose à faire » ? c’est ca que tu voulais dire ?
« sachez que je n’ai pas que 3 personnes à mon service…Ce sera tout pour les questions ? »
Un peu brusque ce changement d’attitude. C’est lui ou c’est toi qui veut écourter le dialogue ?
La dernière réplique de Jabier confirme un peu cette impression. Meme si le personnage était jusque là sur de lui, il se montre soudain condescendant, peut être un peu trop brutalement. C’est ce qui me fait dire que c’est toi Gulix, qui voulait terminer la scène et faire partir le personnage pour introduire la scène de combat rapidement.
Améliorable à mon sens (d’ailleurs si j’ai le temps j’essaierais de refaire l’analyse du dialogue entier entre Jabier et Bastian, j’arrive pas à pointer ce qui me gène).
En parlant de Jabier, et de la scène avec Bastian, on croirait avoir affaire à la découverte d’un mutant X-men, se présentant au Professeur Xavier . La similitude est fortuite ? ou alors voulue ? A moins que ce soit moi qui imagine trop de chose ?
Sinon dans l’ensemble le texte est bien écrit, fluide, et bien rythmé. La scène de combat arrive au bon moment, avec un dialogue de transition à la fin qui nous amène au prochain chapitre.
Seule question : quel intérêt de faire perdre Derenar dès son entrée dans l’histoire ?
C’est forcément voulu, et la suite de l’histoire nous dira si c’était une bonne idée ou pas. L’effet de décrédibilisation du personnage, et de celui de Finoa qui lui est lié (ainsi que Jabier un peu plus indirectement), a vraiment intérêt d’avoir un but, au risque de desservir l’histoire, et finalement Bastian.
Mais la réponse, seule la suite pourra nous la donner (à moins que tu veuilles nous en révéler un peu plus déjà, ou que tu confirmes que c’était peut être mal choisi).
Je l’ai pas dit, mais malgré mes remarques j’ai aimé la lecture, car au final, ce qui compte c’est que ce soit bien écrit, et c’est vraiment le cas. Pas de passage chaotique et incompréhensible, un univers bien amené et décrit, des personnages qui se dessinent, même si celui de Bastian reste un peu flou encore(quoique les mystères sur son passé lui donnent une ame). Reste à savoir, où ca va nous mener
PS: critique à chaud, si j'ai d'autres remarques, je reviens
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- Gulix
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Un peu brusque ce changement d’attitude. C’est lui ou c’est toi qui veut écourter le dialogue ?
La dernière réplique de Jabier confirme un peu cette impression. Meme si le personnage était jusque là sur de lui, il se montre soudain condescendant, peut être un peu trop brutalement. C’est ce qui me fait dire que c’est toi Gulix, qui voulait terminer la scène et faire partir le personnage pour introduire la scène de combat rapidement.
Ca se voit tant que ça j'ai eu énormément de problèmes avec ce dialogue. J'avais la trame en tête, mais je ne savais pas trop comment le finir, et bon, ben, visiblement, ça se voit. C'est le dernier morceau du récit que j'ai écrit. Mais bon, faut dire que Jabier ne supporte pas trop les insolents et ceux qui lui tiennent tête.
En parlant de Jabier, et de la scène avec Bastian, on croirait avoir affaire à la découverte d’un mutant X-men, se présentant au Professeur Xavier . La similitude est fortuite ? ou alors voulue ? A moins que ce soit moi qui imagine trop de chose ?
Dans Natures Profondes, je compte mixer une bonne partie de mes influences. X-Men en fait partie ... et puis Xavier - Jabier ... j'ai même hésité à le nommer Carlos Jabier ...
Pour la suite de ton commentaire, comme tu l'as dit,
Mais la réponse, seule la suite pourra nous la donner
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- Kundïn
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Je dois dire que le premier chapitre m'a pris par surprise. Après un début somme toute conventionnel, quelle baffe à la fin ! Un rebondissement inattendu, sur lequel s'ouvre donc ce second chapitre...
Avant de le commenter sur le fond, voyons la forme... Argh ! Monsieur Gulix, votre texte aurait bénéficié d'une relecture attentive ! J'y ai relevé quelques erreurs assez flagrantes pourtant... :
Une des phrases du début... "Fauteuil" prend un "u" ! Et je crois qu'on ne doit pas séparer le verbe du complément d'objet : "et regardait Bastian avec attention". Mais c'est une erreur que je commets moi-même assez souvent, et qu'on pourrait attribuer à une volonté poétique au fond... enfin...L’autre homme s’était assis dans un fauteil faisant face à l’entrée, et regardait avec attention Bastian.
"sa veste et sa chemise ayant brûlé"sa veste et son chemise ayant brûlées
commençala jeune femme commeça
Quant au travailQuand au travail ...
de bien mauvaises basesde biens mauvaises bases
voyagerezVous voaygerez en compagnie de Finoa
m'avoir fait subirPourquoi m’avoir fais subir ce ... test ?
restéeoù était resté Finoa
Etc. etc., il y en a d'autres... Bref un petit passage par le correcteur d'orthographe et une relecture attentive devraient éliminer ce genre de petits défauts assez ennuyeux tout de même.
En ce qui concerne le fond, on peut diviser le chapitre en deux parties : l'entretien avec "l'employeur" et le combat. L'entretien est à mon sens assez sympa, je visualise bien la scène et le bonhomme est difficile à cerner, on tient là un bon personnage secondaire. Finoa par contre tombe un peu dans le cliché de la nénette-bien roulée-experte en arts martiaux/à l'épée/au combat... etc. (quoique je viens de relire sa description et rien n'indique qu'elle est bien roulée. M'enfin y'a rien pour dire le contraire non plus). J'ai bien aimé la façon dont la négociation est menée, mais je ne peux m'empêcher de trouver que tout se passe un peu trop vite. Pour le coup, l'employeur doit être content : son recrutement ne lui aura pas demandé beaucoup de temps. J'aurais vu une scène un peu plus longue, voire un "test" ayant lieu avant même d'amener Bastian devant le bonhomme (genre le coup de la lampe allumée jetée sur lui lors d'un guet-apens, pour s'assurer qu'il s'agit bien de quelque chose de réel et pas d'une simple rumeur...). Là, on a quand même l'impression que tout se passe trop vite. Ceci dit je ne sais pas si le fait de ralentir la chose n'aurait pas nui un peu à l'action... bof...
Le combat en lui-même est assez bien mené, mais j'ai trouvé l'issue un peu confuse. Il faut évidemment avoir la suite pour éclaircir les motivations de Finoa mais sa petite phrase ironique m'a laissé un peu déboussolé je dois dire. Ceci dit j'ai été interrompu dans ma lecture, il faudrait que je relise le passage en étant plus concentré, si ça se trouve c'est moi qui suis un âne et qui n'ai rien compris... (c'est possible aussi).
On a donc au final un bon second chapitre, qui ne laisse pas de répit et continue sur le même rythme que la fin du premier. Tout va peut-être un peu vite mais au moins, on a pas le temps de s'ennuyer... Un bon récit, dont j'attendrai la suite avec impatience sans doute !
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- Zarathoustra
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Revenons sur le reste. Je trouve le début un peu confus (les répétitions n'aident pas), il m'a fallu plusieurs relecture pour comprendre vraiment. Je me demande si tu n'as pas écrit cette scène comme si tu savais qu'on savait. Or il n'en est rien donc on découvre avec tes mots. Pour la scène ne fonctionne pas comme elle devrait. On lit comme si ce qui se deroule était normal, logique.
Ce côté confus est revenu dans le combat final. Bon, c'est pas simple et j'ai souvent cette impression quand je lis des combats, donc c'est moins grave que dans le début.
L'intrigue commence donc vraiment dans ce chapitre, le premier étant très en trompe l'oeil (trop à mon avis). C'est le principal grief. J'avais signalé le côté maladroit du précédent chapitre dans ta façon de raconter le passé de ton perso. Or on découvre que tu l'as tronqué, donc ma remarque redevient pertinente. Il ne fallait pas le présenter comme un simple "artiste". Plutôt que de le raconter, le regard des autres à son sujet aurait suffit pour le comprendre. Le passé que tu nous avais raconté n'a donc pas vraiment d'intérêt si ce n'est d'alourdir le précédent chapitre. Le vrai passé de Bastian nous est donc inconnu même à la fin du chapitre 2. Et c'est bien sûr le plus intéressant. D'où un côté frustrant en te lisant.
L'ensemble reste vivant et haut en couleur et fait oublier les griefs du début. J'attends cependant la suite pour vraiment me prononcer car on reste vraiment dans un schéma assez classique question scénario. J'attends quelque chose de plus surprenant pour être vraiment conquis. Et surtout un peu plus de relecture!
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- Gulix
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Kundïn écrit: Finoa par contre tombe un peu dans le cliché de la nénette-bien roulée-experte en arts martiaux/à l'épée/au combat... etc. (quoique je viens de relire sa description et rien n'indique qu'elle est bien roulée. M'enfin y'a rien pour dire le contraire non plus)
Je voudrais éviter quelque peu ce cliché, mais c'est une combattante, et elle le restera. Elle aura ses côtés féminins, mais c'est vrai que c'est un garçon manqué. Et non, elle n'est pas si bien roulée que ça ...
Kundïn écrit: je ne peux m'empêcher de trouver que tout se passe un peu trop vite. Pour le coup, l'employeur doit être content : son recrutement ne lui aura pas demandé beaucoup de temps. J'aurais vu une scène un peu plus longue, voire un "test" ayant lieu avant même d'amener Bastian devant le bonhomme (genre le coup de la lampe allumée jetée sur lui lors d'un guet-apens, pour s'assurer qu'il s'agit bien de quelque chose de réel et pas d'une simple rumeur...). Là, on a quand même l'impression que tout se passe trop vite.
Pour Scali, il n'a pas de doute quant à la "nature" de Bastian, mais, après relecture, c'est vrai que cette scène n'a presqu'aucune tension. Tout l'inverse de ce que je veux... Je vrois l'avoir déjà dit, mais j'ai eu énormément de mal à travailler ce dialogue. A la fois, je ne voulais pas traîner là-dessus, pour rentrer dans l'histoire avant le chapitre 18 et puis, dans ma tête, ce passage était obligatoire.
Kundïn écrit: Le combat en lui-même est assez bien mené, mais j'ai trouvé l'issue un peu confuse.
Quelle issue ? La fin du combat, avec les acrobaties ? Le "Cérémoniel" ? La réaction de Finoa ?
Zarathoustra écrit: e trouve le début un peu confus [...] Je me demande si tu n'as pas écrit cette scène comme si tu savais qu'on savait. Or il n'en est rien donc on découvre avec tes mots. Pour la scène ne fonctionne pas comme elle devrait. On lit comme si ce qui se deroule était normal, logique.
Bon, clairement, j'ai raté le coche avec cette scène. Si quelqu'un a une idée pour m'aider à réécrire cette scène, je suis preneur ) ont quelques soucis avec cette scène. En écrivant ce message, je me dis d'ailleurs que je vais relire le passage du Poney Fringant du SdA. Je me rappelle avoir aimé l'ambiguité autour du personnage de Grand-Pas et sa discussion avec Frodon.
Je pense réécrire en partie ce passage, en gardant le déroulement original. Je passerai sans doute par travaux d'écriture.
le premier étant très en trompe l'oeil (trop à mon avis). C'est le principal grief. J'avais signalé le côté maladroit du précédent chapitre dans ta façon de raconter le passé de ton perso. Or on découvre que tu l'as tronqué, donc ma remarque redevient pertinente. Il ne fallait pas le présenter comme un simple "artiste". Plutôt que de le raconter, le regard des autres à son sujet aurait suffit pour le comprendre. Le passé que tu nous avais raconté n'a donc pas vraiment d'intérêt si ce n'est d'alourdir le précédent chapitre. Le vrai passé de Bastian nous est donc inconnu même à la fin du chapitre 2. Et c'est bien sûr le plus intéressant. D'où un côté frustrant en te lisant.
Si j'ai bien compris ce que tu dis, le premier chapitre devrait prendre un ton plus neutre, plus extérieur. On découvrirait Bastian non plus par ses pensées, mais par ce qu'il représente dans la ville. Comme si quelqu'un ne le connaissant pas l'espionnait ? C'est en effet une bonne idée, et je reconnais m'être confronté à cette problèmatique en écrivant le deuxième chapitre, lorsque je me suis dit "Si ça il le sait, alors pourquoi avoir agi ainsi avant ?".
Merci pour vos avis, ils vont me permettre d'améliorer ces deux chapitres.
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- Krycek
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Simple remarque du fait que les dialogues seraient mieux à la ligne. Ceci n'est qu'une question d'appréciation."Mais qui êtes-vous ! Que me voulez-vous ! Par les Huit, répondez-moi !" "Nous voulons seulement t’aider."
ce qui est biz z arre c'est que j'ai proposé la même chose à un perso du Roi Phoenix (chapitre non encore publié) et qu'il m'a fallut réfléchir un bon moment avant de faire une proposition réaliste pour que le perso l'accepte. Voyons la suite..."C’est très simple. Vous voaygerez en compagnie de Finoa et Derenar, et me rapporterez ce que je vous aurai demandé. Vous aurez carte blanche. En contrepartie, je vous fournirai votre matériel, ainsi que de quoi voyager tranquillement. Vous pourrez également loger dans mes différents pieds-à-terre. Et si vous avez une demande bien particulière, je suis sûr qu’un de mes contacts pourra pleinement la satisfaire."
Je n'ai croisé cette expression que de temps en temps... est-elle française ?se remplissait tout de go
Pour le nouveau Clifhanger, j'imagine qu'il y a une histoire de pari dans l'air. Quoiqu'il en soit les combats sont biens décrits même si j'aurai aimé plus de description sur le sytème si "inhabituel" des pillers qui bougent.
Encore un chapitre bien court, qui nous donne envie de lire la suite. Court, mais de qualité. Donc je dirai trop court !!! Voilà un 2e texte pour mon podium !
EDIT : maigre critique en fait, mais je ne vois pas grand chose à redire... peut-être que Bastian aurait pu être intrigué de la proposition de travail et y repenser pendant le combat...
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- Gulix
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Je n'ai croisé cette expression que de temps en temps... est-elle française ?se remplissait tout de go
J'ai vérifié, et il semble bien que cette expression soit française.
EDIT :
Tout de Go
Expression apparue au milieu du XVIIe siècle.
Elle est une déformation de l'expression 'tout de gob', gob étant un substantif tiré du verbe gober.
'Avaler tout de gob' voulait dire "avaler d'un trait".
www.expressio.fr/expressions/tout-de-go.php
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- Vuld Edone
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- Messages : 2178
Il ne me reste pas grand-chose à dire après les autres critiques... je m'accorde avec Kundin notamment, ça va trop vite. Je proposerais volontiers, mais ça demanderait du temps, de distiller la rencontre sur un ou deux chapitres, en même temps qu'en toile de fond se dessine le quotidien et le secret de Bastian : quelques accrochages, des questionnaires mystérieux, un peu à la (bon, ma référence est une honte) Matrix.
Ca permettrait, quand il se reçoit l'huile brûlante, de "relativiser" et de donner plus de poids à ses interlocuteurs.
De plus, ça nous donnerait une meilleure idée de la ville, ses intrigues, ses événements qui pourraient (et se devraient d'ailleurs) d'être liés à l'histoire. C'est jouable en trois ou deux ou trois chapitres, assurément en moins de trente pages (là j'y mets ma main au feu).
Je dirai donc que l'événement pèche plutôt par son introduction, un manque de préparation qu'il faudra juste réduire dans les suites. Ensuite, lui faire miroiter sa carrière d'acrobate comme récompense ne serait pas un mauvais choix...
Quant au combat, à la première lecture je l'avais effectivement trouvé confus. La seconde a été beaucoup plus claire. Voici probablement où se trouve la confusion :
C'est la seconde phrase commençant par un "il" qui ici s'apporterait plutôt au Lanskar qu'au Llarangais. Dans la précédente, le "il" se rapportait à Bastian.Mais, arrivé à quelques mètres du mur d’enceinte, il se détendit pour jaillir sur le mur, et y prit appui pour plonger sur le Lanskar.
Il y a aussi, bien sûr, le fait que le Lanskar touche son adversaire mais qu'il perde quand même. Il a beau y avoir tout un paragraphe pour l'expliquer, on est aussi perdu que Bastian (et c'est un peu le but). Sans doute manque-t-il une clé assez explicite - et pourtant, à la relecture, c'est très clair - pour que le lecteur s'y retrouve.
Je note aussi ces deux phrases un peu isolées. Dans ce paragraphe, Bastian ne s'intéresse qu'aux piliers de l'arène, pas aux combattants eux-mêmes. J'ai donc l'impression qu'il s'agit ici d'une transition de la description des combattants à un retour sur celle de l'arène. De fait, il n'y a quasiment (le mot pilier, et encore) aucune relation entre les deux phrases.Le jeune homme était perché sur un des piliers. Bastian était stupéfait par le spectacle.
Un simple problème de transition.
Il y a également cette répétition un peu ennyeuse car le même mot se rapporte successivement à deux personnages différents. Ca peut aussi être un élément de confusion.Le combat gagnait en intensité dans l’arène. Le Lanskar minimisait les risques de se faire toucher en se baissant suffisamment pour se trouver hors de portée des coups de son adversaire, qui sautait de pilier en pilier, tentant au passage de frapper son adversaire de sa lame recourbée.
A mon avis, pour améliorer encore la compréhension, il aurait été utile de s'étendre sur les combattants, leur donner quelques attributs, afin que lorsqu'ils agissent on sache bien duquel il s'agit.
Voilà, pas grand-chose à se mettre sous la dent pour cette dernière critique. J'aurais volontiers procédé phrase par phrase, comme je l'ai fait pour d'autres, mais les multiples critiques, un peu de flemme et le manque d'intérêt m'ont arrêté.
Ce texte m'aura rappelé, quoiqu'il n'ait pas la force de ses descriptions, Les Masques d'Elise, en ce sens qu'il y a cet empressement dommageable au texte. Il aura été une lecture sympathique, divertissante qui m'aura rappelé une anecdote très amusante (mais qu'en méchant renard je garde pour moi).
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- San
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Ton récit me plaît beaucoup, au niveau de la forme je pense qu'on a fait à peu près le tour - le dialogue que tu veux revoir, ça passera sans doute par les Travaux d'écriture. Et pour le fond, l'intrigue est bien présentée et ça m'intéresse toujours autant qu'au premier chapitre.
La rencontre avec l'employeur, quelques améliorations qu'elle puisse subir, pose le début de la trame au bon moment ; le combat est sympa, même si je n'ai pas trop compris la fin. Mais comme ça a l'air fait exprès (hoplà tour de magie, celui qui a gagné est super doué!) je n'ai pas trop cherché non plus.
Je ne suis pas trop fan des gens qui regardent un combat dans une arène. Je ne suis pas fan des combats dans une arène : au final, je retiens que Finoa a perdu des sous à cause de celui qui s'est fait battre (pari à n'en pas douter), et qu'elle ne l'admire pas simplement, ce que j'avais cru au premier abord. D'ailleurs, ils se connaissent.
Bon, et bien ça se profile joliment!
Arrivée là, j'attends la suite de cette sympathique histoire agréable à lire (et rapide en plus!) avec impatience
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- Falc'hun
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- Messages : 402
Ma première impression me laisse perplexe, mais j'ai du mal a saisir pourquoi. J'ai bien aimé mais je me sens comme frustré en même temps.
Pour ce qui est du style je rajouterai juste deux petites choses qui n'ont pas été relevée ce me semble, mais je peux me tromper:
La longueur de la lame non?Plus de la moitié de la largeur était enfoncée dans les chairs.
Disons que ce qui me gène, c'est que ce dernier fait apparemment référence au Lanskar. Le Lanskar touche le Llarangais et pourtant c'est le jeune homme qui gagne... Alors est ce que le Llarangais a touché le Lanskar avant? Ou alors est ce qu'en fait c'est le Llarangais qui a fait la roulade?Ce dernier esquiva en se jetant au sol, mais réussit à toucher son adversaire en effectuant une roulade improbable.
En y repensant:
En relisant je me suis aperçu qu'en remplaçant le point par une virgule et en rajoutant par exemple "le jeune homme" permettrait de rendre la chose plus claire si c'est effectivement le Llarangais qui fait la roulade.le Llarangais se fit aussitôt poursuivre par son rival à la victoire du soir. Mais, arrivé à quelques mètres du mur d’enceinte, il se détendit pour jaillir sur le mur, et y prit appui pour plonger sur le Lanskar. Ce dernier esquiva en se jetant au sol, mais réussit à toucher son adversaire en effectuant une roulade improbable.
Ou alors c'est pas ça du tout et j'ai tout compris de travers.
Pour en venir à l'histoire elle même, là j'adhère complettement.
Tout d'abord ton monde qui fourmille de petites idées vraiment sympa comme le Lanskar, bien sur les pouvoirs de Bastian (et la supposition que d'autres existent). Il y a aussi l'ambiance générale que tu nous décris sens le soleil, peut être mon avis est-il biaisé par le fait que tu nous ai dit que ton voyage en Espagne t'avais inspiré, mais je trouve l'ambiance presque palpable.
De plus je sens une vrai cohérence dans ton monde grace nottament au petit cours d'histoire sur les arène et cette mystérieuse Troupe.
Pour ce qui est des personnages, je n'ai pas grand choses à redire sur Fiona et Javier. La première est une combattante, semble-t-il fidèle à Javier, mais le conseil qu'elle lui donne laisse à penser que cette fidélité n'est peut être pas si "volontaire" qu'il peut y paraitre au premier abord. Pour ce qui est de sa relation avec Derenar, je les vois pour l'instant comme un duo de partenaires à la Starsky et Hutch.
Quant à Javier je le trouve vraiment interessant. Froid et calculateur à souhait. Je ne m'étonnerai pas qu'il abandonne un de ses collaborateur parceque le profit possible est inférieur aux pertes encourues. Par rapport à la fin du dialogue qui à été pointée. Je trouve cette attitude condescendante et méprisante en phase avec le personnage; son jouet ne l'interesse plus alors il le laisse tomber. Si telle est ton idée du personnage il faudrai faire attention à ne pas trop la gommée en le rendant plus humain. Pour enrichir le dialoque tu pourrais le faire essayer de s'en aller, mais retenu par les question de Bastian.
On en vient alors au personnage principal. Je suis un petit peu gêné par une certaine incohérence du personnage dans son attitude. Il est tour a tour résigné et révolté sans raison apparente. Pour un personnage comme l'adolsecente d'eLiZ dans le chapitre de la dernière Maj ça ne me choque pas étant donné que le personnage en lui même est incohérent. Mais Bastian lui me parait tout à fait sain mentalement. Alors comment expliquer ces revirements d'attitude? La douleur? Le sentiment d'impuissance? L'impression de s'être fait piégé...?
Tu pourrais le montrer en étoffant par exemple le dialogue avec Javier. L'un cherchant d'abord des explication et finalement se résignant face à un homme qui ne semble accorder aucun prix à ses revendications et sentiments.
Mais bon, si ça se trouve je me plante complettement sur les personnages et ce que je dit ne colle pas du tout avec ce que tu veux faire.
Ma critique a peut être l'air très négative mais en fait je sens que je vais vraiment aimer cette saga. Vivement la suite.
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- Monthy3
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Tu as choisi de faire des chapitres très courts, ce qui paraît approprié au récit qui sera apparemment bourré d'action. Néanmoins, après avoir relu le 1er chapitre, j'ai du mal à voir l'intérêt de la séparation de ce début de récit en deux parties. Ce me fait un peu l'effet des anime japonais où chaque épisode est coupé en deux par une page de pub sur un pseudo-suspens... Le chapitre 1er se termine sur une rencontre et s'ouvre sur la même recontre, donc il n'y a pas vraiment de distinction nette.
Bon, c'est vraiment trivial, comme détail, mais je tenais à le signaler.
Sur le chapitre 2 lui-même, maintenant. Déjà, peu de fautes d'orthographe, soit d'inattention ("élevant la voie"), soit de conjugaison ("sans que son vis-à-vis n'esquissa").
En ce qui concerne la suite de la rencontre, l'employeur me semble bien introduit et intéressant, assez intriguant. D'ailleurs, j'espère que tu nous expliqueras comment il a découvert un pouvoir que Bastian lui-même semblait ignorer...
Ensuite, je trouve que Bastian se laisse faire relativement facilement et qu'il n'oppose guère de résistance... Bon, d'un côté, l'offre de l'antiquaire est alléchante, il est vrai. Néanmoins, j'aurais bien vu Bastian prendre un peu plus de temps pour réfléchir, quitte à partir et à recontacter son mystérieux employeur. Là, ça me paraît presque trop soudain (ou alors Bastian est un être à la volonté relativement faible). En gros, sa résolution est prise dès qu'il décide d'écouter l'homme au lieu de partir.
Bref, je trouve étrange qu'un personnage qui se découvre un pouvoir aussi sympathique cède si facilement à un homme certes intriguant, mais commun, lui.
Reste la scène du combat, plutôt sympathique, bien écrite, avec le petit effet de surprise à la fin qui clôt joliment le chapitre.
Voilà, quelques réserves émises pour un texte que je devine prometteur et, à vrai dire, je suis curieux de voir le petit groupe emprunter les "chemins détournés" qu'évoque l'antiquaire et de suivre leurs pérégrinations.
Edit : en me relisant, je me trouve particulièrement négatif, mais ce n'est pourtant pas du tout le cas, vraiment. C'est un de mes défauts, insister plus sur le négatif que le positif. Mais, d'un autre côté, ce texte est vif et entraînant, les personnages semblent fouillés (l'antiquaire, la fille aussi, j'ai un peu plus de mal avec Bastian), bref c'est un récit qui se lit avec plaisir !
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- Gulix
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Feurnard écrit: ça va trop vite
San écrit: Ca avance doucement par ici, les chapitres sont courts!
Monthy3 écrit: La première phrase qui m'est venue à l'esprit après la lecture, c'est un "c'est un peu court, jeune homme !" tiré de je ne sais où... Si tu en ôtes le côté condescendant, c'est , en gros, l'impression que m'a donné ce chapitre.
Bon, visiblement, c'est général. C'est vrai que j'ai voulu rentrer trop vite là-dedans, pour ensuite vraiment faire partir l'histoire. Bastian est un des protagonistes de mon histoire, mais pas le seul. Derenar et Finoa y ont également un grand rôle, et je pense que trop m'attarder sur Bastian et son arrivée dans le groupe risque peut-être de rendre confuse l'arrivée des deux autres personnages ?
Néanmoins, après cette MAJ, je ferais une pause pour reprendre ce début, et le rendre plus "consistant".
Feurnard écrit: en toile de fond se dessine le quotidien et le secret de Bastian : quelques accrochages, des questionnaires mystérieux, un peu à la (bon, ma référence est une honte) Matrix.
Ca permettrait, quand il se reçoit l'huile brûlante, de "relativiser" et de donner plus de poids à ses interlocuteurs.
De plus, ça nous donnerait une meilleure idée de la ville, ses intrigues, ses événements qui pourraient (et se devraient d'ailleurs) d'être liés à l'histoire.
Justement, je n'ai pas envie de "relativiser". On découvrira plus tard comment Scali a découvert le pouvoir de Bastian, et ça se doit d'arriver "comme un cheveu sur la soupe". Je voulais surprendre le lecteur, surprendre Bastian. Son pouvoir lui est connu, mais lui fait peur. Il l'a laissé derrière lui en venant à Llaranga, et il lui revient en pleine figure sans qu'il s'y attende.
Feurnard écrit: Quant au combat, à la première lecture je l'avais effectivement trouvé confus. La seconde a été beaucoup plus claire. Voici probablement où se trouve la confusion :
Mais, arrivé à quelques mètres du mur d’enceinte, il se détendit pour jaillir sur le mur, et y prit appui pour plonger sur le Lanskar.
C'est la seconde phrase commençant par un "il" qui ici s'apporterait plutôt au Lanskar qu'au Llarangais. Dans la précédente, le "il" se rapportait à Bastian.
Il y a aussi, bien sûr, le fait que le Lanskar touche son adversaire mais qu'il perde quand même. Il a beau y avoir tout un paragraphe pour l'expliquer, on est aussi perdu que Bastian (et c'est un peu le but). Sans doute manque-t-il une clé assez explicite - et pourtant, à la relecture, c'est très clair - pour que le lecteur s'y retrouve.
...
Le combat gagnait en intensité dans l’arène. Le Lanskar minimisait les risques de se faire toucher en se baissant suffisamment pour se trouver hors de portée des coups de son adversaire, qui sautait de pilier en pilier, tentant au passage de frapper son adversaire de sa lame recourbée.
Il y a également cette répétition un peu ennyeuse car le même mot se rapporte successivement à deux personnages différents. Ca peut aussi être un élément de confusion.
A mon avis, pour améliorer encore la compréhension, il aurait été utile de s'étendre sur les combattants, leur donner quelques attributs, afin que lorsqu'ils agissent on sache bien duquel il s'agit.
San écrit: le combat est sympa, même si je n'ai pas trop compris la fin.
Falc'hun écrit:
Ce dernier esquiva en se jetant au sol, mais réussit à toucher son adversaire en effectuant une roulade improbable.
Disons que ce qui me gène, c'est que ce dernier fait apparemment référence au Lanskar. Le Lanskar touche le Llarangais et pourtant c'est le jeune homme qui gagne... Alors est ce que le Llarangais a touché le Lanskar avant? Ou alors est ce qu'en fait c'est le Llarangais qui a fait la roulade?
En y repensant:le Llarangais se fit aussitôt poursuivre par son rival à la victoire du soir. Mais, arrivé à quelques mètres du mur d’enceinte, il se détendit pour jaillir sur le mur, et y prit appui pour plonger sur le Lanskar. Ce dernier esquiva en se jetant au sol, mais réussit à toucher son adversaire en effectuant une roulade improbable.
En relisant je me suis aperçu qu'en remplaçant le point par une virgule et en rajoutant par exemple "le jeune homme" permettrait de rendre la chose plus claire si c'est effectivement le Llarangais qui fait la roulade.
Ou alors c'est pas ça du tout et j'ai tout compris de travers.
Pour le combat, je pensais que ce serait plus compréhensible la fin, mais, en gros, c'est un combat "au premier sang". Le Lanskar touche son adversaire, mais sans le faire saigner (il le touche avec ses pieds, pas avec sa lame).
Pour ce qui est de la confusion, merci de me l'avoir souligné. En relisant le passage, je remarque qu'en fait j'ai eu "peur" des répétitions. Je n'ai pas vraiment réussi à différencier les deux personnages, à part avec Lanskar et Llarangais, ce qui m'a conduit à utiliser "il" pour les deux. C'est un problème qui me revient fréquemment, et si quelqu'un avait une méthode pour contrer ça, je suis preneur.
Falc'hun écrit:
Plus de la moitié de la largeur était enfoncée dans les chairs.
La longueur de la lame non?
Non, non, c'est bien la largeur ... Finoa est sur le flanc de Bastian, et le frappe d'un coup de taille (avec le tranchant).
Falc'hun écrit: On en vient alors au personnage principal. Je suis un petit peu gêné par une certaine incohérence du personnage dans son attitude. Il est tour a tour résigné et révolté sans raison apparente. Pour un personnage comme l'adolsecente d'eLiZ dans le chapitre de la dernière Maj ça ne me choque pas étant donné que le personnage en lui même est incohérent. Mais Bastian lui me parait tout à fait sain mentalement. Alors comment expliquer ces revirements d'attitude? La douleur? Le sentiment d'impuissance? L'impression de s'être fait piégé...?
Tu pourrais le montrer en étoffant par exemple le dialogue avec Javier. L'un cherchant d'abord des explication et finalement se résignant face à un homme qui ne semble accorder aucun prix à ses revendications et sentiments.
Mais bon, si ça se trouve je me plante complettement sur les personnages et ce que je dit ne colle pas du tout avec ce que tu veux faire.
Monthy3 écrit: Ensuite, je trouve que Bastian se laisse faire relativement facilement et qu'il n'oppose guère de résistance... Bon, d'un côté, l'offre de l'antiquaire est alléchante, il est vrai. Néanmoins, j'aurais bien vu Bastian prendre un peu plus de temps pour réfléchir, quitte à partir et à recontacter son mystérieux employeur. Là, ça me paraît presque trop soudain (ou alors Bastian est un être à la volonté relativement faible). En gros, sa résolution est prise dès qu'il décide d'écouter l'homme au lieu de partir.
En fait, je ne savais pas trop comment aborder la psychologie de Bastian vis-à-vis des événements. Au vu des remarques, je pensais avoir fait un joli raté, mais je vais essayer de me rattraper avec la suite. Son attitude changeante aura une origine expliquée au prochain numéro. Enfin, en partie ...
Monthy3 écrit: Bref, je trouve étrange qu'un personnage qui se découvre un pouvoir aussi sympathique cède si facilement à un homme certes intriguant, mais commun, lui.
Le pouvoir semble certes sympathique, mais il ne l'est pas vraiment dans l'univers. C'est vrai que je n'ai pas encore abordé cette facette-là, j'essaierai de l'intégrer dans le prochain chapitre.
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VG-Cats : "Well that's a pity but, it's not like you ever had the choice to begin with."Justement, je n'ai pas envie de "relativiser"...
D'accord, ne "relativise" pas, n'introduis pas ta surprise, n'introduis pas tes événements, n'introduis rien et renvoie tout à plus tard.
Je continuerai juste à sortir du "trop court" et du "trop brusque" qui signifie que je n'ai pas été surpris, que je n'y ai vu aucune importance et que je n'ai pas envie de lire l'histoire à l'envers.
Créer la surprise, ça se travaille comme tout le reste, il ne suffit pas de balancer la phrase toute faite au milieu de la narration.
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