[Décembre 2006]Pandémonium - Cycle 2, Prl&Chp1 - Krycek
- gilfuin
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Commencons par le prologue
Bon, alors, ya pas mal de choses à dire sur ce prologue.
D’abord, cette scène d’introduction du 2ème cycle de ta saga me semble…parfaite ? en tout cas, elle est bien trouvée, et relance la machine à merveille. En tout cas, sur moi, pauvre païen qui n’a pas lu tous les Pandémonium (j’en ai lu plusieurs, mais pas tous), je visualise très bien la scène, et son coté très cinématographique…l’eau, l’humidité, la saleté, et un héros prisonnier…c’est une scène typique d’un film, car très visuelle, et intense, et en tout cas, sur moi : ça marche à fond !!
Pourtant je pense qu’il y a pas mal de choses à améliorer (c’est mon avis). Et oui, car ce qui est parfait, c’est bien la « scène » , donc l’histoire(la nuance est énorme), mais sur le plan de l’écriture, voilà ce que j’ai à dire :
Pendant les 10, 15 premières lignes, on ne sait pas de qui il s’agit (on s’en doute ?), du moins ton objectif est de maintenir un certain suspens, mais du coup, tu ne fais qu’utiliser le pronom « il » pour désigner ton héros. Et je pense sincèrement, que ça alourdit le début du texte (mais ce reproche s’étend sur l’ensemble du texte, mais j’y reviendrais plutard).
Tu voulais conserver l’effet de surprise, ne pas décrire ton personnage (pas de couleur, pas de détails à part sa position, et son contact avec les éléments), et je pense qu’en un sens, ça fonctionne…mais ça pourrait être largement amélioré.
En n’utilisant « il », tu t’es privé à mon sens de la possibilité de vraiment décrire ton personnage dans le moindre détail. Oui, la cuve est sombre, oui, la scène ne présente que sa silhouette, mais au cinéma, tout est dit…dans un texte, il faut un peu de couleur ou de détail, et pour une fois que ton action est mise en pause, et que tu as le temps de bien décrire ton personnage (peut être l’as tu fait dans d’autres chapitre ? mais malgré cela, c’était un bon prétexte pour rappeler comment il est), tu aurais du en profiter. Ca n’aurait pas gâché l’effet de surprise pour autant…ça l’aurait préparé un peu plus. Et puis ça t’aurait permis de remplacer « il » dans plusieurs de tes phrases.
Je crois que ta volonté était de mettre la caméra très proche du personnage, qu’on puisse presque sentir ce qui lui arrive, sans forcément être à sa place. Seulement, la répétition est bien là, et elle peut être évitée à mon avis. Peut être aurait il était intéressant de reculer un peu l’objectif, et de voir le héros d’un peu plus loin (« L’homme », « la silhouette avachie », « l’ombre »).
Maintenant, je pense aussi que c’est peut être une question de goût, mais que par contre, une fois que Noé est révélé au lecteur…l’utilisation du « il » ne se justifie plus. Du moins, pas autant que tu l’as fait dans certains passages.
Regardes ce passage :
Il tourna la tête sur le côté comme pour enlever de l’eau de son oreille bourdonnante et en observant le sang en tomber à travers la grille, il vit ses jambes meurtries. Ses talons avaient été tailladés au niveau du tendon d’Achille ainsi que le pourtour de ses genoux. Voilà pourquoi il n’arrivait pas à se lever.
Il n’arriva pas à pleurer, ses yeux cherchaient à comprendre le sens de la scène qui se déroulait. Il n’avait pas souvenir d’avoir été autre part que dans cette pièce avant. Qu’y avait-il d’autre dans la vie ? Il ne pouvait mettre le doigt dessus. Il était né quelques secondes auparavant et de n’avait expérimenté que la douche froide, la douleur et le bourdonnement de ses oreilles.
Chaque début de phrases commence par « il ». Peut être suis je le seul que ça choque. En tout cas je suis persuadé, que même si on comprend bien ce qu’il se passe, et qu’on a presque l’impression que tu es obligé de passer par cet abus du pronom personnel, et bien que tu pouvais tourner cela un peu mieux, au risque de changer d’un poil le point de vue, et de remanier certains passages. Car là, tu es resté coincé par l’image de la scène que tu avais en tête, et du coup dans l’impossibilité d’en changer la manière de l’aborder.
Quelques passages à revoir aussi :
L’enchaînement des deux infinitifs ne passent pas très bien je trouve…peut être un « et » aurait été bien (sans forcément alourdir la phrase).s’humidifier, se tremper
D’ailleurs :
Quitte à l’utiliser là, autant ne pas l’utiliser dans la phrase précédente.humidifiant
Expliquez moi comment c’est possible ça ? (c’est moi qui comprend pas ou ya une position impossible là ?).le maintenant à genoux, assis sur ses talons, et le dos droit
Il’s’. Erreur de frappe.Je crois qu’il en ont sous estimé l’utilisation
Autre erreur de frappe :
Il manque peut etre un « si ce ». D’ailleurs cette phrase illustre très bien le point de vue que tu voulais donner. Et celui dans lequel tu es resté bloqué à mon sens. (pas de couleur, pas de perception, une vision trouble et proche du héros => « il » aurait fallu trouver une astuce si tu tenais à garder ce point de vue).Noé n’arrivait pas à discerner la couleur de ses vêtements, n’était qu’il dévisageait difficilement ses traits
Je n’aime pas cette phrase. Peut être parce que déjà…elle est un peu mal formulée : les pronoms sont tous à leurs place, mais leur abus d’utilisation (encore une fois) rend ce passage un peu flou. De plus, même si c’est une comparaison (« comme si il n’attendait que de mourir)…je ne me la représente pas très bien. La scène est sordide en effet (pourtant l’eau semblait avoir un effet purifiant qui dénature un peu cet aspect), mais pourquoi le héros regarderait-il un flingue « comme si il n’attendait que de mourir ». Peut être la négation est de trop (« comme si il attendait de mourir » => du coup la comparaison avec le « comme » sert de négation, mais bon…). M’enfin c’est à revoir dans son ensemble, à mon avis.Il le leva devant ses yeux qui semblaient le lorgner comme s’il n’attendait que de mourir pour échapper à ce moment sordide
Presque la même chose, sauf que seul le « comme » pose un problème. Il sert de comparaison, oui, mais il sert aussi de négation à l’action qui le suit. « Comme pour enlever de l’eau » (sous entendu pratiquement : comme si il voulait enlever de l’eau ?)…donc il fait semblant d’enlever de l’eau, mais il ne le fait pas ? peut être que le mouvement est là, mais je pense qu’ici, c’est carrément inutile de rajouter « comme » => « Il tourna la tete, pour enlever de l’eau de son oreille…blablabla ».Il tourna la tête sur le coté, comme pour enlever de l’eau
Ya un « de » en trop, non ?Il était né quelques secondes auparavant et de n’avait expérimenté que la douche froide, la douleur et le bourdonnement de ses oreilles.
***
Sur l’histoire elle même…j’ai déjà dis au début que je trouvais le déroulement très bon, et c’est d’ailleurs la raison qui me fait aimé ton texte. J’aime ce genre de scène. Et le dialogue est important d’ailleurs, car il met un peu plus d’intensité et de tension dans un passage où il ne se passage pas grand chose.
AHHHH ! que j’adore ce genre de tentative d’intrusion de l’auteur dans l’esprit de ses personnages. Ca créée de l’ironie et brise souvent la caricature qu’on a dessiné, pour la rendre plus humaine._ Pourquoi est-ce que j’aime ça ?! Parce que l’on imagine toujours le méchant d’une histoire récitant la chronologie de ses actes infâmes, se piégeant lui-même et se faisant serrer à la fin libérant son souffre douleur, le héros du film en général.
Je suis quand même partagé, car, comme je suis à l’affût de ce genre de passage, je suis persuadé de déjà l’avoir lu plusieurs fois ou vu dans des films, et l’ironie tombe elle même dans la caricature et le cliché, du moins pour moi. Ce ne sera p’tet pas le cas des autres lecteurs. Disons que ça ne m’a pas gêné plus que ça, et comme je l’ai dit, j’aime bien ces tentatives.
Précision : de plus ici, il ironise sur le genre, mais il fait pareil, d’ailleurs tu rajoutes :
C’est ce qui me fait dire que tu retombes (doublement) finalement dans la caricature, comme si tu n’avais pas trouvé un moyen d’en sortir._ Ainsi je me permets cette petite tirade, en toute sécurité. Tu crois avoir gagné parce que tu as résisté, parce que tu n’as pas voulu répondre à mes questions ?! Mais au final, tu mourras dans l’ignorance. J’imagine que tu ne sais toujours pas qui t’a trahi, qui t’a amené à moi ?!
Peaufinage :
Ça=cela => même si tu voulais donner un point de vue proche du personnage, voir « familier », le mot "cela" me semble plus approprié lors d’une description. Tout comme le mot « flingue » qui me semble largement plus approprié à un dialogue qu’à une description. Peut être est ce simplement une question de goût comme je l’ai déjà dit ?
Voilà, ça sera tout pour le prologue.
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Et là j’enchaîne direct avec ton Chapitre 1 de ce 2ème cycle.
J’en remets une couche mais : t’as bien l’esprit du cinéaste. Tes scènes s’imbriquent à la manière d’un film, et au niveau du tempo, c’est parfait. Après, ton style assez direct, et tes scènes d’actions rendent vraiment l’histoire intéressante.
Au niveau du déchet technique…j’avoue que j’ai moins eu le temps de m’y pencher (mon chef me demandait plein de trucs, je devais jongler entre mes dossiers et la lecture ).
Mais j’ai surligné quelques trucs :
On aime rajouter des termes nouveaux dans nos textes, pourtant je suis pas sur que tous apportent du crédit au récit. Ca dépend souvent de leur esthétique, et de leur sens (ou leur cohérence). Là j’avoue avoir tiqué sur ces deux là. Je leur ai largement préféré : « Biporteur ». Peut etre que le « porté » à la fin des autres mots fait trop références à un terme militaire de désignation logistique (je sais pas si j’ai parlé en français mais en gros pour traduire => aéroporté. Pour dire qu’on voyage en avion et qu’on largue des hommes en parachutes => ca touche au « transport », mais pas au sens mécanique…plutot « stratégique »…j’arrive vraiment pas à exprimer ce que je veux dire).Magnetoporté/autoportés
Euh, la répétition peut etre évitée. « fait parler son arme », « utilisé son fusil », « appuyé sur la gachette »…oui je confirme, elle peut etre évitée.Le tireur…tiré une balle
Je chipote : il manque un article là.sur tout véhicule s’engageant dans rue
Bon, et là, hop je passe au milieu du texte directement :
C’est une remarque que j’ai déjà faite sur d’autres textes et que je vais certainement faire souvent à l’avenir : trop direct. Il aurait été mieux de faire comprendre l’information en la décrivant, plutôt qu’en l’écrivant de but en blanc, car là ca donne l’impression que tu n’avais pas envie de perdre de temps à la décrire et que tu voulais vite faire passer cette information. Je dirais pas que c’est bâclé, mais ca sent trop l’intervention de l’auteur pour passer rapidement à autre chose. Perso je suis partisan de ne rien dire, plutôt que de faire ca.…ce qui sous entendait aussi qu’il était au fait de plus grandes manœuvres et qu’il savait prendre du recul.
Rien dire pourquoi ? Parce que la réplique précédente suggère pas mal de chose, et laisse faire ses hypothèses aux lecteurs. Et sans aucune remarque pour la confirmer, l’information est d’autant plus suggérée. Si elle est zappée par le lecteur => tanpis. Et si tu considères que c’était une information vitale => alors il faut y attacher de l’importance et du soin, et ne pas s’en débarrasser comme un commentaire de ta part en plein milieu du texte pour mieux nous expliquer. (je me relis, et je suis désolé si je te parais un peu brutal ou autoritaire, c’est pas mon intention).
Après cela, je n’ai absolument plus rien noté.
Comment s’est déroulée cette lecture ?
Bien. Malgré les éléments que j’ai cité, j’ai apprécié la lecture. Le seul passage un peu difficile à digérer est celui de l’arrivée de Tetsuo et de l’entrée en scène de tout un tas de nom que je ne connaissais pas. Bref, c’est donc mon manque de connaissance sur l’univers qui en est la cause, d’ailleurs la preuve c’est que dès que les personnages sont en place et le dialogue commence, je lis ça d’une traite sans m’arrêter (d’ailleurs je n’ai plus rien écrit sur mes feuilles à partir de là).
L’enchaînement des scènes est parfait, comme je l’ai déjà dit. L’idée de faire une scène avec une réunion des grands dirigeants à l’entame de ton cycle, comme une sorte de révision/rappel pour le lecteur, je trouve ça pas mal. Quand au prologue, il est à sa place, et je regrette juste qu’à cause de l’idée figée que tu t’étais fait du point de vue, la scène perd un peu d’intensité. D’autant plus dommage que d’après ce que je comprends, les chapitres qui vont suivre seront là pour nous expliquer comment Noé s’est retrouvé là (au passage, je précise, que c’est justement cette idée de puzzle dans le temps que j’aime bien). Le prologue est donc intense, mais aurait mérité un soin encore plus particulier car il va devoir résonner dans nos esprits pendant plusieurs chapitres.
Plus que 2 textes à lire et à analyser !!!
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- Vuld Edone
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Répétition de "doucement", ça ne se remarque presque pas. Là, forcément, j'en conclus que le passage a pour but d'exprimer la douceur.De l’eau fraîche lui coulait sur le visage, balayant doucement la couche de crasse qui s’y était installée. Ses yeux se fermèrent doucement sous le liquide bienvenu, comme pour mieux en apprécier les effets.
La proposition principale se résume à ceci : "il se rassasia". C'est le cas syntaxiquement comme pragmatiquement, malgré les nuances apportées. La structure est tout simplement disproportionnée.Buvant quelques gorgées puis jusqu’à plus soif, il se rassasia, humidifiant sa bouche sèche, rinçant sa gorge irritée, abreuvant son corps.
Voici ce que dit la phrase : la sorte d'afflux d'eau est celle-ci qu'il veut réduire un tout petit peu... ce n'est pas une propriété de l'afflux, c'est une conséquence. Au choix, rajouter une virgule avant "de sorte que" ou ajouter "de telle sorte que".L’eau continuait à affluer de sorte qu’il eut voulu réduire un tout petit peu le débit de ce flot incessant qui lui caressait le visage, les cheveux, lui rafraîchissait les idées. Il lui fallait respirer !
Répétition de "lui" : "qui lui caressait" - "lui rafraîchissait" - "Il lui fallait". J'indique au passage que répéter le "qui" de "qui lui rafraîchissait" serait préférable.
Ca se dit peut-être mais une virgule devant "cherchant" structurerait mieux la phrase.Il commença à secouer la tête de droite et de gauche cherchant de l’air pour ses poumons.
Syntaxiquement, le corps continue à désirer de l'eau et cette idée ne me déplait absolument pas. Prise isolément, "et l'eau qui tombait toujours en masse", la proposition signifie "mais l'eau tombait toujours en masse". Difficulté sémantique, confusion, à corriger.Son corps réclamait de l’air, de l’oxygène et l’eau qui tombait toujours en masse.
"Au dessus de lui" est une précision en trop car se rapportant au grincement alors qu'elle veut signifier la position de la vanne. Soit on mentionne la vanne et on rapporte directement sa position à ce moment, soit on ne la mentionne pas et on se contente du grincement, ainsi que de l'effet sur l'arrivée du liquide.Le débit commença à réduire rapidement puis la vanne commandant l’arrivée du liquide se referma dans un grincement sinistre au dessus de lui.
"Tranquillement" est étrange pour quelqu'un qui ne comprend pas ce qui lui arrive ("Qu'est-ce qui se passait au juste" qui précède) et a failli finir noyé. D'autre part, quand on halète, on n'est pas tranquille, il peut là aussi y avoir contradiction.Toujours la tête penchée en avant il haletait tranquillement, reprenant son souffle.
Anglicisme. En tant que puriste, je m'insurge, un "confuses" aurait accompli le même office ; en tant que littéraire, je regrette un terme plus propre au cinéma qu'au livre.Des images affluèrent immédiatement dans son esprit par flashs.
Mot familier. Le puriste s'insurge encore, le littéraire se contentera de dire que l'arme n'en est pas plus menaçante pour autant, au contraire même. "Flingue" nous étant familier, il perd de sa menace puisque ce n'est qu'une arme comme on en connait tant.Il sortit un objet noir métallique de sa poche arrière, un flingue, Noé ne savait pas comment mais il en était sûr.
Le sous-entendu de "Noé devina que c'était un flingue" empêche de comprendre toute de suite ce que tu entends par "Noé ne savait pas comment". Une autre formulation serait préférable.
Sans revenir sur le "comme" : sans virgule avant ou après le "et" de "et en observant" - d'ailleurs il mériterait d'y en avoir une avant "comme pour" - la phrase signifie "il tourne la tête en observant le sang tomber" alors que c'est en observant qu'il agit, par la vue de ses jambes meurtries. Il s'agit de marquer une situation, non une action, pour le verbe "observer".Il tourna la tête sur le côté comme pour enlever de l’eau de son oreille bourdonnante et en observant le sang en tomber à travers la grille, il vit ses jambes meurtries.
Je rejoins Gilfuin pour tout le reste, plus ou moins.
Ces "il" répétitifs sont de trop, la caméra n'est soit pas assez proche soit trop proche du personnage, l'intrusion tourne un peu à la caricature, par contre je n'ai pas réagi au "ça" mais c'est effectivement du registre familier... bon à savoir.
Le prologue est assez bon, malgré l'incohérence du "tranquillement". Le personnage est totalement perdu, un peu comme nous, et le méchant s'en donne à coeur joie. On ne compatit pas, étrangement, plus intéressés par ce qui se passe qu'à ce qu'il ressent, d'autant que lui-même ne ressent rien. Ca me rappelle une introduction de Patatovitch pour Feetgave où on découvrait le grand méchant et où un héros se faisait tuer dès le départ ; j'espère que Noé va y passer.
Inutile de préciser que je n'ai pas lu le premier cycle. Par contre, je me mets très bientôt à la suite, le temps de redescendre de mon nuage.
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- Krycek
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Merci pour ta critique et je pense que je modifierai beaucoup des points que tu relates dans tes remarques pour la partie "forme".
C'est une bonne remarque parce qu'en fait je n'ai pas cherché à vous faire compatir... maintenant que j'y pense c'est peut-être un oubli de ma part et pourtant je crois que je ne modifierai pas ce fond là. J'attend de voir ce que me diront ceux qui ont lu le premier cycle à ce propos pour m'étendre sur cette remarque. Noé y passer ?! On dirait Iliaron qui parle !!! J'ai déjà mon idée sur la façon dont vont se dérouler les évènements depuis quelques chapitres déjà..... Wait and see.Feurnard écrit: On ne compatit pas, étrangement [...] j'espère que Noé va y passer.
@Gilfuin
Pou pou pou... sacré critique !!!
Pour ce qui est du rapport au pronom "il" c'est à revoir en effet... ça alourdit le morceau !
Ben je vois pas le problème... mets toi à genoux, assis sur tes talons, le dos droit... pas besoin d'être contortioniste, après tout, les japonais de mangeraient-ils pas comme ça devant leur tables naines ?!!!Gilfuin écrit: Citation:
le maintenant à genoux, assis sur ses talons, et le dos droit
Expliquez moi comment c’est possible ça ? (c’est moi qui comprend pas ou ya une position impossible là ?).
Non, non... le bourreau souhaitait exorciser cette idée que l'on se fait prendre à ses moments là et tente le coup, il dit une partie de son plan et puis........Gilfuin écrit: Citation:
_ Ainsi je me permets cette petite tirade, en toute sécurité. Tu crois avoir gagné parce que tu as résisté, parce que tu n’as pas voulu répondre à mes questions ?! Mais au final, tu mourras dans l’ignorance. J’imagine que tu ne sais toujours pas qui t’a trahi, qui t’a amené à moi ?!
C’est ce qui me fait dire que tu retombes (doublement) finalement dans la caricature, comme si tu n’avais pas trouvé un moyen d’en sortir.
Je ne dis rien, je ne voudrais pas spoiler. Quoiqu'il en soit, j'ai déjà basé le début du Roi Phoenix sur ce système de clichés et je souhaitais en faire de même au moins à un endroit dans cette histoire...
Sinon, pour le prologue, je crois que j'ai compris le fond de ta critique : "à revoir" et sache que j'ai toujours modifié mes textes en conséquence à l'issu des MAJs.
Dans le chapitre suivant (ça c'est une de mes répliques types dans les MAJs !!!) une personne douée en mécanique en parlera un peu plus. D'ailleurs j'ai toujours fait attention dans les chapitres précédents à expliquer mes technologies. Ainsi Autoporté car il fonctionne de lui même (cf Automobile) et Magnetoporté car cette technologie utilise aussi les champs ELW (explications plus tard ou voir le premier cycle). D'ailleurs ne dit-on pas voiture/automobile/bagnole pour le même objet ?!Gilfuin écrit: On aime rajouter des termes nouveaux dans nos textes, pourtant je suis pas sur que tous apportent du crédit au récit. Ca dépend souvent de leur esthétique, et de leur sens (ou leur cohérence).
Non, ce n'est jamais du chipotage, je prends toutes les remarques comme elles sont et celle ci dénote un manque de travail de ma part sur la relecture du texte.Gilfuin écrit: Je chipote : il manque un article là.
Cette remarque direct donne deux choses (amha) :Gilfuin écrit: Citation:
…ce qui sous entendait aussi qu’il était au fait de plus grandes manœuvres et qu’il savait prendre du recul.
C’est une remarque que j’ai déjà faite sur d’autres textes et que je vais certainement faire souvent à l’avenir : trop direct.
- le point de vues des personnes plus expérimentées dans la salle
- une description sommaire, rapide et directe d'une personne, juste ce qu'il faut pour ce perso... que l'on reverra peut-être (fonction du budget casting )
Moui... je comprends ton point de vue... simplement, comme tu l'as dit plus haut, la caméra est proche, très proche de Noé et on ne voit le bourreau que par dessus son épaule. On ne voit que ce que Noé est en position de voir... le reste, ce qui manque, est nécessaire pour créer une envie du lecteur de savoir ce qu'il y a autour. N'est-ce pas ce dont tu as envie d'ailleurs ?!!Gilfuin écrit: Quand au prologue, il est à sa place, et je regrette juste qu’à cause de l’idée figée que tu t’étais fait du point de vue, la scène perd un peu d’intensité.
Merci beaucoup pour ta critique et ton temps Gilfuin ! N'hésite pas à me contredire et nier mes propos !
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- Kundïn
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Je dois d'abord avouer une chose : je n'ai pas lu le cycle 1. Je me suis lancé dans la lecture de ce nouveau cycle un peu par hasard, en regardant quels récits de la MAJ il me restait à lire. J'avais bien vu dans l'édito que Krycek a écrit des résumés de sa saga, mais je me suis dit que ce serait dommage de lire l'histoire ainsi et que si elle me plaisait, j'aurais alors tout loisir de connaître le début en lisant le premier cycle plutôt que "autour de Pandémonium". Et du coup, j'ai tout de même jeté un coup d'oeil au prologue, juste pour voir, juste en passant.
Et j'ai été scotché et l'ai dévoré d'un bout à l'autre. Zut. Me voilà du coup pris au piège : je veux savoir ce qui est arrivé à mon bonhomme mais en même temps, la logique voudrait que je commence à lire le cycle 1... que faire ?? Je crois que je vais lire le cycle 2 d'abord pour pouvoir le commenter à temps, puis retourner au cycle 1 par la suite...
Bref ce prologue m'a bien plu. L'ambiance est sombre, la mort rôde, le sadisme du bourreau et l'abandon de sa victime sont superbement rendus. Honnêtement, je n'ai pas grand-chose à critiquer sur ce texte. J'ai lu les commentaires précédents en diagonale et je ne suis pas vraiment d'accord avec tout ce qui a été dit, mais encore une fois cela tient peut-être au fait que je n'ai pas lu le reste de la saga. Je trouve le personnage de Noé bien rendu ; même s'il ne se crée que peu de liens de sympathie entre lui et le lecteur sur ce texte (après tout j'ignore tout de lui, donc je m'en fiche un peu de sa situation désespérée) je trouve que son portrait psychologique, enfin celui de son état d'esprit est très bien mené. On sent la désillusion, le désespoir (dans le sens où l'espoir n'existe plus), la renonciation. C'est assez original je trouve, dans le sens où beaucoup de récits de HF/SF voient leur héros plongés dans la même situation à un moment ou à un autre, sans pour autant atteindre cette force de la description de la renonciation. Dans la plupart des cas, on s'attend à une évasion miracle, à un sauvetage "inattendu", à un coup de fierté du héros. Mais là, non : c'est mort, c'est cuit, c'est fini. Du moins, on arrive à le croire. Je ne connais pas la suite, je ne sais rien du "héros", et je ne peux prédire quelle sera sa fin. Si ça se trouve, il va tout de même s'en sortir. Mais au moment où j'écris ces lignes, je pense que non ! Beau morceau, donc.
La mise en abîme du texte par le bourreau peut être perçue comme un clin d'oeil à cette situation justement (via la référence aux films, mais ça revient au même). Ce n'est peut-être pas le meilleur passage du texte, mais il est intéressant. On l'imagine assez bien, c'est une réplique qui sonne "vraie".
Je n'ai pas eu le temps de lire le début du second cycle mais je vais le faire sous peu (plus le temps aujourd'hui). C'est en tout cas un cycle qui promet ! Bravo d'ores et déjà pour cette courte mais habile introduction.
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- Krycek
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- Messages : 2935
Merci beaucoup ! Ca fait plaisir quoique l'on puisse penser d'une éventuelle constructivité. Merci !Mon adorable Kun' écrit: Et j'ai été scotché et l'ai dévoré d'un bout à l'autre.
Aleez hop... ça fait plaisir un peu de pression supplémentaire pour me pousser à publier la suite.......... encore à l'état de signaux électriques entre deux neurones.Kundïn le brave écrit: Je crois que je vais lire le cycle 2 d'abord pour pouvoir le commenter à temps, puis retourner au cycle 1 par la suite...
Parfait ! vraiment ! Je crois que je vais utilser une erreur de ma part, pointée par Gilfuin, et mettre à profit ce sentiment du lecteur. En fait dans les bouquins de Gemmell on voit des héros disparaître au fil de l'histoire et on se demande toujours comme il va pouvoir écrire la suite. Pourtant on se rend vite compte qu'il y a d'autres persos plus attrayants.Kun' le sadique écrit: après tout j'ignore tout de lui, donc je m'en fiche un peu de sa situation désespérée
Oui dû à des problèmes de budget, la production licencie... non, disons que Noé était trop central dans cette histoire et cachait ses partenaires que j'ai beaucoup plus travaillés. Après, est-ce qu'il est mort ou pas, est-ce qu'il va réaparaître par la suite... on verra. Comme tu n'as pas lu le chapitre suivant, sache que ce passage est une precog. Un flashforward si je puis dire...Kundïn écrit: Mais là, non : c'est mort, c'est cuit, c'est fini. Du moins, on arrive à le croire.
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- Vuld Edone
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Plus de la moitié du texte est composée de dialogue. Le tout est assez fluide malgré quelques passages hachés par de courtes phrases, intentionnelles et pas toujours du meilleur effet. On comprend vite la situation, même si le passage d'une course-poursuite à la mise en situation continentale est légèrement disproportionné. Je ne m'attache encore à aucun personnage, principalement à cause des masses d'information à ingérer et de leur nombre relativement grand par rapport à leurs descriptions.
Ca m'a beaucoup amusé d'imaginer ces histoires de boucliers, biod' et autres relais-satellites. Par contre les relations entre les différentes protagonistes de la réunion ne sont à mon avis pas assez marquées. La salle y est plus remplie de paroles que de personnes qui font encore trop office de décor et jusqu'au Dauphin, presque passif.
Pas mal de difficultés avec les descriptions, du moins d'après mon report brut : presques toutes mes citations viennent de la première partie.
Les fautes ne sont pas répertoriées exhaustivement, il y a encore des accords qui traînent.
Un participe, qu'il soit présent ou passé, a la fonction d'un adjectif. La proposition principale, à savoir "laissant sorti en courant deux hommes", n'a pas à être présentée comme une apposition, une qualification du substantif "porte".La porte du hangar s’ouvrit de quelques mètres laissant sortir en courant deux hommes qui traversèrent la route et montèrent sur un vieux scooter magnetoporté couché sur le sol.
Le gérondif ayant une valeur d'adverbe, il n'est pas concevable comme je l'aurais voulu initialement de le substituer au participe : il faut donc un indicatif, probablement un passé simple, avec soit une conjonction séparant les deux propositions soit un changement de temps de la première proposition, qu'il s'agisse du participe ou du gérondif.
J'ajoute que l'absence de virgule est dommageable en plus de ne pas apporter plus de soudaineté à l'action.
"L'arme au poing"....tandis que le deuxième couvrait l’entrée du hangar l’arme au point
Plus de doute, registre familier. Bon, c'est un style à prendre ou à laisser. Personnellement je n'aime pas mais c'est purement subjectif....avant d’en shunter les fils. [...] que son pilote entreprit d’essorer la poignée d’accélération. [...] La radio des flics crachota :
Pas de problème avec le participe, par contre "sorti" au passé simple, donc "sortit".Un autre engin sorti à toute vitesse du hangar, prenant en chasse le scooter.
Ici le problème n'est pas le même : il ne s'agit de qualifier ni le pilote ni le biporteur. On a affaire à une valeur adverbiale, donc à un gérondif : "en évitant".C’était un biporteur des forces de polices accueillant un tireur surélevé à l’arrière et un pilote casqué qui négocia un large virage évitant les premiers tirs provenant du scooter.
"Chaussé", faute de frappe, donc "chaussée".Celui-ci faisait de petites embardées slalomant entre les véhicules abandonnés sur la chaussé.
Non seulement l'erreur se répète ici mais en plus ce participe s'accorde syntaxiquement avec "embardées". Légère esquisse d'un sourire de ma part en lisant cette phrase : "en slalomant".
La répétition d'un participe / gérondif en fin de phrase quatre fois de suite est maladroite.
La virgule devant une locution conjonctive, je n'aime pas beaucoup. La supprimer serait préférable.Le tireur des forces de police avait le pilote du scooter en ligne de mire, à présent que celui ci pensait ne plus avoir besoin de zigzaguer.
Pragmatiquement aucun problème, syntaxiquement il y a deux temps verbaux différents, à savoir le passé simple et l'imparfait, reliés par une conjonction de simultanéité : "toucha" - "levait".Celui-ci donna un coup d’accélérateur tout en tournant, l’arrière droit du scooter toucha le sol dans une gerbe d’étincelles tandis que l’avant levait dangereusement.
J'ai un peu de mal avec "...tout en tournant, l'arrière droit du scooter..." J'emploie très mal le point-virgule mais sans doute aurait-il été plus profitable ici de le substituer à la virgule.
"Il" est indéfini, syntaxiquement c'est "le pilote du scooter en fuite", sémantiquement Neyma.Tandis qu’il manoeuvrait dans de larges escaliers pour atteindre l’étage, le pilote du scooter en fuite avait fait la largeur du bâtiment et bifurqué à gauche avant d’arrêter net son engin à l’angle d’un nouveau building.
Non, même si c'est littéraire, je ne me ferai jamais à cet usage de la virgule. Dans la première phrase on a deux propositions complètement séparées, dans la seconde une virgule qui sépare le sujet et son verbe.Tetsuo se retourna, son physique peu banal pour un asiatique, à savoir plus grand que la moyenne, était plutôt travaillé. Ses cheveux colorés en rouge vif et ses lunettes aux verres jaunes fumés qui ne quittaient jamais son nez, ne pouvaient faire penser au premier venu qu’il s’adressait à un expert en informatique et explosifs.
Répétition du verbe "entrer".Quand ils y entrèrent, Tetsuo remarqua qu’ils devaient être les derniers à entrer.
Répétition de "ainsi" : je trouve l'imparfait mal choisi pour "empêchait" et pourtant un participe, même si syntaxiquement plus exact, serait presque moins souhaitable.Tetsuo avait appris par la suite que cet homme ne pouvait dévoiler son nom et restait ainsi le Dauphin, son absence d’identité concrète l’empêchait ainsi de s’approprier tous les pouvoirs.
Nouvelle virgule, cette fois manquante, qui fait qu'Iwari et le collègue scientifique sont deux personnes différentes.Iwari, son collègue scientifique prit place à côté de Tetsuo autour de la grande table ovale qui ne pourrait sûrement pas contenir toutes les personnes de la pièce autour.
Répétition du mot "autour", une fois comme locution prépositionnelle, une fois comme adverbe.
Ca va très vite rejoindre les accords et autres conjugaisons hasardeuses, ces fautes de ponctuation.Nous commencerons, si vous le voulez bien par les villes...
"Soit... ou..." : pourquoi avoir mélangé les deux formules ?Les citoyens demandent soit une réalimentation du bouclier ou une mise aux abris de la population.
On est très loin, beaucoup plus bas.Il fit signe à Tetsuo de reprendre, intéressé.
"Il" est indéfini, il se rapporte syntaxiquement à Noé alors qu'il s'agit du Dauphin.
Il n'y a pas de réel verbe à cette phrase.Noé et Enzo Vasari sous le feu des ennemis nécessitant un relâchement de l’attention de la CITL, les villes du Sud autour de Hô-Chi-Minh, souhaitant uniquement protéger la population et tout cela sur la simple idée d’un scientifique dont la loyauté était à prouver.
Le dernier verbe au singulier signifie soit un problème syntaxique, soit que le Dauphin n'est pas sorti de la salle.Il se leva, tout le monde l’imita, puis sortit de la salle.
Je n'ai pas vraiment accroché, en tout cas moins qu'avec le prologue. Les artifices sont décidément trop cinématographiques. Rappelons ce que dit Solaris au sujet du dialogue :
"Échange de paroles entre deux personnes. Sous l'influence de la télé et du cinéma, les dialogues sont fréquemments utilisés pour faire passer de l'information au lecteur quand une autre stratégie serait préférable."
Ici, tout le jeu d'influence et les rapports de force, l'atmosphère de la réunion, qui auraient pu soutenir le dialogue ne sont pas assez développés.
Introduction plutôt légère donc, qui veut réintroduire tous les personnages en même temps que l'intrigue. J'aimerais juste moins de dialogue pour la suite.
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- Kundïn
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Effectivement, le "precog" comme tu me l'as signalé était assez habile. On sait que le personnage va se retrouver dans le caca un jour ou l'autre, mais quand... Nul ne le sait ! Par contre, tu as un atout à jouer que tu ne dois pas négliger avec cela. Tu peux surprendre ton lecteur, faire basculer Noé dans cette scène de prologue à un détour du chemin, au moment où l'on s'y attend le moins, dans un contexte complètement différent... Pour qu'on se dise : "ah, c'est là qu'arrive la scène de torture... ouah, bien vu !". Je n'ai pas de suggestion personnellement, mais je suis sûr que si tu as placé ce prologue en "precog" c'est que tu avais une intention derrière la tête. Donc j'attends beaucoup du "lien" qui reliera, peut-être dans une dizaine de textes ! le prologue au reste de l'histoire.
Voilà pour ces considérations sur les rapports prologue/cycle. En ce qui concerne ce premier chapitre, je suis partagé. La scène d'ouverture, très cinématographique, m'a bien plu et m'a rappelé certains passages de "Blade Runner" ou du jeu "Flashback" (un vieux machin sur Amiga 500... Cherchez pas, les petits jeunes...). La poursuite en scooter volant est sympa, rythmée, et même si la fin est assez facilement prévisible (surtout à partir du moment où le passager se fait tuer) on ne peut s'empêcher de se laisser prendre par l'action.
La seconde partie du texte m'a beaucoup moins convaincu. Les négociations et les complications diplomatico-politiques sont assez difficiles à manier et je dois dire que je n'ai pas vraiment accroché à tout ce passage. Est-ce à cause du fait que j'ai manqué le premier cycle ? Sans doute... Mais même pour un lecteur qui aurait lu le premier cycle, je ne suis pas convaincu de la façon dont cette scène est menée. Il y a tout le passage avec Kiev qui me semble largement supprimable, étant donné que les conversations politiques qui suivent suffisent déjà pour ne pas avoir à en rajouter. Mais là encore, il y a peut-être quelque chose que je n'ai pas vu et à quoi le texte se réfère, et qui augmenterait mon intérêt...
Reste que je suis sur la même impression que lors de ma lecture du Seigneur des Anneaux pour le passage du Conseil d'Elrond... Nécessaire, mais alourdi par les interminables discussions qui sont assez lourdes à digérer, de par leur nature... J'aime beaucoup le Krycek des phases d'actions, mais j'ai du mal à apprécier le Krycek diplomatique... Evidemment, ce n'est pas un exercice facile et tu as eu le mérite d'essayer d'insuffler un peu de politique dans ton récit, ce qui doit être salué tout de même.
Voilà, au final je crois qu'il me faut lire maintenant le premier cycle (car je n'aurai pas la patience d'attendre la fin du second !) pour essayer de recoller à l'histoire. Mais bon, mon point de vue de nouvel arrivant est toujours bon à prendre, j'ai au moins posé un regard neuf sur le texte sans avoir en arrière-pensée le premier cycle...
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- Krycek
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Je vois que tu as quoté nombre d'erreurs grammaticales. Simplement je ne fais pas partie de ces personnes qui écrivent des récits sublimes avec nombre d'oxymores et de métaphore. Je comprends que tu puisses voir plein d'erreurs de ce genre et je pense que je vais les modifier dans la limite de ce que je comprends comme explication...
Le reste rejoint ce que je réponds à Kundïn :
@Kundïn
Oh, je crois que ce sera plus proche que ça. Je ne voulais pas en faire un passage spécialement attendu. Simplement je vais l'utiliser pour que le lecteur cherche où se passage va arriver pendant que l'on suivra les autres persos. On verra ce que cela va donner.Donc j'attends beaucoup du "lien" qui reliera, peut-être dans une dizaine de textes !
Je vais envisager de supprimer la partie sur Kiev, qui est pourtant courte... il va falloir que je réorganise le tout... mais tu as sûrement raison. l'intérrêt de ce passage est le plan de contre-attaque que propose Tetsuo pour lancer la suite.Nécessaire, mais alourdi par les interminables discussions
Zara m'avait "félicité" de la géopolitique proposé mais critiqué sur la façon de l'amener... tout du moins, de trop vouloir en dire au lecteur. L'ennui est que l'on peut en arriver au syndrôme Matrix : tout est bien huilé et pourtant, soit c'est difficile à expliquer, soit on a l'impression qu'il y a des erreurs, ce qui n'est pas le cas.Evidemment, ce n'est pas un exercice facile et tu as eu le mérite d'essayer d'insuffler un peu de politique dans ton récit, ce qui doit être salué tout de même.
Par la suite je vais faire le strict nécessaire et voir ce que vous auriez voulu comme raison/explication en plus.
Tout à fait, je suis d'accord.Mais bon, mon point de vue de nouvel arrivant est toujours bon à prendre, j'ai au moins posé un regard neuf sur le texte sans avoir en arrière-pensée le premier cycle...
Merci à vous deux, pour le temps que tu as pris Feurnard et pour ton avis neuf Kundïn !
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- Falc'hun
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J'ai lu le prologue et le premier chapitre à la suite donc je vais faire une critique des deux à la fois:
Comme d'habitude, première impression à chaud:
Tout d'abord le prologue, j'ai cru que tu avais fait un bond en avant et qu'on avait manqué plein de...
Quoi Noé torturé et pret à mourir!
Ouf ce n'était qu'une précog...
Mais alors ça va lui arriver! Il a l'arme sur la tempe à la fin du passage!
Tout le monde mais pas Noé, comme si il n'avait pas déjà assez ramassé? Alors qu'il va peut être trouver un but à sa vie. Alors qu'il vient de retrouver sa soeur. Alors qu'il allait se réconcilier avec Naïa (Oui je suis sentimental. Et alors?).
Enfin bref, je crois que cette image de Noé avec une arme sur la tempe va me rester à l'esprit durant les chapitres jusqu'au dénouement de la scène. T'as intérêt à faire vite pour la suite qu'on sache où ça mène.
Pour ce qui est du chapitre en lui même, ça reste du Pandemonium avec toutes les qualités qu'on connaît. Le chapitre pose les bases des actions à venir, c'était son rôle et il le remplit bien tout en nous donnant quelques informations annexes.
Revenons en à une analyse plus détaillée.
Tout d'abord le prologue et son interessante scène de torture:
J'aime beaucoup cette façon de présenter l'eau comme un bienfait avant de se rendre compte soudain du danger:
lui rafraîchissait les idées. Il lui fallait respirer !
Sinon je n'ai pas grand chose à redire sur le reste de la scène: la torture physique en elle même est devenue inutile étant donné l'état du pauvre Noé (tu paieras un jour pour ce que tu lui à fait Krycek, nulle part tu ne seras à l'abris). La torture donc est plus mentale que physique. L'état d'esprit du personnage étant lui même très réaliste et vraiment humain. Collant de plus excellemment au personnage.
Pour ce qui est du méchant, plusieurs hypothèses se posent: Oïc? Naem? Le chef du nouveau monde dont je me rappelle plus le nom là maintenant tout de suite? Où bien un invité surprise.
De plus le m"chant est ici excellent dans son coté caricatural mais pas vraiment. L'auteur joue avec la caricature sur un personnage qui joue lui même de cette caricature.
Et puis il y a ces information juste effleurée mais qui font "TILT", trahison, on parle d'une femme: de la femme de Noé?
Et puis cette image de Noé détruit physiquement et mentalement, à deux doigts d'être exécuté qui s'imprime dans l'esprit du pauvre lecteur que je suis, posant cette douloureuse question: "survivra-t-il?"
Personnellement j'espère que oui...
Après ce douloureux épisode venons en au chapitre I
Tout commence avec un peu d'action à la sauce Krycek. Autrement dit que du bon. C'est fluide, précis et entraînant. Malgré tout on y découvre que Tetsuo à acquis une certaine autorité. En y réfléchissant par rapport à la suite du chapitre, je me demande si il ne se l'est pas lui même accordée. De plus tu poses ici très bien la situation dans Canton.
Par la suite je n'ai pas grand chose à dire sur la réunion. Je ne me suis pas perdu dans les personnages et la situation stratégique m'est apparue clairement à l'aide de la carte. Cette partie me permet de bien voir la situation dans son ensemble à l'orée de ce nouveau cycle.
Ceci dit il est interessant que Tetsuo soit ainsi développé dans le chapitre. Lui qui était assez énigmatique jusque là se dévoile, ce qui est assez interessant.
De même qu'Hayao mais qui lui devient bien mystérieux.
Alors avant de boucler ma critique je suis allé voir ce qu'avaient fait mes petits camarades.Il y a juste quelques points que je voudrais relever:
Nottament les remarques sur la confusion par rapport au nombre de personnages et les interrogation sur la géopolitique. Je pense que c'est essentiellement dû je pense à la non lecture du premier cycle. Personellement cela m'a paru très clair.
Pour ce qui est de l'indifférence vis à vis de Noé, là aussi pour quelqu'un qui le connait il y a une vrai différence.
Quand à la remarque de Kundin sur le rapport du conseillier de Kiev, je ne suis pas vraiment d'accord. C'est le genre de petite scène "inutile" qui pour moi donnent une vrai vie à ton monde. De plus je me souviens qu'il avait fallu couper certains bouclier suite au manque d'énergie et il me semble cohérent d'y refaire allusion. De plus ce genre de récit à tendance à faire passer sous silence la population. Tu nous la montres ici par l'intervention du conseiller et plus loin en parlant des gangs.
Sinon comme tu nous avais annoncé avoir apporté quelques modifications au premier cycle suite aux remarques faites sur les chroniques je l'ai relu à partir du chapitre cinq ou six (le combat dans l'arène et l'évasion du Groenland).
Je dois dire que le côté émotionnel des personnages est vraiment enrichi et ils gagnent en profondeur.
Le seul qui demeure un mystère pour moi c'est Dwain. Tout le monde semble le connaître sauf moi. Peut être l'as tu développé plus tôt dans le cycle, auquel cas tu peux considérer ma remarque comme nulle et non avenue.
Pour en venir à ma conclusion que dire?
Mais que va-t-il se passer? Noé mourra-t-il? Qui le trahira? Qui gagnera la guerre? Krycek subira-t-il des représaille suite au traitement infligé à
Noé?
Bon sang vivement la suite.
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- Krycek
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Merci d'avoir remarqué tout ça, je croyais que Noé manquait vraiment de fond malgré tout ça...Falc'hun écrit: Tout le monde mais pas Noé, comme si il n'avait pas déjà assez ramassé? Alors qu'il va peut être trouver un but à sa vie. Alors qu'il vient de retrouver sa soeur. Alors qu'il allait se réconcilier avec Naïa (Oui je suis sentimental. Et alors?).
Tiens ! J'ai vraiment écrit ça ?! Bon ben, ça reste un indice laché pour les lecteurs !Falc'hun écrit: Et puis il y a ces information juste effleurée mais qui font "TILT", trahison, on parle d'une femme: de la femme de Noé?
Wait and see !Falc'hun écrit: question: "survivra-t-il?" Personnellement j'espère que oui...
Et pourtant je souhaitais jsute donner des indices quant à la suite... et il y en a un que personne n'a pointé : les deux espions sortaient d'un hangar... ce qui fait rapport à un indice subtil du premier cycle où Adam Popper, chef des scientifiques lui propose d'aller voir quelquechose qui pourrait contribuer à leur défense... après tout, ici je laisse entrevoir le fait que l'Eurasie a aussi des atouts dans sa manche dont je n'ai pas encore parlé...Falc'hun écrit: Ceci dit il est interessant que Tetsuo soit ainsi développé dans le chapitre. Lui qui était assez énigmatique jusque là se dévoile, ce qui est assez interessant.
De plus Tetsuo sera développé plus tard, le chapitre suivant se centrera autour de Naïa.
Hayao n'a aucun rapport dans ces réunion, n'a pas lieu d'y être et pourtant, à chaque fois.........Falc'hun écrit: De même qu'Hayao mais qui lui devient bien mystérieux.
Ca ne va peut-être pas plaire aux précédents critiques, mais je prendrais cet avis en considération... je trouvais biz z arre que l'on ne se rapelle de rien, surtout que je rapelle les infos importantes.Falc'hun écrit: Nottament les remarques sur la confusion par rapport au nombre de personnages et les interrogation sur la géopolitique. Je pense que c'est essentiellement dû je pense à la non lecture du premier cycle. Personellement cela m'a paru très clair.
Oui, c'est vrai, même si ça aura peut-être son importance par la suite (pas encore sûr) je pensais important de mentionner cette ville...Falc'hun écrit: C'est le genre de petite scène "inutile" qui pour moi donnent une vrai vie à ton monde.
Là c'est quelquechose que j'essaie de développer, Dwain et angie, dans leur absence : l'éliognement pendant les guerres et la perte de nouvelles... Dwain est toujours à l'hosto, j'en parle dans le chapitre suivant... et rien de plus. Ce n'était pas un perso important.Falc'hun écrit: Le seul qui demeure un mystère pour moi c'est Dwain.
Merci !!!Falc'hun écrit: Mais que va-t-il se passer? Noé mourra-t-il? Qui le trahira? Qui gagnera la guerre? Krycek subira-t-il des représaille suite au traitement infligé à
Noé?
Bon sang vivement la suite.
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- San
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Krycek écrit: Enfin ! Je commençais à me demander si je n'avais pas fait fuir les lecteurs du premier cycle et que la suite ne les intéressait pas !
Non! Attends! J'arrive, Krycek! J'adore Pandémonium! Patiente encore juste un tout petit peu...
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- Falc'hun
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Bien au contraire, il me tardait de lire cette suite. Seulement je voulais le faire dans de bonnes conditions. Or le surpeuplment de la maison familiale est une entrave, malgré tout bien agréable.Enfin ! Je commençais à me demander si je n'avais pas fait fuir les lecteurs du premier cycle et que la suite ne les intéressait pas !
Les personnages sont à mon avis loin de manquer de fond, surtout depuis les quelques modifications que tu as apportées au premier cycle.Merci d'avoir remarqué tout ça, je croyais que Noé manquait vraiment de fond malgré tout ça...
Naïa par exemple, je trouve qu'elle à tout d'une femme moderne de par son engagement, son indépendance. Elle est forte mais quelque part se réfugie derrière un masque quasi "masculin" pour cecher une vraie sensibilité. Sensibilité qui se révèle lorsqu'elle parle avec Noé de leur relation et au vu de la façon qu'elle à de réagir aux propose et actes de ce dernier. Je dirai qu'elle est folle amoureuse du Commander mais qu'elle ne le lui avouera que quand lui aura fait le premier pas de peur d'être blessée par un refus de la part de ce dernier si elle lui fait des avances. Je rajouterai peut être un petit complexe, ou gène, par rapport à son niveau social qu'elle recherche peut être à rejeter. Mais pour cette dernière affirmation ce n'est que pure spéculation.
Tiens, je ne me souvenais pas de cet événement. Mais c'est en effet interessant. Ce qui expliquerai de plus pourquoi Tetsuo n'a pas hésité à faire abbatre les espions.Et pourtant je souhaitais jsute donner des indices quant à la suite... et il y en a un que personne n'a pointé : les deux espions sortaient d'un hangar... ce qui fait rapport à un indice subtil du premier cycle où Adam Popper, chef des scientifiques lui propose d'aller voir quelquechose qui pourrait contribuer à leur défense
Etranges les pouvoirs des Hös sont. Un stage chez Maître Yoda ils auraient fait?Hayao n'a aucun rapport dans ces réunion, n'a pas lieu d'y être et pourtant, à chaque fois.........
Ce que je voulais dire, c'est que tout le monde semble bien le connaître lors de leur rencontre dans la base de Naem lors de leur évasion. Or je n'ai souvenir de lui nulle part ailleur. Ceci dit j'ai peut être zappé un passage.Là c'est quelquechose que j'essaie de développer, Dwain et angie, dans leur absence
De rien, tout le plaisir est pour moi.Merci !!!
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- Krycek
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Oh ce n'est ni un caprice ni de l'impatience. J'imagine ce que doit penser Monthy3 de ma part, vu que je tarde à relire son récit en intégralité !!San écrit: Non! Attends! J'arrive, Krycek! J'adore Pandémonium! Patiente encore juste un tout petit peu...
Là je suis médusé, c'est exactement ça. Finallement à travers de cette remarque je me dit qu'il y a quand même quelquechose qui passe vers le lecteur. Merci !Falc'hun écrit: Naïa par exemple[...]ce n'est que pure spéculation.
Tetsuo a beau faire partie du CRIJ, on ne l'a pas encore vu une arme à la main... et donc c'est la première fois que l'on peut avoir un avis sur sa façon de mener les choses...Falc'hun écrit: Ce qui expliquerai de plus pourquoi Tetsuo n'a pas hésité à faire abbatre les espions.
J'ai peur de ça. En fait, ils ont quelquechose qui se rapproche de la Force, mêlé à ce que l'on peut voir de l'ascension dans Stargate & SGA... J'essaie au maximum de limiter la puissance de cette idée qui peut vite faire tomber mon récit dans un genre trop-vu. Difficile, cela reste.Falc'hun écrit: Etranges les pouvoirs des Hös sont. Un stage chez Maître Yoda ils auraient fait?
Ok, c'est à revoir, je modifierai ce morceau... ils ne le connaissent pas mais font abstraction de cette info pour s'évader rapidement.Falc'hun écrit: Ce que je voulais dire, c'est que tout le monde semble bien le connaître lors de leur rencontre dans la base de Naem lors de leur évasion.
Merci encore, je crois que tu m'a motivé encore plus en me disant que ce que j'ai déjà écrit n'est pas entièrement à revoir. Bien sûr je prendrai en compte les critiques précédentes... sur ce qui n'a pas de rapport avec le premier cycle.
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- Falc'hun
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De rien.Là je suis médusé, c'est exactement ça. Finallement à travers de cette remarque je me dit qu'il y a quand même quelquechose qui passe vers le lecteur. Merci !
J'ai une certaine tendance à creuser les personnages et à essayer de les comprendre.
En fait je trouve que tu le fais très bien, je n'ai remarqué l'étrangeté de sa présence que lors de cette dernière réunion. Auparavant qu'il soit là ne me paraissait pas si déplacé, il aurait pu etre là en tant qu'intellectuel, ou ambassadeur des Hôs. C'est cette dernière intervention qui me laisse à penser qu'il y a peut être plus.J'ai peur de ça. En fait, ils ont quelquechose qui se rapproche de la Force, mêlé à ce que l'on peut voir de l'ascension dans Stargate & SGA... J'essaie au maximum de limiter la puissance de cette idée qui peut vite faire tomber mon récit dans un genre trop-vu. Difficile, cela reste.
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- Krycek
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En effet, mais à chaque fois qu'il était présent il y a eu quelquechose.... comment dire... non je ne le dit pas. C'est pour la suite que je crains, j'espère ne surtout pas tomber dans le piège et en faire des Super-Sayens !En fait je trouve que tu le fais très bien, je n'ai remarqué l'étrangeté de sa présence que lors de cette dernière réunion. Auparavant qu'il soit là ne me paraissait pas si déplacé, il aurait pu etre là en tant qu'intellectuel, ou ambassadeur des Hôs. C'est cette dernière intervention qui me laisse à penser qu'il y a peut être plus.
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- Falc'hun
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Le bourrinisme te gette?En effet, mais à chaque fois qu'il était présent il y a eu quelquechose.... comment dire... non je ne le dit pas. C'est pour la suite que je crains, j'espère ne surtout pas tomber dans le piège et en faire des Super-Sayens !
Une chose souvent évoquée pour limiter le pouvoir d'un personnage, d'un vaisseau où d'une technologie est de lui trouver des limites. Je pense par exemple limiter la taille des vaisseaux mères dans les Parias en intrioduisant une instabilité des sources d'énergie lorsque les générateurs dépassent une certaine puissance. Comme ça je peux poser une limite à leur puissance et éviter d'en faire des étoiles de la mort.
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- Krycek
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- San
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Bien joué pour le prologue! C'est tout à fait réussi je pense, l'ambiance n'est pas trop glauque (ce qui aurait pu me faire fuir), c'est bien fait. Je n'ai pas grand-chose à dire dessus du coup, si ce n'est que j'aime bien.
Tu as déjà eu pas mal de remarques sur ce chapitre 1 du Cycle 2 de Pandémonium. Il y a beaucoup de fautes et des mots qui manquent, Feurnard en a noté un certain nombre, je ne sais pas s'il a tout passé en revue, mais disons que ça doit être bon. Tu as peut-être manqué d'une relecture attentive in-extenso de ton texte, car des mots qui manquent, ça ne devrait pas t'échapper
Je trouve que ce chapitre est un peu court, ou plutôt, qu'il ne se passe pas assez de choses. On voit au début une scène où un espion se fait descendre avant la frontière, immédiatement suivie d'une réunion, et c'est tout. Bien sûr, l'intérêt est aussi de mettre le second cycle en place. Mais dans Pandémonium, on n'a pas été habitués à tergiverser autant
En bref, ça manque un peu d'action pour moi. J'aurais aimé en voir un peu plus dans un sens ou dans l'autre. Entre couper la réunion d'un passage action (faut voir si c'est possible) par exemple. La réunion en soi est intéressante, les personnages dont on avait l'habitude se retrouvent - surtout à la toute fin, lorsqu'ils échangent des regards.
La fin de ton chapitre est chouette, on voit que les anciens amis partent chacun de leur côté (ils le font depuis un bon moment de toute manière), on a l'impression qu'ils ne vont pas se revoir avant longtemps!
Désigner Naïa par "le Major Dinnings" m'a fait un choc, je ne savais pas qu'elle s'appelait comme ça, mais surtout j'ai toujours tendance à les voir comme les gamins rebelles qu'ils étaient au début de l'histoire, et leurs grades militaires me font l'effet de traîtres
Enfin, comme eux, il faut dépasser ça, et faire des plans pour le futur de la Terre
La mise en place du plan pour solutionner leurs besoins en énergie me paraît cohérente (enfin, transmettre ça par satellite, ça me fait un peu tiquer, mais admettons). Les dirigeants ont l'air intelligents, c'est presque décevant, car plus facile.
Ton texte présente des imperfections (assez nombreuses) pour le style et l'orthographe, que tu vas sans doute corriger sans peine - ou sans trop de peine. Au final, j'aime bien, mais je pense que tu pourrais tourner le tout mieux que ça, pour que ça soit... plus palpitant.
Plutôt qu'un début de cycle, j'ai l'impression d'avoir lu un passage au milieu d'un roman de science-fiction. Mais pour le début d'un cycle, il te faut peut-être quelque chose de plus accrocheur!
Et ceci dit, vivement la suite.
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- Krycek
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- Messages : 2935
Au final, tu as trouvé ce chapitre décevant, ce que je comprends tout à fait. Néanmoins il était nécessaire pour ce qui va suivre et comme j'en ai fait part à Falc'hun, beaucoup de points sont tout de même évoqués ici, explicitement ou non.
Alors bien sûr il manque de l'action et pourtant je préfère avoir des passages de ce genre, qui montrent la "profondeur" sur laquelle j'ai travaillé. En fait, je m'éfforce autant que possible de démontrer un côté réaliste dans mon histoire sinon il y aurait beaucoup plus de remarques du genre :
Oui c'est de la SF mais je n'ai jamais vraiment apprécié les romans où l'ont nous faisait comprendre qu'une réaction d'un perso, une décision prise ou autre n'ai pas de raison particulière. Après il est vrai que je pourrai peut-être le tourner autrement, en effet, c'est à réfléchir.transmettre ça par satellite, ça me fait un peu tiquer, mais admettons
Quoiqu'il en soit, ce chapitre est en effet peu mouvementé, aussi pour conre-balancer le suivant... et puis j'ai déjà, je pense, l'étiquette de quelqu'un qui aime l'action et je ne voudrais pas non plus que l'on se dise que c'est tout ce que je sais faire. Alors avec des chapitres "en profondeur" comme celui ci, j'ai des remarques pertinentes (comme les tiennes sur les autres chapitres) sur le côté réaliste de la chose, le côté vraisemblable dirai-je.
Et pourtant, la majeure partie des critiques ce mois-ci, en dehors des problèmes d'orthographes, ont été sur des avis "déçus". Alors je prend note, et modifierai en conséquence.
Ca fait plaisir de voir que, comme Falc'hun, tu sembles suivre et "aimer" les perso (à moins que je ne me trompe). En effet, dans le premier cycle on les sent un peu petits à côté des enjeux et dans celui-ci je compte bien montrer qu'ils font leur maximum pour être à la hauteur de la situation, ceci en rapport aux critiques quant au manque de travail sur les persos.Désigner Naïa par "le Major Dinnings" m'a fait un choc, je ne savais pas qu'elle s'appelait comme ça, mais surtout j'ai toujours tendance à les voir comme les gamins rebelles qu'ils étaient au début de l'histoire, et leurs grades militaires me font l'effet de traîtres
Merci encore San !
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- Zarathoustra
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- Messages : 2081
Globalement, je reste sur mes positions très positives.
Pour le prologue, l'effet est effectivement intéressant, peut-être aurais-tu dû chercher à le faire plus long pour que l'impression créée soit plus forte et marque davantage les esprits (mais bon, on est pas obligé de lire ton histoire dans l'absolu avec un tel espacement qu'ici ).
Concernant ce nouveau cycle, je trouve que tu joues sur du velour. Tout est en place maintenant pour que tu puisse te permettre plein de choses; Et tu ne t'en prive pas en nous plongeant immédiatement dans une scène d'action pur. Tu montres toujours d'excellentes qualités pour créer ces scènes et jouer sur la longueur avec un mini suspense très ténu. C'est ça qui est fort, en soit , il ne se passe rien, ou presque, mais tu arrives à nous capter. Bon, on a l'impression d'avoir déjà "vu" ce type de scènes plein de fois, mais ça marche, peut-être parce que je n'en ai jamais "lu".
Pour la 2eme partie, la scène diplomatique est bien traité. Toute ta géo-politique du 1er cycle te permet de nous intéresser avec des choses qui aurait pu être austère. Mais je trouve que le petit plus, c'est justement le temps que tu prends pour mieux faire vivre tes peso. Je les trouves mieux campés. Et du coup, c'est eux qui font tout l'intérêt de la scène, en donnant de l'épaisseur, de la tension.
Donc en soit, je n'ai donc pas grand chose à dire par rapport aux autres fois. Ca me plait toujours. Si je devais émettre une réserve (après coup d'ailleurs), c'est peut-être d'être moins cinématographique. Lorsqu'on te lit, on a sans cesse des images de films qui surgissent, sans trop d'ailleurs se rappeler exactement lesquels. Je veux dire par là que tu emploies souvent des effets ou des scènes qui sont "connues". Donc pour parfaire l'ensemble, il faudrait chercher à te démarquer un peu de tout ça car tu serais sans doute obligé à trouver des choses vraiment originales. Je ne dis pas que ton récit ne l'est pas, disons que c'est une piste pour toi à creuser. Je ne sais même pas si elle est bonne. Bref, j'ai trouvé que ça pour faire mon malin!
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