[Février 2007] Rêve de croisière (Intrusion) - San
- Vuld Edone
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Au mieux je peux extrapoler (où vais-je chercher tout cela) un mouvement indécis du coeur, entre accepter et rejeter Dilgan, qui va à l'encontre de la conclusion précédente mais serait à peu près logique, presque, avec ce chapitre.
Bref.
Sur le navire, de nouveau l'idée du vide / plein avec un navire contenant des centaines de personnes mais personne aux alentours (je pourrais citer). Pourtant aucune signification que l'on peut dégager et contradiction quand Linoï déclare que parfois sa famille se trouve autour de la table. De plus il y a le petit frère, véritable mannequin d'arrière-plan, joint à l'environnement.
Autre impression, l'espace : au contraire de l'écrasement, il n'y a pas de murs à la pièce, pas de mer houleuse et dominante, pas de plafond bas ; le couloir est large, d'une largeur extravagante (je pourrais citer). Cette immensité correspond bien au rêve mais n'exprime rien de clair, ne reprend aucune idée du texte. Peut-être beaucoup de place pour beaucoup de monde, pour marquer la solitude.
Je note pour l'occasion que la famille de Linoï appartient du domaine de la silhouette, pas même, dépourvue de voix et dépourvue de corps, espèce de courant d'air dans le rêve. Dévalorisée, la famille, ce qui était déjà le cas quand elle traitait son interlocuteur virtuel d'idiot.
L'empoisonnement, toujours cette question de savoir qui l'a produit et pourquoi, la signification qu'on peut y donner. Aucun sentiment de cauchemar, juste une mauvaise blague, à cause du comportement très calme de Dilgan.
L'empoisonnement est clairement mis sur le compte de Dilgan, ce qui n'a toujours aucune signification (il ne veut pas la tuer et rien d'autre ne dit qu'il lui sera fatal). En fait, la signification du rêve (du cauchemar, plutôt) reste un grand mystère totalement extérieur, pour le moment, à l'histoire. Je subodore, par la présence de la famille (nouveauté jusqu'alors), une relation sociale reprenant l'idée de réalité conflictuelle (développée dans l'autre critique, suivez un peu).
Dans ce cadre on peut interpréter le retournement de Linoï à l'égard de Dilgan comme le refus d'accuser sa famille ou sa vie, ce qui bien sûr reste totalement hypothétique (comme tout le reste jusqu'à présent).
Bien entendu ce retournement de sentiment va en totale contradiction avec la sorte d'osmose qui existait au début de cette seconde rencontre. Il y a un peu aussi l'impression que le cadre du navire a été choisi uniquement pour cette scène, là où une falaise aurait très bien convenu aussi. Peut-être un lien à faire avec l'écran de veille "océan" mais je trouve ça franchement tiré par les cheveux (comme tout le reste, encore une fois).
On notera par contre la maîtrise de Linoï qui lui aurait permis sans peine de résister à l'empoisonnement, d'où conclusion logique qu'elle avait produit l'empoisonnement. Cependant ça a, pour le moment, si peu d'importance et ça reste tellement spéculatif (c'est fatiguant de se répéter) que je me permettrai de passer par-dessus.
Quant à la chute, sorte de "on en a fini ici, allons plus loin", je n'arrive décidément pas à lui donner une signification quelconque. Au mieux il y a le fait de ne pas se lâcher par crainte de solitude mais c'est réduire à bien peu de choses le "charme tissé" qui existait jusqu'alors.
Ce passage, si tant est qu'une de mes théories tiendrait debout, développerait donc le personnage de Linoï vis-à-vis de la réalité, expliquant et ses rêves et son caractère. Pour Dilgan, à part une espèce de méfiance récurrente, il n'y a rien de neuf : il reste toujours aussi abstrait. On ne sait toujours pas comment ni pourquoi il a connu Linoï et son but réel.
J'ai été arrêté cependant par la marche maladroite de Dilgan là où Linoï avançait sans peine. Il semble prendre les rêves beaucoup plus comme la réalité que ne le fait Linoï qui, au fond, l'agrippe sans réfléchir à sa force et l'amène au bastingage sans se demander d'où il venait (dans un couloir, en effet). Dilgan va même chercher ses solutions dans le registre onirique sans les mettre en pratique et choisit la plus matérielle, la plus réaliste (et une option qui finalement correspond bien à l'idée "restons ensemble"). Même chose pour faire vomir, au lieu de taper aimablement le dos il choisit la méthode bien rude et matérielle.
Quant à "avec quelques étoiles en plus", je n'ai même pas compris l'énoncé littéral. Ce qu'elle a gagné dans l'empoisonnement restera un mystère.
Mêmes conseils que pour le chapitre 2.5 avec si possible plus d'occurences d'un même élément. Puisqu'on est dans un rêve, je n'ai par contre rien contre le fait que la table et les figurants disparaissent comme par magie et ne se mêlent pas à l'action.
Le registre reste celui de la bonne blague, de la rigolade, dégagé et quiet : le sujet doit y correspondre et, à vrai dire, être empoisonné puis balancer quelqu'un par-dessus bord n'appartient pas vraiment à ce registre. D'ailleurs le changement de registre entre la réalité (romantique, sérieux) et le rêve (insouciant, volubile) frappe beaucoup. De ce point de vue la continuité dans la conclusion du chapitre 2.5 pose problème puisqu'elle conserve le registre du réel alors qu'on est passé au rêve.
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- San
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C'est vrai que ça n'a rien à voir. Toutes les autres transitions sont plus soignées que celle-là, donc il faut y remédier. Le fait qu'elle fasse une phrase n'a pas l'air de t'enchanter, ou bien c'était neutre? Je n'y vois pas de problème.Introduction, une phrase. Contenu : le sol tangue.
Donc je vais reprendre mes tentacules, et les faire tanguer, par exemple, on verra.
La mer fait cet effet : le flux et le reflux... Mais comme elle n'est pas franchement présente ici, ce n'est pas très important. La transition ne devrait pas passer par là, tu as raison.un mouvement indécis du coeur, entre accepter et rejeter Dilgan
Elle dit plutôt que d'habitude sa famille est là (et qu'ils ont le temps de tout manger avant elle). Ce qui veut dire que cette fois, ils ne sont pas là, et... c'est exceptionnel, elle va peut-être pouvoir manger les pâtisseries. Bref.parfois sa famille se trouve autour de la table
Ce navire accueille de fait beaucoup de monde. Je vais revoir les décors, mais ce grand espace signifie simplement que c'est un bateau fait n'importe comment, imaginé par une fille qui n'en a jamais vu par exemple. Ca vaut pour la balustrade un peu plus loin aussi.beaucoup de place pour beaucoup de monde
Ils sont là sans y être, simple présence. Comment ça, ce n'est pas ça, la famille?Dévalorisée, la famille
Linoï accuse Dilgan parce que c'est l'intrus, voilà tout. Dans un autre cauchemar elle aurait inventé un méchant (une ombre noire, un voleur encapuchonné) pour l'empoisonner, la poignarder, se faire une bonne sueur froide quoi. Mais comme Dilgan est là..Dans ce cadre on peut interpréter le retournement de Linoï à l'égard de Dilgan comme le refus d'accuser sa famille ou sa vie, ce qui bien sûr reste totalement hypothétique (comme tout le reste jusqu'à présent)
Pourquoi cet empoisonnement. Dire que c'est lié à la présence de Dilgan ne suffira pas toujours, hein C'est une péripétie intéressante, non? Facile aussi, peut-être. Je devrais vraiment aller chercher mes intrigues plus loin, moi.
Changement de rêve, le vent souffle dans une autre direction. Tiens, c'est un élément que je retiens ça. Le calme avant la tempête s'y prêterait bien aussi. Décidément, merci pour ton coup de poucece retournement de sentiment va en totale contradiction avec la sorte d'osmose qui existait au début de cette seconde rencontre.
C'est son rêve à elle, à la base. Seulement, elle n'a pas vraiment l'air de le contrôler, encore une fois.elle avait produit l'empoisonnement
Oui, c'est juste, c'est bien de le remarquer.Il semble prendre les rêves beaucoup plus comme la réalité que ne le fait Linoï qui, au fond, l'agrippe sans réfléchir à sa force et l'amène au bastingage sans se demander d'où il venait (dans un couloir, en effet)
Au fond, il a beau être l'intrus qui a voulu s'introduire ici, il est un peu prisonnier de ce rêve si on regarde bien. Il faudra que je revienne là dessus dans mon histoire, plus loin (chose que je n'avais pas faite, et qui mériterait qu'on s'y attarde).
Oups, ça ne passe pas c'est vrai. C'étaient des étoiles de gratitude dans les yeux, quelque chose qui rende son regard vivant. Je le retournerai."avec quelques étoiles en plus"
Oui, c'est vrai que ça a beau être un rêve, c'est censé leur paraître réel... Je vais dramatiser un peu le truc, ça sera beaucoup mieux.Le registre reste celui de la bonne blague, de la rigolade, dégagé et quiet : le sujet doit y correspondre et, à vrai dire, être empoisonné puis balancer quelqu'un par-dessus bord n'appartient pas vraiment à ce registre.
Bon, je garde tout ça en tête. Merci pour tes remarques et les idées nouvelles qui me serviront!
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- Vuld Edone
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Seule différence, jamais qui que ce soit ne m'a rien demandé.
Une introduction peut faire une phrase, ça ne me pose pas de problème. Je constatais.Le fait qu'elle fasse une phrase n'a pas l'air de t'enchanter, ou bien c'était neutre?
Tu veux dire "à table" parce qu'il y a quand même son père et son grand-frère au minimum, si je me souviens bien. D'ailleurs c'est son frère qui leur sert des pâtisseries.Ce qui veut dire que cette fois, ils ne sont pas là, et...
Mais bon, comme tu dis, "simple présence", au fond je suis complètement con de chercher plus loin que ce que tu dis.
Chouette idée, d'autant que ça donne vraiment cet aspect "rêve" très méritoire.c'est un bateau fait n'importe comment
Je ne sais pas... oui, intéressante, selon l'intérêt qu'on a. Au fond, quand arrivait la péripétie, je m'intéressais déjà au sens de cette péripétie. 'Vrai coeur de pierre, c'est pas possible.C'est une péripétie intéressante, non?
Non. En fait non, j'aurais dit oui mais non, ton intrigue est très bien comme ça.Je devrais vraiment aller chercher mes intrigues plus loin, moi.
Note, il est naturel de ne pas contrôler ses rêves. Je ne sais pas pour vous mais quand je dis A, dans un rêve, il arrive presque toujours B et B est une variable.Seulement, elle n'a pas vraiment l'air de le contrôler, encore une fois.
J'adorerais voir cette idée développée. D'ailleurs, ça suivrait cette obsession qu'il a dans la réalité.il est un peu prisonnier de ce rêve si on regarde bien.
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- Zarathoustra
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Je partage l'avis de Feurnard sur certains points sauf sur l'aspect onirique. Je pense au contraire que San arrive bien à nous faire partager l'étrangeté de ce qu'est un rêve, avec ce qu'il a de réel et d'irréel: un cadre (le bateau), mais de l'abstraction (l'espace vide, les dimensions, les enchaienements)
IL y a aussi l'utilisation de symbole: les patisseries (même si on n'interprête pas clairement les choses, je trouve tes descriptions des patisseries très réussies, elles nous font appétit et je trouve qu'elles ont un côté presque sensuel et voluptueux, voire même érotique), la chute infinie de la fin.
Que le sens de tout ça reste un peu flou ne me dérange pas puisqu'il faut l'admettre pour ce que c'est: un rêve. Je doute que chacun comprenne les siens, alors ne soyons pas plus exigeant avec san. Ce qui m'importe, c'est de resentir la matière des rêves, et c'est le cas.
Maintenant, là où je rejoint Feurnard, c'est qu'on a aussi l'impression que les choses sont parfois posées sans raison. Le bateau et son tangage, même s'il peuvent eux-même avoir une conotation symbolique, restent trop à l'état de décor. Une fois exploités, ils ne reserviront pas pour la suite.
Le texte est court, je pense que tu aurais dû mieux utiliser les éléments, qu'on sente plus l'unité de l'ensemble. Là, on a une structure très fuyante, et au bout du copte, tout glisse. Je veux dire qu'on a du mal à adhérer à quelque chose car les choses de telle façon que rien ne retient vraiment notre attention. C'est un peu trop mis au même niveau. Par exemple, l'idée de l'empoisonnement ne me parait pas bien utilisée. Le fait de donner le doute dès le départ ne crée pas de tension. Ca vient d'un coup. Tu aurais pu d'abord éveiller des soupçons, puis de l'inquiétude et peut-être même l'angoisse de Dilgan à voir Linoi manger. Du coup, le lecteur se serait lui-mêmeprojeter dans la scène. Là, avant même qu'on doute, elle recrache tout. D'un autre côté, cette vitesse d'enchainement est un peu celle des rêves, alors...
De même l'idée que le rêve ne se passe comme d'ahbitude ne me parait pas assez marqué. D'ailleurs, tu aurais presque pu faire une première version avec le rêve noramal une première fois puis une seconde fois, avec l'intrusion de Dilguan. Dans le premier, tu pouvais jouer à fond la carte du rêve sans te poser de questions (par exemple dans le chapitre précédent puisqu'il semble se passer sur plusieurs jours sans intervention du voleur). Dans la seconde, tu pouvais plus librement jouer avec les différences, avec les tensions et l'intrigue comme tel. D'ailleurs, tu aurais mieux montré l'influence du voleur dans les rêves et jouer davantage sur les réactions de Linoi qui voit son rêve aller de travers. Tu aurais pu montrer sa surprise d'enfin manger les patisseries qu'elle semble tant désirer. Et insister plus sur l'ironie du petit dénouement. Cette scène pourrait presque être comique, comme l'est parfois aussi le rêve. Tu aurais pu la grossir en insistant sur la quantité de vomi, ou qu'elle aurait éclaboussé Dilguan et créé une réaction en chaine de catastrophe. On resterait dans le domaine des possibilités du rêve mais en retrouvant un corps d'intrigue qui te fait défaut. On passe d'une mini scène à une autre sans resentir le poids des précédentes. Ca glisse.
Cela dit, je sais que c'est pas facile de traiter des rêves, j'ai essayé avec le Portraits de l'Ecrivain et les lecteurs n'ont pas trop adhéré. Donc tes choix ne sont pas forcément faux. Mais c'est vrai que je suis resté exterieur au texte parce qu'à aucun moment je ne me suis vraiment senti invité malgré le style employé au début. Peut-être que mes sensations ici sont celles que vous aviez senties sur mon texte? Donc que je te repproche des erreurs que j'ai moi-même commises?
Mais je reste sur ce que je t'ai dit sur le chapitre précédent. Ton texte est indéniablement difficile à écrire pour exploiter pleinement le potentiel de ton histoire.
Ah oui, deux autres petits reproches que je t'ai déjà soulignés (mais dont un qui t'es difficile de corriger maintenant): l'utilisation du présent x )
Bon courage pour la suite! (je te rassure, ton texte a quand même un côté intriguant qui me plait bien. Donc je l'attends avec plaisir)
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- San
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Je n'avais pas vraiment prêté plus d'attention que ça à cette utilisation du "nous" et "on". Pour moi c'est plus une Nième façon de tourner les phrases qu'une réelle implication du lecteur. Cependant tu as raison! Et c'est vrai que ça doit paraître étrange. Même si je n'avais pas remarqué cet élément, et que ça n'est pas trop choquant, cela doit avoir une raison d'être.
Ceci dit, le lecteur est censé s'être plus ou moins identifié aux personnages et arrivé là, on ne peut pas dire qu'il soit totalement extérieur au rêve, en tant que spectateur. S'il n'y a pas une fibre onirique qui résonne chez le lecteur, c'est que je n'atteins pas un de mes buts. Si tu es un simple spectateur, pourquoi est-ce que tu te poses toutes ces questions sur les réactions de Linoï et les motivations de Dilgan?
Bon, dans tous les cas, l'utilisation de "nous" et "on" est un ultime moyen d'essayer d'impliquer le lecteur s'il n'est pas déjà dedans, et sinon, même si ça paraît un peu étrange, l'essentiel est que ça passe.
Oh, c'est une agréable surprise qu'elles te fassent tant d'effetelles nous font appétit et je trouve qu'elles ont un côté presque sensuel et voluptueux, voire même érotique
Oui, ce n'est pas le butJe doute que chacun comprenne les siens, alors ne soyons pas plus exigeant avec san.
Bien vu! Un peu de tension ne ferait pas de mal. J'aime bien cet enchaînement rapide, mais en une ou deux phrases ça peut faire une belle différence. Je vais voir ça.l'angoisse de Dilgan à voir Linoi manger
J'aurais quelques scrupules à raconter deux fois le même rêve simplement pour mettre en valeur les différences...tu aurais presque pu faire une première version avec le rêve noramal une première fois puis une seconde fois, avec l'intrusion de Dilguan.
En fait, là nous voyons les réactions de Linoï qui sont plus ou moins ambiguës, et on ne sait pas exactement ce que la présence de Dilgan change au rêve, mais on suppose que l'agrissivité des animaux, le poison... sont de son fait, je trouve ça plus intéressant par rapport à le savoir avec certitude. Enfin, c'est mon point de vue.tu aurais mieux montré l'influence du voleur dans les rêves et jouer davantage sur les réactions de Linoi qui voit son rêve aller de travers.
Je n'ai jamais trouvé le vomi très drôle... Mais à part ça, je tiens à garder une sorte d'humour non-sens et de légèreté qui sous-tendent le rêve, par le biais des caractéristiques d'un univers onirique et par la relative insouciance des personnages. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre, mais c'est peut-être plus sur les évènements eux-mêmes que sur la manière de les raconter que je veux jouer.Tu aurais pu la grossir en insistant sur la quantité de vomi, ou qu'elle aurait éclaboussé Dilguan et créé une réaction en chaine de catastrophe.
Ca, c'est un problème... A quel point grave, faut voir, mais dans l'immédiat je n'ai pas trop d'idées pour améliorer un tel point.On passe d'une mini scène à une autre sans resentir le poids des précédentes. Ca glisse.
Pour l'utilisation du présent, ... je n'en démordrai pas Donc désolée pour ça...
Et la taille des textes, et bien... Oui, j'essaie de les faire plus longs. A la limite, je ne les considère pas vraiment comme des chapitres conventionnels, ce sont comme les chapitres d'un journal intime si on voulait une image (un rêve par chapitre, c'est l'idée).
Boon, et merci pour les encouragements
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