[Avril 2007] Pandemonium 2.2 - Krycek
- Vuld Edone
- Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Messages : 2178
Il me restait cela ou Intrusion et comme à la dernière Mise à Jour j'avais eu l'occasion de bouffer du San, je me suis mis à la diète Pandemonium. Sacrée diète, même si le régime ne change pas beaucoup.
Il faut dire que dix minutes avant d'écrire ce sujet je me nourrissais d'un bon p'tit gribouillis à la Gromuel (pour ceux qui ne connaissent pas). Bref...
Le texte est construit en "trou", le récit navette coupé par le récit lance. La différence entre les deux parties disloquées est presque insondable, chacune étant totalement indépendante de l'autre. Tentez la suppression de l'une pour l'autre, vous obtenez un texte court lambda tel qu'en raffolerait Gromuel (échec critique sur mon jet de sagesse).
Première navette donc véhiculant (je suis décidément d'un humour le matin...) deux idées, l'une de vitesse "qu'il faut faire vite" et l'autre de danger "qu'on va se faire atomiser". J'aurais dû dire "qui tente de véhiculer" car à mes yeux il s'agit juste d'une bonne blague.
Même dans le but d'expliquer ce terme, nous sommes loin d'un échange sérieux et professionnel, encore moins dans l'ambiance d'une opération suicide."Energie Fossile" ! Tu ne peux pas dire essence comme tout le monde ?
Après à vous de voir, certains me disent que c'est au moment de crever qu'ils balancent leurs blagues les plus pourries, genre quand le Naznul jette un oeil au-dessus de la racine.
Il y aurait presque un panneau "riez ici". Tout le passage ressemble à cela.Naïa vint poser ses fesses auprès du colonel...
A côté on a :
Voilà pour la vitesse.Nous n’avons pas de temps à perdre [...] Nous n’avons pas le temps [...] Nous n’avons pas eu le temps de préparer plus en profondeur, Honk est … [...] Malheureusement Honk ne pourrait pas résister éternellement [...]
Je précise que la blague du parachute n'aura été introduite que pour parler de la cloison.i elles explosaient lors de leur crash [...] Si, mais il n’est pas très épais [...] Sur le papier oui, nous verrons bien pour le reste. [...] Pour un scientifique il devrait surtout connaître l’effet de ces canons sur une coque aussi fine que celle-ci, rajouta un second soldat en donnant du poing contre la cloison.
Du coup tout passe par l'humour qui recouvre allègrement ce contenu déjà maigre où s'insère la description du lieutenant, elle aussi chargée de blagues. Sourira qui voudra.
Pour la lance, on retrouve une géopolitique pandemonienne où les dialogues sont cernés de métadiscursions que je comparerais volontiers à "la mission avait pourtant bien débuté..." Lesdits dialogues en deviennent presque une aire de repos pour le lecteur, comparées cette fois aux blagues de la première partie. Petit mot encore sur les réactions emportées du porte-parole, très humain je suppose et qui sert l'histoire mais seul soutien à la tension.
Formellement il n'y a pas d'accélération, pas d'accentuation, léger vocabulaire d'attitudes presque classificatoire donnant un goût de mise en scène, ce qui n'empêche pas ce passage d'être à mes yeux le plus réussi de ce chapitre.
Retour à la navette :
Théoriquement, cela devrait être la conséquence du refus du général. Il n'en est rien. On notera du moins le total contraste d'avec la première partie.Naïa pleurait.
Structure légèrement différente ici, la linéarité forme une boucle comme sur un instant qui est le larmoiement de Naïa. Celuic-ci n'a rien à voir avec les événements, il se contente de développer le personnage mais avec une potentielle volonté, non marquée, de souligner un désastre à venir. Mettons.
De là, retour à la linéarité, très vite focalisation sur Pacav (qui pour le moment n'aura été introduit que pour se faire dégommer) et Naïa, le reste étant brossé hâtivement. Ch'tite pensée au Gromuelisme.La mission avait pourtant bien débuté...
Les deux scientifiques sont largués en une ligne, le reste de l'escouade en une ligne aussi, Johanson en deux et la mission remplie à coups d'explosifs, plus une légère métadiscursion (à défaut de trouver un terme plus précis) sur le boulot de Tetsuo.
On aurait pu séquenter plus tôt, aux trois points, mais je crois la séparation du paragraphe plus pertinente. D'autre part il y a usage du "alors" (répétant le "alors" précédent, ce qui démolirait mon argumentation si j'argumentais) donc disons que de là l'action réelle commence (et pour ainsi dire la partie, le reste n'étant que prédicat pour l'expliquer).Alors qu’elle le rejoignait pour le défendre...
Gromuelisme powaaa'.
Long paragraphe métadiscursif (toujours à défaut d'un meilleur terme, la terminologie me fait hurler ces temps-ci). Si j'avais envie d'être exigeant je parlerais de remplissage, ce matin je parlerai de style, c'est ton style, tu fais comme tu veux, cela fonctionne aussi (enfin je suppose).Naïa était une experte en armes à feu et...
Puis phrase courte, développement, phrase courte, développement, ponctuation forte, phrase courte, développement, métadiscursion pour la fin du combat (visible par les tirets), triple points partageant de courtes propositions (ou causes, ou phrases, ce que vous voulez).
Cette structure est unique pour le second cycle, structure totalement différente pour les combats donc.
Celui-ci (de combat) aura servi à développer Naïa, moraliste qui finit par tuer de sang chaud, gémissements de Pacav derrière fort heureusement anticipés et même formant tout l'intérêt de la conclusion.
En tant que chapitre, censé être un tant soit peu auto-suffisant, je le trouve assez déséquilibré. Certes, la structure "trou" est là (précision décidément au rendez-vous ce matin, je trouverai la porte seul) mais la dernière partie traite d'un sujet totalement différent des précédents et à terme les trois parties ne se répondent pas, isolés les uns des autres avec pour chacun une structure différente.
On reconnaîtra quand même la progression de l'humour à la mort qui aurait dû structurer une critique plus sérieuse que la mienne et formerait le véritable squelette de ce texte.
Je suppose que la conclusion à en tirer est que "c'est du Krycek", donc on aime ou on n'aime pas. Bon, j'ai une porte à trouver, moi.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- San
- Hors Ligne
- Messages : 1069
Et ne viens pas dire comme à ton habitude que tu es désolé d'avoir publié un tel "torchon" : aucun de nous n'est à l'abri des fautes, et ça me fait plaisir de pouvoir t'aider, au moins pour ça.
(je cite le texte au fur et à mesure de ma lecture)
demanderais. Et j'aurais mis une virgule, aussiJe serais "tout le monde" je ne me demanderai pas pourquoi
mit fin => Bravo tu as fait des progrès pour les verbes! Mais ce n'est pas encore parfaitNaïa s’approcha des deux scientifiques et mis fin à leur discussion
Sans la trouver apte à faire rire, je trouve l'expression "poser ses fesses" franchement déplacée dans ton texte. C'est presque dommage.Naïa vint poser ses fesses auprès du colonel non sans que ses lieutenants n’esquissent un haussement de sourcils devant cette familiarité.
pritet pris le parti d’ignorer ce geste.
grigner : "plisser les lèvres en montrant les dents", "faire la moue". Es-tu sûr de bien utiliser ce mot? (enfin, bien joué pour l'avoir placé déjà)faisant le pied de grue et grignant pour protéger leurs yeux du vent soufflant le sable des buttes.
Je trouve toujours tes dialogues plutôt bons mais ce passage là est vraiment super (j'ai l'impression de m'emballer pour pas grand-chose mais ça m'a plu)._ Vos hommes sont-ils prêts mon colonel ?
_ Et votre coucou ? Est-il prêt à voler ?!
Naïa se raidit et toisa le général. Les lieutenants sentirent la tension monter doucement mais sûrement.
Peut-être que j'aurais formulé la dernière phrase autrement... "Les lieutenants sentaient la tension monter, doucement mais sûrement", ou pour rester dans le même registre, "Les lieutenants sentirent la tension ambiante gagner un nouveau degré d'intensité", ou quelque chose comme ça...
briefés.le Général Ozhane ne les avait pas briefé
nourrisous un feu nourrit
Les deux tirets ne sont pas de la même taille–léger-
Mais comme ils sont tous comme ça, d'une part ce n'est pas grave, et d'une autre ça pourrait faire un style
Tout ça est bien compliqué pour lui dire qu'il n'a pas à avoir peur d'elle. C'est peut-être comme ça qu'on se parle entre militaires, mais moi lectrice j'ai un peu de mal.mon supérieur, Noé, avait pour habitude de dire que les situations que l’on vivrait dans l’action en unité de faible nombre ne nécessitent pas de telles formalités. Un simple respect des ordres de son supérieur suffit.
Haha! Tant mieux "lui prit la main" au fait.Le lieutenant lui pris la main doucement et la serra, sans pour autant faire montre de virilité en tentant de lui briser les phalanges et exprimer sa force masculine.
Une petite virgule ne ferait pas de mal, juste avant "pour leur plus grand bonheur", histoire de mettre cette précision un peu plus en valeur au lieu de l'immerger au fin fond de la phrase, là où on n'a même pas envie d'aller lireAinsi les deux scientifiques se retrouvaient pressés dans moins de six mètres carrés contre les crosses des fusils d’assauts Eurasiatiques pour leur plus grand bonheur.
Il y a globalement moins de "problèmes" de virgules en tout cas, je ne sais pas si tu y as fait particulièrement attention mais c'est un détail somme toute assez important quand même, pour que la lecture de ton texte se fasse dans les meilleures conditions possibles, et éviter qu'on s'écroule à bout de souffle à la fin d'une longue phrase sans coupure
Donc, il y a encore quelques virgules qui brillent par leur absence, je pense que tu peux améliorer cet aspect assez facilement.
LES canons je penseLas canons aptes à décharger des rayons destructeurs
Il faut un point à la fin de cette ligne._ De quel droit … ! Entreprit le général
Un "le" en trop ici.tous supplantés par le l’Administrateur
voisJe n’y voit donc aucune –il prononça ce mot avec insistance- décision hâtive
Ce passage a été pour moi terriblement flou jusqu'à ce que je le relise pour la quatrième fois. D'une part parce que j'ai le sentiment d'être aussi proche d'une faction que de l'autre dans ton histoire (on commence à connaître Oïc, et tu parles de la mutinerie comme si c'était un élément qui arrive à nos héros - je ne parle pas du sens de tes phrases, mais d'une impresson vague - alors que c'est le groupe de Naïa qu'on suit). Je me suis demandé quels soldats agissent comme des moutons et lesquels se sont séparés (mais c'est le commando de Naïa qui s'est séparé! Pourquoi? Et que vient faire cette information ici comme un cheveu sur la soupe, et sans virgule en plus? )Puis la mission avait dégénéré. Alors qu’ils arrivaient à hauteur des serveurs, plusieurs patrouilles ennemies faisaient leur ronde, n’ayant donc pas tant que ça perdu le sens des priorités. Bizarrement, au moment où leur infiltration fut compromise, les soldats, tels des moutons, avaient retrouvé un objectif commun et déployé une foule de moyens pour arriver à éradiquer le commando qui s’était alors séparé.
Finalement, c'est compréhensible une fois qu'on a mis le doigt dessus, sauf le "Bizarrement" : tu viens de dire qu'ils n'ont pas perdu le sens des priorités, donc leur réaction de groupe n'est pas biz z arre, tu viens de l'expliquer...
J'aurais préféré "Pacav ne pouvant l'aider, blessé et à terre, il n'avait pu que faire glisser un couteau de combat dans sa direction" ("dans sa direction" est suffisant, pas besoin de "lui" faire glisser).Pacav ne pouvant l’aider, blessé et à terre, n’avait pu que lui faire glisser un couteau de combat dans sa direction
petits flots? petit filet? Ca m'a l'air assez étrange, un petit flotson liquide vital s’écoulant à petit flot vers son menton sur tout le bas de son visage.
Euh... Ca sonne biz z arre aussi, tu ne trouves pas?Que voulait Pacav qu’elle en fasse ?
Peut-être plutôt "Qu'est-ce que Pacav voulait qu'elle en fasse?"
Je ne doute pas que ce soit un geste quelque peu pervers, mais est-ce vicieux dans le sens où avec une main sur la poitrine on est cloué au sol, ou terriblement désavantagé? Ce "vicieusement" m'a tout l'air d'une sorte de jeu de mot, mais pour qu'il marche, il faut que la position de sa main soit réellement vicieuse dans un combat.une main vicieusement positionnée sur sa poitrine,
Mais oui, pourquoi personne n'y pense jamais!Elle pouvait aussi se contenter de le blesser !
On peut trouver des tas de raisons de ne pas simplement blesser son ennemi. Moi, quand les gentils se refusent à tuer simplement leur ennemi pour que deux minutes plus tard il les menace encore et parvienne cette fois à tuer quelques un de ces stupides gentils, ça me fait toujours rager.
A la guerre, ce n'est pas forcément un acte très compatissant de blesser plutôt que tuer, et parfois (selon le degré des blessures) il vaut mieux mourir. Et un ennemi mort ne se relèvera pas pour vous glisser une lame entre deux vertèbres... Naïa est une guerrière, bon sang! Elle reste humaine certes, et les soldats doivent tous avoir l'impression de tuer des gens qui sont pareils qu'eux, puisque ce sont des humains! Mais ça ne devrait pas pousser une pro à blesser plutôt que tuer.
Ceci dit, c'est un effort louable est c'est assez bien présenté, donc au fond, je n'ai rien à y redire
détruisitLe soldat poussa un cri qui lui détruit les tympans
Il doit manquer un bout de phrase ici, ou bien c'est "rien ne passa"?Bizarrement, rien de passa devant ses yeux.
Arf... Tu devrais peut-être dire que c'est à présent un animal affolé luttant pour sa survie, parce qu'un être humain, justement, est humain, et j'aime à penser que ça ne fait pas de nous des êtres violents et dirigés les uns contre les autres par des intérêts inexorablement en conflit.Naïa n’était plus la personne en quête de morale quelques secondes plus tôt, c’était un être humain qui luttait pour sa survie.
Ceci dit, cela insiste sur le fait que sa morale empêchait Naïa de tuer l'homme et la poussait donc à seulement le blesser, donc montre la cohérence. Mais du coup je trouve à Naïa un sacré manque de professionalisme, et on n'a pas vraiment d'explication à cela, car rien n'explique que la morale l'empêche de tuer son ennemi lorsqu'ils se battent déjà à mort.
animéle couteau, animée par la mécanique inconsciente du bras de Naïa,
Une bonne chute je pense, mais je reste sur mon sentiment que Naïa a trop de scrupules. Il faudrait peut-être insister sur le fait qu'elle n'a pas l'habitude des bains de sang, des combats à mort, de la folie sanguinaire qui s'est emparée d'elle. A-t-elle déjà tué avant? On se doute que non, encore que je n'en sois pas si sûre, mais il serait plus intéressant de le dire clairement pour appuyer ses choix au coeur de l'action.A présent Naïa pleurait. A travers ses larmes elle fixait ses mains. Ses mains de tueuse.
En tout cas, c'est un bon chapitre, mais je commence à m'emmêler les pinceaux, je ne me rappelle plus dans quel camp sont les héros que nous connaissons.
Ce n'est pas évident de suivre deux, trois ou quatre trames parallèles à la fois, surtout lorsque les camps se confrontent, et que le texte nous force à faire la gymnastique cervicale d'embrasser une cause, puis l'autre, et de passer de faction en faction.
Malgré ses imperfections, c'est bien écrit et ça se lit bien. J'ai passé un bon moment ce soir Maintenant, si vous le permettez, je vais quitter cet ordinateur
Et bonne soirée.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Krycek
- Hors Ligne
- Messages : 2935
Merci pour vos critiques (bien qu'il semble que ce soit le pire chapitre que j'ai jamais osé écrire...)
EDIT :
@Feurnard
Pas du tout, ce sont des scientifiques et eux savent qu'ils ne participent pas vraiment à l'OP suicide. Je modifierai en ajoutant ce que je pensais comme sous-entendu : leur façon d'évacuer le stress. Mais ici c'était juste histoire d'introduire les persos et en aucun cas une blague. Tu n'as pas rit ? Tant mieux.Même dans le but d'expliquer ce terme, nous sommes loin d'un échange sérieux et professionnel, encore moins dans l'ambiance d'une opération suicide.
Après à vous de voir, certains me disent que c'est au moment de crever qu'ils balancent leurs blagues les plus pourries[...]
Complètement involontaire. Alors au final, ce n'est peut-être pas la situtation qui prête à rire mais le style d'écriture.Il y aurait presque un panneau "riez ici". Tout le passage ressemble à cela.
Non, pour expliquer que les scientifiques étaient à l'arrière et qu'ils stressaient un peu... inutile ou à mieux développer ? A voir...Je précise que la blague du parachute n'aura été introduite que pour parler de la cloison.
Du coup je passerai sur les remarques vis à vis des blagues par la suite, car ce n'était pas voulu et sera donc modifié.Du coup tout passe par l'humour qui recouvre allègrement ce contenu déjà maigre où s'insère la description du lieutenant, elle aussi chargée de blagues. Sourira qui voudra.
Hem... elle n'est pas au courant... c'était dans le même temps.Théoriquement, cela devrait être la conséquence du refus du général.
Oui, il m'a permit de développer le perso. Dirais-tu donc que c'est raté ?Structure légèrement différente ici, la linéarité forme une boucle comme sur un instant qui est le larmoiement de Naïa. Celuic-ci n'a rien à voir avec les événements, il se contente de développer le personnage mais avec une potentielle volonté, non marquée, de souligner un désastre à venir.
Ouh tu es dur là !Mettons.
Pas du tout ! Pacav était présent dans le 1er cycle, ce n'est que sa rencontre avec Naïa et un peu de malchance. Mais il n'est pas encore mort, quoique en bonne voie .De là, retour à la linéarité, très vite focalisation sur Pacav (qui pour le moment n'aura été introduit que pour se faire dégommer) et Naïa, le reste étant brossé hâtivement.
A développer en effet. Mais ce sera aussi pour la suite...Les deux scientifiques sont largués en une ligne, le reste de l'escouade en une ligne aussi, Johanson en deux et la mission remplie à coups d'explosifs, plus une légère métadiscursion (à défaut de trouver un terme plus précis) sur le boulot de Tetsuo.
Gromuelisme powaaa'.
Faire durer ? Si tu avais lu le premier cycle tu verrais que c'est très loin d'être mon style. Ici je m'en sert pour un tête à tête entre le lecteur et Naïa, la présenter un peu plus (chose qui m'avait été reprochée dans le 1er cycle et que je vais faire dans le 2nd, perso par perso).Long paragraphe métadiscursif (toujours à défaut d'un meilleur terme, la terminologie me fait hurler ces temps-ci). Si j'avais envie d'être exigeant je parlerais de remplissage, ce matin je parlerai de style, c'est ton style, tu fais comme tu veux, cela fonctionne aussi (enfin je suppose).
Ca n'est pas mon genre non plus. Ce chapitre ne s'auto-suffit en aucun cas. A quoi bon faire une saga si on peut diffuser chapitre par chapitre ? Ce n'est pas une série que je fais...En tant que chapitre, censé être un tant soit peu auto-suffisant, je le trouve assez déséquilibré.
Sur ce point j'ai ton avis ! Merci néanmoins pour ta critique, quoique peu élogieuse au final. Je ne m'en prends qu'à moi.Je suppose que la conclusion à en tirer est que "c'est du Krycek", donc on aime ou on n'aime pas. Bon, j'ai une porte à trouver, moi.
@San
1- Non il n'est pas normal que je bourre mes textes de fautesEt ne viens pas dire comme à ton habitude que tu es désolé d'avoir publié un tel "torchon" : aucun de nous n'est à l'abri des fautes, et ça me fait plaisir de pouvoir t'aider, au moins pour ça.
2- Non tu ne m'aides pas que pour ça
3- Merci.
Non, je crois que c'est dommage tout court et à modifier en urgence pour ne pas voir le tout partir dans une parodie.Sans la trouver apte à faire rire, je trouve l'expression "poser ses fesses" franchement déplacée dans ton texte. C'est presque dommage.
Erreur de langage pour moi donc, dans la Sarthe, 'grigner' signifie plisser les yeux accompagné d'une grimace souvent pour se protéger du soleil ou du vent. A modifier là aussi pour la même raison que la remarque précédente.grigner : "plisser les lèvres en montrant les dents", "faire la moue". Es-tu sûr de bien utiliser ce mot? (enfin, bien joué pour l'avoir placé déjà)
A voir avec M$Word... je le tue et je reviens...Les deux tirets ne sont pas de la même taille
Mais comme ils sont tous comme ça, d'une part ce n'est pas grave, et d'une autre ça pourrait faire un style
Avoir peur d'elle ? Non pas du tout, pour graisser les rouages et faire plus facilement connaissance (rapidement aussi, ce qu'elle souhaite).Tout ça est bien compliqué pour lui dire qu'il n'a pas à avoir peur d'elle. C'est peut-être comme ça qu'on se parle entre militaires, mais moi lectrice j'ai un peu de mal.
Moins fort ! Feurnard risquerait de lire ça et me rapeller que j'ai critiqué sa tentative de meurtre, par asphyxie, sur le lecteur avec 'Métal contre Métal'.Il y a globalement moins de "problèmes" de virgules en tout cas, je ne sais pas si tu y as fait particulièrement attention mais c'est un détail somme toute assez important quand même, pour que la lecture de ton texte se fasse dans les meilleures conditions possibles, et éviter qu'on s'écroule à bout de souffle à la fin d'une longue phrase sans coupure
A revoir donc...Ce passage a été pour moi terriblement flou jusqu'à ce que je le relise pour la quatrième fois. D'une part parce que j'ai le sentiment d'être aussi proche d'une faction que de l'autre dans ton histoire [...]
Oui, bien sûr, elle en a troué au plomb des soldats, mais à mains nues... développement par la suite...Naïa est une guerrière, bon sang! [...] Mais du coup je trouve à Naïa un sacré manque de professionalisme, et on n'a pas vraiment d'explication à cela, car rien n'explique que la morale l'empêche de tuer son ennemi lorsqu'ils se battent déjà à mort.
Oups... au temps pour moi... à rajouter/modifier/revoir et développer.Il faudrait peut-être insister sur le fait qu'elle n'a pas l'habitude des bains de sang, des combats à mort, de la folie sanguinaire qui s'est emparée d'elle. A-t-elle déjà tué avant? On se doute que non[...]
Merci ça fait toujours plaisir un petit peu de soleil !Malgré ses imperfections, c'est bien écrit et ça se lit bien. J'ai passé un bon moment ce soir
Conclusion
Le maître mot de ces critiques aura été : à revoir. Et c'est donc ce que je ferai tout comme je l'ai fait pour le 1er cycle. J'avoue avoir perdu la motivation de continuer Pandemonium en voyant l'effet de ce chapitre sur vous, lecteurs. En gros : le pire chapitre que j'ai osé dévoilé, je n'ai que ce que je mérite. J'en tire donc une leçon : pas possible d'écrire au travail, même avec toute la bonne volonté du monde.
Merci encore à vous deux !
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- San
- Hors Ligne
- Messages : 1069
J'avoue avoir perdu la motivation de continuer Pandemonium en voyant l'effet de ce chapitre sur vous, lecteurs.
Ah ben du coup non chuis pas d'accord! ( Notre belle sage de SF... Surtout accroche-toi! (pitié!)
C'est dur d'écrire au taff cela dit... Pourtant l'Ogre, j'avais presque tout écrit au taff (certes je n'avais rien à faire à ce taff-là) mais bon j'étais pas seule et c'était pas parfait.
C'est triste de manquer de temps! Il faut en prendre pour en avoir...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Krycek
- Hors Ligne
- Messages : 2935
Lol c'est gentilAh ben du coup non Pleure ou Très triste chuis pas d'accord! colère On a besoin de Pandémonium! Triste Notre belle sage de SF... Surtout accroche-toi! (pitié!)
Pour tout te dire, si Impé, Falc'hun et Iliaron ne m'avaient pas un peu poussé pour continuer, je crois que j'aurai mis le tout de côté. Je pense que ma motivation est étouffée du fait que j'ai déjà une grande idée de tout ce qui va suivre et que je dois me cantonner à relier des masses d'évènements.
D'un autre côté je fourmille d'idées comme jamais pour le Roi Phoenix mais je préfère terminer Pandemonium avant... ce qui pousse aussi à avancer vers...... un troisième cycle peut-être.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Vuld Edone
- Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Messages : 2178
*bam", ça c'était ma tête frappant le mur.
Théoriquement, cela devrait être la conséquence du refus du général.
Hem... elle n'est pas au courant... c'était dans le même temps.
J'aimerais t'expliquer que scgrmlgoublsmsdlgmslksgleshlkwnfaéldkghélieskl, c'est clair pourtant !
Ca a l'air de rien pour toi mais moi ça me fait hurler.
L'épisode "Lance" se finit sur "pas lance", quelque chose de négatif oui ou non ?! Puis l'épisode "Naïa" commence et elle pleure, il est arrivé quelque chose oui ou non ?!
On serait, à ce moment-là, un "tout petit peu" en droit d'attendre que l'un ait une conséquence sur l'autre, qu'il y ait au minimum une relation quelconque, même minimale, entre les deux, oui, ou, non ?
Parce que s'il n'y en a pas, Krycek, cela signifie que tout le passage "Lance" n'aura eu aucune incidence, autrement dit qu'il ne servait à rien.
Cela pour la simple raison que non, un chapitre n'est pas une simple suite de paragraphes (tous les noms de la flore aérienne voltigent libres dans mon esprit) mais une unité, une structure, un ensemble, appelle cela comme tu l'entends. Il y a un début, il y a une fin, si possible il y a un lien entre les deux et là on part d'une mission suicide aux pleurs d'une tueuse en passant par une dispute de bureau.
Au passage, j'ai lu le premier cycle et je n'ai pas lu les critiques de Métal contre Métal.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Krycek
- Hors Ligne
- Messages : 2935
Oui, l'effet voulu, mais la Lance n'a pas encore été évoquée du côté de Naïa... c'est la suite de leur mission qui s'en trouve compromise du fait qu'ils n'auront pas les items nécessaires à la fin du niveau. Mais ce doit aussi être à revoir ?L'épisode "Lance" se finit sur "pas lance", quelque chose de négatif oui ou non ?! Puis l'épisode "Naïa" commence et elle pleure, il est arrivé quelque chose oui ou non ?!
On serait, à ce moment-là, un "tout petit peu" en droit d'attendre que l'un ait une conséquence sur l'autre, qu'il y ait au minimum une relation quelconque, même minimale, entre les deux, oui, ou, non ?
En fait le sentiment recherché chez le lecteur "Mince, ils en ch*** déjà comme pas possible, vlà la surprise qui les attends au bout en plus!"
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Vuld Edone
- Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Messages : 2178
Bof. Tu fais comme tu veux. 'Juste que pour moi, l'effet "ça va être pire", non, j'y crois pas.Mais ce doit aussi être à revoir ?
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- eLiZ
- Hors Ligne
J'ai balayé les détails fournis par le petit guide avant d'attaquer le chapitre 2 d'entrée de jeu. C'est probablement pour cela que 1. Je n'ai pas réussi à accrocher et 2. Je trouve l'entreprise titanesque, palpitante mais titanesque.
Quand on construit avec autant de précision des schémas politiques de cette ampleur et qu'il y a, en plus, une foultitude de personnages... Je suis admirative. Mais là j'admets que je n'ai pas du tout accroché. J'ai probablement été un peu trop paresseuse concernant les composantes de l'univers...
J'ai été aussi très gênée par la lourdeur des dialogues. Trop omniprésents dans ce chapitre en tout cas. Le dialogue c'est bien, c'est dynamique, mais quand je sens trop que c'est pour distiller moult informations sans trop chercher à creuser ça me dérange... D'autant plus que ça manque vraiment de piquant, de peps, de vigueur, selon moi. Tous les personnages me semblent parler de la même façon alors qu'ils ne sont pas du même horizon... Enfin, je dis ça sur une lecture parcellaire du texte. Je ne suis pas sérieuse, mais je n'aime pas me forcer alors...
Il y a aussi pas mal de défauts stylistiques relevés par mes comparses. Certaines lourdeurs, fautes et répétitions qui, il est très dommage, m'ont d'autant plus détachée de l'univers global de Pandemonium...
Le projet me paraît très ambitieux, donc, ce que je salue, mais après, je ne sais pas comment tu t'en sors dans les autres chapitres. Il semblerait qu'il y ait beaucoup d'intrigues parallèles... arf. C'est difficile.
En tout cas, ce que je peux dire, oui, et confirmer, c'est qu'il faut revoir le style... j'aurai eu besoin d'une vraie accroche, d'une manière ou d'une autre, pour accrocher (soit un personnage suffisamment fort et avec une vue suffisamment subjective ; soit un ton vraiment particulier ; soit un style qui permette d'accrocher tout de suite tout en restant sobre... j'ai l'impression d'un trop grand déferlement d'informations mais peut-être est-ce parce que je méconnais l'univers.) Toujours est-il qu'il me semble crucial de privilégier certaines choses, qu'il ne faut pas hésiter à faire le tri dans la foultitude de tout ce que tu as envie de dire sur l'univers et la façon dont il fonctionne... pour emporter le lecteur là où tu veux aller sans trop s'attarder sur ce qui n'est pas nécessaire à la survie de l'univers.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Krycek
- Hors Ligne
- Messages : 2935
- Reproches précédents (cycle 1 & début du 2) : trop d'intrigues d'un coup, il faut les détailler. ainsi c'est le 1er chapitre où je prends un perso (Naïa) et le suit, viendront Tetsuo, Naem, Immons.......... par la suite
- Trop axé sur Noé (reproches précédents) donc je décentre un peu, là où tu reviens me dire qu'il me faudrait un perso fort...
Et ainsi de suite... Je sais qu'il m'est difficile de donner tout ce que je voudrais donner dans ce texte, tant il y a de choses. Reste que je conçois que le style, les phôttes d'ORTH, les dialogues sont à revoir.... et au final, eh bien... je crois que je bâche le tout et je met la pancarte 'En Travaux'. Une fessée, une remontrance 'Krycek, tu retournes bosser ton texte et après on verra', puis au lit.
Oui, je crois que ce chapitre sucks plus que les autres... pfff. Je prend bonne note de tous vos commentaires et vais le modifier en conséquence (comme je l'ai fait sur tout le 1er cycle).
D'un autre côté ça me déçoit un peu que l'on ne s'attarde que sur le style tant (je pense) il y a des choses à dire sur le fond, la géopolitique, l'interaction entre persos. Oui, je crois que c'est ici que j'aimerai le plus de dialogue. Mais bon : "Ecris bien et après on voit de quoi tu parles", je suis d'accord, il a été abusé de ma part de fournir pareil torchon.
Krycek, qui espère avoir du temps pour revoir TOUT le chapitre. Je le ferai, c'est sûr !!!
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- San
- Hors Ligne
- Messages : 1069
Je me rappelle de la coupure que tu nous avais imposée à la fin du cycle 1, et Pandémonium m'avait bien manqué, d'autant plus que c'est dommageable de notre point de vue de lecteurs, puisqu'on finit par oublier tout ce qui s'est passé
(Bien sûr, en tant qu'admin par intérim, il va t'en falloir beaucoup, du temps! Nous prions pour toi, sois-en assuré!)
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Krycek
- Hors Ligne
- Messages : 2935
Reste que je vais faire tout mon possible. Après tout ça me fait plaisir de telles demandes. Je vais donc commencer par remanier mes textes du début de ce second cycle avant de donner la suite...
Ceci n'est pas dit dans le but de recevoir des louanges ou de la pitié, non, simplement je crois qu'en ce moment je suis de moins en moins bon dans ce que je fais. Une simple remise en question de mon écriture sur ce point. Plus de travail sur mes textes : là est la solution.
Je le prends bien hein ! Z'en faites pas !
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.