[Avril 2007] Intrusion, rêve de civilisation - San
- Vuld Edone
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Après avoir longtemps tourné en rond, je crois avoir enfin une piste d'analyse.
Il s'agit des dialogues.
Presque tous les verbes sont de l'observation, de la description, de la passivité comme "a été attirée" ou "emportent" et ainsi de suite pour tout ce qui consiste en des paragraphes de pure description.
Il y a donc, sans que je m'avance dans l'analyse, une forme de passivité récurrente qui n'est brisée que lorsqu'interviennent les dialogues. Je pense à l'expulsion de Dilgan suite au premier dialogue, s'échapper des animaux suite au second, l'empoisonnement lors du troisième et ainsi de suite.
On peut dire, dans la continuité de ce raisonnement, que les dialogues déclenchent les événements. Ainsi le premier dialogue semble entraîner l'apparition des animaux (quoi d'autre ?), le second produit la fuite vers l'éveil, le troisième amène la dispute qui elle-même débouche sur la chute. Les dialogues semblent donc les piliers du texte, les pivots.
Je terminerai cette axe (sans la moindre citation) en interprétant cela comme des apparitions dans le rêve d'un état de conscience qui perce par instants et les détache de la rêverie (Dilgan répondant encore rêveusement dans ce chapitre). Une piste intéressante mais certainement pas volontaire.
Ce qui frappe dans le début du texte, c'est le vocabulaire végétal :
et tous ces bâtiments émaillés d’îlots de verdure [...] Leur regard prend du champ [...] ses jardins tranquilles aux allures de parcs naturels [...] les bouquets d’arbres minuscules. La forêt, un peu plus loin, étale son tapis vert [...] à demi caché par d’immenses arbres noirs. [...] une jungle aux mille lianes follement entrelacées indiquant un fleuriste
Puis un second vocabulaire, lumineux celui-là, assez évident pour que je ne le cite pas et qui semble (puisqu'on y parle de boules lumineuses et d'éclair) fonder le texte.
Le reste me semble être une pure description, détaillée pour être détaillée, "escarpins rouge sang et bonbonnières" sans grande signification, "comme dans les jeux vidéo" comme comparaison, enfin "les chats en quête d’une petite victime" comme autant d'éléments qui ressurgissent sans réussir à se répondre.
D'ailleurs la construction du texte attire l'attention sur la fin, soit à partir des dialogues, rendant la production précédente secondaire voire facultative. L'apparition de l'éclair, avec la création des boules lumineuses, reste tout ce que je retiens de ce chapitre qui s'ajoute à l'enchaînement des rêves.
Je n'ai rien dit, bien sûr, dans cette critique mais je n'avais rien à dire non plus.
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- San
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Comme si on était spectateurs de nos rêves, sauf à de rares moments où on peut avoir l'impression de faire ou de choisir quelque chose. Personnellement, c'est ce que je ressens en rêve (je pense).Il y a donc, sans que je m'avance dans l'analyse, une forme de passivité récurrente qui n'est brisée que lorsqu'interviennent les dialogues. Je pense à l'expulsion de Dilgan suite au premier dialogue, s'échapper des animaux suite au second, l'empoisonnement lors du troisième et ainsi de suite.
Cependant, l'effet sur le lecteur n'est peut-être pas des plus réussis...
Je ne conçois pas une ville sans chats dedans."les chats en quête d’une petite victime"
On traverse le rêve sans pouvoir s'y accrocher, je crois que c'est autant un point faible de mon récit, autant un élément important d'un rêve, car on n'a que peu de prise sur les rêves. L'essentiel dans ce chapitre était bien là : l'apparition de la magie et un rappel du danger.L'apparition de l'éclair, avec la création des boules lumineuses, reste tout ce que je retiens de ce chapitre
Merci pour ta critique Feurnard!
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- gilfuin
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« HUMMMMM !!!… » avec un grand sourire.
Pourquoi ?
Ben parce que c’est frais, fluide et agréable. Ce n’est pas parfait mais ca me convient assez. Il faut d'ailleurs noté l'amélioration par rapport au précédent chapitre puisque désormais l'histoire est plus claire. Le travail avait déjà commencé avec les deux derniers chapitres et ceux là viennent juste confirmer.
Mais comme j’interviens ici pour justement signaler ce qui n’est pas parfait (et aussi ce qui me semble très bon), entrons donc dans le vif du sujet.
Début du chapitre :
Description d’une ville vue par deux personnages en chute libre.
J’ai accroché sur deux mots :
Ils forment un tableau, mais le spectacle qui s’offrent…
Ils sont donc à la fois tableau et spectateur. Pourtant leur chute libre ne me fait pas penser à une image fixe…et puis lorsqu’on est d’un coté de la scène, on est rarement en meme temps dans le public. Je trouve que ca créé une contradiction qui aurait largement pu etre évité pour renforcer soit un aspect soit l’autre.
Ensuite, on a un large pannel de couleur :
D’un blanc éclatant
Gris
Fleuve (sous entendu bleu)
Tapis vert
Plumes sombres
Certes une description du paysage était tentante mais lorsque tu mets à la fin de tout cela :
Ya comme une sorte de contradiction ici aussi. Si il y a la nuit, il n’y a plus de couleur…ou alors le véritable spectateur est l’auteur et non pas les deux héros. L’auteur (toi) étant omniscient peut voir ce paysage sous n’importe quel angle…mais l’effet rendu est néfaste je trouve. Sans doute involontaire.La nuit est tombée
Surtout avec l’utilisation de ce passé composé finalement qui laisse un doute sur le moment où la nuit « est tombée ». Il aurait certainement suffit de mettre au présent pour à la limite donner la sensation que « d’un coup » elle tombe et change ce paysage de couleurs, en décors sombres aux « arbres noirs ».
Petites remarques au passage :
Ca me paraît pas une bonne manière de désigner des personnages. Signaler qu’ils sont humains, c’est mettre en évidence qu’il aurait pu y avoir un doute à ce sujet…hors il n’y a aucun doute à ce sujet et ca sonne très mal. (à la limite si tu fais apparaître des aliens à la fin du texte .…volent vers les humains
Ya tellement de belle comparaison à faire que je trouve celle ci très fade. Comme si ce devait tout résumer…ca suppose qu’on ait déjà joué à un jeu vidéo et rencontré un tel paysage. Non vraiment, je suis pas fan du tout.tout droit dans un jeu vidéo
Ce mot a une connotation forte et rattache le paysage au réel. Et nous éloigne du rêve. Du coup, je le trouve inapproprié. On parle de « banlieue » en politique ou en urbanisme mais dans un récit…ça ne colle pas. Du moins pas dans celui là.formés par sa banlieue
Le reste de la description est toutefois très intéressante. J’aime d’ailleurs lorsque la musique se mêle au calme ambiant…en plus « douce mélodie portée par le vent », ben c’est du bonheur à l’état pur.
Seulement, la caméra semblent immobiles. On passe des immeubles aux parcs, aux églises, …au réverbère.
Alors que la scène est en chute libre.
Du coup, quand je lis :
Je me dis qu’il manque un truc.Linoï observe les derniers passants déambuler parmi les ombres […]…
Certes, la caméra s’est arrêtée et les personnages aussi…mais ya rien eu pour signaler justement cette cassure, cette rupture dans la chute.
Là arrive une réplique que j’adore :
Sans doute, suis je seulement sensible à la crédibilité de la réplique, mêlée à l’ironie de tes mots.Je t’assure que je n’y suis pour rien, lui répond-il rêveusement. Ces boules de lumières sont apparues comme ça, « pouf ». Tu ne trouves pas ça fascinant ?
Le « rêveusement » me fait sourire, puis le « pouf » m’enchante tellement il est sincère et explique tout. Juste « pouf » !
Vraiment, j’aime.
Par contre, juste après j’avoue avoir douté :
Qui parle ? Je crois que c’est le passage descriptif juste avant qui m’a mis dans le doute.…et ne pipe mots.
« Et bien vas y, dis moi ce qui […]
C’est plus pratique qu’une lampe torche
Certes la suite lève le doute, mais sur le moment je me suis posé la question et étant donné que ca n’a aucun intérêt (parfois le doute a de l’interet) dans ce passage, je suppose qu’il faudrait rajouter quelques éléments.
2ème fois qu’on lit ca dans le texte.d’un blanc éclatant
Petite blague à part : j’ai écris sur ma feuille « tiens, une pub subliminal pour le dernier OMO machine double action vêtement pas propre ».
En dehors de cette répétition du blanc, c’est la suite qui vient mal je trouve :
« De plus en plus » induit que ca a été inquiétant avant et que ca ne cesse donc de s’accroître. Seulement voilà…à aucun moment cette histoire d’éclair statique a été inquiétant. Etrange, certes, mais je n’ai pas vu d’allusion à l’inquiétude des personnages.De plus en plus inquiétant
Ca vient s’ajouter à ce que j’ai dit juste avant. La remarque semble tombée du ciel. Mais là, le fautif semble le temps employé, à savoir le passé composé (qui visiblement n’est pas très pratique dans un texte au présent).L’air est devenu très lourd autour d’eux
Rester dans le présent permet de garder une cohérence de la temporalité et de la chronologie des événements dans ton texte. Ca le rend plus vivant d’ailleurs. Car les choses arrivent les unes après les autres.
Dès que tu changes le temps, il y a une rupture.
il prépare un overdrive
Que vient faire ce mot ici ? d’ailleurs toi même tu écris :
elle ne sait pas ce qu’est un overdrive […]
Sachant inconsciemment que ce mot n’avait pas sa place, tu as carrément fait penser à ton héroïne qu’elle ne comprenait pas.
Je pense que ce terme technique sort totalement du ton du texte. Surtout dans la bouche d’un personnage.
De plus, un overdrive ne provoque pas d’explosion…du coup, même dans l’hypothétique situation où il aurait sa place, il est quand même mal employé.
Le dernier paragraphe me plait beaucoup. Une vraie transition qui se termine sur un moment fort…même si ce moment n’est pas préparé comme il se doit, puisque l’inquiétude est forcée et l’overdrive inapproprié.
Juste une remarque :
Je la trouve un peu lourde cette formule et pas indispensable.et que cela doit faire mal
Mon avis sur ce chapitre :
Sympa, vraiment. Parce que notamment on est revenu dans le monde des reves et que pour cette fois ci, l’ensemble me paraît cohérent.
Certainement aussi parce que tes chapitres 2.5 et 3 le prépare un peu mieux que ne l’a fait le chapitre 1 avec le chapitre 2.
De plus, on commence à voir vers où tu veux aller puisque l’histoire s’axe maintenant principalement sur les deux personnages et pas seulement sur la situation « fantastique » qu’ils vivent. C’est leur relation qui est au centre de tout. D’ailleurs, sur le chapitre 5, j’aurais pas mal de chose à dire là dessus.
Ce qui est sur : que c’est agréable de lire cette histoire. Vraiment. Notamment parce que tu sais bien écrire et que malgré quelques erreurs, l’ensemble tient la route.
J’aurais pourtant deux remarques :
La première (courte) : tu n’en rajoutes peut être pas assez. Sans tomber dans la caricature absurde, je pense que tu pourrais te permettre d’en rajouter sur la progression des sentiments des personnages et sur les liens avec le réel. Créer des liens avec le réel renforcerait le rêve à mon sens (des liens qui se transformeraient justement une fois dans le rêve). Mais j’irai plus loin dans le chapitre 5.
La seconde :
Je trouve que tu as la « facheuse » habitude (à mes yeux) d’intervenir dans tes textes.
Lecteur – euh…kekidit lui encore ???
Ne t’inquiètes pas, c’est simple. Je veux faire remarquer tous les changements de caméras que tu opères en donnant ton opinion, ta vision des choses ou de la situation.
Du coup, on a droit à des :
« On », et des « nous » (Nos amis, notre ci, notre là), ou encore à des remarques du genre « non, ca marche pas que dans les films » entre tirets…j’en ai noté plein d’autres tout au long des chapitres (notamment les chapitres 2,5 et 3 que je n’ai pas commenté, mais toutefois lu et analysé un temps soit peu).
D’ailleurs, dans ta description de la ville au début, je pense que c’est encore toi qui observe le paysage et non plus les héros. Que le point de vue soit omniscient est une chose, mais là l’auteur est carrément « omniprésent » ce qui entrave le texte.
Chaque fois j’ai la sensation que ces interventions sont là pour réveiller le lecteur, donner un coup de pouce au récit. D’ailleurs dans le « nous », ya implication du lecteur…donc le lecteur est dans le texte et l’ambiance est familiale…désolé si je trouve que ce sont des procédés très superficiels pour accrocher le lecteur.
Je dis ca, surtout parce que tu écris déjà très bien et que tu n’as pas besoin de cela pour donner un ton particulier au récit et à l’histoire.
Voilà pour le commentaire. Passons au chapitre 5.
Ah oui !!! j’oubliais.
Moi aussi j’aime beaucoup le vert…j’ai noté que cette couleur est présente à 3 reprises et chaque fois sur des éléments dont « tu » as choisi la couleur. Ce n’était pas comme si tu décrivais une foret ou une pelouse. Bref, voilà, du vert partout. C’est une remarque, pas une critique.punk vert
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- San
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Tu as relevé bon nombre de petits problèmes que je trouve très justifiés! Voyons dans le détail.
Ce n'est pas faux (au passage : ce n'est rien d'important, mais évite de rajouter des fautes dans les quotes que tu fais. C'est moins facile de taper les passages que de les copier coller, donc tu es tout excusé, mais quand même ).Citation:
Ils forment un tableau, mais le spectacle qui s’offrent…
Ils sont donc à la fois tableau et spectateur. Pourtant leur chute libre ne me fait pas penser à une image fixe…et puis lorsqu’on est d’un coté de la scène, on est rarement en meme temps dans le public. Je trouve que ca créé une contradiction qui aurait largement pu etre évité pour renforcer soit un aspect soit l’autre.
J'aime bien avoir ces deux points de vue, mais aussi proches et dans la même phrase ça ne le fait pas trop. Pourtant c'est un peu ce que je voudrais transmettre : on voit à travers les yeux des personnages, mais ils se voient en partie comme s'ils étaient en dehors de leurs corps (c'est sans doute moi qui fais des rêves biz z arres!). Mais j'ai un problème de caméra (pour la suite ce sera plus facile à régler). La caméra tombe et c'est sans doute sur ce point que je dois insister. Mais j'aimerais qu'ils se voient tomber aussi presque en même temps. Et ce n'est pas une raison pour qu'ils aient le vertige...
Je vais revoir le truc et si je trouve mieux je te tiendrai au courant
Mince, je vais gommer cette répétition, c'est terrible, qu'est-ce qui a bien pu me passer par la tête?...blanc éclatant
C'est exactement cela qui se passe, ils voient la ville et tout et à un moment il fait nuit (sans qu'ils aient vu la nuit tomber). En fait, je préfèrerais ne pas mettre que "la nuit tombe" car c'est ce moment qu'ils ne voient pas (il y a effectivement un doute pour le lecteur, mais pas pour mes personnages, qui savent très bien que la nuit doit bien tomber un jour ou l'autre). Et quant à "il fait nuit", c'est pas très joli... Il suffirait peut-être que je précise qu'ils n'ont pas vu la nuit tomber.Il aurait certainement suffit de mettre au présent pour à la limite donner la sensation que « d’un coup » elle tombe
C'est en comparaison aux oiseaux que les personnages sont des humains. J'ai un peu du mal à éviter les répétitions, entre héros, compagnons, amis, pour désigner Linoï et Dilgan, si vous avez d'autres suggestions de synonymes...Des oiseaux aux plumes sombres volent vers les humains
En tout cas ça me paraissait être l'endroit où les désigner comme "humains" passe le moins mal.
Certes, cette image passe à côté de tous les lecteurs qui n'adhèrent pas. Ceci dit, toutes les images sont subjectives. Je n'avais pas trouvé mieux... Et toujours pas maintenant.tout droit dans un jeu vidéo
J'aimerais savoir si ce paysage t'évoque autre chose, quelle image te vient à l'esprit.
J'ai essayé de faire une graduation dans l'échelle (ils voient d'abord les plus gros trucs, ensuite les plus petits en se rapprochant du sol) mais ça ne marche pas sans mal. Mais la remarque suivante va améliorer ça.On passe des immeubles aux parcs, aux églises, …au réverbère.
Bon, il ne faut pas une rupture forte, car ils sont loin de s'écraser par terre et de se casser les pattes, mais je vois ce que tu veux dire.Certes, la caméra s’est arrêtée et les personnages aussi…mais ya rien eu pour signaler justement cette cassure, cette rupture dans la chute.
"Linoï ose à peine effleurer le bitume du bout du pied, ... les voilà sur la terre ferme", je vais incruster cela.
Tu as raison, ce n'est pas clair. Je vais remanier ça.Pris d’un doute, il refait face à la jeune femme, qui affiche à présent son air le plus buté, et ne pipe mot.
<< Et bien vas-y, dis-moi ce qui se passe, tu en meurs d’envie...
Oui, ça devient simplement inquiétant, surtout qu'il y avait une répétition de "de plus en plus" (la ligne en dessous... ).De plus en plus inquiétant
Oui c'est vrai, je vais faire attention à ça. C'est plus facile à dire et à comprendre au présent.Rester dans le présent permet de garder une cohérence de la temporalité et de la chronologie des événements dans ton texte. Ca le rend plus vivant d’ailleurs. Car les choses arrivent les unes après les autres.
Et bien, c'est Dilgan qui le prononce, j'imagine qu'il faudrait le lui demander. A l'évidence, c'est lui le fan de jeux vidéos. Pour moi, il me vient de Final Fantasy en tout casCitation:
il prépare un overdrive
Que vient faire ce mot ici ?
Pour donner un peu plus de corps à ce mot obscur, je pense insérer une petite phrase pour faire dire à Dilgan que "ça me rappelle la grosse bête de FF quand elle se charge d'énergie jusqu'à être sur le point d'exploser! Ensuite, la violence se déchaîne toujours" ou quelque chose comme ça. Enfin, ça ne visera sans doute pas spécifiquement Final Fantasy. Je vais voir.
Sauf au sens littéral du terme, où "over" veut bien dire ce qu'il veut dire. Ce qu'il me faudrait, c'est peut-être le bon terme français pour décrire cela (à part une périphrase car ça ne compte pas). A défaut, je m'en passerai...De plus, un overdrive ne provoque pas d’explosion…du coup, même dans l’hypothétique situation où il aurait sa place, il est quand même mal employé.
Je pensais avoir mis "et que cela va faire mal". C'était sans doute pire, je l'ai peut-être changé pour ça. Toujours est-il que c'est vrai qu'on pourrait s'en passer. (pour le coup, j'en ai fait un tit chouya trop)Citation:
et que cela doit faire mal
Je la trouve un peu lourde cette formule et pas indispensable.
Je n'ai pas encore lu ton autre critique. Mais ça me pose des problèmes aussi... Et m'intéresse beaucoup. Je ne suis pas sûre de ce qu'il va advenir de ces deux-là...C’est leur relation qui est au centre de tout. D’ailleurs, sur le chapitre 5, j’aurais pas mal de chose à dire là dessus.
Merci Tu me rassures en tout cas.Ce qui est sur : que c’est agréable de lire cette histoire. Vraiment. Notamment parce que tu sais bien écrire et que malgré quelques erreurs, l’ensemble tient la route.
J'y repenserai quand je reviendrai sur le chapitre 2.5 et tout le reste va s'en ressentir. Mais je m'y suis pas encore résolue... Par manque de temps en ce moment.les liens avec le réel. Créer des liens avec le réel renforcerait le rêve à mon sens
Deux choses ici. Est-ce que c'est la nouvelle version des chapitres 2.5 et 3 que tu as lues (encore que ça n'a rien à voir avec le problème, mais pour que je sache)?Du coup, on a droit à des :
« On », et des « nous » (Nos amis, notre ci, notre là), ou encore à des remarques du genre « non, ca marche pas que dans les films » entre tirets…j’en ai noté plein d’autres tout au long des chapitres (notamment les chapitres 2,5 et 3 que je n’ai pas commenté, mais toutefois lu et analysé un temps soit peu).
Et à propos du "non ça ne marche pas que dans les films" je me suis tâtée pour la garder. Je ne sais plus ce que j'avais fini par trouver comme prétexte, mais je n'y suis pas énormément attachée. En fait, elle va valser. Je relirai le reste dans cette optique.
Ben, je suis les héros... Bon, ok, vu que je suis très investie en eux, ça me porte peut-être préjudice, mais je ne pensais pas cela gênant pour la description! Ils voient ça, je t'assure!dans ta description de la ville au début, je pense que c’est encore toi qui observe le paysage et non plus les héros.
Pour ça aussi j'hésite, mais j'ai de meilleures raisons, c'est que vous êtes censés faire le même rêve qu'eux. C'est une aventure quoi... Je ne suis pas sûre de moi cela dit.D’ailleurs dans le « nous », ya implication du lecteur
Comme ça le rouge fera du changementBref, voilà, du vert partout.
J'aime bien ces couleurs, c'est vrai.
Bon, et bien passons à la suite
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- gilfuin
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J'aimerais savoir si ce paysage t'évoque autre chose, quelle image te vient à l'esprit.
Il est clair que lorsque tu décris un paysage et que tu fais référence au jeu vidéo...immédiatement, mon esprit va chercher l'image la plus esthétique (c'est subjectif évidemment) qu'il ait eu l'occasion de voir.
Et certainement le résultat n'est qu'un mélange entre différentes séquence d'intro ou cinématique à la Final Fantasy (d'ailleurs j'ai cru lire que tu étais une adepte ), ou plutot des plans "caméra" (ya pas de caméra dans un jeu vidéo, mais les plans sont très proches de ce qu'on peut voir au cinéma) sur une vue idyllique.
Malgré ces images attrayantes...lorsque tu en fais la comparaison avec une histoire réelle (meme si on est dans un reve)...j'ai du mal à faire la transposition. Mon cerveau est peut etre simplement réfractaire au pixel
Et bien, c'est Dilgan qui le prononce, j'imagine qu'il faudrait le lui demander. A l'évidence, c'est lui le fan de jeux vidéos. Pour moi, il me vient de Final Fantasy en tout cas Très content
Pour donner un peu plus de corps à ce mot obscur, je pense insérer une petite phrase pour faire dire à Dilgan que "ça me rappelle la grosse bête de FF quand elle se charge d'énergie jusqu'à être sur le point d'exploser! Ensuite, la violence se déchaîne toujours" ou quelque chose comme ça. Enfin, ça ne visera sans doute pas spécifiquement Final Fantasy. Je vais voir.
Citation:
De plus, un overdrive ne provoque pas d’explosion…du coup, même dans l’hypothétique situation où il aurait sa place, il est quand même mal employé.
Sauf au sens littéral du terme, où "over" veut bien dire ce qu'il veut dire. Ce qu'il me faudrait, c'est peut-être le bon terme français pour décrire cela (à part une périphrase car ça ne compte pas). A défaut, je m'en passerai...
Mais pourquoi, au lieu d'utiliser un mot qui n'a pas une connotation claire (d'autant que ca doit certainement découler de l'anglais), ne pas expliquer la chose clairement.
"Attention, il va faire une surtension"...[hop, petit passage descriptif pour bien faire monter la pression et l'electricité => tu peux meme y rajouter le regard halluciné de Linoï].
J'ai lu la première version puisque je ne savais pas qu'il y en avait une autre...Deux choses ici. Est-ce que c'est la nouvelle version des chapitres 2.5 et 3 que tu as lues (encore que ça n'a rien à voir avec le problème, mais pour que je sache)?
Et à propos du "non ça ne marche pas que dans les films" je me suis tâtée pour la garder. Je ne sais plus ce que j'avais fini par trouver comme prétexte, mais je n'y suis pas énormément attachée. En fait, elle va valser. Je relirai le reste dans cette optique.
Disons que je comprends mieux pourquoi tu voulais mettre cela, seulement ca s'additionne à tous les autres éléments que j'ai cité et forcément, lorsqu'on le lit, on a plutot l'impression que c'est hors contexte. Enfin, "on", je devrais plutot dire "je".
Peut etre qu'effectivement, si il n'y avait que ca, la remarque pourrait passer. Je ne sais pas.
Ben, je suis les héros... Bon, ok, vu que je suis très investie en eux, ça me porte peut-être préjudice, mais je ne pensais pas cela gênant pour la description! Ils voient ça, je t'assure! Kirby malin
J'ai un peu extrapolé ici, meme si je pense qu'il y a un fond de vérité. Et puis, il est écrit nul part qu'on doit monter nos histoires sans se faire plaisir de temps en temps (car, quand c'est l'auteur qui voit, il y met toutes les choses qui lui plait ).
c'est que vous êtes censés faire le même rêve qu'eux. C'est une aventure quoi...
J'ai compris cette intention en lisant justement tes "interventions" dans le récit. Et je pense que si tu as besoin d'intervenir (comme pour booster le phénomène), c'est que peut etre sans ca, l'impression du lecteur d'etre en train de rever est un peu litigieuse.
Faudrait que je fasse une liste des choses que tu fais bien aussi (mais ca serait plus long), parce que là j'ai le sentiment de ne donner qu'une vision des choses et ca peut nuire au final à ta manière d'appréhender la critique. Saches en tout cas, que tu as mes encouragements pour la suite. [/quote]
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- San
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Peut-être, mais ça ne dévalorise pas ton avis. "Une vue idyllique" est déjà une piste : en tant qu'image, un "paysage de jeu vidéo" ne me paraît pas comme le plus poétique qui soit. C'est juste la meilleure que j'aie pu trouver. Mais seulement pour les gens qui ont cela dans leur expérience.Mon cerveau est peut etre simplement réfractaire au pixel
"un film" serait mieux mais je ne trouve pas l'image complète. "un conte de fée" serait super mais ce n'est pas la bonne image "la vue d'une ville idyllique" est un peu exagéré. "une merveille d'harmonie" part du bon sentiment mais ce n'est pas tout à fait ça...
overdrive n'est même pas un anglicisme, c'est un mot anglais, et ne veut rien dire en français pour ceux qui ne connaissent pas le mot en anglais. Donc ce n'est pas top. Mais "surtension" ne me convient guère. La périphrase qui me conviendrait serait "dépassement explosif de la capacité énergétique maximum" (et je cherche mes mots). La surtension sent trop l'électroménager à mon goût...Mais pourquoi, au lieu d'utiliser un mot qui n'a pas une connotation claire (d'autant que ca doit certainement découler de l'anglais), ne pas expliquer la chose clairement.
"Attention, il va faire une surtension"...[hop, petit passage descriptif pour bien faire monter la pression et l'electricité => tu peux meme y rajouter le regard halluciné de Linoï].
Pour le regard halluciné de Linoï, c'est noté.
Si tu en as l'envie et l'occasion, relis plutôt les nouvelles versionsJ'ai lu la première version puisque je ne savais pas qu'il y en avait une autre...
Après, cela dépend aussi énormément du lecteur... Pour les petites interventions entre tirets, c'était pareil dans l'Ogre, enfin pire car il y avait des remarques entre /* */ carrément obscures, et quand je l'ai repassé à la moulinette l'été dernier, tout a sauté (ou quasiment). Donc, cela peut disparaître sans souci.J'ai compris cette intention en lisant justement tes "interventions" dans le récit. Et je pense que si tu as besoin d'intervenir (comme pour booster le phénomène), c'est que peut etre sans ca, l'impression du lecteur d'etre en train de rever est un peu litigieuse.
L'impression d'être dans un rêve n'est par contre peut-être pas assez claire, de par les évènements qui se passent... (il y a des éléments, et peut-être pas suffisamment). Je crois que tu en parles dans le sujet suivant, mais l'idée de faire "bouger" le décor pourrait corriger cet aspect en bonne partie.
Merci D ) Tes remarques sont très bien comme ça déjà. Et elles m'apportent beaucoup.Faudrait que je fasse une liste des choses que tu fais bien aussi (mais ca serait plus long)
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- gilfuin
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overdrive n'est même pas un anglicisme, c'est un mot anglais, et ne veut rien dire en français pour ceux qui ne connaissent pas le mot en anglais.
Et bien j'ai été aussi surpris que tu vas l'etre en lisant ces mots, mais overdrive est dans le Robert . Mais il a une trop forte consonnance anglophone (je suis pas sur du sens de ma phrase là par contre...la fatigue du boulot on dira.
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- San
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Je pensais à "explosion énergétique" ou "surtension explosive" mais je crois que je voulais éviter le mot "énergie" dans le texte pour ne pas trop le répéter...
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- Krycek
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S'entre-regarder ? Voilà un verbe qui mérite le détour . Sinon, je rajouterai bien un morceau de négation (en gras) afin de rendre le style plus... mieux ?Hébétés de se retrouver dans cette situation, ils s’entre-regardent, sans que ce mouvement ne leur apprenne grand-chose.
'sortie' 'dans un' ??? Je mettrais plutôt 'sortie d'un' voire 'issue d'un' qui irait mieux avec le langage employé.Une immense ville, qu’on imagine sortie tout droit dans un jeu vidéo
Ce dialogue nous apprends ce que la narration aurait peut-être dû décrire (sans omniscience) avant non ?- Alors te voilà magicien ? Tu veux repérer les magasins à cambrioler, c’est ça ? N’essaie pas de me faire croire que tu veux faire les boutiques à cette heure !
Ceci dit, on se demande si :
- Lonoï ne sait pas qu'elle est dans un de ses rêves (par rapport au précédent titre de la saga)
- Lonoï est-elle vraiment dans ses rêves ? Ou seraient-ceux de Dilgan ?
Si c'est pas poétique cette manière de décrire les éléments !!!une flamme dorée avec une crête de punk vert pétant
En gras : une manière assez étrange de décrire cette menace. Une omniscience voilée en quelque sorte. Etrange et dérangeant je crois : l'auteur fait irruption dans le texte.On a presque l’impression que si l’éclair se remet jamais en route, il explosera dans tout l’espace, allant des plus hautes couches nuageuses au centre de la terre, grillant tout sur son passage, et qu’il ne restera rien, que de la lumière blanche aveuglante dans son sillon.
Encore mieux que l'histoire du punk !!!il prépare un overdrive, c’est certain
Ici aussi, l'auteur fait irruption et non le narrateur.elle ne sait pas ce qu’est un "overdrive", mais n’a pas envie de le découvrir.
San powa !! Quel beau style que revoilou !!!Dilgan l’entraîne sous un porche, défonce la porte avec un grand coup de pied - non, ça ne marche pas que dans les films - et ils pénètrent dans un appartement vide, toutes lumières éteintes.
Hem si je me réfère à l'explication quelque peu au dessus, l'éclair devrait découper la planète donc... mais pas la table !!! Ils touchent du bois .Ils repèrent la table, se cognent durement en voulant se précipiter dessous en même temps, pour se blottir finalement l’un contre l’autre, bien à l’abri... du moins l’espèrent-ils.
Suspense : et la table ?!!Le temps s’arrête, et le monde explose.
Suite & conclusion de la critique dans le prochain épisode.
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- San
- Hors Ligne
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Merci pour ta critique.
Il y a des choses qui m'ont fait bondir dans ce que j'ai osé publier
Oui, c'est noté et sera fait. Sinon je suis presque sûre que je peux me permettre le "s'entre-regarder"je rajouterai bien un morceau de négation (en gras) afin de rendre le style plus... mieux ?
Arg! Oui comment cela a-t-il pu m'échapper! Je corrigerai ça le plus vite possible...'sortie' 'dans un' ???
Peut-être... J'essairai de le faire... Ca vaut aussi pour beaucoup d'autres passage d'ailleurs... Mais mes dialogues ont quelque chose de biz z arre finalement. Il faudra sans doute que je les repense entièrement.Ce dialogue nous apprends ce que la narration aurait peut-être dû décrire (sans omniscience) avant non ?
De manière générale, on peut se le demander tout le temps. [size=75:1f7eu4w4](et elle s'appelle Linoï...[/size]- Lonoï ne sait pas qu'elle est dans un de ses rêves (par rapport au précédent titre de la saga)
- Lonoï est-elle vraiment dans ses rêves ? Ou seraient-ceux de Dilgan ?
Je virerai le "presque". C'est vrai que j'écris biz z arrement.En gras : une manière assez étrange de décrire cette menace. Une omniscience voilée en quelque sorte. Etrange et dérangeant je crois : l'auteur fait irruption dans le texte.
Je voulais dire que Linoï pense à ce moment-là qu'elle n'a pas envie de savoir ce qu'est un overdrive. Je lui ferai dire simplement.Ici aussi, l'auteur fait irruption et non le narrateur.
Oui... [size=75:1f7eu4w4]on peut pas plaire à tout le monde[/size]. Je ne sais pas, dois-je le conserver ou bien sabrer?San powa !!
Oui, exactement!l'éclair devrait découper la planète donc... mais pas la table !!!
On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a... Je pense que je ferais pareil à leur place
J'adore tes remarques En même temps, vu le "monde" dans lequel ils sont... Ca peut signifier n'importe quoi pour la tableCitation:
Le temps s’arrête, et le monde explose.
Suspense : et la table ?!!
J'attends avec une extrème impatience la suite de ta critique
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- Krycek
- Hors Ligne
- Messages : 2935
Ouah tu sais, Linoï, Lonoï, Monoï (<-- une envie de vacances sûrement !)San écrit: De manière générale, on peut se le demander tout le temps. (et elle s'appelle Linoï...
Tu sais bien que ça me convient très bien !San écrit: Citation:
San powa !!
Oui... on peut pas plaire à tout le monde. Je ne sais pas, dois-je le conserver ou bien sabrer?
Je vais tenter de faire la suite au plus vite alors .San écrit: J'attends avec une extrème impatience la suite de ta critique
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